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jeudi 18 octobre 2012

Derniers visionnages

Voici mes impressions et notes pour les derniers épisodes visionnés :


The Walking Dead – 3X1


L'audimat a explosé avec cet épisode de rentrée. 10 millions de téléspectateurs pour le retour de Rick et des zombies. 15 millions en comptant la rediffusion. Constat génial mais mérité pour un season premiere attendu. Tous nos personnages se retrouvaient à la rue, au milieu du chaos, après l'invasion du ranch. Plusieurs morts, une femme enceinte et la panique. Tel était le cliffhanger général avec lequel il fallait patienter. Quelques mois ont passé, les relations de Rick et sa femme sont au point mort et surtout, le groupe est épuisé de fuir sans cesse. Ils tuent à ne plus pouvoir compter, c'est gore et prenant. Un moment de répit semble soudain possible avec la fameuse prison. Parvenant à s'y installer, la visite tourne mal lorsque les marcheurs attaquent. Le pauvre Hershel se fait mordre et Rick n'a d'autre choix que de découper sa jambe à coup de hache pour peut-être éviter l'infection. Dans cette scène finale, remplie d'adrénaline, un autre élément fort est introduit : dans ce nouveau décor, il y a notre groupe bien sûr, les zombies en attaque, mais oh surprise, d'autres humains, stupéfaits par la scène de la hache. Pour la suite, il est facile d'imaginer que l'accouchement sera difficile (d'autant que le bébé est peut-être déjà mort et donc transformé. Quelle angoisse !), mais aussi que l’emménagement dans cette prison risque d'être difficile à occuper si un autre groupe y a déjà ses marques. Il ne faut pas oublier que dans ce nouveau monde, les vivres sont comptées et quand des inconnus essayent de s'incruster, on sait comment ils finissent... En conclusion, ce premier épisode n'a pas encore eu le temps de beaucoup développer le fond des choses, mais privilégie à juste titre, l'action pure et dure dans un climat de panique, qui nous divertit au plus haut point.
17/20


Once Upon A Time – 2X1 et 2X2


Après un retour plutôt loupé, notamment par la présence trop importante d'un nouveau personnage qui ne prend pas – Mulan - le 2X2 relève sacrément la barre et rappelle pourquoi Once Upon a Time est une bonne série. Ce qui est intéressant à constater, c'est que si l'épisode de rentrée a envoyé l'héroïne et sa mère à Storybrooke et qu'elle est de ce fait inexistante dans la nouvelle histoire, elle ne manque pas du tout. Il faut dire que les scénaristes n'ont pas pris beaucoup de risques en remplaçant cette absence par un épisode centré autour du meilleur personnage de la série : Régina. S'il y avait un spin-off sur l'histoire de la reine, je pense sincèrement que je plierai bagage et suivrai la reine, sans grand regrets. J'exagère car Gold me manquerait, mais c'est ma façon de saluer le très bon travail effectué sur ce personnage maléfique, pour qui j'ai pris un grand plaisir à découvrir davantage le passé. C'est aussi dans ce second épisode qu'elle a prouvé qu'elle n'était pas qu'une caricature de méchante Disney (aussi bonne soit-elle), que ses failles sont toujours là et aujourd'hui, elle laisse son fils s'en aller malgré son chagrin. J'en redemande et doublerai bien ses scènes en lieux et places des gros plans insupportables de cette Snow bien trop niaise de visage. La suite donne forcément envie, et en particulier avec Miss Morrison coincée dans un monde bien différent du sien.
10/20 et 15/20


Arrow – 1X1

 
Arrow c'est un peu Smallville qui rencontre Revenge. Comme je ne connais pas du tout ce personnage culte pour certains, j'ai complètement découvert son histoire avec ce pilote. Immédiatement on se rend compte que la production a mis les moyens et que la réalisation est efficace. Grande mode dans les séries depuis Lost, les flashback nous permettent de croiser l'origine de la transformation du personnage, qui a disparu en mer il y a 5 ans et son retour auprès des siens. Doté d'une grande force, il est déterminé à se débarrasser en secret des ennemis de son passé et plus généralement des méchants. Les mystères jouent un rôle important. Les doutes de son entourage d'une part, mais surtout les manigances cachées, en particulier de la propre mère du héros. Si Arrow continue sur cette voie, nul doute qu'elle deviendra vite addictive. Le charisme de l'acteur principal, Stephen Amell n'y sera pas étranger.
14/20


