Saison 6, épisode 1
Avec une semaine d’avance, grâce à internet, Weeds fait sa rentrée. Choquant son public en fin de saison 5, Shane est bel et bien le meurtrier de cette effrontée de Pillar.Quelle attitude adopte la famille? Et bien, comme d’habitude. Guidée par Nancy, elle fait comme ça vient. Il ne fallait pas s’attendre à un rythme chamboulé, à un ton différent. Sous le choc, Nancy réagit à sa manière en refermant la piscine, bousillant la caméra de surveillance et pliant bagage. Chaussures, enfants et Lupita sous le bras, le road trip commence. Weeds n’a finalement pas besoin d’énormément de rebondissements. Le coup de maillet exécuté, chaque acteur donne ce qu’il a, un texte drôle sans exagération et un décalage complet avec la situation dramatique du moment. Shane ressemble de plus en plus à un psychopathe, voir à l’enfant du malin et je dois dire que ces mélanges de caractères sont un régal. Ici, pas d’hystérie ni de panique, juste des regards fuyants, perdus et déconcertés. Cette façon de voir le monde et accessoirement cette manière de jouer m’ont parfaitement lancé la saison. Les scénaristes ont eu l’intelligence de ne pas tomber dans la dramaturgie et effectivement cet épisode quasiment en temps réel regorge de simplicité, laissant les grandes discussions pour plus tard. Nancy devra naturellement prendre les choses en main si elle ne veut pas retrouver son fils en guest star dans Dexter comme nouveau tueur dégénéré mais pour l’heure, je me réjouis de voir que la meneuse - bien qu’atypique - de cette bonne troupe est à nouveau Nancy Botwin, herself !
15,5/20
mardi 10 août 2010
lundi 9 août 2010
Dexter
Saison 4, épisodes 6 à 12
4.O6 :
Observer Trinity à sa table ou dans sa chorale ne suffit plus à Dexter. Il est temps pour lui de s’immerger en sympathisant avec sa future victime. Arthur porte donc le masque de la perfection américaine mais Trinity déborde parfois. Ce nouveau schéma n’a rien d’original puisque on retrouve ici, la technique basique de Dexter : Jouer l’amitié avant de trancher. Nous n’en sommes qu’à la mi-saison et je redoute alors que cette comédie ne dure trop longtemps. Les à côtés n’aident pas le scénario puisque Rita casse les couilles avec Dexter qui n’a pas rendu son appartement ou parce qu’il ne s’exprime pas assez. Résultat : Tous en thérapie, comme à Wisteria Lane. En dehors du fait qu’on y retrouve la géniale Lise de Nip Tuck, ces scènes sont emmerdantes au possible.
10,5/20
4.07 :
Episode bordélique à souhait. On joue du regard ambiguë à tire la rigaud entre Trinity et Dexter, entre Dexter et Quinn qui nous refont l’époque Doakes sans que personne n’y croit vraiment. Dexter s’occupe du camping des matelots, il cherche des passions pour les enfants tandis que Debra enquête toujours sur les poules de son feu père. Laguerta et Batista doivent rompre parce qu’à 40 ans, avoir une relation chez les flics, c’est interdit… Que c’est passionnant ! Arrive l’histoire du jour, un meurtre de mannequin qui entraînera enfin quelque chose: Dexter a tué la mauvaise personne, un innocent ! C’est déjà vu mais c’est mieux que le reste !
9,5/20
4.08 :
A ce moment précis de la saison, on se dit que Trinity va intégrer le casting de la série à temps complet. Dexter passe tout son temps avec lui, ayant 160 occasions de le découper, il n’en sera rien. Pourquoi ? Pour ne pas passer plus de temps à la maison avec sa niaise et son nouvel enfant inutile ? Peut-être. Rita, heureuse de la tresse profite des absences de son mari pour se trouver son Ken. Ce nouveau Ken est un très bon Ken, il fait le foufou avec un poisson mort, amuse les enfants, joue de la mèche et sème le trouble dans le tout petit cerveau de Rita. Quinn et sa journaliste tête d’ampoule voudraient nous captiver à coups de trahisons mais ça ne fonctionne pas. Petite lueur d’espoir en fin d’épisode : Dexter va peut-être enfin découper Trinity et les scénaristes vont nous surprendre en rompant leur rythme, relançant l’intrigue ailleurs. Non ! Second espoir : Trinity va se suicider en sautant de cet immeuble et les scénaristes vont nous surprendre en rompant leur rythme, relançant l’intrigue ailleurs. Non ! A cet instant précis, on a la certitude que Trinity finira sur la table de Dexter dans les dernières minutes du dernier épisode ! Décevant !
