vendredi 23 novembre 2012

90210


Saisons 1 à 4


Alors que les premiers épisodes de la saison 5 sont disponibles, il est temps pour moi de faire le point sur le guilty pleasure qu'est devenu 90210.

Commençons par le commencement. Le point de départ est Beverly Hills 90210. Vous savez TF1, 1993, Brenda, Brandon, Dylan, le Peach Pit, le Hit des séries du Club Dorothée, les albums Panini, Tiffani Amber Thiessen à poil dans tous les journaux... C'est bon, vous situez ?
Cette série clairement culte était, du haut de mes 10 ans, en tête de classement avec Hélène et les garçons et Madame est servie. Toute une époque, je vous dis.
J'avais fini par lâcher la série peu de temps après le départ de Brenda, qui non seulement portait une large partie du feuilleton, mais était surtout concernée par les meilleures histoires. Le triangle amoureux avec Dylan et Kelly, en tête. L'ambiance générale de la série produite par Aaron Spelling avait tout pour faire rêver : des casiers dans les couloirs, des filles en short en jean façon Kurt Cobain, un journal dans le lycée et même une radio, des gros drames d'ado, une amitié toujours triomphante et une dose de luxe.


Avec 90210, c'est dans un premier temps la nostalgie qui m'a attiré. De ce côté-là, la déception allait vite pointer puisque rares sont les anciens à se déplacer. Kelly est celle qui ferait le lien avec nos années 90, en travaillant comme conseillère d'orientation et soigneuse de bobos auprès de la nouvelle génération de Beverly Hills, mais sera vite reléguée au second plan avant de totalement disparaître. En fin de compte, ce n'est pas plus mal, parce que ses déclarations qui suscitaient le plus d’intérêt, à savoir celles qui avaient un lien avec le passé, laissaient un vrai goût d'inachevé. On a carrément l'impression, faute de pouvoir les exploiter réellement que les héros de nos tendres années ont tous gâché leur vie. Kelly évoque Dylan, qui ne sait toujours pas ce qu'il veut, sa mère, Jackie meurt et c'est triste, sa relation avec elle est catastrophique et d'ailleurs exagérée, l'amitié de toute une vie avec Brenda craint complètement et elle est toujours imbibée de rancœurs adolescentes. Non, vraiment, c'est dommage, mais comme la réunion n'était qu'en demi-teinte et que Kelly avait très peu de place, c'était en fin de compte un mal pour un bien de complètement oublier l'ère Walsh.

Le résumé de ces nouveaux jeunes richissimes sera court. Parce qu'il manque de gros événements marquants ? Au contraire, en 4 saisons, tout arrive à ces adolescents. Vraiment rien ne leur est épargné, RIEN ! En dehors des histoires d'amour bancales, infidélités régulières et trahisons amicales de rigueur, de mémoire, je retiens des morts, un vrai viol, un faux viol, des maladies, des agressions, des enlèvements, des accidents, un coming out, des vols, des héritages, des bagarres, des expulsions du territoire, des élèves qui deviennent stars de la chanson ou du cinéma, des manipulations, des doubles-jeux, des divorces, du porno, une interruption de mariage, du chantage à outrance, des départs, des mises en cloque bien sûr, un abandon de bébé, du trafic de drogue, de multiples addictions... et du sexe, du sexe et encore du sexe (même avec un prêtre en devenir).

Par rapport à la série originale, je pense que nous tenons ici l'élément central et révélateur des séries pour adolescents. Les protagonistes ont beau avoir 16 ans (souvent interprétés par des comédiens de 25), ils couchent, même sans sentiments. Donna, certainement pas Andréa, et même Kelly et Brenda n'écartaient pas à ce point les cuisses. Si nous ne sommes pas au niveau de Skins, stature bourgeoise oblige, le rapport au sexe y est clairement libéré. Pas de panique, les histoires d'amour restent la principale préoccupation, mais encore une fois, je ne vais pas y revenir en détail car c'est très simple, tous les mecs ont pécho toutes les filles au moins une fois. Il reste très peu de binômes dans ce casting à ne pas s'être retrouvés sous la couette. Un mélange sexuel et sentimental incroyable.

Tout ça est bien gentil, divertissant, mais si l'excellente saison 3 avait atteint un niveau assez prenant et excitant où nous parvenions même à oublier le manque de crédibilité de toutes ces histoires et à nous passionner pour les différentes aventures des lycéens alors en dernière année, la quatrième année et les débuts en fac ont mis un coup de mou à la série. Il continue à se passer des choses importantes mais comme nous n'avons aucune foi en nos héros, l'implication du spectateur est inférieure. En effet, tout semble toujours extraordinaire ou catastrophique et en un coup de cuillère à pot, plus aucune conséquence des actes en question n'est visible.