Chicago Fire – 1X1


Si depuis tout petit, je suis assez fasciné par les histoires de feu, j'ai finalement vu très peu de séries ou de films qui traitent du sujet. Il semble qu'avec Chicago Fire, j'ai trouvé le rendez-vous incontournable en la matière. Cette caserne rappelle avec ce season premiere les débuts d'Urgences, c'est à dire que le métier est au centre des histoires, le stress plus présent que jamais, mais qu'on devine rapidement que les relations entre ces êtres d'exception seront tout aussi prenantes. Si la réalisation est de qualité, le nombre important d'événements ne nous laisse pas encore le temps de véritablement nous installer. Cela dit, sans être révolutionnaires, des axes sont d'ores et déjà ouverts : la vie de couple difficile pour un homme accaparé par son travail, cette vie parallèle à l'intérieur de la caserne, l'addiction à la drogue pour calmer les douleurs, le débutant fébrile, le passé difficile des plus anciens, le rôle des femmes et surtout le deuil, puisque dès la première scène, l'un des leurs disparaît tragiquement dans une explosion, laissant chacun avec la douleur, mais aussi avec la rivalité et la culpabilité. Un autre atout pour la série est la présence de Jesse Spencer, qui n'a laissé passer qu'un été depuis la fin de House. Tant mieux parce que cet acteur me plaît. Les premiers épisodes seront importants pour déterminer le succès, mais au vu de ce 1X1, Chicago Fire pourrait bien compter dans les séries de demain.
15/20


Beauty and the Beast – 1X1


Sur le papier, le remake de cette série cu-culte des années 80 avait de quoi faire peur. Le résultat n'est pas kitsch comme je me l'imaginais, mais il est tout de même mauvais. Il est certain que la mise en image n'est pas mauvaise et rappelle des séries largement regardables telles que The Vampire Diaries, mais l'histoire est inintéressante, convenue et sans saveur. Beauty and the Beast aurait pu m'interpeller il y a 10 ou 15 ans, mais pas aujourd'hui. Non seulement, on dénombre des douzaines de séries surfant déjà sur ce créneau adolescent pour tous, mais l'ajout des enquêtes policières en font un mix lourdingue de tous les aspects surexploités ces dernières années. Kristin Kreuk est toujours bien coiffée, mais n'apporte vraiment rien de nouveau, alors que sa coéquipière joue carrément comme un pied. Beauty and the Beast, ce n'est définitivement pas pour moi. Ennuyeux à souhait. 
5/20

vendredi 5 octobre 2012

The Walking Dead, toujours aussi bonne !

Saison 2

! Attention SPOILERS ! Ce billet dévoile tous les éléments de l'intrigue !


A quelques jours du lancement de la saison 3 de The Walking Dead, le 14 octobre prochain, il était temps de revenir sur celle de l'année dernière.

Après un lancement des plus puissants, la saison 2 de The Walking Dead a plutôt divisé, avec un plus fort pourcentage de déceptions me semble-t-il, mais de mon côté, j'en reste un fervent défenseur.

Le gros changement de cette nouvelle partie provient du lieu. En effet, après bien des galères, toute l'équipe de Rick se pose dans la ferme d'une famille plutôt épargnée par la catastrophe. Epargnée modérément dirons-nous, car eux aussi ont subi des pertes humaines, mais leur domaine n'est pas infesté et il est possible d'être à l'aise à l'intérieur de la maison. Du moins, grâce à un secret bien gardé par le propriétaire, ancien vétérinaire, Hershel Greene, ses deux filles, Maggie et Beth et le groupe d'amis, qui occupent les lieux...

Les premiers épisodes offrent le prétexte de l'installation. Lors d'une attaque par les zombies, la jeune Sophia a disparu en forêt. Les tensions apparaissent car certains veulent abandonner, d'autres, au péril de leurs vies continuent les recherches, mais tous trouvent refuge dans cette ferme à proximité de l'autoroute et de la forêt. Si de ces fouilles, Daryl sort amoché, c'est le petit Carl qui manque d'y rester. Lorsque il est question de tensions, c'est directement à Shane qu'il faut faire référence. Celui qui pensait avoir gagné une famille et un bébé (car Lori découvre sa grossesse), se retrouve sans rien, étant donné que Rick s'est réveillé de son coma et reprend parfaitement son rôle de mari et de père. Forcément frustrant surtout que le meilleur ami a de plus en plus de mal, et avec les attaques, et avec la discipline qu'implique la vie en groupe. Comme lui explique Andrea, certaines de ses idées sont bonnes, mais sa façon de les présenter sont trop agressives. Un euphémisme tant les engueulades deviennent omniprésentes. Le point culminant de sa transformation provient sans nul doutes du meurtre qu'il commet. Il sacrifie un humain, Otis qu'il livre en pâture aux rôdeurs pour sauver sa peau lors d'une mission en ville.