10/20
4.09 :
Ah il était temps qu’un bon épisode arrive. Dexter, toujours incrusté dans la vie de Trinity, s’aperçoit qu’il torture sa femme et ses deux enfants au quotidien, leur impose des règles drastiques, les frappe et règne en maître. Tournant autour du pot depuis maintenant 9 épisodes, il réagit enfin mais s’oublie puisqu’il manque d’éventrer le père Trinity devant 3 témoins. L’ayant menacé, leur relation feinte est enfin sur le point de changer.
Du côté de Rita, c’est la débandade, après s’être fait soulever du sol au plan de travail par son Ken parce que la cruche se brûle le doigt, un baiser est échangé ! Avant toute chose, j’aimerais demander à mes très nombreux lecteurs de par le monde de faire un exercice avec moi : Imaginer votre mère avec un Ken dans une cuisine, celle-ci se brûle légèrement la main, là, cet homme, bien que Ken potentiel, reste tout de même relativement un inconnu, se met à soulever votre maman par les hanches pour l’asseoir sur l’établi et lui mettre de la glace sur sa rougeur. Tout le monde se rend alors bien compte que cette chose n’existe pas, Rita n’a pas 3 ans. Vous me direz, ce n’est qu’un détail mais un détail qui mérite tout de même un coup de poing dans la nuque. L’ambiance tendue du Thanksgiving de chez Trinity m’a fait passer un très bon moment conclu par un cliffhanger sympathique : L’ampoule suceuse journaliste Christine a un lien avec Trinity, elle est sa fille…
15/20
4.10 :
On sait dorénavant que le cycle criminel de Trinity tourne à quatre victimes et non trois comme Lundy le supposait. Ainsi, l’ouverture du quatuor est toujours lancée par le kidnapping d’un enfant de 10 ans. Dexter, sur le coup, essaye par tous les moyens de retrouver le petit Scott. Après plusieurs jours, enfermé dans une cave, alors qu’il est sur le point de se faire bétonner, Dexter sauve l’enfant in extremis. Le rythme de début est bon et comme dans un épisode d’Esprits Criminels, on palpite face à une course contre la montre bien menée. Parallèlement, Debra interroge la paparazzi en jupon. L’interrogatoire n’est pas concluant, l’ampoule est agaçante au possible mais le fait est là : on veut en savoir plus. Pour protéger son meurtrier de père qu’elle a découvert très jeune, elle a manipulé la presse, a tiré sur Debra et Lundy et s’est incrustée en complice d’unTrinity qui ne voulait pas d’elle ! V’là le niveau de l’ampoule !
13/20
4.11 :
Ce dernier jet de la saison après un milieu bien moyen devient très bon. La chose qui a fonctionné à merveille dans cet épisode est sa fin. Trinity qui recherchait d’abord Dexter sous son pseudo retrouve sa trace et pénètre dans les locaux de la police. Cette scène est jubilatoire, ce mélange du mal, intelligent, provocant, malin, pervers dans ce décor où on ne l’imaginait pas un instant a été un grand moment. Grand moment, meilleur moment de la saison puisque mort de Lundy mise à part, c’est la première fois depuis un certain temps que l’envie de découvrir immédiatement la suite est si pressante. Le reste de l’épisode est bien foutu également même si la base de la série est remise en cause pour moi. Si je me souviens bien des premières aventures de Dexter en saison une, ce dernier explique au téléspectateur qu’il est une sorte de justicier moderne, que trop de criminels passaient injustement entre les mailles du filet. Ce n’est pas le cas ici puisque si la police de Miami mettait la main sur le monstre, il finirait enfermé à vie ou grillant sur sa chaise. Dexter était présenté comme la deuxième chance de la justice, celle de l’ombre, celle qui rattrape les bévues. Pourquoi inventer un faux Trinity pour massacrer le vrai lui-même ? Son passager noir a-t-il des trous de mémoire ou est-ce une façon de nous montrer que son addiction au crime est en fin de compte plus forte que sa morale ?
