vendredi 23 novembre 2012

90210


Saisons 1 à 4


Alors que les premiers épisodes de la saison 5 sont disponibles, il est temps pour moi de faire le point sur le guilty pleasure qu'est devenu 90210.

Commençons par le commencement. Le point de départ est Beverly Hills 90210. Vous savez TF1, 1993, Brenda, Brandon, Dylan, le Peach Pit, le Hit des séries du Club Dorothée, les albums Panini, Tiffani Amber Thiessen à poil dans tous les journaux... C'est bon, vous situez ?
Cette série clairement culte était, du haut de mes 10 ans, en tête de classement avec Hélène et les garçons et Madame est servie. Toute une époque, je vous dis.
J'avais fini par lâcher la série peu de temps après le départ de Brenda, qui non seulement portait une large partie du feuilleton, mais était surtout concernée par les meilleures histoires. Le triangle amoureux avec Dylan et Kelly, en tête. L'ambiance générale de la série produite par Aaron Spelling avait tout pour faire rêver : des casiers dans les couloirs, des filles en short en jean façon Kurt Cobain, un journal dans le lycée et même une radio, des gros drames d'ado, une amitié toujours triomphante et une dose de luxe.


Avec 90210, c'est dans un premier temps la nostalgie qui m'a attiré. De ce côté-là, la déception allait vite pointer puisque rares sont les anciens à se déplacer. Kelly est celle qui ferait le lien avec nos années 90, en travaillant comme conseillère d'orientation et soigneuse de bobos auprès de la nouvelle génération de Beverly Hills, mais sera vite reléguée au second plan avant de totalement disparaître. En fin de compte, ce n'est pas plus mal, parce que ses déclarations qui suscitaient le plus d’intérêt, à savoir celles qui avaient un lien avec le passé, laissaient un vrai goût d'inachevé. On a carrément l'impression, faute de pouvoir les exploiter réellement que les héros de nos tendres années ont tous gâché leur vie. Kelly évoque Dylan, qui ne sait toujours pas ce qu'il veut, sa mère, Jackie meurt et c'est triste, sa relation avec elle est catastrophique et d'ailleurs exagérée, l'amitié de toute une vie avec Brenda craint complètement et elle est toujours imbibée de rancœurs adolescentes. Non, vraiment, c'est dommage, mais comme la réunion n'était qu'en demi-teinte et que Kelly avait très peu de place, c'était en fin de compte un mal pour un bien de complètement oublier l'ère Walsh.

Le résumé de ces nouveaux jeunes richissimes sera court. Parce qu'il manque de gros événements marquants ? Au contraire, en 4 saisons, tout arrive à ces adolescents. Vraiment rien ne leur est épargné, RIEN ! En dehors des histoires d'amour bancales, infidélités régulières et trahisons amicales de rigueur, de mémoire, je retiens des morts, un vrai viol, un faux viol, des maladies, des agressions, des enlèvements, des accidents, un coming out, des vols, des héritages, des bagarres, des expulsions du territoire, des élèves qui deviennent stars de la chanson ou du cinéma, des manipulations, des doubles-jeux, des divorces, du porno, une interruption de mariage, du chantage à outrance, des départs, des mises en cloque bien sûr, un abandon de bébé, du trafic de drogue, de multiples addictions... et du sexe, du sexe et encore du sexe (même avec un prêtre en devenir).

Par rapport à la série originale, je pense que nous tenons ici l'élément central et révélateur des séries pour adolescents. Les protagonistes ont beau avoir 16 ans (souvent interprétés par des comédiens de 25), ils couchent, même sans sentiments. Donna, certainement pas Andréa, et même Kelly et Brenda n'écartaient pas à ce point les cuisses. Si nous ne sommes pas au niveau de Skins, stature bourgeoise oblige, le rapport au sexe y est clairement libéré. Pas de panique, les histoires d'amour restent la principale préoccupation, mais encore une fois, je ne vais pas y revenir en détail car c'est très simple, tous les mecs ont pécho toutes les filles au moins une fois. Il reste très peu de binômes dans ce casting à ne pas s'être retrouvés sous la couette. Un mélange sexuel et sentimental incroyable.

