vendredi 27 mai 2011

The Big Bang Theory

Saison 4, épisodes 7 à 12.


Après une pause bien trop longue sans mes chers amis de Big Bang Theory, j'étais ravi de visionner 6 nouveaux épisodes.

Les 3 premiers étaient très réussis, en particulier le 4x8, laissant ensuite la place à trois épisodes bien plus moyens.

En effet, quand Sheldon empêche Howard d'obtenir une habilitation de sécurité en gaffant sur son parcours, qu'il est alors contraint de se faire pardonner, que, pour ce faire, il cède plein de bonne volonté sa fameuse place attitrée sur le canapé pour finalement se désister, c'est bien drôle.

Quand Raj, Howard et Bernadette passent la nuit à observer les étoiles, que les deux amis finissent par s'embrasser, médusés, sur la bouche par accident, et qu'en plus Bernadette et Raj se mettent à imiter la mère d'Howard avec une ressemblance franchement proche, c'est très drôle.

Enfin et surtout : deux soirées géniales ont lieu : la première réunit nos 4 mecs pour une séance de cinéma où Indiana Jones dont la durée est rallongée de quelques secondes, crée l'événement dans l'esprit geek des Big Bang. La file d'attente est trop longue, l'ennemi juré de Sheldon leur passe devant, il ne reste qu'une chose à faire : voler les bandes. Génial ! Parallèlement, une soirée pyjama imposée par la géniale Amy à Penny et Bernadette tourne en festival pour l'amie de Sheldon qui rappelle vraiment le comportement d'un robot découvrant la vie. Elle a, par exemple, l'occasion lors d'une partie d'Action ou vérité de demander à l'une de ses camarades de jeux quelle est la taille de son aréole. Tordant !

Lors des épisodes suivants, le niveau descend. On y trouve toujours du bon comme ce moment où Raj, Sheldon, Howard et Leonard se moquent ouvertement d'un ex de Penny : Zack, bien simplet. D'habitude traumatisés de la vie, à leur tour d'avoir la confiance. Sheldon est toujours là, Amy casse les gens sans s'en rendre compte, on pointe toujours les échecs de Penny avec humour, Raj est de plus en plus un enfant qui est à mourir de rire en Aquaman (monté directement sur hippocanpe qui plus est) mais tout n'est pas bon dans la seconde partie de ma session Big Bang Theory.

En effet, Howard et Raj organisant un combat de lutte pour déterminer qui est le héros de l'autre, les sentiments à la Ross et Rachel de Leonard et Penny ou encore la création d'une application Iphone et le rôle de chef voulu par Sheldon et Leonard sont plutôt rendondants.

Big Bang Theory reste ma sitcom préférée, Raj devient toujours plus attachant, Bernadette gagne en drôlerie mais comme toujours lorsqu'on est habitué au top, la petite déception vient plus vite quand 3 épisodes sur 6 entrent davantage dans la catégorie « Moyen ».


Episode 7 : 15/20
Episode 8 : 16/20
Episode 9 : 15/20

Episode 10 : 12,5/20
Episode 11 : 13,5/20
Episode 12 : 12/20

mercredi 25 mai 2011

Dexter

Saison 5, épisode 5.


Dans ce 5X05 de Dexter, on essaye de nous faire croire que Lumen sera un problème...

En effet, alors que notre héros lui conseille plus que vivement de quitter la ville, celle-ci persiste et signe. En plus de rester à Miami, la jeune femme veut sa vengeance. Elle sait mieux que quiconque de quoi son sauveur est capable et désire ardemment que ses ennemis subissent le même sort. Refusant dans un premier temps, la nouvelle amie de Dexter décide d’attaquer seule. Heureusement pour elle, son nouvel ange-gardien vole à son secours et l’empêche de tuer un innocent. Alors, sur le point de s’en aller, grâce à une très bonne scène de fouille à l’aéroport, la jeune femme revit le malaise de son viol, change à nouveau d’avis et, en secret, lâche son projet de nouveau départ.