Debra, quant à elle, obtient les aveux de l’ampoule, qui, rejetée par son père, pense que la sœur de Dexter lui fera des tresses et du chocolat chaud. En idiote qu’est cette journaliste de pacotille, quand Debra lui répond que ce ne sera pas très possible : pouf, balle dans la tête. Emballé c’est pesé, l’ampoule est grillé.
L’essentiel à retenir de cet épisode, ces quelques mots flippants : « Hello Dexter Morgan ! » - Génial !
16/20
4.12 :
Sans surprises et c’est, il faut l’admettre, abusé de respecter ce schéma depuis 4 ans, Trinity, comme chaque tueur en série depuis le début du programme se retrouve sur la table de Dexter dans la dernière partie du dernier épisode. Alors, fatalement, après 12 épisodes à suivre leurs aventures croisées, l’intérêt est là, les acteurs sont doués, on assiste au dénouement d’une histoire, mais il faudra réellement que la saison 5 bouleverse ce qui est établi. S’il est possible que ce soit la dernière, j’espère que Dexter apportera du neuf, que son secret soit découvert, au moins par certains personnages, qu’un procès ait lieu, que des révélations éclatent, je ne sais pas exactement mais quelque chose de neuf, de très neuf. Ici, l’histoire s’est vraiment trop répétée, elle était bonne mais c’est le cas depuis la première saison donc on assiste à un manque de prise de risques assez hallucinant.
Est-ce le début d’un renouveau justement avec le cliffhanger de chez cliffhanger qui a conclu la saison. Rita, la magnifique et gentille Rita mais la quand même chiante et niaise Rita aura été la dernière victime de Trinity et c’est triste. Mon regret est que j’aurais aimé qu’elle découvre la vérité sur Dexter . Si Michael C. Hall n’a pas été exceptionnel dans son émotion au moment de la découverte, nous avons une porte ouverte à de grands changements. Que va faire Dexter ? Que va devenir sa personnalité ? Va-t-il s’emparer d’une hache et assassiner atrocement Astor et Cody ? On aimerait beaucoup mais réjouissons-nous de ce qui semble être un tournant dans la vie de Dexter Morgan.
16/20
En conclusion, cette saison aura apporté du très bon avec en tête de liste John Lithgow, interprétant brillamment un tueur en série intrigant à la psychologie dérangée. Les scénaristes se sont malgré tout endormis sur leurs lauriers. Nous avons eu droit à du Dexter, nous sommes contents car nous aimons ce Dexter mais la série risque de se transformer en perpétuel best of de ce qu’elle a déjà proposé si le héros se retrouve une fois de plus à piéger un tueur en série sur 12 épisodes et à ne le découper qu’au moment du final. Les plus grandes faiblesses de la saison proviennent à mon sens, des à côtés qui ont été multiples, souvent inintéressants, mal exploitées, fouillis, ne débouchant sur rien et du coup inutiles. Pour ne citer qu’eux, à quoi auront servi la cleptomanie de Quinn, la direction qu’ont voulu prendre les scénaristes en le transformant en nouvel espion de Dexter sans jamais aboutir, Dexter tuant un innocent, Rita et son ken, les enquêtes de Debra sur son père et même la révélation finale, elle connait les origines de Dexter et son frère et donc ? Le jeu entre Laguerta et Batista était bien mollasson également, Rita et ses enfants n’ont rien apporté qui vaille la peine d’être retenu. Même Trinity a eu droit à des scènes superflues et brouillons, ses envies de suicides ou la construction du cercueil en tête de gondole. Tous ces exemples ont été des ébauches de quelque chose d’intéressant mais finissant toujours en eau de boudin. Néanmoins, copiant sa bonne base, suivant son intrigue, tuant Lundy et offrant un sublime final symbolique qui m’a laissé baba, je suis pressé d’être au 26 septembre pour découvrir la nouvelle vie de Dexter Morgan, expert en médecine légale spécialisé pour l'analyse de sang dans la police le jour, tueur en série la nuit, endeuillé et père de 3 enfants…