Tout ça est bien gentil, divertissant, mais si l'excellente saison 3 avait atteint un niveau assez prenant et excitant où nous parvenions même à oublier le manque de crédibilité de toutes ces histoires et à nous passionner pour les différentes aventures des lycéens alors en dernière année, la quatrième année et les débuts en fac ont mis un coup de mou à la série. Il continue à se passer des choses importantes mais comme nous n'avons aucune foi en nos héros, l'implication du spectateur est inférieure. En effet, tout semble toujours extraordinaire ou catastrophique et en un coup de cuillère à pot, plus aucune conséquence des actes en question n'est visible.

En conclusion, la saison 3 de 90210 nous a fait croire que le teen show deviendrait quelque chose de plus, mais non. En fin de compte, grâce à des personnages comme Naomi qui parvient à être très drôle, la série se regarde presque toujours avec plaisir et c'est déjà ça.

14/20

(Si les histoires vous emmerdent, une chose est certaine, rarement un casting féminin n'aura été pourvu de filles aussi canons. Pour les autres, il y a Liam, qui en plus passe sa vie à poil...)



mercredi 14 novembre 2012

Derniers Visionnages


Revolution – 1X2 à 1X5
La suite de Revolution était plutôt intéressante jusqu'ici, notamment en faisant déjà mourir un personnage, mais avec ce cinquième épisode, l'ennui pointe son nez... Le souci, c'est que le frère de l’héroïne est toujours entre les mains de son kidnappeur, que les retrouvailles étaient enfin à l'ordre du jour et... eh bien non. C'est reparti, le groupe, perdu au milieu de nulle part en est toujours au même stade. La quête devient pénible car très peu d'autres éléments entrent en considération et l'objectif final est faiblard. Le blondinet est bien gentil, mais la planète sans ressources et la population aux ordres d'une milice si cruelle a tout de même plus de potentiel. D'ailleurs, c'est quand il est question du blackout que l'intérêt remonte, surtout quand les flashback concernent le meilleur personnage : Tom Neville. Malheureusement, ces scènes du passé représentent 5% de l'histoire ! Quelle erreur, mais quelle erreur de ne pas nous faire partager entièrement le moment où tout s'est effondré, la guéguerre 15 ans plus tard dans les bois n'est franchement plus réjouissante... Signe d'espoir : Rachel vient de cracher le morceau : pour retrouver l'électricité, il faut partir à la recherche de 12 médaillons... On n'est pas sorti de l'auberge, surtout que Bass et compagnie n'ont pas la chance d'avoir une Bulma dans la poche...
14/20 – 14/20 – 15/20 – 10/20

Brickleberry – 1X1 à 1X3
Longtemps que je n'avais pas suivi un dessin animé à la semaine et pour ce faire, j'ai choisi Brickleberry. On y suit un groupe de gardes forestiers et leurs multiples activités. Autant le dire, on est loin de Bouba ou Bibifoc... Les dialogues sont crus, l'animation trash. Ainsi, quand on ne baise pas les animaux, ils se font tirer une balle ou peuvent même flamber. Les personnages parlent de leur vagin trop gros, les petits aveugles se font dévorer par des crocodiles, les clowns pédophiles rôdent aux abords du camp et le final du dernier épisode se conclut sur une greffe de testicules humains sur l'ourson vedette de la série. Si vous ne connaissez pas, le ton vous est donné. Si vous aimez les vannes cruelles et les héros stupides et lâches, façon Homer Simpson, cette série est faite pour vous !
14/20

Go On – 1X2 à 1X6
La nouvelle série de Matthew Perry confirme ses qualités : elle est drôle, le groupe fonctionne bien et le rôle du taré, Monsieur K., m'éclate. Par contre, comme toutes les comédies de cette saison (même si dans le haut du panier), elle ne décolle pas pour parvenir à être géniale, telle 2 Broke Girls l'année dernière. Le talent de Matthew, l'effet team de cinglés toujours fourrés ensemble et ignorant l'intimité des autres en font un moment toujours agréable.

14/20

lundi 12 novembre 2012

Derniers visionnages

Où en sommes-nous ? Une chose essentielle, je ne sais pas comment les autres blogueurs tiennent le rythme. Je regarde tellement d'épisodes qu'il m'est impossible d'écrire après chaque visionnage, à moins d'arrêter... la vie. Ce sera donc succinct. (Mais hyper intéressant bien sûr).



