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jeudi 4 octobre 2012

New Girl : Révélation avec ce 2X3...


Si dans mon précédent billet sur la rentrée des comédies, j'avais estimé que par le passé le personnage de Nick n'était « pas spécialement ma tasse de thé », mais qu'il débutait drôlement bien la saison, il est dans ce troisième épisode une petite révélation.

Ce sera court, mais oui Nick incarné par Jake Johnson me plaît. Ce qui me plaît, bien entendu, c'est son duo avec Jess. Dans cet épisode, non seulement nous en sommes à un moment clé pour le futur couple, mais en plus, la chose est présentée de matière ultra drôle. Jess et Nick ensemble, ce n'est pas pour tout de suite, mais pour ces deux-là, tellement potes (à l'alchimie devenue parfaite), en sont à s'avouer que la possibilité d'une liaison les avait déjà effleurés. J'ai adoré le flashback durant lequel cette bizarroïde de Jess trouve son coloc' craquant : un moment où Nick est... n'importe quoi, entre fous rires et dépression, assis au bar. Vraiment drôle et tellement attachant pour Jess qui est attirée par de la débilité. Je suis comme ça dans la vie, une partie de mes proches aussi et c'est ça qui est bon, qui nous parle. Nick et Jess ont une autre scène géniale : la dispute. Ça crie, ça dit des conneries, ça se reproche du vent, mais c'est extrêmement bien écrit et extrêmement bien joué. 

Pour le reste, si Schmidt est plutôt rigolo dans son plan drague foireux et Winston, toujours sans grand intérêt, on s'en fout parce que même si Jess s'éclate toujours avec son beau gosse (j'ai kiffé son dessin du chat), ça y est, nous avons notre début de love story sur le long terme. Il y avait déjà depuis longtemps cette ambiguité dans la relation de Jess et Nick, mais elle n'était pas spécialement justifiée, c'est chose faite.

Une vraie tendresse se dégage du duo et surtout beaucoup d'humour, c'est cool !

16/20

Dial + : « T'es une grande fille. Tu peux regarder The Walking Dead toute seule. »

 

mercredi 3 octobre 2012

Un retour plutôt mollasson pour nos comédies !


How I Met Your Mother, Modern Family, New Girl, Parks and Recreation, The Big Bang Theory et 2 Broke Girls sont les comédies que je suis à la semaine et mon impatience de les retrouver a été entachée – pour la plupart – par des retours qui, sans être catastrophiques, manquaient globalement de fantaisie et pire, de bonnes blagues...



How I Met Your Mother est devenue la sitcom dans laquelle il faut se contenter du moins pire et se dire que, comparé à ce qu'on imaginait, ces derniers temps « franchement, ça va »... Tu parles d'une affaire. Le pire c'est que j'applique ce constat plutôt triste, moi aussi. En effet, ce 8X1 d'How I Met est pile dans le moyen et ça me désespère. Barney a droit au bon moment d'un résumé en moins d'une minute et c'est une super prestation, Marshall et Lily sont drôles dans un premier temps à être exténués par leur nouveau bébé Marvin avant de devenir redondants. Le mauvais vient bien sûr du héros principal, cet insupportable Ted, centré sur lui-même et incapable de savoir ce qu'il veut, volant cette mariée sans saveur pour la laisser tomber plus tard. « Plus tard » justement est toujours important dans la série qui devient le représentant du teasing à outrance. Plus assez fort dans ses scénarios, les projections dans l'avenir sont là pour renforcer notre intérêt, sauf que les incohérences deviennent nombreuses, que la mother pourrait enfin se pointer dans 24 épisodes, mais le cas du mariage de Barney et Robin pourrait aussi l'éclipser. Je suppose que cela dépend de l'avenir de la série. Il se murmure que la huitième saison pourrait être la dernière et quel dommage de ne pas garder Quinn, qui était un petit atout à ce dernier cycle d'How I Met Your Mother... En conclusion et sans rapport, Klaus et les vannes en allemand étaient drôles, il fallait tout de même le dire. 12,5/20