Top plus : Classement des 3 personnages les plus cons de la saison :
3 Rita Bennett : En réalité, j’aime un peu bien Rita, je la trouve bien coiffée, Julie Benz, son interprète a trainé à Sunnydale, ce qui est un plus non négligeable mais quand même quelle gourde ! Déjà Rita est une fille qui susurre et une fille qui susurre au lieu de parler a forcément sa place dans un tel classement. Ensuite, Rita et pour cause, nous transporte un peu trop souvent à Wisteria Lane avec ses tartes et ses courses et sa psychanalyse et sa tristesse et ses gosses insupportables. Enfin, si elle avait déjà agacé avec ses 35 pannes de voitures ou ses coups de fils à Dexter, occupé à découper pour qu’il chante, les scénaristes, pour ceux qui ont été attentifs, se sont vengés en punissant la stupidité. Sur sa dernière réplique de répondeur, qu’est-ce qu’elle dit ? Elle a OUBLIE je ne sais quoi donc elle doit repasser à la maison. Résultat : à la maison, Trinity l’attend pour un bain et Rita n’avait qu’à pas oublier son peigne préféré ! Sa cervelle de moineau a eu raison de ses beaux cheveux !
2 Christine Hill : Journaliste, tête d’ampoule qui est donc toute triste parce que papa ne l’aime que deux fois par an sur carte postale. D’accord, elle est seule, sans parents, mais de là à tuer des flics et protéger un meurtrier qui massacre des innocents depuis plus de 30 ans, faut peut-être pas pousser. Elle aurait mieux fait de plonger dans le bain de papa à l’âge où elle n’était encore qu’un bébé ampoule.
1 Sally Simmons : Madame Trinty se fait donc battre depuis toujours, laisse ses enfants se faire tabasser par un père qui les enferme. Quand elle en a l’occasion, elle préfère ne pas s’enfuir parce que « On vivrait dans la crainte». Connasse de faible ! Pompom de la pomponne : Dexter qui vient de sauver son fils de l’étranglement a droit à des cris de désespoir au moment où il l’attaque : « Ne tuez pas mon mari! ». Je sais que dans la vraie vie, il existe ce genre de biches apeurées mais je ne peux m’empêcher d’espérer que la prochaine fois, elle finisse dans le beau cercueil du garage ou bétonné vivante dans un sac en plastique, au choix !
4.O6 :
Observer Trinity à sa table ou dans sa chorale ne suffit plus à Dexter. Il est temps pour lui de s’immerger en sympathisant avec sa future victime. Arthur porte donc le masque de la perfection américaine mais Trinity déborde parfois. Ce nouveau schéma n’a rien d’original puisque on retrouve ici, la technique basique de Dexter : Jouer l’amitié avant de trancher. Nous n’en sommes qu’à la mi-saison et je redoute alors que cette comédie ne dure trop longtemps. Les à côtés n’aident pas le scénario puisque Rita casse les couilles avec Dexter qui n’a pas rendu son appartement ou parce qu’il ne s’exprime pas assez. Résultat : Tous en thérapie, comme à Wisteria Lane. En dehors du fait qu’on y retrouve la géniale Lise de Nip Tuck, ces scènes sont emmerdantes au possible.
