Deux points importants avant d'établir
le top 12 subjectif des meilleures séries comiques de la saison
2011/2012 :
Il s'agit en réalité des séries à
exclure du top.
Tout d'abord, sont donc écartées les
séries que j'apprécie mais pour lesquelles je n'ai pas encore vu la
dernière saison. Sont concernées : Californication, Community,
Cougar Town, Fais pas ci, fais pas ça et Hung. Je pense qu'elles
seront classées l'année prochaine (sauf Hung, vu que c'est
terminé).
Ensuite, il y a les séries exclues car
même si elles me font beaucoup rire, elles sont aussi dramatiques.
Je pense aux excellentes Bunheads et Girls qui auraient, sans cette
mise à l'écart, leur place dans le top 5 (Californication serait
aussi dans cette section d'inclassables, en fin de compte).
Passons aux choses sérieuses...
12 – Workingirls – Saison 1
Pour ouvrir ce classement, la France
est représentée par Workingirls, format presque court, nouveauté
de Canal +. La série raconte le quotidien déjanté des différents
postes occupés par des femmes à l'intérieur d'une grande
entreprise. L'ambiance est clairement loufoque, irréelle. Les
personnages le sont tout autant. A la fois atout et défaut selon la
femme en question. Si l'on suit Karine, la responsable toujours de
mauvaise humeur et désagréable, j'adore ! Si l'on se penche
sur les deux standardistes glandeuses, revues dernièrement dans le
spot de rentrée pour Canal, j'aime moins, trop têtes à claques. Si
un épisode laisse trop de place à Nathalie, la mère de famille
insupportable qui ne parle que de ses gosses et qui est
particulièrement dégueulasse quand elle pisse devant tout le monde,
j'ai envie de me barrer. Même conséquence sur moi pour la plupart
des interventions de Déborah, la nympho de service. Pour ceux qui
n'ont pas vu, il s'agit donc dans le cas présent d'un humour plutôt
extrême puisqu'il est question d'une belle jeune fille, qui laisse
sa libido agir librement, explicitement en se frottant aux mecs,
mimant des fellations à la première occasion ou en s'enfournant
divers objets quand l'envie lui prend. Sa première intervention de
ce style n'est pas chose courante donc elle peut amuser, mais la
répétition de ces situations lasse très rapidement. Heureusement
la série a une autre force, un personnage de looseuse, championne
toute catégorie, qui n'est pas sans rappeler le jeu de la si géniale
Marina Foïs à l'époque des Robins des bois. Hélène, puisque
c'est d'elle dont il s'agit, n'a pas d'amis, pas de vraie vie, elle
est transparente, brutalisée et la prestation de son interprète,
Blanche Gardin est un régal pour les yeux, un jeu vraiment hilarant.
Le scénario n'a pas grande importance,
il s'agit plus d'un ensemble de sketchs collés bout à bout, mais on
s'en contente. Au passage, un détail m'insupporte : chaque
personnage garde tout au long de la saison, la même tenue, nul !
Le final, quant à lui, va à nouveau trop loin et loupe sa sortie.
En résumé, très bon et très mauvais se côtoient dans la série,
mais sa durée courte n'a pas le temps de nous encroûter.
Workingirls a été renouvelée et rien que pour Hélène, c'est une
bonne nouvelle !
