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lundi 12 novembre 2012

Derniers visionnages

Où en sommes-nous ? Une chose essentielle, je ne sais pas comment les autres blogueurs tiennent le rythme. Je regarde tellement d'épisodes qu'il m'est impossible d'écrire après chaque visionnage, à moins d'arrêter... la vie. Ce sera donc succinct. (Mais hyper intéressant bien sûr).



Dexter – 7X2 à 7X5
Après un épisode de rentrée exceptionnel, le niveau descend forcément légèrement mais parvient à rester très haut. La nouvelle relation de Dexter avec sa sœur est révolutionnée et c'est jouissif à observer. Qui aurait cru que (même avec du mal), Debra couvrirait les nouveaux meurtres de son assassin de frère ? Une suite de 5 épisodes absolument déments ! Ça fait du bien de retrouver la série comme elle l'a été pendant des années : différente, intelligente et tellement prenante !
17/20 – 16,5/20 – 16/20 – 15,5/20

The Big Bang Theory – 6X2 à 6X6
Big Bang reste toujours ma comédie préférée. Howard est rentré de l'espace, Raj n'est pas gay en fin de compte, mais toujours célibataire, Leonard et Penny sont toujours en couple avec des hauts et des bas (et malgré la prise de poids des acteurs, toujours aussi mignons), Stuart devient un bon personnage déprimé de la vie. Les vannes restent géniales : Amy parle vraiment souvent de son vagin et propose de jouer au Docteur Maboul sur des cadavres, Sheldon ne sait pas faire check, fait des bruits chelou parce qu'il pense avoir une accumulation de tarte, préfère les trains à sa « chérie », se comporte en tyran avec Alex, sa nouvelle assistante, assène toujours ses proches des pires attaques possibles, ne sait pas dessiner les choses simples, ne sait pas flotter... Autant d'exemples qui en font toujours le maître absolu. Ses relations avec Amy, Penny et Leonard sont les atouts majeurs de The Big Bang Theory !
16/20 – 14/20 – 16,5/20 – 16/20 – 14/20

The New Normal – 1X2 à 1X6
Il n y a pas grand-chose à raconter sur The New Normal. La série est stabilisée dans le positif, davantage grâce aux personnages plutôt qu'au scénario. Goldie, sa fille, David et Bryan forment une très bonne équipe. Même le chien est mignon. L'alchimie prend, l’excentricité de Bryan le rend bien fun. Un plaisir intact à chaque épisode, manque l'envolée pour la rendre géniale !
14,5/20


Ben and Kate – 1X2 et 1X3
Après un pilote sympathique, les deux épisodes suivants ont dégringolé et j'avoue traîner les pieds à l'idée de reprendre. L'humour y est un peu au ras des pâquerettes et manque de références culturelles.
10/20



2 Broke Girls – 2X2 et 2X3
Les références culturelles sont justement ce qui rend 2 Broke Girls si jubilatoire. Ça et le trash, bien sûr. Les filles confirment leur potentiel. L'épisode 2X3 était réellement hilarant. Tout a commencé parfaitement avec la stupéfaction d'apprendre qu'Han avait 29 ans et non 53. S'ensuivent un braquage, de la pisse surprise et un débat sur l’égoïsme en amitié... Ici et en général, presque chaque phrase prononcée par Max est bonne !
14/20 et 16/20

Revenge – 2X1
C'est la première fois que j'évoque l'une des grosses séries de la saison dernière. En quelques mots, Revenge raconte l'histoire d'Emily n'ayant qu'une idée en tête : faire tomber ceux qui ont entraîné la mort de son père alors qu'elle n'était qu'une enfant. Tout est gros, mais tellement soapesque que l'addiction est presque obligatoire... Pour sa reprise, comme Once Upon A Time, la nouvelle ère est difficile... Les changements sont nombreux, de nouveaux mystères sont mis en place, sauf qu'ils prennent moins bien, en particulier pour ce qui touche Victoria. Il n'y avait aucun doute sur le fait qu'elle était toujours vivante, l'effet est donc plutôt nul... Quelques semaines après la rentrée, je m'apprête à reprendre malgré tout parce qu'en la matière, il n'y a pas mieux pour l'instant, que la saison une a su surprendre et m'avait fait verser toutes les larmes de mon corps pour la mort du chien et ça, c'est très important !
13/20