Le reste de l’épisode n’a vraiment rien de transcendent, Laguerta et Batista nous rejouent le même refrain, Debra avance sur son affaire et Quinn fait de la quinnerie…

Certes ce nouveau personnage qu'est Lumen créait un peu de suspense grâce à sa quête mais il est décevant que sa relation avec Dexter se soit si vite décomplexée et délestée de la quasi totalité de son mystère. A quand la ligne directrice de cette saison 5 ?


12,5/20

mardi 24 mai 2011

Weeds

Saison 6, épisodes 11, 12 et le final, 13.


Il était temps pour la famille Botwin de conclure sa saison la plus décousue.

Alors que Nancy accepte de se confier à l’espion qui était en fait un journaliste en échange de quoi celui-ci lui finance les passeports, Esteban et Guillermo mettent la main sur tout ce beau monde. Sur le point de prendre l’avion pour Paris, Nancy n’a pas d’autres choix pour survivre : elle met d’abord, grâce au « Plan C », ses enfants à l’abri ; le prof de math, monsieur Schiff, se fait prendre mais son magot et Andy devraient aider au lancement de l’énième nouvelle vie qui les attend. Ensuite, pour ne pas finir exécuter, Nancy prévient les autorités qui procèdent à son arrestation. Nancy Botwin renonce à sa liberté mais survivra, encore.

Après des épisodes 11 et 12 bien moyens où seules les relations de Silas et de son nouveau père valent réellement le coup d’œil, le final réussit une fois de plus son pari. Sa dernière scène éclipse tout le reste puisque l’émotion d’Andy et des enfants est réellement palpable, le titre de Gin Wigmore en guise de fond musical est choisi à la perfection et Nancy se fait prendre !!! Qu’est-ce qui nous attend ? La dealeuse d’Agrestic aura-t-elle le procès l’incriminant pour toutes ses magouilles et en particulier, le meurtre de Pilar ? J’avoue être très partagé. Je suis satisfait à l’idée que Weeds propose quelque chose de très nouveau pour la prochaine saison. Comme Dexter, elle devait bien se faire prendre un jour mais attaché à ces personnages, je les voudrais aussi heureux et libres.

Weeds m’a vraiment donné l’impression de ne pas savoir vers quoi elle se dirigeait au cours de cette saison, l’intrigue générale était faiblarde mais son casting, toujours excellent, a permis de passer des moments frais et divertissants. La saison 7 qui arrive le 27 juin devrait malheureusement être la dernière et j’espère qu’elle offrira un dernier voyage (en prison ?) en apothéose.


Episode 11 : 12,5/20
Episode 12 : 13,5/20

Episode 13 : 15,5/20

lundi 23 mai 2011

Desperate Housewives

Saison 7, épisode 6.


Retour sur les différentes histoires de ce 7X06 de Desperate Housewives !

Paul, tout d’abord. Nous apprenons dans le cabinet d’un psy que la nouvelle femme de Paul est vierge et qu’il va devoir la conquérir. Malgré ses efforts, elle se refuse toujours jusqu’à ce que notre psychopathe national annonce qu’il souhaite la quitter. Survient alors un appel téléphonique truffé d’indices sur les motivations de Beth : elle s’est engagée, fait tout pour rester et c’est sa mère qui la motive à le faire. Pourquoi ? Mystère ! Mais le jeu en vaut suffisamment la chandelle pour qu’au final, la toute nouvelle madame Young donne de sa personne pour le récupérer ! Prête à tout, elle nous montre sa vraie nature, prête à braquer une arme sur une Housewive.. Wisteria Lane est décidément le repère à déséquilibrés du coin.