11 – Baby Daddy – Saison 1
Comme j'ai vu très peu d'épisodes de Raising Hope (ce, sans raison particulière), je n'ai pas été rebuté par ce pitch presque dérobé. Ben, qui vit avec son meilleur pote, Tucker, et son grand-frère, Danny, a les préoccupations encore adolescentes de son âge : les filles, les sorties, est occupé par son boulot de barman jusqu'à ce qu'une ex refasse surface et lui offre sa propre fille dont il ignorait évidemment l'existence jusqu'ici : Emma. Après le choc de la surprise, il décide de l'élever. S'ajoutent les coups de main de la meilleure amie secrètement éprise (elle-même ne sachant pas que l'autre frère est amoureux d'elle – cercle classique) et la mère des garçons, Bonnie. Bonnie est un plutôt bon personnage, à mi-chemin entre la maman poule et la cougar, morte de faim. Son caractère bien trempé, qui tient ses deux garçons, les recadre, tire la série vers le haut. Le point le plus positif de la série me concernant est bien sûr la présence de Jean-Luc Bilodeau dans le rôle titre. Ex-fils Trager dans une de mes séries chouchou, Kyle XY, je suis ravi de le retrouver. Son personnage est plutôt fun et l'acteur se débrouille bien. Pour ce qui est du programme en lui-même, il n'a franchement rien de révolutionnaire, tout n'est pas drôle, les rires sont bruyants et on se croirait parfois revenu à l'époque de Sauvés par le gong ou de Une nounou d'enfer. Je ne sais pas vraiment d'où me vient la comparaison, peut-être pour le côté très brut des vannes, mais après tout j'adorais ces séries dans les années 90. Alors, même si elle est légère et n'apporte rien de nouveau, ces 20 minutes par semaine peuvent être agréables, comme à l'époque où ce genre entourait le« 6 minutes » d'M6. Renouvelée, nous retrouverons l'équipe, au moins pour une saison 2.
10 – How I Met Your Mother – Saison 7
Je devrais plutôt évoquer « le cas How I Met Your Mother ». A la mi-saison alors qu'elle a semble-t-il plu à une partie du public, de mon côté, comme souvent ces dernières années, elle me sortait parfois littéralement par les yeux. Certains épisodes étaient de véritables plaies où même Barney n'arrivait pas à faire oublier les caricatures qu'étaient devenus ses quatre amis (j'entends certains réclamaient, alors oui, Barney est aussi parfois une caricature de lui-même, mais il reste tout de même pour moi, le personnage drôle de la série). Toujours est-il qu'à mon goût, cette première partie de saison était ce qu'il y avait eu de pire depuis le début de la série, l'humour et les scénarios stagnant au plus bas et m’énervant très souvent. Et là, après une pause de quelques mois, la seconde partie (toujours en contradiction avec une majorité de fans) a redressé la barre. J'ai aimé le très bon générique transformé de l'épisode 14. Même si sur le papier, Ted qui redéclare sa flamme à Robin a tout pour m’énerver, j'ai finalement trouvé le rendu sincère, touchant et crédible. Robin ne veut pas de Ted, la page doit se tourner. La véritable amitié était bien montrée également avec Marshall qui prie Robin de quitter l'appartement car Ted ne lui demandera jamais, mais qu'il le faut. J'ai trouvé toutes ces scènes efficaces et elles collent vraiment à ce qu'on peut vivre dans de telles circonstances. Un nouveau personnage a apporté un petit vent d'air frais, d'autant plus que l'ex-mulet du Dr House dégage enfin. C'est Quinn, interprétée par la magnifique Becki Newton, connue notamment pour son rôle d'Amanda dans Ugly Betty. Cette dernière est stripteaseuse et devient le nouvel amour de Barney. Leur duo fonctionne parfaitement et j'ai adoré le plan machiavélique que le tout nouveau couple a monté pour se moquer des quatre autres. Beaux, drôles et sournois, tout ce que j'aime ! Évidemment, ne nous enflammons pas, bien des choses restent irritables, avec en tête de liste le manque de vraie ligne directrice : cette « mother » inexistante, les blagues et schémas se répétant encore et toujours et le summum, cette fin ! Si vous l'avez vue, je suppose que l’identité de la mariée vous a défrisé autant que moi. En une seconde, on balaie toute la logique qui s'était installée. Ces scénaristes n'envisagent pas un cliffhanger légèrement plus cohérent ? Il semblerait que non... En bref, par habitude, pour les moments agréables, mettons How I Met your mother dans un top 10, aussi un peu pour ce qu'elle a été (et pour Barney bien sûr.) Mais c'est la dernière fois.
9 – Men at Work – Saison 1
J'aime l'idée de la série entre mecs.