666 Park Avenue – 1X1 à 1X4
Comme Once Upon A time, comme Revenge, comme Last Resort, comme Revolution, 666 Park Avenue propose des histoires plutôt originales, mais qui n'ont pas le plus supplémentaire qui en feront le Lost de demain. Cette place enviée reste pour l'heure, toujours vide. Cela dit, le nouveau thriller dramatique et fantastique possède une qualité : la constance, aucun épisode n'a déçu, même si aucun n'a décollé. Le casting est au top, les mystères de l'édifice maintiennent et Terry O'Quinn en impose. Malheureusement pour eux, American Horror Story a montré ce qu'étaient l'angoisse et l’esthétisme macabre à la télévision. Difficile de ne pas paraître fade à côté...
13,5/20



mardi 2 octobre 2012

Retour exceptionnel pour Dexter !

Saison 7, épisode 1.


Après une saison 6 que l'on peut aisément qualifier de décevante, Dexter propose un season premiere incroyable.

L'année dernière, Dexter pourchassait un tueur en série à la double personnalité, Travis Marshall, et en dehors du bon épisode du road trip, la série ne parvenait plus du tout à passionner. J'avais même eu la flemme d'écrire un billet sur la fin de saison tant elle avait dégringolé de la première position de mon top télé à la dernière. Une lueur d'espoir avait surgi dans les derniers instants puisque Debra avait surpris son frère en flagrant délit de massacre. Malgré une saison ennuyeuse, en quelques secondes, le suspense et l'intérêt étaient relancés. Le thème du secret étant un des éléments principaux de la série, ce qui se devait d’arriver un jour ou l'autre, avait enfin lieu et il ne nous restait plus qu'à attendre... Tous les sériephiles étaient défrisés du canap' et n'avaient qu'une hâte : voir la suite et prendre son mal en patience.

Nous y voilà. Après 7 ans de double jeu, la personne la plus proche de Dexter entraperçoit qui il peut être : un tueur. L'excellente performance des deux acteurs, Michael C. Hall et Jennifer Carpenter, doublé par la réalisation nerveuse des scènes de révélation en font un moment des plus intenses. Face à son frère qui vient de poignarder un être humain, enroulé dans du plastique, Deb' est sous le choc. Que faire ? Son premier réflexe est de prévenir le commissariat mais c'est sans compter le talent d'improvisation de Dexter. Vite, malgré la panique, il s'adapte et joue le pétage de plomb, le contrecoup lié au meurtre sanglant de sa femme, Rita, ainsi que la peur de voir son avenir détruit, enfermé, sans carrière et sans son fils, Harisson. Touchée, décontenancée, fidèle à sa famille, Debra décide dans l'urgence de couvrir son frère en maquillant les faits en suicide, tableau ultime de Travis, se poignardant avec une épée, après avoir enflammé l'autel sur lequel il se trouvait, crédible pour un meurtrier aussi « biblique » que lui . Ça n'en reste pas moins difficile pour la jeune femme qui est depuis peu la big boss de son équipe. Elle parlera aux journalistes tout en ayant elle-même fourni l'essence qui a fait flamber l'église abandonnée, lieu du crime. Elle se retrouve complice et le mensonge n'est pas un talent avec lequel chacun peut vivre l'esprit tranquille, surtout à ce niveau de tromperie. Pour un personnage aussi intègre et entier que Deb', nous savions que quoiqu'il se passerait, la suite serait un véritable tourment pour elle. C'est à travers cette difficulté à comprendre les circonstances du meurtre que l'épisode devient véritablement passionnant. En accordant d'abord de l'importance aux détails, tels que la tenue, le nombre de couteaux, la présence du plastique, alors que Dexter se justifiait partiellement par la légitime défense, Debra se rend compte, petit à petit, qu'il y a un manque certain de sens dans toute cette histoire. Une bonne surprise découle de ces interrogations et ce sont les mauvais souvenirs qui refont surface puisque Debra fait le lien avec son expérience malheureuse lors de la formidable époque auprès de Brian, le tueur au camion frigorifique qui, pour imiter son frère utilisait les mêmes méthodes, le même matériel. Elle interroge, mais en bon flic qu'elle est, prend conscience du flou des réponses qu'elle obtient...