Modern Family, à nouveau très (trop?) récompensé aux derniers Emmy Awards n'a malheureusement pas été grandiose en cette rentrée. Les acteurs qui incarnent parfaitement leurs personnages font passer un gentil moment, mais les éclats de rire sont moins présents et c'est tout de même censé être la base de la comédie, non ? Ce sont des détails et l'affection pour la série qui me plaisent. Phil que j'adore me suffit lorsqu'il rit aux blagues de Manny sur l'âge de Jay et qu'il les commente avec son rire d'ado débile. Je suis assez fan de Lily, une espèce d'enfant du diable qui veut un chat pour remplacer le projet enfant avorté par les deux papas. De la même façon, la différence intellectuelle des filles Dunphy me fait toujours sourire. Je suis moins convaincu par le comique de situation du genre des chutes de Jay dans le lac, à deux reprises qui plus est, des peluches géantes qui se retrouvent en positions explicites ou Haley ingurgitant une mixture dégueu, faussement anti-gueule de bois. Pour ce qui est des gros éléments du scénario, il est surtout question du mal qu'a le couple gay à se passer d'un second enfant, alors que Gloria doit annoncer la naissance d'un bébé. La réaction de Jay est sans surprises : il est heureux. C'est peut-être le côté trop conventionnel de la série préférée des Américains qui me lasse quelque peu. On est, avec ce 4X1, très loin de l'accident industriel, mais 4 ans ont passé... 13/20



Bonne surprise avec New Girl, qui a l'habitude de ne pas être hilarant, mais qui parvient à me charmer encore plus que d'habitude. Par rapport à ses challengers, New Girl a eu un avantage certain puisqu'elle a pu démarrer l'année avec deux épisodes. Le premier était assez inutile, mais le second m'a franchement plu. En effet, si pour le 2X1, Jess se retrouve au chômage et n'aime pas, la déprime qui en résulte n'est pas très efficace. Au contraire, dans le second épisode, alors qu'elle tente de profiter de son temps, le charme et le talent de l'actrice principale crève l'écran. A cause d'un quiproquo sur le numéro de téléphone d'un mec qu'elle veut brancher, la jeune fille se retrouve avec un boulet qu'elle n'arrive pas à gérer. Parallèlement, elle a l’occasion de se taper un beau gosse en se faisant passer pour une autre. Tout se complique au moment des révélations, Jess y est absolument craquante et trop fun. Nick, qui n'est pas spécialement ma tasse de thé, m'a fait rire avec son double venu du futur. Schmidt, lui est aussi parfait que Winston est transparent. L'épisode comme la bande de potes en elle-même ont été hyper plaisants à retrouver. C'était frais.
11/20 et 14,5/20



Parks and Recreation est une déception avec cet épisode de rentrée, à titre personnel, parce que pendant 4 saisons, j'ai été totalement trop hyper méga giga fan, sans en avoir parlé ici, en dehors du classement des meilleures comédies de la saison dernière. Enfin, nous y sommes et ce 5X1 est moins drôle que tout ce que Parks and Recreation a proposé jusqu'ici. On se rassure, rien de catastrophique, mais Leslie Knope qui est si drôle quand elle transpire de son enthousiasme légendaire passe une partie de cet épisode à Washington déprimée. J'aime tellement qu'elle soit toujours en décalage avec les situations, s'estimant toujours guerrière primordiale que j'étais déçu de la voir se remettre en question. L'autre défaut est que notre héroïne n'est pas mélangée à son groupe. Groupe qui peine de son côté avec un barbecue loupé. Non, vraiment, ce n'était pas du bon Parks comme je l'aime d'habitude. Si par hasard, cette saison 5 était celle de trop, je reviendrai sur chaque détail des années précédentes pour prouver à quel point cette série est l'une des meilleures comédies de ces dix dernières années. J'ai le cœur presque brisé d'en laisser une trace plutôt négative. C'est très mal. 12,5/20