C'est dans ce climat que le secret dont je parlais plus haut éclate. Hershel considère les zombies d'une autre manière. Pour lui, ils sont malades et nous découvrons qu'une partie de ses proches transformés par les créatures sont maintenus en « vie » dans la grange. Un jour, il espère bien trouver un remède pour ramener sa femme et les siens. Quand le groupe découvre cela, c'est le chaos. Comment vivre tranquille à quelques mètres de ces monstres ? Comment imposer ses envies alors qu'ils ne sont que des simples invités ? S'il y en a un qui ne se pose pas la question, c'est Shane. Il finit dans un épisode grandiose par tous les libérer et les descend, un à un. Un choc pour les Greene qui assistent au massacre des restes de leur famille. Une scène excellente qui atteint son apogée dans sa conclusion, puisque le dernier zombie a sortir de la grange, tout doucement est … Sophia. La jeune adolescente disparue depuis des jours y avait été enfermée. Sa mère, Carol s'effondre. Sa fille n'est plus et Rick est contraint de lui tirer une dernière balle. J'avoue que j'avais deviné que Sophia pouvait y être, mais ça n'en reste pas moins intense et émouvant.


La fin de saison concerne surtout Randall, un humain, faisant parti d'un autre groupe de survivants. Devenus ennemis car la survie s'avère aussi violente que la lutte contre les zombies. Le groupe se retrouve avec ce type blessé sur les bras et ne sait pas quoi en faire. Craignant une vengeance car Rick a été contraint de tuer deux des leurs, la bande pense qu'une fois sur pied, Randall amènera l'équipe de 30 hommes armés avec qui il voyageait, à la ferme. Que faire ? Le descendre est sur toutes les lèvres, en particulier sur celles de Shane. Le débat est lancé, mais il y a opposition de la part du sage de la série, Dale. Pour lui, en abattant un jeune pour un crime qu'il n'a peut-être aucunement l'envie de commettre, serait l'exemple même de la perte d'humanité de son groupe. Peu entendu, il sort, s'éloigne et là... Attaque ! Dale succombe devant des personnages effondrés, en particulier ceux qui passaient beaucoup de temps avec lui, comme Glenn ou Andrea. A nouveau touchant.

Malgré l'enterrement, pas le temps de beaucoup pleurer, l’apocalypse dans l’apocalypse c'est pour maintenant. Dans un premier temps, alors que le groupe décide, notamment en hommage à Dale de libérer le prisonnier, la haine et la frustration de Shane explose. Il met en scène le meurtre de Randall, se fracasse lui-même la tête contre un arbre et cela dans un objectif auquel je ne m'attendais tout de même pas, malgré son amitié envolée pour Rick : la tentative de meurtre. Voulant tirer une balle à Rick, en plein délire, s'octroyant la vie de famille du shérif, il est désarmé de justesse et abattu par celui qu'il considérait jadis comme un frère. Rick est bouleversé mais n'aura guère le temps de se laisser aller à ses larmes puisque Shane, désormais atteint du virus se réveille en zombie. C'est le jeune Carl qui lui tire dessus et sauve son père.

Tout se bouscule encore et toujours. Certainement alertée par le coup de feu, une horde des plus impressionnantes s'approche et attaque. La grange flambe, le maison doit être abandonnée, la panique est totale, les pertes humaines s'accumulent (même si après Shane, ce ne sont que des personnages secondaires qui y passent), les zombies courent dans la nuit par centaines et les munitions commencent à manquer. Sans vivres, sans rien, il faut fuir. Le rythme est soutenu, on vibre littéralement devant son écran. 


Les survivants se retrouvent alors au milieu de nul part, désemparés. Les premiers questionnements font leurs apparitions et celui qui aura le plus d'incidence : Où est Shane ? Que lui est-il arrivé ? Rick s'attire les foudres des autres lorsqu'il explique ce qu'il s'est passé et pas uniquement pour la mort du flic, mais pour la transformation de ce dernier en zombie. Lors de la saison une, Rick était en effet le seul à avoir eu connaissance du fait que chaque humain était porteur du virus et que les morsures et griffures n'étaient pas les seules façon de se transformer, la mort accidentelle ou le meurtre suffisent. Outrés. La réaction de Rick ne se fait pas attendre, ceux qui ne sont pas satisfaits peuvent partir, il n'a pas choisi le rôle du chef. Ceux qui veulent rester (à savoir tout le monde) doivent se rendre compte que si la reconnaissance leur fait défaut et qu'ils souhaitent encore être protégés comme ils l'ont toujours été, le temps de la démocratie est terminé. Une nouvelle facette de Rick risque d'être exploitée dès le 3X1 de Walking Dead. Bad Rick ? Maybe...