Renée, en manque de mondanités, invite ce quartier qui l’ennuie à une fête d’Halloween. L’alchimie entre femmes prend toujours. Je parlais récemment des scènes de groupes réussies pour Parenthood mais depuis le début, j’ai toujours trouvé que ces réunions étaient vraiment un grand atout pour Desperate. Renee n’aime pas les enfants ou les vieux et les interdits. Bree rétorque alors qu’elle se présentera si elle a l’autorisation d’amener son jeune amant. Drôle.

Keeth, d’ailleurs, présente Mimi, sa colocataire à sa rouquine qui a le loisir de constater que son nouveau mec a, une fois de plus, des problèmes psychologiques, ça faisait longtemps…

La mère de Tom a de plus en plus d’absences, devient agressive. Tom, qui refuse de l’accepter, préfère une fois de plus se prendre le bec avec sa femme. Il faudra attendre qu’elle se perde et frappe Lynette dans une scène poignante pour que son fils ouvre les yeux et la place à contrecœur dans une maison de retraite.

Susan annonce sa carrière porno du net à Mike. En homme de Neanderthal qu’il est, le plombier s’empare d’un marteau pour faire la peau à Paul. Heureusement, Susan a une idée… Si, si ! Elle passe d’abord par une obscure histoire de punaise pour virer Paul de sa maison et le menace en lui faisant comprendre que son ours le frapperait bien fort s’il ouvrait sa bouche. Vaine tentative puisque le bouche à oreilles commence auprès des parents d’élèves. Susan est alors virée de son école. Charles Ingalls n’a plus le choix et se doit de partir en Alaska gratter la caillasse pour subvenir aux besoins de sa famille. Susan a alors droit à une scène très drôle, comme quoi, tout arrive, elle agresse Paul en tenue de petite fille à couettes en hurlant qu’il n y a plus de bonbons aux enfants qui sonnent à la porte. Si Beth la menace d’une arme pour sauver son mari, Susan aura eu le mérite de réagir et surtout de me faire rire.

Les gros sabots font davantage leur apparition dans l’affaire des bébés échangés. Le sang Solis qui coule dans les veines de la petite Grace en font forcément une princesse qui aime les bijoux et les vêtements. Gabrielle se comporte en débile mentale qui préfère s’occuper de sa nouvelle fille et délaisse Juanita qui s’en rend évidemment compte. Lourd d’idiotie !

Du bon et du mauvais en particulier pour Gaby qui montre que sa jeune fille a plus de plomb dans la tête qu’elle-même. Ces ficelles bien trop épaisses entachent un épisode allant du moyen au sympathique.


13/20

Parenthood

Final saison 1, épisode 13.


Alors que TF1 propose dès aujourd’hui la première saison de Parenthood, j’ai, pour ma part, assisté à un final bien moyen.

En effet, comme prévu, chaque histoire est conclue et chaque histoire se termine bien. Aucune surprise dans ce dernier épisode. Zeek réussit à se faire pardonner par sa femme dans une scène assez pathétique de déclaration chantée, les deux ados en froid depuis que Steve a retourné la mauvaise cousine se réconcilient (après qu’Haddie ait montré sa souffrance en teignant ses cheveux en noir…), Sarah qui voulait repartir finit par rester, Crosby qui aurait dû être abandonné se propose de suivre son idiote de copine à New York et tout ce beau monde peut marcher au ralenti dans la joie et l’allégresse.

Heureusement, Sarah relève un peu le niveau avec des répliques qui sonnent juste et apporte une dose d’humour. Le jeu des acteurs reste très bon même si toutes les femmes de la série commencent à proposer la même scène de voix qui tremblent et d’yeux mouillés. Au moins, ces aspects nous font oublier le puritanisme de ce Parenthood qui repointe à nouveau trop à mon goût. La bêtise de Zeek, Haddie ou Kristina sera, je l’espère, bientôt éclipsée au profit d’un espace plus important laissé à Sarah, à son jeune fils ou à Julia et son mari.