10,5/20
4.07 :
Episode bordélique à souhait. On joue du regard ambiguë à tire la rigaud entre Trinity et Dexter, entre Dexter et Quinn qui nous refont l’époque Doakes sans que personne n’y croit vraiment. Dexter s’occupe du camping des matelots, il cherche des passions pour les enfants tandis que Debra enquête toujours sur les poules de son feu père. Laguerta et Batista doivent rompre parce qu’à 40 ans, avoir une relation chez les flics, c’est interdit… Que c’est passionnant ! Arrive l’histoire du jour, un meurtre de mannequin qui entraînera enfin quelque chose: Dexter a tué la mauvaise personne, un innocent ! C’est déjà vu mais c’est mieux que le reste !
9,5/20
4.08 :
A ce moment précis de la saison, on se dit que Trinity va intégrer le casting de la série à temps complet. Dexter passe tout son temps avec lui, ayant 160 occasions de le découper, il n’en sera rien. Pourquoi ? Pour ne pas passer plus de temps à la maison avec sa niaise et son nouvel enfant inutile ? Peut-être. Rita, heureuse de la tresse profite des absences de son mari pour se trouver son Ken. Ce nouveau Ken est un très bon Ken, il fait le foufou avec un poisson mort, amuse les enfants, joue de la mèche et sème le trouble dans le tout petit cerveau de Rita. Quinn et sa journaliste tête d’ampoule voudraient nous captiver à coups de trahisons mais ça ne fonctionne pas. Petite lueur d’espoir en fin d’épisode : Dexter va peut-être enfin découper Trinity et les scénaristes vont nous surprendre en rompant leur rythme, relançant l’intrigue ailleurs. Non ! Second espoir : Trinity va se suicider en sautant de cet immeuble et les scénaristes vont nous surprendre en rompant leur rythme, relançant l’intrigue ailleurs. Non ! A cet instant précis, on a la certitude que Trinity finira sur la table de Dexter dans les dernières minutes du dernier épisode ! Décevant !
10/20
4.09 :
Ah il était temps qu’un bon épisode arrive. Dexter, toujours incrusté dans la vie de Trinity, s’aperçoit qu’il torture sa femme et ses deux enfants au quotidien, leur impose des règles drastiques, les frappe et règne en maître. Tournant autour du pot depuis maintenant 9 épisodes, il réagit enfin mais s’oublie puisqu’il manque d’éventrer le père Trinity devant 3 témoins. L’ayant menacé, leur relation feinte est enfin sur le point de changer.
Du côté de Rita, c’est la débandade, après s’être fait soulever du sol au plan de travail par son Ken parce que la cruche se brûle le doigt, un baiser est échangé ! Avant toute chose, j’aimerais demander à mes très nombreux lecteurs de par le monde de faire un exercice avec moi : Imaginer votre mère avec un Ken dans une cuisine, celle-ci se brûle légèrement la main, là, cet homme, bien que Ken potentiel, reste tout de même relativement un inconnu, se met à soulever votre maman par les hanches pour l’asseoir sur l’établi et lui mettre de la glace sur sa rougeur. Tout le monde se rend alors bien compte que cette chose n’existe pas, Rita n’a pas 3 ans. Vous me direz, ce n’est qu’un détail mais un détail qui mérite tout de même un coup de poing dans la nuque. L’ambiance tendue du Thanksgiving de chez Trinity m’a fait passer un très bon moment conclu par un cliffhanger sympathique : L’ampoule suceuse journaliste Christine a un lien avec Trinity, elle est sa fille…
15/20
4.10 :
On sait dorénavant que le cycle criminel de Trinity tourne à quatre victimes et non trois comme Lundy le supposait. Ainsi, l’ouverture du quatuor est toujours lancée par le kidnapping d’un enfant de 10 ans. Dexter, sur le coup, essaye par tous les moyens de retrouver le petit Scott. Après plusieurs jours, enfermé dans une cave, alors qu’il est sur le point de se faire bétonner, Dexter sauve l’enfant in extremis. Le rythme de début est bon et comme dans un épisode d’Esprits Criminels, on palpite face à une course contre la montre bien menée. Parallèlement, Debra interroge la paparazzi en jupon. L’interrogatoire n’est pas concluant, l’ampoule est agaçante au possible mais le fait est là : on veut en savoir plus. Pour protéger son meurtrier de père qu’elle a découvert très jeune, elle a manipulé la presse, a tiré sur Debra et Lundy et s’est incrustée en complice d’unTrinity qui ne voulait pas d’elle ! V’là le niveau de l’ampoule !