En conclusion, la saison 3 de 90210 nous a fait croire que le teen show deviendrait quelque chose de plus, mais non. En fin de compte, grâce à des personnages comme Naomi qui parvient à être très drôle, la série se regarde presque toujours avec plaisir et c'est déjà ça.

14/20

(Si les histoires vous emmerdent, une chose est certaine, rarement un casting féminin n'aura été pourvu de filles aussi canons. Pour les autres, il y a Liam, qui en plus passe sa vie à poil...)



mercredi 14 novembre 2012

Derniers Visionnages


Revolution – 1X2 à 1X5
La suite de Revolution était plutôt intéressante jusqu'ici, notamment en faisant déjà mourir un personnage, mais avec ce cinquième épisode, l'ennui pointe son nez... Le souci, c'est que le frère de l’héroïne est toujours entre les mains de son kidnappeur, que les retrouvailles étaient enfin à l'ordre du jour et... eh bien non. C'est reparti, le groupe, perdu au milieu de nulle part en est toujours au même stade. La quête devient pénible car très peu d'autres éléments entrent en considération et l'objectif final est faiblard. Le blondinet est bien gentil, mais la planète sans ressources et la population aux ordres d'une milice si cruelle a tout de même plus de potentiel. D'ailleurs, c'est quand il est question du blackout que l'intérêt remonte, surtout quand les flashback concernent le meilleur personnage : Tom Neville. Malheureusement, ces scènes du passé représentent 5% de l'histoire ! Quelle erreur, mais quelle erreur de ne pas nous faire partager entièrement le moment où tout s'est effondré, la guéguerre 15 ans plus tard dans les bois n'est franchement plus réjouissante... Signe d'espoir : Rachel vient de cracher le morceau : pour retrouver l'électricité, il faut partir à la recherche de 12 médaillons... On n'est pas sorti de l'auberge, surtout que Bass et compagnie n'ont pas la chance d'avoir une Bulma dans la poche...
14/20 – 14/20 – 15/20 – 10/20

Brickleberry – 1X1 à 1X3
Longtemps que je n'avais pas suivi un dessin animé à la semaine et pour ce faire, j'ai choisi Brickleberry. On y suit un groupe de gardes forestiers et leurs multiples activités. Autant le dire, on est loin de Bouba ou Bibifoc... Les dialogues sont crus, l'animation trash. Ainsi, quand on ne baise pas les animaux, ils se font tirer une balle ou peuvent même flamber. Les personnages parlent de leur vagin trop gros, les petits aveugles se font dévorer par des crocodiles, les clowns pédophiles rôdent aux abords du camp et le final du dernier épisode se conclut sur une greffe de testicules humains sur l'ourson vedette de la série. Si vous ne connaissez pas, le ton vous est donné. Si vous aimez les vannes cruelles et les héros stupides et lâches, façon Homer Simpson, cette série est faite pour vous !
14/20

Go On – 1X2 à 1X6
La nouvelle série de Matthew Perry confirme ses qualités : elle est drôle, le groupe fonctionne bien et le rôle du taré, Monsieur K., m'éclate. Par contre, comme toutes les comédies de cette saison (même si dans le haut du panier), elle ne décolle pas pour parvenir à être géniale, telle 2 Broke Girls l'année dernière. Le talent de Matthew, l'effet team de cinglés toujours fourrés ensemble et ignorant l'intimité des autres en font un moment toujours agréable.

14/20

lundi 12 novembre 2012

Derniers visionnages

Où en sommes-nous ? Une chose essentielle, je ne sais pas comment les autres blogueurs tiennent le rythme. Je regarde tellement d'épisodes qu'il m'est impossible d'écrire après chaque visionnage, à moins d'arrêter... la vie. Ce sera donc succinct. (Mais hyper intéressant bien sûr).