Si Parenthood a débuté doucement, le charme de ses acteurs a opéré au fil de la saison. Les intrigues (trop ?) simples de cette famille Braverman font se côtoyer les bons sentiments, les doses d’humour, l’émotion et une belle complicité. Malgré un dernier épisode plutôt décevant et un léger manque au niveau des retournements de situation, je serai ravi de suivre une saison 2, cette fois, avec 22 épisodes.


12,5/20

dimanche 22 mai 2011

Parenthood

Saison 1, épisode 12.


En remplacement du billet manqué de vendredi, aujourd’hui, dimanche : Parenthood, 1X12.

Pour cet avant-dernier de sa première saison, les scénaristes nous ont concocté un très bon épisode. Nous avons droit à de nombreuses scènes de groupe (réussies comme toujours), beaucoup de disputes, de l’humour et de l’émotion.

Adam conçoit de nouvelles baskets à l’intérieur de sa boîte. Elles comptabilisent le nombre de kilomètres effectués. Idéales pour la marche organisée en faveur de l’autisme. Cette compétition motive le petit Max qui remportera le trophée avec sa team. Nous apprenons que l’enfant n’a pas conscience d’être atteint du syndrome d’Asperger. Conseillée par leur médecin, la famille se doit de ne pas lui révéler pour le moment. A travers leurs regards et leur tendresse, cette situation émeut.

A côté de cela, Jasmine se blesse avant de passer une grande audition de danse, les grands-parents gèrent leur séparation comme ils le peuvent. Julia soutient sa mère avec une compassion très touchante.

La grande histoire et les grandes scènes de l’épisode découlent toutes de la trahison d’Amber qui a couché avec Steve, l’ex petit copain d’Haddie. Le scandale éclate dans le microcosme lycéen des deux cousines en plein cours de sport. Mae Whitman qui interprète Amber porte littéralement cette séquence et les suivantes. Elle s’excuse encore et encore mais doit faire face aux insultes, aux graffitis, à ses sentiments pour Steve et pire que tout, à l’exposition de cette coucherie auprès de toute la famille depuis qu’Haddie, garce à son tour, révèle l’histoire. Tout le monde se retrouve impliqué. Sarah et Kristina en particulier s’agressent pour défendre leurs filles. J’ai trouvé Adam plus posé que d’habitude, Kristina manquant cruellement de recul mais le tout composant des scènes crédibles et extrêmement bien jouées.

Alors que les stars se trouvent parmi les adultes, une fois de plus le casting des enfants et adolescents de la série, déjà très bon, s’améliore et détient la matière qu’il faut dans le texte pour véritablement tirer la série vers le haut.


15,5/20

jeudi 19 mai 2011

Veronica Mars

Saison 1


Mon retour par écrit sur la première saison de Veronica Mars sera très court pour plusieurs raisons.

Tout d’abord, mon visionnage remonte à plusieurs mois et cette série contient tellement d’éléments différents que je ne saurais être précis. Dans les grandes lignes, il faut savoir que Veronica, jeune lycéenne, avait la même vie que toutes les héroïnes des feuilletons pour ados des Etats-Unis. Elle et son chéri Duncan Kane, sa meilleure amie Lilly Kane et le petit ami de celle-ci, Logan, formaient le quatuor idéal : jeunes, beaux, riches et populaires. Mais la vie de Veronica est bouleversée lorsque Duncan la quitte mais surtout lorsque Lilly est retrouvée assassinée. Le père de Veronica, alors shérif de la ville est accusé puis innocenté. Cet énorme scandale laisse des traces sur Veronica qui devient le « vilain petit canard ». Parallèlement, nous apprenons que Veronica a été violée et que sa mère a abandonné sa famille sans laisser de traces. Monsieur Mars ouvre alors un cabinet de détective privé pour gagner sa vie et déteint sur sa fille. En effet, celle-ci, si elle a pour objectif profond de trouver le véritable meurtrier de sa meilleure amie, mais aussi de savoir ce qu’il s’est passé pour sa mère et souhaite bien sûr connaitre l’identité de son agresseur sexuel, son quotidien est rythmé par l’aide qu’elle apporte à « Mars Investigation » ou aux propres enquêtes qu’elle facture aux élèves de son lycée.