Moins geek que Big Bang Theory c'est certain, moins drôle, ça ne
fait aucun doute, mais l'alchimie entre ces 4 personnages travaillant
ensemble dans un bureau, au sein d'un magazine prend plutôt bien.
Si aucun ne tire véritablement son épingle du jeu, ce sont les
interactions entre eux qui sont la force de la série. Milo, qui fait
office de rôle un peu plus principal, est attachant dans son
comportement plutôt nonchalant et son parcours amoureux chaotique.
Des retrouvailles ont lieu pour moi avec le sympathique Michael
Cassidy (un temps concurrent direct de Seth Cohen dans Newport beach)
qui interprète le beau gosse de la bande, Tyler ; et aussi avec Adam
Bush (ennemi juré de Willow dans la formidable saison 6 de Buffy
contre les vampires) qui incarne ici le geek de service, Neal. Geek
certes, mais vivant tout de même en couple. Seul Gibbs, sans être
problématique pour autant, a certainement un petit peu moins de
saveur que les autres. Mon personnage favori est Milo et la série
est plutôt agréable à suivre, sans prise de tête. Également
renouvelée pour l'été 2013, j'en serai !
8 - Don't Trust the Bitch in Apartment
23 – Saison 1
A partir de cette huitième place, les
fous rires deviennent plus importants. Dans Don't trust the bitch in
apartment 23, deux éléments font la drôlerie de la série. Tout
d'abord, ce qui marche bien souvent dans les sitcoms, c'est
l'opposition forcée et régulière entre deux personnages. Ici, il
s'agit de la petite blonde naïve, toute gentille, douce et un peu
niaise, qui débarque en ville et qui voit sa vie s'effondrer quand
son beau rêve de mariage idéal se casse la gueule. Cocue, elle n'a
plus le choix, June - puisque c'est d'elle dont il s'agit - largue
son mec et commence une nouvelle vie avec une colocataire venue
d'ailleurs, Chloé. Interprétée par la charismatique Kristen
Ritter, Chloé aime boire, faire la fête, provoquer, se balader à
poil, dire tout ce qu'elle pense et n'aime pas la gentillesse et la
niaiserie. Elle entraîne sa nouvelle camarade dans son univers. Cet
univers est notamment composé de son pote de débauche. Le pote en
question est justement le second élément génial de la série, il
s'agit de James Van Der Beek qui joue son propre rôle. Star déchue
depuis l'arrêt de la série Dawson dont il était le héros mondial,
James a gardé ce comportement de star, sauf qu'aujourd'hui, sa
carrière est misérable. Il lui reste les avantages de sa célébrité
d'antan, qui se résume surtout aux nombres de filles, anciennes
téléspectatrices, tombant en pâmoison devant leur idole de
jeunesse et écartant volontiers les cuisses. L'acteur en profite, en
crevard qu'il est, et sa moralité est proche de celle de Chloé, un
petit régal. La première saison est trop courte, mais j'aime l'idée
de retrouver de nouvelles aventures dès le 23 octobre prochain.
7 – New Girl – Saison 1
Comparativement avec Don't trust the
bitch in apartment 23, New Girl m'a peut-être moins fait rire, mais
en saison bien plus longue, elle en devient plus attachante. La série
présente aussi des personnages à l'intérêt limité, tels que Nick
ou Cece, peut même tomber dans l'ennuyeux à travers Winston.