The Big Bang Theory est toujours la série comique que j'attends le plus, mais il lui arrive d'avoir un épisode trop moyen qui se perd. C'est malheureusement le cas avec cette rentrée 2012. Le problème des choses drôles c'est qu'elles sont toutes des rééditions de choses déjà vues et de situations qui se répètent. Howard, bien que dans l'espace, est tiraillé pour la centième fois entre Bernadette et sa mère ; Amy est à nouveau désarçonnée par la goujaterie de Sheldon et doit faire avec sa libido envahissante. Là où la saturation devient dérangeante, c'est au niveau du couple de Leonard et Penny. Il est temps qu'ils se stabilisent et qu'ils vivent des choses sans avoir un avenir incertain toutes les cinq secondes. Si Raj n'a pas été non plus à mourir de rire, scénaristiquement une ouverture m'a plu. A moins que ce ne soit qu'un gag ponctuel, il se pourrait qu'il débute une relation gay avec Stewart. Et pour l'histoire, et pour les blagues, je trouverais cette nouvelle direction pleine de potentiel. 13/20


2 Broke Girls avec ce 2X1,quant à elle sans être exceptionnelle vous l'aurez compris se rangerait tout de même dans les bons épisodes de rentrée. Plus difficilement retranscriptible, ce sont tout simplement la plupart des répliques qui sont bonnes pour un duo qui fonctionne toujours aussi bien. Je ne retiendrais pas spécialement le gag de l'enfant trop vieux pour être nourri au sein ou du lait maternel, car Friends et Desperate Housewives l'avaient déjà fortement exploité. Par contre, les différences culturelles des deux filles qui s'opposent restent toujours géniales. Quand Max est face au père de Caroline, c'est encore renforcé. Au sujet de ce père, pour un season premiere, il apporte cela dit un peu trop de sérieux et de gravité. Vivement le prochain. 14/20


Les nouveaux épisodes sont disponibles et j'espère qu'ils vont tous s'élever et se mettre un coup de pied au cul. La plupart en a carrément le potentiel.  

 

jeudi 30 août 2012

Top 12 des séries comiques de la saison 2011/2012


Deux points importants avant d'établir le top 12 subjectif des meilleures séries comiques de la saison 2011/2012 :

Il s'agit en réalité des séries à exclure du top.

Tout d'abord, sont donc écartées les séries que j'apprécie mais pour lesquelles je n'ai pas encore vu la dernière saison. Sont concernées : Californication, Community, Cougar Town, Fais pas ci, fais pas ça et Hung. Je pense qu'elles seront classées l'année prochaine (sauf Hung, vu que c'est terminé).

Ensuite, il y a les séries exclues car même si elles me font beaucoup rire, elles sont aussi dramatiques. Je pense aux excellentes Bunheads et Girls qui auraient, sans cette mise à l'écart, leur place dans le top 5 (Californication serait aussi dans cette section d'inclassables, en fin de compte).

Passons aux choses sérieuses...

12Workingirls – Saison 1


Pour ouvrir ce classement, la France est représentée par Workingirls, format presque court, nouveauté de Canal +. La série raconte le quotidien déjanté des différents postes occupés par des femmes à l'intérieur d'une grande entreprise. L'ambiance est clairement loufoque, irréelle. Les personnages le sont tout autant. A la fois atout et défaut selon la femme en question. Si l'on suit Karine, la responsable toujours de mauvaise humeur et désagréable, j'adore ! Si l'on se penche sur les deux standardistes glandeuses, revues dernièrement dans le spot de rentrée pour Canal, j'aime moins, trop têtes à claques. Si un épisode laisse trop de place à Nathalie, la mère de famille insupportable qui ne parle que de ses gosses et qui est particulièrement dégueulasse quand elle pisse devant tout le monde, j'ai envie de me barrer. Même conséquence sur moi pour la plupart des interventions de Déborah, la nympho de service. Pour ceux qui n'ont pas vu, il s'agit donc dans le cas présent d'un humour plutôt extrême puisqu'il est question d'une belle jeune fille, qui laisse sa libido agir librement, explicitement en se frottant aux mecs, mimant des fellations à la première occasion ou en s'enfournant divers objets quand l'envie lui prend. Sa première intervention de ce style n'est pas chose courante donc elle peut amuser, mais la répétition de ces situations lasse très rapidement. Heureusement la série a une autre force, un personnage de looseuse, championne toute catégorie, qui n'est pas sans rappeler le jeu de la si géniale Marina Foïs à l'époque des Robins des bois. Hélène, puisque c'est d'elle dont il s'agit, n'a pas d'amis, pas de vraie vie, elle est transparente, brutalisée et la prestation de son interprète, Blanche Gardin est un régal pour les yeux, un jeu vraiment hilarant.
Le scénario n'a pas grande importance, il s'agit plus d'un ensemble de sketchs collés bout à bout, mais on s'en contente. Au passage, un détail m'insupporte : chaque personnage garde tout au long de la saison, la même tenue, nul ! Le final, quant à lui, va à nouveau trop loin et loupe sa sortie. En résumé, très bon et très mauvais se côtoient dans la série, mais sa durée courte n'a pas le temps de nous encroûter. Workingirls a été renouvelée et rien que pour Hélène, c'est une bonne nouvelle !