Que dire de cette première saison ? Le manque de second degré de cette série est assez insupportable. Il est tempéré par le personnage et le caractère de Veronica, qui n’est pas une poule mais une fille qui agit. Par contre, le sérieux apporté à ces quêtes aussi inintéressantes que peu crédibles ennuie l’adolescent que je ne suis plus. Les personnages de la série en eux-mêmes comportent un bon lot de têtes à claques : Duncan, Lilly, ce père détestable de pseudo-assurance, de moralité et d’humour au ras des pâquerettes, et la palme revenant à Logan, pseudo-beau gosse tellement laid et tellement con, enfoncent la série. Pour ce qui est de l’intrigue générale, le meurtre de Lilly est plutôt intéressant, le viol (qui évidemment n’en était pas un) l’est déjà moins et je ne parle pas des histoires de famille qui assomment carrément. Tout le monde reste toujours dans le même registre et si le final amène enfin un peu d’action, il n’en est pas moins fourre-tout et ne parvient pas à faire oublier une saison médiocre, peut-être conçue davantage pour les filles.

Comme le visionnage de cette première saison remonte à assez loin, comme la réputation de la série est plutôt bonne, comme je suis indulgent et surtout comme je me suis déjà offert l’intégrale, je visionnerai sa saison 2.


9/20

mercredi 18 mai 2011

Misfits

Saison 1


Qu’on se le dise, Misfits est un OVNI télévisuel !

Misfits ne se résume pas pendant des heures, elle s’analyse encore moins, mais se doit forcément d’être conseillée.. En effet, l’histoire de base, à savoir cinq adolescents britanniques, débutant leur travail d’intérêt général, assistant médusés à un orage des plus violent et se retrouvant instantanément dotés de pouvoirs surnaturels, est certes un pitch sympathique, mais on peut se dire qu’il n’est pas d’une originalité transcendante. Pour la transe, il faut évoquer deux choses.

Tout d’abord, les personnages en eux-mêmes. A la fois très réalistes mais aussi originaux, les personnalités que l’on découvre vous happent immédiatement. A l’opposé des clichés ados habituels, leur humour, les rapports qu’ils entretiennent entre eux offrent des scènes délicieuses. Les pouvoirs distribués sont, soit complètement renversants, à l’image d’une des jeunes filles capable de provoquer le désir sexuel au moindre frôlement, soit ils le deviennent quand la seconde héroïne a accès aux pensées intimes des mecs en rut l’entourant. Quand j’adore une série, et c’est le cas ici, c’est qu’en général, en plus de l’humour et du scénario, je me trouve des chouchous. Dans le cas présent, il s’agit de Nathan et Simon. Diamétralement opposés, le premier est une boule d’énergie, provocateur à l’extrême, vulgaire, se foutant complètement de ce qu’on peut penser de lui, la tête de Robert Scheehan est absolument parfaite de malice et de drôlerie. Quant au second, interprété par Ywan Rheon, plus complexe, tout autant attachant, frustré, seul, bizarre comme j’aime, certainement un peu psychotique, son tout nouveau pouvoir lui permettant de se rendre invisible lui va comme un gant.