Dexter – 7X2 à 7X5
Après un épisode de rentrée exceptionnel, le niveau descend forcément légèrement mais parvient à rester très haut. La nouvelle relation de Dexter avec sa sœur est révolutionnée et c'est jouissif à observer. Qui aurait cru que (même avec du mal), Debra couvrirait les nouveaux meurtres de son assassin de frère ? Une suite de 5 épisodes absolument déments ! Ça fait du bien de retrouver la série comme elle l'a été pendant des années : différente, intelligente et tellement prenante !
17/20 – 16,5/20 – 16/20 – 15,5/20

The Big Bang Theory – 6X2 à 6X6
Big Bang reste toujours ma comédie préférée. Howard est rentré de l'espace, Raj n'est pas gay en fin de compte, mais toujours célibataire, Leonard et Penny sont toujours en couple avec des hauts et des bas (et malgré la prise de poids des acteurs, toujours aussi mignons), Stuart devient un bon personnage déprimé de la vie. Les vannes restent géniales : Amy parle vraiment souvent de son vagin et propose de jouer au Docteur Maboul sur des cadavres, Sheldon ne sait pas faire check, fait des bruits chelou parce qu'il pense avoir une accumulation de tarte, préfère les trains à sa « chérie », se comporte en tyran avec Alex, sa nouvelle assistante, assène toujours ses proches des pires attaques possibles, ne sait pas dessiner les choses simples, ne sait pas flotter... Autant d'exemples qui en font toujours le maître absolu. Ses relations avec Amy, Penny et Leonard sont les atouts majeurs de The Big Bang Theory !
16/20 – 14/20 – 16,5/20 – 16/20 – 14/20

The New Normal – 1X2 à 1X6
Il n y a pas grand-chose à raconter sur The New Normal. La série est stabilisée dans le positif, davantage grâce aux personnages plutôt qu'au scénario. Goldie, sa fille, David et Bryan forment une très bonne équipe. Même le chien est mignon. L'alchimie prend, l’excentricité de Bryan le rend bien fun. Un plaisir intact à chaque épisode, manque l'envolée pour la rendre géniale !
14,5/20


Ben and Kate – 1X2 et 1X3
Après un pilote sympathique, les deux épisodes suivants ont dégringolé et j'avoue traîner les pieds à l'idée de reprendre. L'humour y est un peu au ras des pâquerettes et manque de références culturelles.
10/20



2 Broke Girls – 2X2 et 2X3
Les références culturelles sont justement ce qui rend 2 Broke Girls si jubilatoire. Ça et le trash, bien sûr. Les filles confirment leur potentiel. L'épisode 2X3 était réellement hilarant. Tout a commencé parfaitement avec la stupéfaction d'apprendre qu'Han avait 29 ans et non 53. S'ensuivent un braquage, de la pisse surprise et un débat sur l’égoïsme en amitié... Ici et en général, presque chaque phrase prononcée par Max est bonne !
14/20 et 16/20

Revenge – 2X1
C'est la première fois que j'évoque l'une des grosses séries de la saison dernière. En quelques mots, Revenge raconte l'histoire d'Emily n'ayant qu'une idée en tête : faire tomber ceux qui ont entraîné la mort de son père alors qu'elle n'était qu'une enfant. Tout est gros, mais tellement soapesque que l'addiction est presque obligatoire... Pour sa reprise, comme Once Upon A Time, la nouvelle ère est difficile... Les changements sont nombreux, de nouveaux mystères sont mis en place, sauf qu'ils prennent moins bien, en particulier pour ce qui touche Victoria. Il n'y avait aucun doute sur le fait qu'elle était toujours vivante, l'effet est donc plutôt nul... Quelques semaines après la rentrée, je m'apprête à reprendre malgré tout parce qu'en la matière, il n'y a pas mieux pour l'instant, que la saison une a su surprendre et m'avait fait verser toutes les larmes de mon corps pour la mort du chien et ça, c'est très important !
13/20

666 Park Avenue – 1X1 à 1X4
Comme Once Upon A time, comme Revenge, comme Last Resort, comme Revolution, 666 Park Avenue propose des histoires plutôt originales, mais qui n'ont pas le plus supplémentaire qui en feront le Lost de demain. Cette place enviée reste pour l'heure, toujours vide. Cela dit, le nouveau thriller dramatique et fantastique possède une qualité : la constance, aucun épisode n'a déçu, même si aucun n'a décollé. Le casting est au top, les mystères de l'édifice maintiennent et Terry O'Quinn en impose. Malheureusement pour eux, American Horror Story a montré ce qu'étaient l'angoisse et l’esthétisme macabre à la télévision. Difficile de ne pas paraître fade à côté...
13,5/20



jeudi 18 octobre 2012

Derniers visionnages

Voici mes impressions et notes pour les derniers épisodes visionnés :


