Voici mes impressions et notes pour les derniers épisodes visionnés :
The Walking Dead – 3X1
L'audimat
a explosé avec cet épisode de rentrée. 10 millions de téléspectateurs
pour le retour de Rick et des zombies. 15 millions en comptant la
rediffusion. Constat génial mais mérité pour un season premiere attendu.
Tous nos personnages se retrouvaient à la rue, au milieu du chaos,
après l'invasion du ranch. Plusieurs morts, une femme enceinte et la
panique. Tel était le cliffhanger général avec lequel il fallait
patienter. Quelques mois ont passé, les relations de Rick et sa femme
sont au point mort et surtout, le groupe est épuisé de fuir sans cesse.
Ils tuent à ne plus pouvoir compter, c'est gore et prenant. Un moment de
répit semble soudain possible avec la fameuse prison. Parvenant à s'y
installer, la visite tourne mal lorsque les marcheurs attaquent. Le
pauvre Hershel se fait mordre et Rick n'a d'autre choix que de découper
sa jambe à coup de hache pour peut-être éviter l'infection. Dans cette
scène finale, remplie d'adrénaline, un autre élément fort est
introduit : dans ce nouveau décor, il y a notre groupe bien sûr, les
zombies en attaque, mais oh surprise, d'autres humains, stupéfaits par
la scène de la hache. Pour la suite, il est facile d'imaginer que
l'accouchement sera difficile (d'autant que le bébé est peut-être déjà
mort et donc transformé. Quelle angoisse !), mais aussi que
l’emménagement dans cette prison risque d'être difficile à occuper si un
autre groupe y a déjà ses marques. Il ne faut pas oublier que dans ce
nouveau monde, les vivres sont comptées et quand des inconnus essayent
de s'incruster, on sait comment ils finissent... En conclusion, ce
premier épisode n'a pas encore eu le temps de beaucoup développer le
fond des choses, mais privilégie à juste titre, l'action pure et dure
dans un climat de panique, qui nous divertit au plus haut point.
17/20
Once Upon A Time – 2X1 et 2X2
Après
un retour plutôt loupé, notamment par la présence trop importante d'un
nouveau personnage qui ne prend pas – Mulan - le 2X2 relève sacrément la
barre et rappelle pourquoi Once Upon a Time est une bonne série. Ce qui
est intéressant à constater, c'est que si l'épisode de rentrée a envoyé
l'héroïne et sa mère à Storybrooke et qu'elle est de ce fait
inexistante dans la nouvelle histoire, elle ne manque pas du tout. Il
faut dire que les scénaristes n'ont pas pris beaucoup de risques en
remplaçant cette absence par un épisode centré autour du meilleur
personnage de la série : Régina. S'il y avait un spin-off sur l'histoire
de la reine, je pense sincèrement que je plierai bagage et suivrai la
reine, sans grand regrets. J'exagère car Gold me manquerait, mais c'est
ma façon de saluer le très bon travail effectué sur ce personnage
maléfique, pour qui j'ai pris un grand plaisir à découvrir davantage le
passé. C'est aussi dans ce second épisode qu'elle a prouvé qu'elle
n'était pas qu'une caricature de méchante Disney (aussi bonne
soit-elle), que ses failles sont toujours là et aujourd'hui, elle laisse
son fils s'en aller malgré son chagrin. J'en redemande et doublerai
bien ses scènes en lieux et places des gros plans insupportables de
cette Snow bien trop niaise de visage. La suite donne forcément envie,
et en particulier avec Miss Morrison coincée dans un monde bien
différent du sien.
10/20 et 15/20
Arrow – 1X1
Arrow
c'est un peu Smallville qui rencontre Revenge. Comme je ne connais pas
du tout ce personnage culte pour certains, j'ai complètement découvert
son histoire avec ce pilote. Immédiatement on se rend compte que la
production a mis les moyens et que la réalisation est efficace. Grande
mode dans les séries depuis Lost, les flashback nous permettent de
croiser l'origine de la transformation du personnage, qui a disparu en
mer il y a 5 ans et son retour auprès des siens. Doté d'une grande
force, il est déterminé à se débarrasser en secret des ennemis de son
passé et plus généralement des méchants. Les mystères jouent un rôle
important. Les doutes de son entourage d'une part, mais surtout les
manigances cachées, en particulier de la propre mère du héros. Si Arrow
continue sur cette voie, nul doute qu'elle deviendra vite addictive. Le
charisme de l'acteur principal, Stephen Amell n'y sera pas étranger.
14/20
Chicago Fire – 1X1
Si
depuis tout petit, je suis assez fasciné par les histoires de feu, j'ai
finalement vu très peu de séries ou de films qui traitent du sujet. Il
semble qu'avec Chicago Fire, j'ai trouvé le rendez-vous incontournable
en la matière. Cette caserne rappelle avec ce season premiere les débuts
d'Urgences, c'est à dire que le métier est au centre des histoires, le
stress plus présent que jamais, mais qu'on devine rapidement que les
relations entre ces êtres d'exception seront tout aussi prenantes. Si la
réalisation est de qualité, le nombre important d'événements ne nous
laisse pas encore le temps de véritablement nous installer. Cela dit,
sans être révolutionnaires, des axes sont d'ores et déjà ouverts : la
vie de couple difficile pour un homme accaparé par son travail, cette
vie parallèle à l'intérieur de la caserne, l'addiction à la drogue pour
calmer les douleurs, le débutant fébrile, le passé difficile des plus anciens, le rôle des
femmes et surtout le deuil, puisque dès la première scène, l'un des
leurs disparaît tragiquement dans une explosion, laissant chacun avec la
douleur, mais aussi avec la rivalité et la culpabilité. Un autre atout
pour la série est la présence de Jesse Spencer, qui n'a laissé passer
qu'un été depuis la fin de House. Tant mieux parce que cet acteur me
plaît. Les premiers épisodes seront importants pour déterminer le
succès, mais au vu de ce 1X1, Chicago Fire pourrait bien compter dans
les séries de demain.
15/20
Beauty and the Beast – 1X1
Sur
le papier, le remake de cette série cu-culte des années 80 avait de
quoi faire peur. Le résultat n'est pas kitsch comme je me l'imaginais,
mais il est tout de même mauvais. Il est certain que la mise en image
n'est pas mauvaise et rappelle des séries largement regardables telles
que The Vampire Diaries, mais l'histoire est inintéressante, convenue et
sans saveur. Beauty and the Beast aurait pu m'interpeller il y a 10 ou
15 ans, mais pas aujourd'hui. Non seulement, on dénombre des douzaines
de séries surfant déjà sur ce créneau adolescent pour tous, mais l'ajout
des enquêtes policières en font un mix lourdingue de tous les aspects
surexploités ces dernières années. Kristin Kreuk est toujours bien
coiffée, mais n'apporte vraiment rien de nouveau, alors que sa
coéquipière joue carrément comme un pied. Beauty and the Beast, ce n'est
définitivement pas pour moi. Ennuyeux à souhait.
5/20