Parallèlement, d'autres intrigues se mettent en place et ce sont aussi de bonnes surprises car elles ne font pas office de bouche-trous. Trois nouveaux fils conducteurs font leur apparition. La plus logique est celle qui sera l'enquête policière de la saison : Mike Anderson, qui avait rejoint le commissariat l'année dernière se fait descendre quand il découvre le corps d'une stripteaseuse, Kaja Soroka. Le personnage avait du potentiel et j'aurais préféré la disparition de Quinn, toujours aussi tête à claques, mais ce nouveau meurtre lance la saison. Si le tueur, Victor Baskov, termine sur la table de Dexter, fracassé par un extincteur, l'équipe de Batista (interprété par un David Zayas amaigri) enquête sur le manager du club de striptease, George Novikov. Par son biais, nous mettons le pied dans une organisation bien plus importante et aux actes que l'on devine fort criminels.

Plus discrets dans l'épisode, mais encore plus passionnants, deux autres personnages apportent leur contribution. Tout d'abord, Louis, découvert l'année dernière, connaissant on ne sait comment la véritable nature de Dexter, visiblement passionné par le parcours de l'expert spécialisé en traces de sang, il sera sans nul doute l'un des psychopathes de la saison et commence d'ailleurs à emmerder son idole (?) grâce à ses talents informatiques en lui coupant l'accès à ses cartes de crédit. Immergé dans le quotidien du MMPD, son rôle peut devenir excitant.

Enfin, complètement en adéquation avec un scénario qui prépare sa fin (sur deux saisons), LaGuerta nous fait revenir sur une des intrigues les plus importantes du passé. Son ami-amoureux, l'insupportable Doakes est passé un jour, lorsque son corps a été retrouvé pour un horrible tueur. Jamais réellement remise, ne parvenant pas y croire, grâce à l'une des lamelles que Dexter a perdue dans l'église de sa dernière mise en scène, un espoir de post rédemption pour son ancien partenaire lui semble palpable. Lorsqu'elle est convaincue et impliquée à ce point, Laguerta peut être redoutable. En dissimulant cette preuve, nous savons que son enquête se fera en sous-marin et une fois de plus, le secret de Dexter est menacé. Si bien traité, l'avenir de la série se présente décidément sous les meilleurs hospices.

Ces différentes perspectives sont réjouissantes mais elles sont de la gnognotte en comparaison de la dernière scène. « As-tu tué tous ces gens? », « Es-tu... un tueur en série? ». Voilà les mots que prononce Debra face à son frère, au milieu de toutes les preuves que Dexter avait dissimulées dans son appartement, tout juste retourné. « Oui, je l'ai fait. » Quelle claque ! Parfois, en attendant une révélation comme celle-ci pendant des années, une fois qu'elle se présente, elle peut être décevante. Ici, c'est tout l'inverse. La scène était inattendue, interprétée à la perfection et laissant le téléspectateur absolument baba. La suite est plus que guettée, elle est réclamée. 


 En conclusion, avec ce 7X1, Dexter propose l'un des meilleurs épisodes de la série et fait un cadeau immense à ses fans en proposant tout simplement un retour grandiose.

18/20

 

mercredi 14 décembre 2011

Dexter

Saison 6, épisodes 4 à 7.


Merci à l'épisode sept d'exister, car il parvient à nous sortir d'un cycle franchement barbant !