The Walking Dead – 3X1


L'audimat a explosé avec cet épisode de rentrée. 10 millions de téléspectateurs pour le retour de Rick et des zombies. 15 millions en comptant la rediffusion. Constat génial mais mérité pour un season premiere attendu. Tous nos personnages se retrouvaient à la rue, au milieu du chaos, après l'invasion du ranch. Plusieurs morts, une femme enceinte et la panique. Tel était le cliffhanger général avec lequel il fallait patienter. Quelques mois ont passé, les relations de Rick et sa femme sont au point mort et surtout, le groupe est épuisé de fuir sans cesse. Ils tuent à ne plus pouvoir compter, c'est gore et prenant. Un moment de répit semble soudain possible avec la fameuse prison. Parvenant à s'y installer, la visite tourne mal lorsque les marcheurs attaquent. Le pauvre Hershel se fait mordre et Rick n'a d'autre choix que de découper sa jambe à coup de hache pour peut-être éviter l'infection. Dans cette scène finale, remplie d'adrénaline, un autre élément fort est introduit : dans ce nouveau décor, il y a notre groupe bien sûr, les zombies en attaque, mais oh surprise, d'autres humains, stupéfaits par la scène de la hache. Pour la suite, il est facile d'imaginer que l'accouchement sera difficile (d'autant que le bébé est peut-être déjà mort et donc transformé. Quelle angoisse !), mais aussi que l’emménagement dans cette prison risque d'être difficile à occuper si un autre groupe y a déjà ses marques. Il ne faut pas oublier que dans ce nouveau monde, les vivres sont comptées et quand des inconnus essayent de s'incruster, on sait comment ils finissent... En conclusion, ce premier épisode n'a pas encore eu le temps de beaucoup développer le fond des choses, mais privilégie à juste titre, l'action pure et dure dans un climat de panique, qui nous divertit au plus haut point.
17/20


Once Upon A Time – 2X1 et 2X2


Après un retour plutôt loupé, notamment par la présence trop importante d'un nouveau personnage qui ne prend pas – Mulan - le 2X2 relève sacrément la barre et rappelle pourquoi Once Upon a Time est une bonne série. Ce qui est intéressant à constater, c'est que si l'épisode de rentrée a envoyé l'héroïne et sa mère à Storybrooke et qu'elle est de ce fait inexistante dans la nouvelle histoire, elle ne manque pas du tout. Il faut dire que les scénaristes n'ont pas pris beaucoup de risques en remplaçant cette absence par un épisode centré autour du meilleur personnage de la série : Régina. S'il y avait un spin-off sur l'histoire de la reine, je pense sincèrement que je plierai bagage et suivrai la reine, sans grand regrets. J'exagère car Gold me manquerait, mais c'est ma façon de saluer le très bon travail effectué sur ce personnage maléfique, pour qui j'ai pris un grand plaisir à découvrir davantage le passé. C'est aussi dans ce second épisode qu'elle a prouvé qu'elle n'était pas qu'une caricature de méchante Disney (aussi bonne soit-elle), que ses failles sont toujours là et aujourd'hui, elle laisse son fils s'en aller malgré son chagrin. J'en redemande et doublerai bien ses scènes en lieux et places des gros plans insupportables de cette Snow bien trop niaise de visage. La suite donne forcément envie, et en particulier avec Miss Morrison coincée dans un monde bien différent du sien.
10/20 et 15/20


Arrow – 1X1

 
Arrow c'est un peu Smallville qui rencontre Revenge. Comme je ne connais pas du tout ce personnage culte pour certains, j'ai complètement découvert son histoire avec ce pilote. Immédiatement on se rend compte que la production a mis les moyens et que la réalisation est efficace. Grande mode dans les séries depuis Lost, les flashback nous permettent de croiser l'origine de la transformation du personnage, qui a disparu en mer il y a 5 ans et son retour auprès des siens. Doté d'une grande force, il est déterminé à se débarrasser en secret des ennemis de son passé et plus généralement des méchants. Les mystères jouent un rôle important. Les doutes de son entourage d'une part, mais surtout les manigances cachées, en particulier de la propre mère du héros. Si Arrow continue sur cette voie, nul doute qu'elle deviendra vite addictive. Le charisme de l'acteur principal, Stephen Amell n'y sera pas étranger.
14/20