13/20
4.11 :
Ce dernier jet de la saison après un milieu bien moyen devient très bon. La chose qui a fonctionné à merveille dans cet épisode est sa fin. Trinity qui recherchait d’abord Dexter sous son pseudo retrouve sa trace et pénètre dans les locaux de la police. Cette scène est jubilatoire, ce mélange du mal, intelligent, provocant, malin, pervers dans ce décor où on ne l’imaginait pas un instant a été un grand moment. Grand moment, meilleur moment de la saison puisque mort de Lundy mise à part, c’est la première fois depuis un certain temps que l’envie de découvrir immédiatement la suite est si pressante. Le reste de l’épisode est bien foutu également même si la base de la série est remise en cause pour moi. Si je me souviens bien des premières aventures de Dexter en saison une, ce dernier explique au téléspectateur qu’il est une sorte de justicier moderne, que trop de criminels passaient injustement entre les mailles du filet. Ce n’est pas le cas ici puisque si la police de Miami mettait la main sur le monstre, il finirait enfermé à vie ou grillant sur sa chaise. Dexter était présenté comme la deuxième chance de la justice, celle de l’ombre, celle qui rattrape les bévues. Pourquoi inventer un faux Trinity pour massacrer le vrai lui-même ? Son passager noir a-t-il des trous de mémoire ou est-ce une façon de nous montrer que son addiction au crime est en fin de compte plus forte que sa morale ?
Debra, quant à elle, obtient les aveux de l’ampoule, qui, rejetée par son père, pense que la sœur de Dexter lui fera des tresses et du chocolat chaud. En idiote qu’est cette journaliste de pacotille, quand Debra lui répond que ce ne sera pas très possible : pouf, balle dans la tête. Emballé c’est pesé, l’ampoule est grillé.
L’essentiel à retenir de cet épisode, ces quelques mots flippants : « Hello Dexter Morgan ! » - Génial !
16/20
4.12 :
Sans surprises et c’est, il faut l’admettre, abusé de respecter ce schéma depuis 4 ans, Trinity, comme chaque tueur en série depuis le début du programme se retrouve sur la table de Dexter dans la dernière partie du dernier épisode. Alors, fatalement, après 12 épisodes à suivre leurs aventures croisées, l’intérêt est là, les acteurs sont doués, on assiste au dénouement d’une histoire, mais il faudra réellement que la saison 5 bouleverse ce qui est établi. S’il est possible que ce soit la dernière, j’espère que Dexter apportera du neuf, que son secret soit découvert, au moins par certains personnages, qu’un procès ait lieu, que des révélations éclatent, je ne sais pas exactement mais quelque chose de neuf, de très neuf. Ici, l’histoire s’est vraiment trop répétée, elle était bonne mais c’est le cas depuis la première saison donc on assiste à un manque de prise de risques assez hallucinant.
Est-ce le début d’un renouveau justement avec le cliffhanger de chez cliffhanger qui a conclu la saison. Rita, la magnifique et gentille Rita mais la quand même chiante et niaise Rita aura été la dernière victime de Trinity et c’est triste. Mon regret est que j’aurais aimé qu’elle découvre la vérité sur Dexter . Si Michael C. Hall n’a pas été exceptionnel dans son émotion au moment de la découverte, nous avons une porte ouverte à de grands changements. Que va faire Dexter ? Que va devenir sa personnalité ? Va-t-il s’emparer d’une hache et assassiner atrocement Astor et Cody ? On aimerait beaucoup mais réjouissons-nous de ce qui semble être un tournant dans la vie de Dexter Morgan.