En effet, si le nouveau poste de Debra, ses rivalités avec Laguerta, sa relation tendue avec Quinn et ses confidences auprès de sa nouvelle psy nous occupent, le reste a drôlement patiné. Le duo formé par le professeur et Travis n'a rien de vraiment palpitant malgré, il faut l'admettre, une bonne mise en scène au niveau des meurtres, c'est ce qui concerne Dexter lui-même qui ennuie davantage. On a feinté que son fils pouvait être malade, mais il était tellement évident qu'Harrisson allait s'en sortir que ces scènes d'hôpital avaient un intérêt proche de zéro. L'aspect le plus emmerdant provient clairement du nouvel ami de notre héros : le curé black, avec qui il échange, pendant de longues scènes, de gros discours philosophiques, notamment sur l'intérêt de la religion et de la foi. Elles représentent à elles seules l'histoire et les échanges auxquels j'ai été le plus indifférent depuis le début de la série. C'est donc avec un soulagement certain que la mort de ce frère Tuck m'est apparue. Du balai !

6X4 : 13/20
6X5 : 10,5/20
6X6 : 9/20


Après cette déception qui aura tiré jusqu'à la mi-saison, l'épisode sept fait souffler une petit vent de fraîcheur sur la série. Dexter a la bonne idée de remplacer les visions de son paternel, en guide éternel respectueux du code, par ce qui serait sa facette la plus noire, représentée par son frère Bryan Moser. Ce retour, même ponctuel, fait du bien, d'autant qu'il est mêlé à une autre histoire du passé, et quel passé ! Celui du tueur en série Trinity. Le fils aîné de ce dernier a assassiné sa mère, qui avait elle-même poussé son adolescente de fille à se suicider dans la baignoire familiale. Parti sur les routes, Dexter - poussé par son frère et rappelant les délires que Michael C. Hall pouvait avoir dans Six Feet Under - se lâche et le road trip aurait presque des allures de Spring Break. Tour à tour, Dexter baise, Dexter écoute du rock, Dexter tire des coups de feu, Dexter roule très vite, éclate de rire et se déconnecte. Mais Dexter n'est pas un tueur en série comme les autres et c'est là tout son intérêt puisqu'au moment de faire payer Jonah, il se ravise car le jeune garçon a une conscience et des circonstances atténuantes avec le drame qu'il a vécu. Cette large différence entre les deux frères provoquera le départ du tueur de glace, qui n'aura été qu'une parenthèse apportant cynisme, humour et réflexion.

6X7 : 15,5/20

Si ce septième épisode a été bien agréable, il arrive toutefois un peu tard et prend finalement peu de risques en mixant des éléments positifs du passé et appréciés du public. L'intrigue principale de la saison, quant à elle, même si le duo meurtrier est en plein éclatement, est au point mort.

jeudi 27 octobre 2011

Dexter

Saison 6, épisode 3.


On commence à le savoir, les saisons de Dexter démarrent toujours plutôt lentement mais finissent par s'accélérer d'épisodes en épisodes.

Justement, dans ce 6X3, on passe la seconde, une petite seconde, mais la seconde tout de même.

Il faut dire que nous sommes aujourd'hui assez chargés avec trois grands axes chacun plus ou moins denses. Tout d'abord, le commissariat en interne avec Debra qui effectue son premier jour en tant que lieutenant. Elle fait face à la toute nouvelle hostilité de Quinn, clairement remonté contre son ex et qui pour le coup baise à tout va, semblant complètement hermétique à toutes formes de discussions. Laguerta de son côté se comporte avec la jeune femme de manière assez fourbe et tente de contrôler ses choix. La sœur de Dexter, pour s'affirmer mais aussi par conviction, décide de suivre son propre instinct et d'ignorer les 'conseils' de son ex-patronne en engageant Mike Anderson. Ledit Mike fait une entrée remarquée, met les deux pieds dans le plat en prenant Debra pour un sous-fifre du commissariat... Très vite remis en place, il semble que nous ayons fait connaissance avec un nouveau membre du casting qui, à première vue, peut avoir du potentiel. En trame de fond, Mazuka crée des liens un peu plus étroits avec sa nouvelle assistante blonde qui joue du décolleté, mais qui surtout, s'avère être une grande passionnée du tueur de glace et subtilise carrément certaines preuves de l'enquête qui avait été conclue il y a quelques saisons de cela et qui nous avait révélé le frère assassin de Dexter et futur tortionnaire de Deb'. Délire de geek ultime ou prémices d'une nouvelle intrigue ? Évoquer à nouveau cette histoire forte, en tous les cas, me convient parfaitement.