Chicago Fire – 1X1


Si depuis tout petit, je suis assez fasciné par les histoires de feu, j'ai finalement vu très peu de séries ou de films qui traitent du sujet. Il semble qu'avec Chicago Fire, j'ai trouvé le rendez-vous incontournable en la matière. Cette caserne rappelle avec ce season premiere les débuts d'Urgences, c'est à dire que le métier est au centre des histoires, le stress plus présent que jamais, mais qu'on devine rapidement que les relations entre ces êtres d'exception seront tout aussi prenantes. Si la réalisation est de qualité, le nombre important d'événements ne nous laisse pas encore le temps de véritablement nous installer. Cela dit, sans être révolutionnaires, des axes sont d'ores et déjà ouverts : la vie de couple difficile pour un homme accaparé par son travail, cette vie parallèle à l'intérieur de la caserne, l'addiction à la drogue pour calmer les douleurs, le débutant fébrile, le passé difficile des plus anciens, le rôle des femmes et surtout le deuil, puisque dès la première scène, l'un des leurs disparaît tragiquement dans une explosion, laissant chacun avec la douleur, mais aussi avec la rivalité et la culpabilité. Un autre atout pour la série est la présence de Jesse Spencer, qui n'a laissé passer qu'un été depuis la fin de House. Tant mieux parce que cet acteur me plaît. Les premiers épisodes seront importants pour déterminer le succès, mais au vu de ce 1X1, Chicago Fire pourrait bien compter dans les séries de demain.
15/20


Beauty and the Beast – 1X1


Sur le papier, le remake de cette série cu-culte des années 80 avait de quoi faire peur. Le résultat n'est pas kitsch comme je me l'imaginais, mais il est tout de même mauvais. Il est certain que la mise en image n'est pas mauvaise et rappelle des séries largement regardables telles que The Vampire Diaries, mais l'histoire est inintéressante, convenue et sans saveur. Beauty and the Beast aurait pu m'interpeller il y a 10 ou 15 ans, mais pas aujourd'hui. Non seulement, on dénombre des douzaines de séries surfant déjà sur ce créneau adolescent pour tous, mais l'ajout des enquêtes policières en font un mix lourdingue de tous les aspects surexploités ces dernières années. Kristin Kreuk est toujours bien coiffée, mais n'apporte vraiment rien de nouveau, alors que sa coéquipière joue carrément comme un pied. Beauty and the Beast, ce n'est définitivement pas pour moi. Ennuyeux à souhait. 
5/20

samedi 13 octobre 2012

La sériphile du jour !

Ma pote Adeline, lectrice du blog est la sériphile du jour !


1.Peut-on avoir une petite présentation rapide ?
On commence par une question bien difficile,parler de soi, hmm que dire??je m'appelle Adeline, jeune trentenaire, souvent tête en l'air mais sympa avec qui le veut bien :) c'est pas mon fort de parler de moi, je te laisse le soin de le faire Steve.


2.Entrons dans le vif du sujet, quel est ton premier souvenir de série télé ? 
Mon enfance a été bercée entre les série animées et mes ami(e)s.Je me souviens du club Dorothée et de tut les délires des musclés. Je suis vite devenue adepte de Saint Seya, Punky Brewster, Les mystérieuses cité d'or (qui me fascine encore aujourd'hui),  


3.De manière générale, quelles étaient tes séries préférées quand tu étais enfant et pourquoi ?
Comme beaucoup je suppose La petite maison dans la Prairie ,a rythmé mes pauses midi en primaire, pour son côté rétro mais avec le recul que c'était triste quand même.
Madame est servie parce que ça me faisait rire,
La vie de famille les aventures ou mésaventure de ce pauvre Steve fou d'amour pour Laura
et bien sûr Les Simpsons.

4.Par la suite, vers quelles séries t'es-tu dirigée ?
Au collège et au lycée, Hartley que je suivais sur MCM.
J'ai regardé Angela 15 ans.
Puis l'incontournable série X files que j'ai revu intégralement il y a pas très longtemps, c'est la série marquante de mes années ado.
Le Caméléon et Charmed.
Puis, c'est Friends qui a fait son apparition au départ je n'ai pas aimé puis à force d'en entendre parlé je m'y suis penchée plus amplement et j'ai fini par voir la série complète.Plus tard, Desperate Housewives, American Horor Story, Dexter, Heroes, Breaking Bad...and co

5.Aujourd'hui, quel genre de consommatrice es-tu ? Par quels moyens suis-tu tes programmes ?
Eh bien les séries, c'est un peu un moment de détente parfois une attente mais je regarde quand même plus de films. La télé est juste un moyen de mettre un bruit de fond mais elle ne fait plus vraiment partie de ma vie actuelle et je regrette pas! Donc souvent fourrée en salle obscure ou devant le pc pour les séries.