16/20
En conclusion, cette saison aura apporté du très bon avec en tête de liste John Lithgow, interprétant brillamment un tueur en série intrigant à la psychologie dérangée. Les scénaristes se sont malgré tout endormis sur leurs lauriers. Nous avons eu droit à du Dexter, nous sommes contents car nous aimons ce Dexter mais la série risque de se transformer en perpétuel best of de ce qu’elle a déjà proposé si le héros se retrouve une fois de plus à piéger un tueur en série sur 12 épisodes et à ne le découper qu’au moment du final. Les plus grandes faiblesses de la saison proviennent à mon sens, des à côtés qui ont été multiples, souvent inintéressants, mal exploitées, fouillis, ne débouchant sur rien et du coup inutiles. Pour ne citer qu’eux, à quoi auront servi la cleptomanie de Quinn, la direction qu’ont voulu prendre les scénaristes en le transformant en nouvel espion de Dexter sans jamais aboutir, Dexter tuant un innocent, Rita et son ken, les enquêtes de Debra sur son père et même la révélation finale, elle connait les origines de Dexter et son frère et donc ? Le jeu entre Laguerta et Batista était bien mollasson également, Rita et ses enfants n’ont rien apporté qui vaille la peine d’être retenu. Même Trinity a eu droit à des scènes superflues et brouillons, ses envies de suicides ou la construction du cercueil en tête de gondole. Tous ces exemples ont été des ébauches de quelque chose d’intéressant mais finissant toujours en eau de boudin. Néanmoins, copiant sa bonne base, suivant son intrigue, tuant Lundy et offrant un sublime final symbolique qui m’a laissé baba, je suis pressé d’être au 26 septembre pour découvrir la nouvelle vie de Dexter Morgan, expert en médecine légale spécialisé pour l'analyse de sang dans la police le jour, tueur en série la nuit, endeuillé et père de 3 enfants…
Top plus : Classement des 3 personnages les plus cons de la saison :
3 Rita Bennett : En réalité, j’aime un peu bien Rita, je la trouve bien coiffée, Julie Benz, son interprète a trainé à Sunnydale, ce qui est un plus non négligeable mais quand même quelle gourde ! Déjà Rita est une fille qui susurre et une fille qui susurre au lieu de parler a forcément sa place dans un tel classement. Ensuite, Rita et pour cause, nous transporte un peu trop souvent à Wisteria Lane avec ses tartes et ses courses et sa psychanalyse et sa tristesse et ses gosses insupportables. Enfin, si elle avait déjà agacé avec ses 35 pannes de voitures ou ses coups de fils à Dexter, occupé à découper pour qu’il chante, les scénaristes, pour ceux qui ont été attentifs, se sont vengés en punissant la stupidité. Sur sa dernière réplique de répondeur, qu’est-ce qu’elle dit ? Elle a OUBLIE je ne sais quoi donc elle doit repasser à la maison. Résultat : à la maison, Trinity l’attend pour un bain et Rita n’avait qu’à pas oublier son peigne préféré ! Sa cervelle de moineau a eu raison de ses beaux cheveux !
2 Christine Hill : Journaliste, tête d’ampoule qui est donc toute triste parce que papa ne l’aime que deux fois par an sur carte postale. D’accord, elle est seule, sans parents, mais de là à tuer des flics et protéger un meurtrier qui massacre des innocents depuis plus de 30 ans, faut peut-être pas pousser. Elle aurait mieux fait de plonger dans le bain de papa à l’âge où elle n’était encore qu’un bébé ampoule.
1 Sally Simmons : Madame Trinty se fait donc battre depuis toujours, laisse ses enfants se faire tabasser par un père qui les enferme. Quand elle en a l’occasion, elle préfère ne pas s’enfuir parce que « On vivrait dans la crainte». Connasse de faible ! Pompom de la pomponne : Dexter qui vient de sauver son fils de l’étranglement a droit à des cris de désespoir au moment où il l’attaque : « Ne tuez pas mon mari! ». Je sais que dans la vraie vie, il existe ce genre de biches apeurées mais je ne peux m’empêcher d’espérer que la prochaine fois, elle finisse dans le beau cercueil du garage ou bétonné vivante dans un sac en plastique, au choix !
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