Parallèlement et comme souvent, l'histoire du jour : le corps d'une prostituée est retrouvé. Sa particularité est qu'on ait tenté de lui arracher une dent. Dexter, déjà intelligent à la base, le devient encore plus quand il a accès au support de sa vie, une bible d'articles de journaux découpés par lui-même alors qu'il n'était qu'enfant et qu'il était subjugué par les crimes en série relatés dans les médias. Il ne s'est pas trompé. Les faits du jour sont bien similaires à une série de meurtres commis dans les années 80 et pour lesquels aucun coupable n'avait été arrêté. Sans vraiment se tuer à la tâche, Dexter met la main sur un vieux papi bien aigri, de mauvaise humeur permanente, alternant parties de golf et revues porno. En trouvant, à l'intérieur d'un garage, la petite boîte regorgeant d'une vingtaine de dents, Dexter a sa preuve. Malin, le vieux s'était senti repéré et a failli prendre le dessus, mais se retrouve évidemment lui-même attaché et tué. Juste avant de mourir, les deux hommes échangent les similitudes de leurs actes, comme il faut bien l'avouer cela arrive souvent, et notre héros se jure de ne pas finir comme sa nouvelle proie. Pourtant, rien n'est moins sûr, puisque l'addiction du meurtre fait complètement partie du personnage et on a effectivement beaucoup de mal à l'imaginer raccrocher. Comme la série n'existera plus dans quarante ans (normalement), cette réponse nous ne l'aurons de toute manière jamais, à moins justement que l'ultime épisode de Dexter mette en scène sa propre mort ou l'affirmation par notre héros que son passager noir s'est définitivement éteint. En temps et en heure (et si je suis toujours là), nous aurons toujours le temps de spéculer sur l'avenir de Dexter Morgan.

Pour l'heure, c'est devenu clair, nous avons nos méchants de la saison. Travis et son manitou qui, guidés par une foi bien étrange, font se repentir des individus semble-t-il choisis au hasard. Une fois 'prêts', les deux tarés peuvent préparer leur mise en scène. Celle qui concerne l'homme attrapé dans ce 6X3 a été gardée en cliffhanger de fin d'épisode. Visuellement complètement fou, des bouts humains du jeune homme captif sont assemblés à des morceaux de mannequins en plastique, eux-mêmes fixés à des chevaux blancs, ornés de diverses décorations et faisant leur entrée dans un centre-ville bondé devant le regard médusé des passants face à cette cruauté artistique, cherchant certainement le message caché et surtout dégoutés de ces horreurs en plein mouvement.

L'épisode était plutôt meilleur que moyen dirons-nous. Mais sa conclusion, en hommage au nouveau lieutenant Morgan, ne peut que nous faire déclarer : 'What the Fuck ?!'

14/20

mercredi 19 octobre 2011

Dexter

Saison 6, épisode 2.

Si Dexter est parvenu à nous éviter un season premiere mou du genou comme il a l'habitude de le faire, ce 6X2 s'en charge...

Par le biais d'un personnage qui, je l'espère, ne sera pas récurrent, l'ancien criminel Samuel Wright, converti en homme d'église, le ton du jour est franchement lourd. Ce jeune noir qui a découvert Dieu et que Dexter décide de mettre à l'épreuve pour infirmer cette bonté jugée fausse et qui passe son temps à mettre d'anciens détenus sur le droit chemin m'a franchement gavé. Il est bien trop question d'expier ses péchés, de troupeaux et autres brebis égarées dans des récitations bibliques franchement emmerdantes. En collant aux basques de ce semi-prêtre/semi-garagiste, une autre victime potentielle se révèle en la personne de Julio. Un égorgement en bonne et due forme auquel nous avons assisté en fin d'épisode conclura, je l'espère, définitivement le chapitre de cette intrigue inintéressante et ennuyeuse à souhait.