 

6.Y a t-il des séries que tu n'aimes pas ?
Earl que je trouve complètement débile.
Medium qui m'endort.
Mais en règle générale si ça ne m'intéresse pas je ne poursuis pas l'aventure :)

7.Quelles sont aujourd'hui tes 5 séries favorites ?
La question tellement difficile à laquelle je suis incapable de répondre. 

8.As-tu des personnages qui t'ont marquée ou qui sortent tout simplement du lot ?
Non pas vraiment parce que je trouve que chaque personnage est unique et donc pas comparable.

9.Sans trop en révéler, as-tu des épisodes en particulier qui restent inoubliables ?
Comme ça à froid... non malheureusement.

10.Au contraire, as-tu connu de grosses déceptions ?
De grosses déception... Non parce que comme je l'ai dit plus haut si la série ne m'intéresse pas je m'y attarde pas, cependant oui en y réfléchissant bien il y a bien quelques épisodes de Heroes, de Kyle XY et X files qui m'ont déçu.

11.Enfin, un mini-portrait chinois adapté :
Si tu étais un personnage, tu serais : Susan de Desperate Housewives.
Si tu étais un générique, tu serais : X Files.
Si tu étais une chanson, tu serais : Jeune et con.
Si tu étais un film, tu serais : Léon.
Si tu étais un acteur ou une actrice, tu serais : Nathalie Portman
Et le clin d'œil obligatoire ici :
Si tu étais une chanson de Dorothée, tu serais : Allo Allo Mr l'ordinateur
Si tu étais un dessin animé de l'époque Dorothée, tu serais : Les Minipouss


12.Un mot pour les lecteurs de Big Bang Séries ?
Amusez vous de bonnes séries!!

A quelle adresse peut-on t'écrire ? mady.57@hotmail.fr

Merci beaucoup Adeline !

Pour participer, c'est très simple, vous recopiez le questionnaire ci-dessus, vous ajoutez une photo de vous-même et vous m'envoyez le tout par mail à cette adresse : sniv-tartine@hotmail.fr

mercredi 10 octobre 2012

Les nouvelles comédies de 2012 – Partie 2


J'ai testé 3 autres pilotes comiques en cette rentrée 2012. L'une d'entre elles sauve les meubles.


3 - The Neighbors


Originale sur le papier, la série qui raconte l'emménagement d'une famille normale dans un quartier uniquement peuplé d'extraterrestres s'avère être un véritable calvaire. Les deux communautés, Aliens Versus Weaver, s'observant et cohabitant avaient peut-être un pitch permettant humour, folie et décalage, mais le résultat est au ras des pâquerettes. On se croirait, la plupart du temps, dans une série pour gosses. Le casting de seconde zone aurait dû me mettre la puce à l'oreille.A éviter. 5/20


2 – Partners


Partners est une déception à la hauteur de ce que j'en espérais. La sitcom devait raconter à la fois une forte amitié entre un hétéro et un gay, ainsi que leurs histoires d'amour respectives. Le casting propose le retour de Michael Urie, le célèbre Marc dans Ugly Betty, ce qui est une bon point, sauf que beaucoup de choses sont bancales dans ce pilote. L'amitié des deux personnages principaux est déjà en péril, au lieu de nous montrer leur relation, ce sont eux-mêmes qui la commentent et surtout l'humour ne décolle pas. Partners peut se redresser mais quelle mauvaise mise en bouche ! 9/20


1 – The Mindy Project


Très bonne surprise, l'une des meilleures de cette rentrée 2012. Mindy est médecin depuis peu, a vécu sa vie en rêvant au prince charmant, en particulier au travers de comédies romantiques qu'elle connaît tous à la réplique près. Pensant rencontrer the one en la personne de son collègue Tom, elle finit le cœur brisé. Cette Mindy a quelque chose de Bridget Jones et Ally McBeal avec une dose gentiment plus trash et un brin plus spontanée. Les autres personnages sont aussi travaillés et fun. Son rapport avec Chris, son collègue souvent de mauvaise humeur et assez cash sont un atout. La lutte de Mindy pour changer, maigrir, être ponctuelle, moins dépensière, plus sérieuse avec les mecs risque d'être semée d'embûches et comme les dialogues sont bons, The Mindy Project, ça se suit clairement ! 15,5/20

vendredi 5 octobre 2012

The Walking Dead, toujours aussi bonne !

Saison 2

! Attention SPOILERS ! Ce billet dévoile tous les éléments de l'intrigue !