11Baby Daddy – Saison 1


Comme j'ai vu très peu d'épisodes de Raising Hope (ce, sans raison particulière), je n'ai pas été rebuté par ce pitch presque dérobé. Ben, qui vit avec son meilleur pote, Tucker, et son grand-frère, Danny, a les préoccupations encore adolescentes de son âge : les filles, les sorties, est occupé par son boulot de barman jusqu'à ce qu'une ex refasse surface et lui offre sa propre fille dont il ignorait évidemment l'existence jusqu'ici : Emma. Après le choc de la surprise, il décide de l'élever. S'ajoutent les coups de main de la meilleure amie secrètement éprise (elle-même ne sachant pas que l'autre frère est amoureux d'elle – cercle classique) et la mère des garçons, Bonnie. Bonnie est un plutôt bon personnage, à mi-chemin entre la maman poule et la cougar, morte de faim. Son caractère bien trempé, qui tient ses deux garçons, les recadre, tire la série vers le haut. Le point le plus positif de la série me concernant est bien sûr la présence de Jean-Luc Bilodeau dans le rôle titre. Ex-fils Trager dans une de mes séries chouchou, Kyle XY, je suis ravi de le retrouver. Son personnage est plutôt fun et l'acteur se débrouille bien. Pour ce qui est du programme en lui-même, il n'a franchement rien de révolutionnaire, tout n'est pas drôle, les rires sont bruyants et on se croirait parfois revenu à l'époque de Sauvés par le gong ou de Une nounou d'enfer. Je ne sais pas vraiment d'où me vient la comparaison, peut-être pour le côté très brut des vannes, mais après tout j'adorais ces séries dans les années 90. Alors, même si elle est légère et n'apporte rien de nouveau, ces 20 minutes par semaine peuvent être agréables, comme à l'époque où ce genre entourait le« 6 minutes » d'M6. Renouvelée, nous retrouverons l'équipe, au moins pour une saison 2.


 10How I Met Your Mother – Saison 7


Je devrais plutôt évoquer « le cas How I Met Your Mother ». A la mi-saison alors qu'elle a semble-t-il plu à une partie du public, de mon côté, comme souvent ces dernières années, elle me sortait parfois littéralement par les yeux. Certains épisodes étaient de véritables plaies où même Barney n'arrivait pas à faire oublier les caricatures qu'étaient devenus ses quatre amis (j'entends certains réclamaient, alors oui, Barney est aussi parfois une caricature de lui-même, mais il reste tout de même pour moi, le personnage drôle de la série). Toujours est-il qu'à mon goût, cette première partie de saison était ce qu'il y avait eu de pire depuis le début de la série, l'humour et les scénarios stagnant au plus bas et m’énervant très souvent. Et là, après une pause de quelques mois, la seconde partie (toujours en contradiction avec une majorité de fans) a redressé la barre. J'ai aimé le très bon générique transformé de l'épisode 14. Même si sur le papier, Ted qui redéclare sa flamme à Robin a tout pour m’énerver, j'ai finalement trouvé le rendu sincère, touchant et crédible. Robin ne veut pas de Ted, la page doit se tourner. La véritable amitié était bien montrée également avec Marshall qui prie Robin de quitter l'appartement car Ted ne lui demandera jamais, mais qu'il le faut. J'ai trouvé toutes ces scènes efficaces et elles collent vraiment à ce qu'on peut vivre dans de telles circonstances. Un nouveau personnage a apporté un petit vent d'air frais, d'autant plus que l'ex-mulet du Dr House dégage enfin. C'est Quinn, interprétée par la magnifique Becki Newton, connue notamment pour son rôle d'Amanda dans Ugly Betty. Cette dernière est stripteaseuse et devient le nouvel amour de Barney. Leur duo fonctionne parfaitement et j'ai adoré le plan machiavélique que le tout nouveau couple a monté pour se moquer des quatre autres. Beaux, drôles et sournois, tout ce que j'aime ! Évidemment, ne nous enflammons pas, bien des choses restent irritables, avec en tête de liste le manque de vraie ligne directrice : cette « mother » inexistante, les blagues et schémas se répétant encore et toujours et le summum, cette fin ! Si vous l'avez vue, je suppose que l’identité de la mariée vous a défrisé autant que moi. En une seconde, on balaie toute la logique qui s'était installée. Ces scénaristes n'envisagent pas un cliffhanger légèrement plus cohérent ? Il semblerait que non... En bref, par habitude, pour les moments agréables, mettons How I Met your mother dans un top 10, aussi un peu pour ce qu'elle a été (et pour Barney bien sûr.) Mais c'est la dernière fois.


