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mardi 3 juillet 2012

Girls - Saison 1

Pas de spoilers ! Ce billet ne dévoile aucun élément de l'intrigue ! 

Girls, créée et interprétée par Lena Dunham a déjà fait couler beaucoup d'encre. Il était temps que je participe à la mouvance !

Mouvance méritée par la qualité assez folle de ce qu'on nous propose. Mouvance lourdingue quand il s'agit de polémiquer entre autres sur le manque de diversité raciale à l'image. Vos gueules !

Mais, commençons par le commencement. Synopsis :

Girls est une série qui suit la vie d'un groupe d'amies ayant la vingtaine et qui vivent leur vie à New York. Les principaux aspects du personnage principal ont été inspirés par certaines expériences de Dunham.

Très bien. A ce moment, on peut se dire que Sex and the City a pondu une copie ou qu'on proposera la série à notre petite cousine de 13 ans, qui adore les chevaux et/ou les poneys et qui n'écoute certainement plus Justin Bieber, depuis, genre 6 à 8 mois facile quoi ! Ce serait bien con et ce serait zapper un élément essentiel, parce que déjà, l'histoire nous est envoyée depuis la planète HBO et ensuite, la série nous est envoyée depuis la planète HBO ! Oui, deux fois. Game of thrones, née sur cette même chaîne, nous a montré qu'un cheval et/ou un poney d'HBO, on ne le coiffe pas, on lui coupe la tête. Je m'égare avec ces histoires d'équitation adolescente. Le but est de vous montrer, si vous ne connaissez pas Girls et que vous n'êtes vous-même pas une Girl de la life : Non, Girls n'est pas cul-cul, vous pouvez regarder !

Anti-gnangnan, au contraire, vous serez servis. Girls a tout dans cette première saison, si distribuée correctement pour devenir emblématique et réunir une génération. Nous. Vous savez ces jeunes qui, bientôt, entreront moins dans cette appellation de « jeunes », mais qui continuent de s'asseoir par terre, en grandissant à reculons, à un âge où nos parents, eux, avaient déjà 150 ans d'expérience professionnelle et à un âge où nos grands-parents avaient, eux, déjà 150 enfants et essayaient de survivre entre deux guerres. Facebook et l'Iphone étaient placés plus bas dans leurs priorités de vie... Enfin, je suppute.

Heureusement, pas de drames dans Girls. Enfin si, nos drames à nous : les amitiés bancales, les prises de tête, les galères avec les parents, le flou artistique au niveau professionnel et l'amour bien sûr. L'amour en fond mais le sexe au premier plan. L'une est vierge à 22 ans, l'autre s'emmerde dans son couple mais ne veut pas rompre parce que c'est comme ça, on le sait bien, et notre héroïne, elle, a un copain de sexe. S'il y a bien une expression que nos grands-parents de récession, auraient encore moins compris que « follow moi », c'est bien le « copain de sexe ». Et pourtant, on est comme ça, aujourd'hui, on ne s'engage plus mais on doit quand même baiser. C'est plutôt cool qu'une série raconte tout ça, non ? Ce qui est génial, et même si j'adore Skins, c'est que le réalisme est toujours présent, mais on ne se retrouve ni dans une fête permanente ni au contraire dans un documentaire un peu chiant. On y voit pas mal notre jeunesse encore proche avec la dose d'humour et de péripéties qu'il faut pour nous distraire dans une première saison franchement épatante, intelligente, provocante et drôle, drôle, drôle! 


Faites par et pour des gens comme « nous », regardez Girls !

17/20