A quelques jours du lancement de la saison 3 de The Walking Dead, le 14 octobre prochain, il était temps de revenir sur celle de l'année dernière.

Après un lancement des plus puissants, la saison 2 de The Walking Dead a plutôt divisé, avec un plus fort pourcentage de déceptions me semble-t-il, mais de mon côté, j'en reste un fervent défenseur.

Le gros changement de cette nouvelle partie provient du lieu. En effet, après bien des galères, toute l'équipe de Rick se pose dans la ferme d'une famille plutôt épargnée par la catastrophe. Epargnée modérément dirons-nous, car eux aussi ont subi des pertes humaines, mais leur domaine n'est pas infesté et il est possible d'être à l'aise à l'intérieur de la maison. Du moins, grâce à un secret bien gardé par le propriétaire, ancien vétérinaire, Hershel Greene, ses deux filles, Maggie et Beth et le groupe d'amis, qui occupent les lieux...

Les premiers épisodes offrent le prétexte de l'installation. Lors d'une attaque par les zombies, la jeune Sophia a disparu en forêt. Les tensions apparaissent car certains veulent abandonner, d'autres, au péril de leurs vies continuent les recherches, mais tous trouvent refuge dans cette ferme à proximité de l'autoroute et de la forêt. Si de ces fouilles, Daryl sort amoché, c'est le petit Carl qui manque d'y rester. Lorsque il est question de tensions, c'est directement à Shane qu'il faut faire référence. Celui qui pensait avoir gagné une famille et un bébé (car Lori découvre sa grossesse), se retrouve sans rien, étant donné que Rick s'est réveillé de son coma et reprend parfaitement son rôle de mari et de père. Forcément frustrant surtout que le meilleur ami a de plus en plus de mal, et avec les attaques, et avec la discipline qu'implique la vie en groupe. Comme lui explique Andrea, certaines de ses idées sont bonnes, mais sa façon de les présenter sont trop agressives. Un euphémisme tant les engueulades deviennent omniprésentes. Le point culminant de sa transformation provient sans nul doutes du meurtre qu'il commet. Il sacrifie un humain, Otis qu'il livre en pâture aux rôdeurs pour sauver sa peau lors d'une mission en ville.

C'est dans ce climat que le secret dont je parlais plus haut éclate. Hershel considère les zombies d'une autre manière. Pour lui, ils sont malades et nous découvrons qu'une partie de ses proches transformés par les créatures sont maintenus en « vie » dans la grange. Un jour, il espère bien trouver un remède pour ramener sa femme et les siens. Quand le groupe découvre cela, c'est le chaos. Comment vivre tranquille à quelques mètres de ces monstres ? Comment imposer ses envies alors qu'ils ne sont que des simples invités ? S'il y en a un qui ne se pose pas la question, c'est Shane. Il finit dans un épisode grandiose par tous les libérer et les descend, un à un. Un choc pour les Greene qui assistent au massacre des restes de leur famille. Une scène excellente qui atteint son apogée dans sa conclusion, puisque le dernier zombie a sortir de la grange, tout doucement est … Sophia. La jeune adolescente disparue depuis des jours y avait été enfermée. Sa mère, Carol s'effondre. Sa fille n'est plus et Rick est contraint de lui tirer une dernière balle. J'avoue que j'avais deviné que Sophia pouvait y être, mais ça n'en reste pas moins intense et émouvant.


La fin de saison concerne surtout Randall, un humain, faisant parti d'un autre groupe de survivants. Devenus ennemis car la survie s'avère aussi violente que la lutte contre les zombies. Le groupe se retrouve avec ce type blessé sur les bras et ne sait pas quoi en faire. Craignant une vengeance car Rick a été contraint de tuer deux des leurs, la bande pense qu'une fois sur pied, Randall amènera l'équipe de 30 hommes armés avec qui il voyageait, à la ferme. Que faire ? Le descendre est sur toutes les lèvres, en particulier sur celles de Shane. Le débat est lancé, mais il y a opposition de la part du sage de la série, Dale. Pour lui, en abattant un jeune pour un crime qu'il n'a peut-être aucunement l'envie de commettre, serait l'exemple même de la perte d'humanité de son groupe. Peu entendu, il sort, s'éloigne et là... Attaque ! Dale succombe devant des personnages effondrés, en particulier ceux qui passaient beaucoup de temps avec lui, comme Glenn ou Andrea. A nouveau touchant.