Dexter – 7X2 à 7X5
Après un épisode de rentrée exceptionnel, le niveau descend forcément légèrement mais parvient à rester très haut. La nouvelle relation de Dexter avec sa sœur est révolutionnée et c'est jouissif à observer. Qui aurait cru que (même avec du mal), Debra couvrirait les nouveaux meurtres de son assassin de frère ? Une suite de 5 épisodes absolument déments ! Ça fait du bien de retrouver la série comme elle l'a été pendant des années : différente, intelligente et tellement prenante !
17/20 – 16,5/20 – 16/20 – 15,5/20

The Big Bang Theory – 6X2 à 6X6
Big Bang reste toujours ma comédie préférée. Howard est rentré de l'espace, Raj n'est pas gay en fin de compte, mais toujours célibataire, Leonard et Penny sont toujours en couple avec des hauts et des bas (et malgré la prise de poids des acteurs, toujours aussi mignons), Stuart devient un bon personnage déprimé de la vie. Les vannes restent géniales : Amy parle vraiment souvent de son vagin et propose de jouer au Docteur Maboul sur des cadavres, Sheldon ne sait pas faire check, fait des bruits chelou parce qu'il pense avoir une accumulation de tarte, préfère les trains à sa « chérie », se comporte en tyran avec Alex, sa nouvelle assistante, assène toujours ses proches des pires attaques possibles, ne sait pas dessiner les choses simples, ne sait pas flotter... Autant d'exemples qui en font toujours le maître absolu. Ses relations avec Amy, Penny et Leonard sont les atouts majeurs de The Big Bang Theory !
16/20 – 14/20 – 16,5/20 – 16/20 – 14/20

The New Normal – 1X2 à 1X6
Il n y a pas grand-chose à raconter sur The New Normal. La série est stabilisée dans le positif, davantage grâce aux personnages plutôt qu'au scénario. Goldie, sa fille, David et Bryan forment une très bonne équipe. Même le chien est mignon. L'alchimie prend, l’excentricité de Bryan le rend bien fun. Un plaisir intact à chaque épisode, manque l'envolée pour la rendre géniale !
14,5/20


Ben and Kate – 1X2 et 1X3
Après un pilote sympathique, les deux épisodes suivants ont dégringolé et j'avoue traîner les pieds à l'idée de reprendre. L'humour y est un peu au ras des pâquerettes et manque de références culturelles.
10/20



2 Broke Girls – 2X2 et 2X3
Les références culturelles sont justement ce qui rend 2 Broke Girls si jubilatoire. Ça et le trash, bien sûr. Les filles confirment leur potentiel. L'épisode 2X3 était réellement hilarant. Tout a commencé parfaitement avec la stupéfaction d'apprendre qu'Han avait 29 ans et non 53. S'ensuivent un braquage, de la pisse surprise et un débat sur l’égoïsme en amitié... Ici et en général, presque chaque phrase prononcée par Max est bonne !
14/20 et 16/20

Revenge – 2X1
C'est la première fois que j'évoque l'une des grosses séries de la saison dernière. En quelques mots, Revenge raconte l'histoire d'Emily n'ayant qu'une idée en tête : faire tomber ceux qui ont entraîné la mort de son père alors qu'elle n'était qu'une enfant. Tout est gros, mais tellement soapesque que l'addiction est presque obligatoire... Pour sa reprise, comme Once Upon A Time, la nouvelle ère est difficile... Les changements sont nombreux, de nouveaux mystères sont mis en place, sauf qu'ils prennent moins bien, en particulier pour ce qui touche Victoria. Il n'y avait aucun doute sur le fait qu'elle était toujours vivante, l'effet est donc plutôt nul... Quelques semaines après la rentrée, je m'apprête à reprendre malgré tout parce qu'en la matière, il n'y a pas mieux pour l'instant, que la saison une a su surprendre et m'avait fait verser toutes les larmes de mon corps pour la mort du chien et ça, c'est très important !
13/20

666 Park Avenue – 1X1 à 1X4
Comme Once Upon A time, comme Revenge, comme Last Resort, comme Revolution, 666 Park Avenue propose des histoires plutôt originales, mais qui n'ont pas le plus supplémentaire qui en feront le Lost de demain. Cette place enviée reste pour l'heure, toujours vide. Cela dit, le nouveau thriller dramatique et fantastique possède une qualité : la constance, aucun épisode n'a déçu, même si aucun n'a décollé. Le casting est au top, les mystères de l'édifice maintiennent et Terry O'Quinn en impose. Malheureusement pour eux, American Horror Story a montré ce qu'étaient l'angoisse et l’esthétisme macabre à la télévision. Difficile de ne pas paraître fade à côté...
13,5/20