Saison 5, épisode 10
Ayant conscience que je fais partie des rares extraterrestres à débuter des séries que tout le monde a vu il y a 10 ans et que, personnellement je m’y plonge alors que la diffusion télé ne compte plus les rediffusions, je ne désespère pas et je regarde avec plaisir Six feet Under, j’envisage Stargate très bientôt et 5 ans après l’achat de mon intégrale DVD, après avoir regardé 3 fois les premières saisons, j’approche de la fin d’Ally Mc Beal. Nous sommes toujours en 2010 !
Petit point sur cette saison 5 à la si mauvaise réputation. Ally s’est fait planter comme une vieille chaussette par le second amour de sa vie Larry Paul, retourné s’occuper de sa – si j’en crois mes copines amoureuses – perfection et surtout de son fils et son Ava Moore ! Du coup, Ally, peu connue pour son optimisme débordant est à nouveau triste, mais en fin de compte, le tout est ambiant sans être amplifié. On l’aurait en fin de compte imaginé plus dépressive que ça. Heureusement, en début de saison, les chansons qu’elle entend dans sa tête sont toujours rayées et ça, c’est toujours génial.
Jusqu’ici, cette saison ne me posait pas de problèmes particuliers, mais il est vrai que cet épisode « L’envol », pourtant quatre-vingt-dix-neuvième de la série m’a déçu, me laissant dans une légère prise de conscience. Ally McBeal serait en plein dernier virage amorçant une fin mauvaise ? Je ne l’espère pas, mais, aujourd’hui, Ally veut une maison. Elle-même, bien assez sujette aux crises d’angoisses inutiles se voit imposer des réactions les favorisant à l’extrême. Pourquoi une trentenaire avocate ne pourrait pas s’acheter une maison ? Chacun y va de sa psychologie de bazar. Parallèlement, on nous impose du remplissage avec Jenny et son fauteuil à orgasmes.
Au fil de l’épisode, la maison saccagée dont on devine parfaitement qu’elle n’a absolument rien du taudis qu’on tente de nous vendre sera rafistolée par tous les amis dans une ambiance niaise de porte-manteaux ! Cette maison tombe bien puisque la géniale colocataire Renée a disparu de la circulation sans la moindre explication.
Voilà pourquoi cet épisode 10 m’a fait peur. Ally n’est pas folle, Richard est niais alors qu’il arrive tellement à passer ses messages en restant l’ordure qu’il est, Elaine est ennuyeuse de « raisonnabilité » dans une tenue d’avocate rigide, Nell fait de la figuration, les nouveaux n’apportent rien, John et Ling n’existent pas, Bon Jovi débarque parce que c’est un endroit où il fait bon faire sa promo. En bref, tous les « J’aime » n’y sont pas. Pourvu que c’eût été une erreur de parcours…
Note épisode 10 : 8/20
Fiche technique :
Créée par David E. Kelley et diffusée entre le 8 septembre 1997 et le 20 mai 2002 sur le réseau Fox.
Calista Flockhart (VF : Natacha Muller) : Ally McBeal
Greg Germann (VF : Pierre Tessier) : Richard Fish
Peter MacNicol (VF : Denis Boileau) : John Cage
Jane Krakowski (VF : Véronique Alycia) : Elaine Vassal
Portia de Rossi (VF : Stéphanie Murat) : Nelle Porter
Lucy Liu (VF : Laëtitia Godes ) : Ling Woo
Vonda Shepard : Vonda Shepard
Julianne Nicholson (VF : Laurence Sacquet) : Jenny Shaw
Série terminée – 5 saisons
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