Malgré l'enterrement, pas le temps de beaucoup pleurer, l’apocalypse dans l’apocalypse c'est pour maintenant. Dans un premier temps, alors que le groupe décide, notamment en hommage à Dale de libérer le prisonnier, la haine et la frustration de Shane explose. Il met en scène le meurtre de Randall, se fracasse lui-même la tête contre un arbre et cela dans un objectif auquel je ne m'attendais tout de même pas, malgré son amitié envolée pour Rick : la tentative de meurtre. Voulant tirer une balle à Rick, en plein délire, s'octroyant la vie de famille du shérif, il est désarmé de justesse et abattu par celui qu'il considérait jadis comme un frère. Rick est bouleversé mais n'aura guère le temps de se laisser aller à ses larmes puisque Shane, désormais atteint du virus se réveille en zombie. C'est le jeune Carl qui lui tire dessus et sauve son père.

Tout se bouscule encore et toujours. Certainement alertée par le coup de feu, une horde des plus impressionnantes s'approche et attaque. La grange flambe, le maison doit être abandonnée, la panique est totale, les pertes humaines s'accumulent (même si après Shane, ce ne sont que des personnages secondaires qui y passent), les zombies courent dans la nuit par centaines et les munitions commencent à manquer. Sans vivres, sans rien, il faut fuir. Le rythme est soutenu, on vibre littéralement devant son écran. 


Les survivants se retrouvent alors au milieu de nul part, désemparés. Les premiers questionnements font leurs apparitions et celui qui aura le plus d'incidence : Où est Shane ? Que lui est-il arrivé ? Rick s'attire les foudres des autres lorsqu'il explique ce qu'il s'est passé et pas uniquement pour la mort du flic, mais pour la transformation de ce dernier en zombie. Lors de la saison une, Rick était en effet le seul à avoir eu connaissance du fait que chaque humain était porteur du virus et que les morsures et griffures n'étaient pas les seules façon de se transformer, la mort accidentelle ou le meurtre suffisent. Outrés. La réaction de Rick ne se fait pas attendre, ceux qui ne sont pas satisfaits peuvent partir, il n'a pas choisi le rôle du chef. Ceux qui veulent rester (à savoir tout le monde) doivent se rendre compte que si la reconnaissance leur fait défaut et qu'ils souhaitent encore être protégés comme ils l'ont toujours été, le temps de la démocratie est terminé. Une nouvelle facette de Rick risque d'être exploitée dès le 3X1 de Walking Dead. Bad Rick ? Maybe...

Mon avis sur les personnages est plutôt clair. Je crois que je suis toujours d'accord avec Rick. Il est courageux, humain, souvent juste, fort mais sensible et son interprète, Andrew Lincoln est très bon. J'aime beaucoup Glenn, et Dale a vraiment une particularité attirante. Pour ce qui est de Lori, je trouve qu'elle fait un peu n'importe quoi avec son fils, mais je comprends sa situation. En fin de saison, avec ses airs de pas y toucher, à mon sens, elle souffle un peu trop le chaud et le froid avec Shane. Par contre, j'apprécie le soutien qu'elle apporte à son mari jusqu'au final où je trouve sa réaction démesurée, Shane a tout de même essayé de le flinguer au milieu d'un champ. Heureusement qu'il s'est défendu. Shane justement, apportait vraiment quelque chose d'important, le rôle de l'opposition risque de manquer, mais j'avoue que la plupart du temps, son comportement m'exaspérait, en particulier avec Dale.

Pour ce qui est des scénarios, à part quelques détails tels que les petites lenteurs autour de la disparition de Sophia, j'ai trouvé la saison vraiment très bonne. The Walking Dead parvient à maintenir de la tension tout du long. Il m'est arrivé de bien sursauter, même si je ne suis pas une référence de sérénité. Je pense par exemple à l'attaque du zombie dans les rayons de la pharmacie. La série mêle parfaitement l'action et les interactions entre les personnages. Pour la suite, un ajout intéressant fait son apparition, par le biais d'Andrea, qui seule contre tous se voit sauver par un personnage bien mystérieux, presque mystique. Comme je ne lis pas les bouquins, la surprise devrait être totale. Si on y ajoute, l'avenir incertain du groupe,  les changements qui vont s'opérer dans la vie et le caractère de Rick ainsi que cette étrange prison pour prochain décor, la saison 3 devrait apporter son lot de bonnes surprises.


En conclusion, The Walking Dead est une réussite, qui réveille et reste constante dans son divertissement. J'en redemande.

16,5/20