9Men at Work – Saison 1


J'aime l'idée de la série entre mecs. Moins geek que Big Bang Theory c'est certain, moins drôle, ça ne fait aucun doute, mais l'alchimie entre ces 4 personnages travaillant ensemble dans un bureau, au sein d'un magazine prend plutôt bien. Si aucun ne tire véritablement son épingle du jeu, ce sont les interactions entre eux qui sont la force de la série. Milo, qui fait office de rôle un peu plus principal, est attachant dans son comportement plutôt nonchalant et son parcours amoureux chaotique. Des retrouvailles ont lieu pour moi avec le sympathique Michael Cassidy (un temps concurrent direct de Seth Cohen dans Newport beach) qui interprète le beau gosse de la bande, Tyler ; et aussi avec Adam Bush (ennemi juré de Willow dans la formidable saison 6 de Buffy contre les vampires) qui incarne ici le geek de service, Neal. Geek certes, mais vivant tout de même en couple. Seul Gibbs, sans être problématique pour autant, a certainement un petit peu moins de saveur que les autres. Mon personnage favori est Milo et la série est plutôt agréable à suivre, sans prise de tête. Également renouvelée pour l'été 2013, j'en serai !


8 - Don't Trust the Bitch in Apartment 23 – Saison 1


A partir de cette huitième place, les fous rires deviennent plus importants. Dans Don't trust the bitch in apartment 23, deux éléments font la drôlerie de la série. Tout d'abord, ce qui marche bien souvent dans les sitcoms, c'est l'opposition forcée et régulière entre deux personnages. Ici, il s'agit de la petite blonde naïve, toute gentille, douce et un peu niaise, qui débarque en ville et qui voit sa vie s'effondrer quand son beau rêve de mariage idéal se casse la gueule. Cocue, elle n'a plus le choix, June - puisque c'est d'elle dont il s'agit - largue son mec et commence une nouvelle vie avec une colocataire venue d'ailleurs, Chloé. Interprétée par la charismatique Kristen Ritter, Chloé aime boire, faire la fête, provoquer, se balader à poil, dire tout ce qu'elle pense et n'aime pas la gentillesse et la niaiserie. Elle entraîne sa nouvelle camarade dans son univers. Cet univers est notamment composé de son pote de débauche. Le pote en question est justement le second élément génial de la série, il s'agit de James Van Der Beek qui joue son propre rôle. Star déchue depuis l'arrêt de la série Dawson dont il était le héros mondial, James a gardé ce comportement de star, sauf qu'aujourd'hui, sa carrière est misérable. Il lui reste les avantages de sa célébrité d'antan, qui se résume surtout aux nombres de filles, anciennes téléspectatrices, tombant en pâmoison devant leur idole de jeunesse et écartant volontiers les cuisses. L'acteur en profite, en crevard qu'il est, et sa moralité est proche de celle de Chloé, un petit régal. La première saison est trop courte, mais j'aime l'idée de retrouver de nouvelles aventures dès le 23 octobre prochain. 