Cependant la prestation de Zooey Deschanel en tant que Jess, « new
girl » en question, rattrape. La jeune fille paumée,
fraîchement larguée par son copain, atterrit dans ce nouvel
appartement de mecs et tente d'y imposer son style étrange. Parfois
décontenancée face aux habitudes de cette bande d'hommes
célibataires, elle parvient vite à devenir l'élément central de
leur vie. Il faut dire qu'elle a le charme et la personnalité
étrange qu'il faut pour plaire. Jess chante beaucoup, agace, suit
des logiques bien à elle, mais sait aussi écouter et rafraîchir
ces mecs pas toujours si « mecs » que ça. Son parcours
amoureux dans l'appartement amène deux personnages sympa, au rythme
de ses aventures : Dermot Mulroney (marquant en meilleur ami de Julia
Roberts dans Le mariage de mon meilleur ami) et surtout Justin Long,
dans le rôle de Paul, formant un couple génial avec Jess. J'étais
vraiment sous le charme et donc déçu de l'arrêt brutal de leur
binôme. Il faut dire qu'on le sent très vite, un jour ou l'autre,
la réunion avec Nick aura lieu. L'autre atout coup de cœur de la
série est le personnage de Schmidt. Un peu obsessionnel, un peu
métrosexuel, maniaque, grand coureur, mais vite très amoureux, ses
répliques font partie des meilleures de la série. L'acteur
transpire vraiment le naturel et la spontanéité. L'effet de bande
s'organise et il y a même un esprit de clan familial qui finit par
se créer et parvenir à ce genre d'ambiance est toujours un gage de
qualité. New Girl n'est pas parfaite, n'atteint pas le niveau des
débuts de séries devenues cultes par la suite, mais elle montre son
potentiel et parvient la plupart du temps à nous faire passer un
moment bien agréable. Il faut dire que Zooey est franchement douée !
6 – Episodes – Saison 2
J'ai l'impression que la série n'a pas
convaincu tout le monde, mais de mon côté, je l'adore. Alors c'est
vrai que le début de saison était un peu mou du genou, mais vite,
on retrouve des personnages qui font franchement marrer. J'aime ce
couple de british, loin de leur pays dans cet univers impitoyable de
la télé avec lequel il est parfois difficile de s'adapter, encore
plus lorsqu'on perd son couple. Beverly et Sean étaient mieux
ensemble que séparés, mais leur côté coincé m'éclate.
L'identification est aussi souvent possible, en particulier quand ils
ne comprennent pas les réactions superficielles des Américains du
monde du showbizz. Matt le Blanc bien sûr reste vraiment ce
« Friends », dont je ne me lasse pas. Je le retrouve avec
plus de nuances que dans la saison une, plus fragile il faut dire par
les situations qu'il traverse. Je ne peux qu'être admiratif de ce
rôle, pas vraiment rôle en fin de compte. Comme James Van Der Beek
dans Don't trust the bitch in apartment 23, je trouve la démarche
courageuse. Alors quand le résultat est réussi, consécration de
vie, on se retrouve sixième, malgré les défauts, dans le top 12 de
Big Bang Séries ! Pour finir, j'aimerais mettre en avant un
personnage qui me fait mourir de rire avec sa tête et ses
expressions qui n'existent tellement pas. Il s'agit d'un membre de
l'équipe de production qui intervient très peu, j'ai même oublié
son nom, mais sa caractéristique est de ne répondre qu'avec une
tête de désabusée constipée, qui me fait tellement rire que
j'étais obligé de la citer. Tant que nous sommes dans les détails,
j'aimerais aussi préciser que l'un de mes plus gros fous rires de la
saison 2011/2012 provient d'Episodes. Beaucoup ne connaîtront pas,
la plupart n'auront pas relevé, tous seront soulés par cette fin de
paragraphe, mais une trace de cette scène qui m'a tout de même fait
mettre pause pour pouvoir sortir mon rire gras pendant plusieurs
minutes, devait être laissée. Il s'agit du dernier épisode :
Lapidus est face à Carol, se met à pleurer. Un son d'un autre monde
sort de sa bouche, en même temps que ses larmes, et sa maîtresse
fait alors une tête tellement géniale d'incrédulité, que ça a
fait ma soirée. Voilà... Bon... Je pense que si vous n'avez pas
encore découvert Episodes, ce commentaire de choc a dû vous
convaincre à mort. Moi, je veux la revoir, en tout cas, c'est déjà
ça.