Mon avis sur les personnages est plutôt clair. Je crois que je suis toujours d'accord avec Rick. Il est courageux, humain, souvent juste, fort mais sensible et son interprète, Andrew Lincoln est très bon. J'aime beaucoup Glenn, et Dale a vraiment une particularité attirante. Pour ce qui est de Lori, je trouve qu'elle fait un peu n'importe quoi avec son fils, mais je comprends sa situation. En fin de saison, avec ses airs de pas y toucher, à mon sens, elle souffle un peu trop le chaud et le froid avec Shane. Par contre, j'apprécie le soutien qu'elle apporte à son mari jusqu'au final où je trouve sa réaction démesurée, Shane a tout de même essayé de le flinguer au milieu d'un champ. Heureusement qu'il s'est défendu. Shane justement, apportait vraiment quelque chose d'important, le rôle de l'opposition risque de manquer, mais j'avoue que la plupart du temps, son comportement m'exaspérait, en particulier avec Dale.

Pour ce qui est des scénarios, à part quelques détails tels que les petites lenteurs autour de la disparition de Sophia, j'ai trouvé la saison vraiment très bonne. The Walking Dead parvient à maintenir de la tension tout du long. Il m'est arrivé de bien sursauter, même si je ne suis pas une référence de sérénité. Je pense par exemple à l'attaque du zombie dans les rayons de la pharmacie. La série mêle parfaitement l'action et les interactions entre les personnages. Pour la suite, un ajout intéressant fait son apparition, par le biais d'Andrea, qui seule contre tous se voit sauver par un personnage bien mystérieux, presque mystique. Comme je ne lis pas les bouquins, la surprise devrait être totale. Si on y ajoute, l'avenir incertain du groupe,  les changements qui vont s'opérer dans la vie et le caractère de Rick ainsi que cette étrange prison pour prochain décor, la saison 3 devrait apporter son lot de bonnes surprises.


En conclusion, The Walking Dead est une réussite, qui réveille et reste constante dans son divertissement. J'en redemande.

16,5/20

 

samedi 28 avril 2012

The Walking Dead

Saison 1
Après tout ce temps et alors que la saison 2 est déjà terminée, je viens de remarquer que dans le sac des oubliées du blog, il y avait la si géniale Walking Dead !

En effet, cette grande série qui traite d'un lendemain d'apocalypse est clairement à voir. Un long métrage sur une saison, voilà ce qu'est avant tout The Walking Dead ! Comme son nom l'indique, AMC traite ici d'un thème original et accrocheur : les zombies. Véritable appel du pied à toute une génération ayant grandi avec de si nombreux films - souvent nanars, il faut bien le dire - mais pour un néophyte tel que moi, je vous assure que le spectacle vaut son pesant d'hémoglobine. Le synopsis ressemble, à s'y méprendre, aux blockbusters ayant fait tant de succès ciné dans les années 90/2000.

Le shérif Rick Grimes (incarné par le très bon Andrew Lincoln) se réveille dans un hôpital désert, à la suite d'un coma. Stupéfait, les traces de panique sont visibles partout. Il est seul et constate les vestiges d'une catastrophe sans précédent : désolation, cadavres, chars de l'armée abandonnés et un néant assommant. La priorité est alors de retrouver sa famille. La chose n'est pas simple puisque très vite, abasourdi, Rick se retrouve face à un mort-vivant rampant et dégueulasse.

D'abord pris pour l'un des monstres, le shérif rencontre au fil des épisodes de rares survivants, perdus, tentant de résister à ces anciens voisins, ces anciens proches, ces anciens gens lambda transformés en tueurs sanguinaires. S'organiser, se protéger, lutter, sans l'aide de personne, donner ou reprendre sa confiance, ne sont que certains des éléments essentiels avec lesquels il faut jongler. Un camp plus important, et à première vue sécurisé, est découvert à la mi-saison : des retrouvailles se font, de lourdes pertes et transformations sont subies et le temps du voyage arrive. Une quête plutôt : se rendre au centre pour le contrôle et la prévention des maladies afin d'y trouver un vaccin. Arrivés sur place, le destin de nos survivants va prendre un nouveau tournant et les choix importants seront de rigueur...

En conclusion, malgré un dernier épisode en dessous du niveau de la saison, sachez que fans de zombies ou non, le scénario de cette excellente série tient réellement la route, les effets sont d'un très haut niveau, la tension est palpable et rien que pour la scène de pluie surprise, The Walking Dead ne se manque pas !

17/20