 7New Girl – Saison 1


Comparativement avec Don't trust the bitch in apartment 23, New Girl m'a peut-être moins fait rire, mais en saison bien plus longue, elle en devient plus attachante. La série présente aussi des personnages à l'intérêt limité, tels que Nick ou Cece, peut même tomber dans l'ennuyeux à travers Winston. Cependant la prestation de Zooey Deschanel en tant que Jess, « new girl » en question, rattrape. La jeune fille paumée, fraîchement larguée par son copain, atterrit dans ce nouvel appartement de mecs et tente d'y imposer son style étrange. Parfois décontenancée face aux habitudes de cette bande d'hommes célibataires, elle parvient vite à devenir l'élément central de leur vie. Il faut dire qu'elle a le charme et la personnalité étrange qu'il faut pour plaire. Jess chante beaucoup, agace, suit des logiques bien à elle, mais sait aussi écouter et rafraîchir ces mecs pas toujours si « mecs » que ça. Son parcours amoureux dans l'appartement amène deux personnages sympa, au rythme de ses aventures : Dermot Mulroney (marquant en meilleur ami de Julia Roberts dans Le mariage de mon meilleur ami) et surtout Justin Long, dans le rôle de Paul, formant un couple génial avec Jess. J'étais vraiment sous le charme et donc déçu de l'arrêt brutal de leur binôme. Il faut dire qu'on le sent très vite, un jour ou l'autre, la réunion avec Nick aura lieu. L'autre atout coup de cœur de la série est le personnage de Schmidt. Un peu obsessionnel, un peu métrosexuel, maniaque, grand coureur, mais vite très amoureux, ses répliques font partie des meilleures de la série. L'acteur transpire vraiment le naturel et la spontanéité. L'effet de bande s'organise et il y a même un esprit de clan familial qui finit par se créer et parvenir à ce genre d'ambiance est toujours un gage de qualité. New Girl n'est pas parfaite, n'atteint pas le niveau des débuts de séries devenues cultes par la suite, mais elle montre son potentiel et parvient la plupart du temps à nous faire passer un moment bien agréable. Il faut dire que Zooey est franchement douée ! 


6Episodes – Saison 2

J'ai l'impression que la série n'a pas convaincu tout le monde, mais de mon côté, je l'adore. Alors c'est vrai que le début de saison était un peu mou du genou, mais vite, on retrouve des personnages qui font franchement marrer. J'aime ce couple de british, loin de leur pays dans cet univers impitoyable de la télé avec lequel il est parfois difficile de s'adapter, encore plus lorsqu'on perd son couple. Beverly et Sean étaient mieux ensemble que séparés, mais leur côté coincé m'éclate. L'identification est aussi souvent possible, en particulier quand ils ne comprennent pas les réactions superficielles des Américains du monde du showbizz. Matt le Blanc bien sûr reste vraiment ce « Friends », dont je ne me lasse pas. Je le retrouve avec plus de nuances que dans la saison une, plus fragile il faut dire par les situations qu'il traverse. Je ne peux qu'être admiratif de ce rôle, pas vraiment rôle en fin de compte. Comme James Van Der Beek dans Don't trust the bitch in apartment 23, je trouve la démarche courageuse. Alors quand le résultat est réussi, consécration de vie, on se retrouve sixième, malgré les défauts, dans le top 12 de Big Bang Séries ! Pour finir, j'aimerais mettre en avant un personnage qui me fait mourir de rire avec sa tête et ses expressions qui n'existent tellement pas. Il s'agit d'un membre de l'équipe de production qui intervient très peu, j'ai même oublié son nom, mais sa caractéristique est de ne répondre qu'avec une tête de désabusée constipée, qui me fait tellement rire que j'étais obligé de la citer. Tant que nous sommes dans les détails, j'aimerais aussi préciser que l'un de mes plus gros fous rires de la saison 2011/2012 provient d'Episodes. Beaucoup ne connaîtront pas, la plupart n'auront pas relevé, tous seront soulés par cette fin de paragraphe, mais une trace de cette scène qui m'a tout de même fait mettre pause pour pouvoir sortir mon rire gras pendant plusieurs minutes, devait être laissée. Il s'agit du dernier épisode : Lapidus est face à Carol, se met à pleurer. Un son d'un autre monde sort de sa bouche, en même temps que ses larmes, et sa maîtresse fait alors une tête tellement géniale d'incrédulité, que ça a fait ma soirée. Voilà... Bon... Je pense que si vous n'avez pas encore découvert Episodes, ce commentaire de choc a dû vous convaincre à mort. Moi, je veux la revoir, en tout cas, c'est déjà ça.