5 - Modern Family – Saison 3
La cinquième position est une
sacrément bonne place, mais j'avoue que ce bilan pour Modern Family
serait presque décevant. En effet, si j'avais établi un tel
classement il y a deux ans, le remake américain de Fais pas ci, fais
pas ça aurait pour sûr atteint la seconde place. Il faut dire qu'à
l'époque, je ne connaissais pas les comédies placées en position
2, 3 et 4. Même si je trouve ces 3 séries en question plus drôles,
il faut reconnaître une petite baisse de régime à Modern Family.
Le plaisir à la suivre est toujours là, ça ne fait aucun doute,
mais certaines situations comme Cameron et sa passion pour les
déguisements de clown étaient bien lourdingues. J'avoue que ce
ressenti général ne s'appuie pas sur un grand nombre d'exemples. Il
ne me reste quelques mois plus tard pas grand-chose des scénarios.
Une chose est sûre, le casting de Modern Family reste au top niveau
et en dehors de quelques séquences parasites, chaque épisode est
drôle, Phil, formidable. L'info importante à retenir est la
grossesse surprise de Gloria. Je n'aurais pas choisi cette direction,
mais je suis tout de même persuadé qu'elle apportera de grands
moments. Les méthodes d'éducation de la Colombienne sont tout de
même en opposition totale avec celle de Jay. Début des festivités,
le 26 septembre. Vivement !
4 - Les Lascars – Saison 1
Ouiii, rien que de penser à la série,
j'ai le sourire aux lèvres. Véritable coup de cœur pour cette
bande de potes qui, encore dans l'adolescence, ont l'opportunité de
vivre ensemble sans parents dans un appartement de la cité. Liberté,
délires et conneries sont au rendez-vous ! S'il y a bien une
série cette année qui respire la fraîcheur, c'est celle-ci.
L'humour est génial, proche des dialogues entre vrais mecs. Mais
surtout, l'écriture des personnages et le jeu des acteurs est
parfait ! La série de Canal a non seulement déniché un
scénario aux vannes bétons, mais aussi un casting des plus réussis.
Il est impossible pour moi de choisir un personnage préféré, je
les aime tous. Bon, il est évident que je ne pourrais pas vivre avec
Polo, mais à suivre, il est un vrai régal. Il se rapprocherait un
peu du géniallisime Nathan dans Misfits, version lascar bien sûr.
Mytho, toujours dans les mauvais coups, pseudo bad guy, souvent tout
pourave, il n'en est pas moins délirant. Malik, pur beau gosse, qui
ne vit que pour trouver l'amour, obsédé par son corps, la bombasse
du groupe nique beaucoup, mais galère pour aller plus loin. Son bon
fond et sa relation avec Barkette font partie des aspects que je
préfère. Malik, le héros principal, celui à qui on doit cette
nouvelle vie est toujours partagé. Il veut reconquérir son ex, mais
ne crache pas sur les autres meufs du coin (même si c'est une
cousine), il aimerait faire carrière dans la littérature, mais
n'écrit quasi rien, il aime faire le con avec ses potes, mais doit
recadrer à l'occasion pour organiser le quotidien et payer le loyer.
Ce que je préfère chez lui, c'est son rire franchement
communicatif. J'ai annoncé ne pas pouvoir différencier ou classer
les différents rôles de la série, mais peut-être que ce serait
tout de même Barkette ! Déjà ce surnom, franchement, c'est
pas le meilleur qui soit ? Le reste est tout aussi réjouissant.
Le mec est black, imposant, mais c'est un bébé. Véritable geek, du
tee-shirt aux ordinateurs en passant par le cinéma et surtout à ses
multiples références, Barkette est un mec qu'on ne peut que kiffer.
La remarque est d'ailleurs applicable au groupe entier. Dès le
générique, on trouve ces mecs, malgré leur lâcheté ou leur
cinéma, absolument trop cool ! Des barres de rire à chaque
épisode, n'hésitez pas une seconde à découvrir Lascars. La saison
1 existe en DVD depuis ce mois-ci ! La vie de moi ! ^^
Ils ont plus de chance de passer par
ici que Sarah Michelle Gellar et Lisa Kudrow, alors à tout hasard,
un grand merci et un énorme bravo aux créateurs de Lascars, à son
réalisateur et à Alexandre Achdjian, Pablo Pauli, Issa Doumbia et
Nassim Si Ahmed, à qui je souhaite de continuer la série bien
longtemps et plus encore !