Pour ce qui est du scénario, Nathan, Simon, Curtis, Kelly et Alisha ne sont pas les seuls transformés par cette foudre qui a frappé la Terre. Au milieu des bizarreries telles que le formidable épisode où une vieille retraitée retrouve ses 20 ans et en profite pour baiser à nouveau, l’éducateur en chef perd la tête et souhaite assassiner nos cinq héros. Ils gagnent et se retrouvent avec un corps à dissimuler. C’est chose faite, mais la collègue et petite amie dudit Tony, persuadée de la culpabilité du groupe, mène l’enquête et manipule les plus naïfs. Le secret, les situations de crise, mêlés à toutes ces aptitudes extraordinaires donnent un cocktail explosif et passionnant à suivre. La saison se termine sur un cliffhanger de ouf, à la fois intrigant et toujours drôle, puisque Nathan se retrouve enterré vivant.

Le second élément, et non des moindres, pour charmer le téléspectateur que je suis, est le traité général de l’image, l’ambiance rock’n’roll de la série. Si pour notre plus grand plaisir, l’Angleterre nous avait déjà montré avec Skins qu’il était possible de ne pas être consensuel et superficiel en matière de séries avec et pour les jeunes, les créateurs de Misfits gardent cet esprit frais et libérateur et y ajoutent l’action, le suspense et bien sûr le fantastique, qui en font une série réellement à part et atypique.

En conclusion, sachez que Misfits est une série à découvrir et elle peut aller encore plus loin, encore plus haut.


17/20

mardi 17 mai 2011

V (2009)

Saison 1


Grâce à la sortie de la première saison de V (2009) en DVD au mois de février dernier, j’ai pu visionner la première partie de ces chers visiteurs.

Avant toutes choses, la série des années 80, aussi culte soit-elle, sachez-le, m’est complètement inconnue. Je n’ai donc eu aucun problème de comparaison tels, je l’imagine, les puristes ayant suivi la diffusion de l’originale. J’ai donc découvert l’histoire de ces visiteurs extraterrestres qui arrivent sur Terre. Apparence humaine, voyageant dans d’énormes vaisseaux, notre aventure commence au moment de leur arrivée. Surplombant soudainement et instantanément les plus grandes villes du monde, le visage de leur chef et représentante Anna apparait alors dans les ciels du monde entier. Leur message est clair, il deviendrait vite leur devise et leur propagande : « Nous venons en paix… Toujours ». Evidement la réalité est tout autre, leur but réel est de conquérir la Terre, de maitriser et d’éliminer la race humaine. Les manipulations deviennent légion, les meurtres sont camouflés, la stratégie est machiavélique. Grâce à Chad Decker, journaliste américain très populaire et nouveau toutou insupportable d’Anna, les ficelles se tirent et l’image des visiteurs, à quelques exceptions près, est au beau fixe.

Heureusement, grâce à Erica Evans (incarnée par Elizabeth Mitchell, rendue célèbre pour son rôle de Juliet dans l’indétrônable Lost) l’affaire se complique pour les « V ». En effet, dès le premier épisode, Erica, agent spécial du FBI et membre d’une unité anti-terroristes, fait la connaissance de Ryan (Visiteur œuvrant contre son peuple), le père Jack Landry et Kyle Hobbs (mercenaire piégé tout récemment par les visiteurs et désirant pour le coup sa vengeance). Ensemble, ils rejoignent la « Cinquième Colonne », groupe secret d’opposants. La tâche est délicate car, avant l’arrivée des vaisseaux, bon nombre d’extraterrestres avaient déjà infiltré tous les secteurs de la planète, préparant ainsi en amont l’invasion d’Anna et des siens. Situation déjà corsé, le fils d’Erica, Tyler Evans, devient un obstacle supplémentaire. En effet, comme la plupart des adolescents, Tyler voue rapidement une admiration sans borne à ces individus venus d’ailleurs. Tout d’abord recruté par Anna en tant qu’ambassadeur de la paix, une relation amoureuse avec Lisa, la fille d’Anna, nait. Erica doit alors jouer de malice et autres stratégies pour que son fils ne lui échappe pas complètement, en particulier lorsqu’il s’intéresse au programme « Vivre à bord ».