5 - Modern Family – Saison 3

La cinquième position est une sacrément bonne place, mais j'avoue que ce bilan pour Modern Family serait presque décevant. En effet, si j'avais établi un tel classement il y a deux ans, le remake américain de Fais pas ci, fais pas ça aurait pour sûr atteint la seconde place. Il faut dire qu'à l'époque, je ne connaissais pas les comédies placées en position 2, 3 et 4. Même si je trouve ces 3 séries en question plus drôles, il faut reconnaître une petite baisse de régime à Modern Family. Le plaisir à la suivre est toujours là, ça ne fait aucun doute, mais certaines situations comme Cameron et sa passion pour les déguisements de clown étaient bien lourdingues. J'avoue que ce ressenti général ne s'appuie pas sur un grand nombre d'exemples. Il ne me reste quelques mois plus tard pas grand-chose des scénarios. Une chose est sûre, le casting de Modern Family reste au top niveau et en dehors de quelques séquences parasites, chaque épisode est drôle, Phil, formidable. L'info importante à retenir est la grossesse surprise de Gloria. Je n'aurais pas choisi cette direction, mais je suis tout de même persuadé qu'elle apportera de grands moments. Les méthodes d'éducation de la Colombienne sont tout de même en opposition totale avec celle de Jay. Début des festivités, le 26 septembre. Vivement !


4 - Les Lascars – Saison 1

Ouiii, rien que de penser à la série, j'ai le sourire aux lèvres. Véritable coup de cœur pour cette bande de potes qui, encore dans l'adolescence, ont l'opportunité de vivre ensemble sans parents dans un appartement de la cité. Liberté, délires et conneries sont au rendez-vous ! S'il y a bien une série cette année qui respire la fraîcheur, c'est celle-ci. L'humour est génial, proche des dialogues entre vrais mecs. Mais surtout, l'écriture des personnages et le jeu des acteurs est parfait ! La série de Canal a non seulement déniché un scénario aux vannes bétons, mais aussi un casting des plus réussis. Il est impossible pour moi de choisir un personnage préféré, je les aime tous. Bon, il est évident que je ne pourrais pas vivre avec Polo, mais à suivre, il est un vrai régal. Il se rapprocherait un peu du géniallisime Nathan dans Misfits, version lascar bien sûr. Mytho, toujours dans les mauvais coups, pseudo bad guy, souvent tout pourave, il n'en est pas moins délirant. Malik, pur beau gosse, qui ne vit que pour trouver l'amour, obsédé par son corps, la bombasse du groupe nique beaucoup, mais galère pour aller plus loin. Son bon fond et sa relation avec Barkette font partie des aspects que je préfère. Malik, le héros principal, celui à qui on doit cette nouvelle vie est toujours partagé. Il veut reconquérir son ex, mais ne crache pas sur les autres meufs du coin (même si c'est une cousine), il aimerait faire carrière dans la littérature, mais n'écrit quasi rien, il aime faire le con avec ses potes, mais doit recadrer à l'occasion pour organiser le quotidien et payer le loyer. Ce que je préfère chez lui, c'est son rire franchement communicatif. J'ai annoncé ne pas pouvoir différencier ou classer les différents rôles de la série, mais peut-être que ce serait tout de même Barkette ! Déjà ce surnom, franchement, c'est pas le meilleur qui soit ? Le reste est tout aussi réjouissant. Le mec est black, imposant, mais c'est un bébé. Véritable geek, du tee-shirt aux ordinateurs en passant par le cinéma et surtout à ses multiples références, Barkette est un mec qu'on ne peut que kiffer. La remarque est d'ailleurs applicable au groupe entier. Dès le générique, on trouve ces mecs, malgré leur lâcheté ou leur cinéma, absolument trop cool ! Des barres de rire à chaque épisode, n'hésitez pas une seconde à découvrir Lascars. La saison 1 existe en DVD depuis ce mois-ci ! La vie de moi ! ^^
Ils ont plus de chance de passer par ici que Sarah Michelle Gellar et Lisa Kudrow, alors à tout hasard, un grand merci et un énorme bravo aux créateurs de Lascars, à son réalisateur et à Alexandre Achdjian, Pablo Pauli, Issa Doumbia et Nassim Si Ahmed, à qui je souhaite de continuer la série bien longtemps et plus encore !