3 – 2 Broke Girls – Saison 1
Nous voici sur le podium avec une
nouveauté de la saison 2011 : 2 Broke Girls ! Comme
j'avais déjà fait le bilan de cette première excellente saison
ici-même, je ne recommencerai pas pour ce classement. Si toutefois
vous n'avez pas lu le billet en question (et c'est très mal), sachez
que cette sitcom basique, à savoir, petit groupe d'acteurs, décors
immuables, rire du public, qui raconte comme dans Don't Trust the
Bitch in Apartment 23, le nouveau quotidien de deux colocataires
serveuses que tout oppose, l'écriture et les répliques assassines
et/ou remplies de second degré, de références géniales en font
une réussite totale. Le rôle de Max en particulier, tenu par Kat
Dennings est une révélation. Tellement crue comme il faut,
tellement pas fille, tellement drôle face à la richesse (passée) de sa
nouvelle princesse de copine, je n'ai qu'une seule chose à dire :
I really fucking love it ! ^^
2 – Parks and Recreation – Saison 4
(Soupir). Comment décrire le bien-être
que me procure Parks and Recreation ? Déjà, en lui accordant
la deuxième place des meilleures séries comiques de la saison
2011/2012. Pour que ce soit dit, la seconde partie de cette saison 4
est un peu moins bonne que tout le reste et si j'avais pu classer les
saisons 1 à 3 et demi, il y a de fortes chances que mon numéro un
eût été détrôné. La fin de saison était malheureusement, avec
cette campagne politique, légèrement en dessous du reste. Bon,
c'est dit, ça m'a même énervé de l'écrire parce que même quand
Parks and Recreation est moins bonne, elle reste hilarante et
au-dessus de la mêlée. Le quotidien des employés du département
des parcs et loisirs de Pawnee nous fait vivre des moments absolument
formidables. Le postulat de départ, en particulier grâce à
l'équipe de télévision qui suit les aventures de ces
fonctionnaires hors normes, permet, grâce à un casting de haut
niveau et à une écriture des plus intelligentes, de toujours être
dans la nuance, le regard. Etre drôle avec autant de subtilité est
un pari fou, mais clairement gagné. C'est la première fois que je
parle de cette série phénoménale sur Big Bang Séries et
j'aimerais faire passer le message de la passion que j'ai pour Parks
and Recreation. Pour vous donner une idée, il y a peu, pour
m'amuser, j'ai refait mon top 100 de personnages de séries préférés
(oui, l'amusement est un concept relatif...). Sachez que sur 8
personnages principaux, 6 et demi y étaient présents. Ça vous fait
une belle jambe ? Mais enfin, ne savez-vous pas l'importance
d'un tel classement ?! Admettez la rareté d'un tel exploit !
Chaque personnage est génial parce qu'ignorant, faussement cool, né
d'humeur massacrante, victime de cruautés verbales à mourir de
rire... Leslie, Tom, Ron, Ann, April, Chris, Andy, Ben, je vous
aime ! S'ils étaient tous en face de moi, je les embrasserais
tous comme du bon pain et ils détesteraient ça. Alors, je
dénigrerais Jerry et ils adoreraient ça ! Vivement le 11
septembre, Leslie me manque trop !
1 – The Big Bang Theory – Saison 5
Numéro un, toujours !
Tou-toujours ! Mon cher Sheldon reste le meilleur du monde
entier. Il m'a cette année encore régalé. S'il pouvait être ici
et quitter sa place de canapé, il vous le dirait lui-même :
cette place est la sienne, un point c'est tout !
Pour le reste, en dehors du fait que
l'équipe reste toujours au top dans l'humour, la scène finale
d'Howard dans l'espace avec ces mains qui se serrent était
grandiose. S'ils se mettent à ajouter de l'émotion, The Big Bang
Theory risque même de devenir mon drama préféré devant Breaking
Bad !