Tout se joue lors de l’épisode final où Erica et Tyler son invités à diner avec Anna et Lisa à bord du vaisseau mère. Il est alors temps d’agir, en effet, grâce à leur complice de la Cinquième Colonne, nos héros apprennent l’existence de la salle aux embryons où la future armée est en pleine gestation. Mission réussie, Lisa, dont les sentiments amoureux n’ont plus rien de calculé, choisit son camp et permet à Erica de détruire cette armée si dangereuse. Parallèlement, la femme de Ryan est assassinée par Anna, après qu’elle ait accouché du premier enfant mi-homme mi-visiteur…

J’ai beaucoup aimé cette première saison de V. Tout d’abord, étant donné qu’il n’y a rien de mieux au monde que Lost, y retrouver la célèbre Juliet, même s’il n’était pas mon personnage préféré, était un plaisir. Ensuite, à l’heure où il devient plus difficile de trouver des scénarios à suites captivant, V a été efficace. Cette arrivée révolutionnaire sur Terre, cette Anna atypique et les mystères qui entourent la véritable identité de personnages se révélant traitres ou au contraire infiltrés, sont intriguant. S’il fallait être plus critique, ce serait sur les effets spéciaux et les échanges parfois très hachés entre extraterrestres, qui peuvent faire sourire en nous rappelant, brièvement ne vous inquiétez pas, des séries délicieusement kitsch comme Les maitres des sortilèges ou Power Rangers. Ces bribes à part, V propose un scénario assez captivant et dont le final en cliffhanger de la mort (l’invasion de nouveaux vaisseaux et Anna déclenchant le protocole faisant transformer le ciel en une énorme fumée rouge) ne donnent qu’une seule envie : Très vite visionner sa seconde partie.

A l’heure où nous imprimons (j’ai toujours rêvé d’écrire ça) l’annonce de la suppression de V (2009) vient de tomber. Il ne me reste donc plus qu’à espérer une saison 2 encore meilleure et, il faut vivre d’espoir, proposant un véritable final.


15,5/20

lundi 16 mai 2011

What's in the box ?

Salut les p’tits !


Bilan du mois d’avril sur Big Bang Séries. J’avais annoncé que le blog aurait un nouveau billet chaque jour de la semaine. J’en ai loupé 5, c’est très mal mais j’ai des circonstances atténuantes. Je m’explique. Vous devez savoir que depuis des mois et en particulier pour avril, les billets que j’écris ne collent absolument pas à mes visionnages du moment. Par exemple, quand j’écris sur le 2X01 de Modern Family, il faut savoir qu’en réalité, j’en suis au numéro 12, je me retape donc en général un second visionnage, consulte mes éventuelles notes ou pire du pire, ne joue que de mémoire. Je traîne donc parfois les pieds. Mon souhait est qu’au mois de septembre - quand mes chères séries feront leur rentrée – le blog ne souffre plus de ce décalage. J’y arriverai mais j’avoue que ces retards m’encombrent.

Après ce premier point fort passionnant, le second risque carrément de vous éblouir. J’annonce 10 nouveaux billets pour cette seconde partie de mai avec la suite des saisons en cours et toujours de nouvelles séries (ainsi que des rattrapages d’écriture de choses vues il y 1034 jours).

Pour finir, je vous remercie pour la lecture, les commentaires - même quand ce sont des insultes de beubeu, vous annonce de prochains billets sur Drop Dead Diva (car, à ma grande surprise, c’est la série qui m’apporte le plus de visiteurs) et vous invite à découvrir les blogs de deux amis du web :
http://kulture-series.hautetfort.com/ http://touteuneserie.canalblog.com/
Bons moments garantis aux passionnés (ou tarés) que nous sommes !

Je vous embrasse tous, en particulier Cindy parce qu’elle est une bonne virgule et par avance, si un soir DSK au tribunal des divorces me fait bloquer et m’empêche d’écrire, n’oubliez pas que, moi aussi... Je viens en paix, toujours. ^^


A demain !