32 Broke Girls – Saison 1

Nous voici sur le podium avec une nouveauté de la saison 2011 : 2 Broke Girls ! Comme j'avais déjà fait le bilan de cette première excellente saison ici-même, je ne recommencerai pas pour ce classement. Si toutefois vous n'avez pas lu le billet en question (et c'est très mal), sachez que cette sitcom basique, à savoir, petit groupe d'acteurs, décors immuables, rire du public, qui raconte comme dans Don't Trust the Bitch in Apartment 23, le nouveau quotidien de deux colocataires serveuses que tout oppose, l'écriture et les répliques assassines et/ou remplies de second degré, de références géniales en font une réussite totale. Le rôle de Max en particulier, tenu par Kat Dennings est une révélation. Tellement crue comme il faut, tellement pas fille, tellement drôle face à la richesse (passée) de sa nouvelle princesse de copine, je n'ai qu'une seule chose à dire : I really fucking love it ! ^^


2Parks and Recreation – Saison 4

(Soupir). Comment décrire le bien-être que me procure Parks and Recreation ? Déjà, en lui accordant la deuxième place des meilleures séries comiques de la saison 2011/2012. Pour que ce soit dit, la seconde partie de cette saison 4 est un peu moins bonne que tout le reste et si j'avais pu classer les saisons 1 à 3 et demi, il y a de fortes chances que mon numéro un eût été détrôné. La fin de saison était malheureusement, avec cette campagne politique, légèrement en dessous du reste. Bon, c'est dit, ça m'a même énervé de l'écrire parce que même quand Parks and Recreation est moins bonne, elle reste hilarante et au-dessus de la mêlée. Le quotidien des employés du département des parcs et loisirs de Pawnee nous fait vivre des moments absolument formidables. Le postulat de départ, en particulier grâce à l'équipe de télévision qui suit les aventures de ces fonctionnaires hors normes, permet, grâce à un casting de haut niveau et à une écriture des plus intelligentes, de toujours être dans la nuance, le regard. Etre drôle avec autant de subtilité est un pari fou, mais clairement gagné. C'est la première fois que je parle de cette série phénoménale sur Big Bang Séries et j'aimerais faire passer le message de la passion que j'ai pour Parks and Recreation. Pour vous donner une idée, il y a peu, pour m'amuser, j'ai refait mon top 100 de personnages de séries préférés (oui, l'amusement est un concept relatif...). Sachez que sur 8 personnages principaux, 6 et demi y étaient présents. Ça vous fait une belle jambe ? Mais enfin, ne savez-vous pas l'importance d'un tel classement ?! Admettez la rareté d'un tel exploit ! Chaque personnage est génial parce qu'ignorant, faussement cool, né d'humeur massacrante, victime de cruautés verbales à mourir de rire... Leslie, Tom, Ron, Ann, April, Chris, Andy, Ben, je vous aime ! S'ils étaient tous en face de moi, je les embrasserais tous comme du bon pain et ils détesteraient ça. Alors, je dénigrerais Jerry et ils adoreraient ça ! Vivement le 11 septembre, Leslie me manque trop !


1The Big Bang Theory – Saison 5


Numéro un, toujours ! Tou-toujours ! Mon cher Sheldon reste le meilleur du monde entier. Il m'a cette année encore régalé. S'il pouvait être ici et quitter sa place de canapé, il vous le dirait lui-même : cette place est la sienne, un point c'est tout !
Pour le reste, en dehors du fait que l'équipe reste toujours au top dans l'humour, la scène finale d'Howard dans l'espace avec ces mains qui se serrent était grandiose. S'ils se mettent à ajouter de l'émotion, The Big Bang Theory risque même de devenir mon drama préféré devant Breaking Bad !