Parallèlement, nous en apprenons un peu plus sur les deux fêlés qui remplacent les boyaux de leurs victimes par des serpents vivants, mais rien de bien transcendant. Nous avons surtout le loisir de constater que le duo est formé d'un dominateur et un dominé apeuré et soumis, Travis. Ce dernier, que l'on voit par exemple manger avec sa sœur, est complètement manipulé par son binôme qui n'hésite pas, quand il est contrarié, à se brûler le bras. Nous les savions psychotiques, nous en avons la confirmation.

Enfin, les autres personnages de la série mettent en place l'ambiance du commissariat pour cette sixième saison. Batista et Laguerta sont boulets à tour de rôle, tantôt énervés, tantôt jaloux, tantôt amoureux... mais toujours inintéressants. Pour ce qui est de la sombre demande en mariage de Quinn à Debra, elle est éclipsée par la jeune femme promue au rang de lieutenant. Refusant de donner plus à son mec, celui-ci la met dehors. On imagine déjà les tensions que le nouveau rang de Debra entraînera dans les épisodes à venir. Si elle 'fuck fuck fuck' toujours un peu trop à mon goût, son émotion, ses doutes puis sa fierté étaient au moins une histoire à suivre. Harrisson, de son côté, juste silencieux, à l'image, apporte tout de même un côté mignon, c'est déjà ça.

Dexter déclare dans cet épisode que 'les monstres n'ont pas le droit aux contes', mais un scénario réellement digne d'intérêt, est-ce possible ?

12/20

jeudi 13 octobre 2011

Dexter

Saison 6, épisodes 1.


La rentrée continue avec le retour d'une de mes séries préférées : Dexter !

Fraîchement largué par Lumen, Dexter reprend son petit train train de vie. Les season premiere sont en général assez légers, lançant avec flou la saison et nous remettant dans l'ambiance. C'est exactement ce qu'il se passe avec ce 6X1.

Les parties 'comiques', souvent sarcastiques voire burlesques, qui ont pas mal pointé dans la saison précédente, ont laissé des traces et donnent le ton. Ainsi, notre héros se rend à une réunion d'anciens camarades de lycée. Le ludique y côtoie le massacre, puisque accrochez-vous à vos chaussures, Dexter a dansé. It's Hammer Time !, déclarent ses compagnons. Comme Spencer Reed d'Esprits Criminels n'a aucune idée de ce qu'est Twilight, Dexter ne sait absolument pas ce qu'est cet Hammer Time, mais réutilisera cette expression à sa sauce en enfonçant un marteau dans la victime du jour, chouchou de la promo ayant tué sa femme. Grâce à cet épisode, nous obtenons quelques bribes sur ses années de lycée qui, évidemment, étaient plutôt solitaires. Il est toujours plaisant quand ses portes du passé sont ouvertes. Pour ce qui est de l'humour, si Dexter galère autant du foot que de la religion (en inscrivant Harrisson dans une école de bonnes sœurs), il est drôle quand il a droit à une méga pipe surprise dans son ancienne salle de sciences.

Parallèlement, si Batista et Laguerta sont chacun promus, une fusillade éclate en plein restaurant dans un moment où Quinn s'apprête à demander sa main à Debra et que Mazuka s'occupe de ses nouveaux stagiaires geeks, l'important est ailleurs. Le fil rouge de la saison semble déjà se mettre en place, autour de la grosse affaire sur laquelle chacun travaillera, Dexter se passionnera en espérant que l'effet soit le même pour nous. Un nouveau duo de meurtriers débarque à Miami, bien allumés du ciboulot (oui, j'utilise le mot ciboulot) ces derniers, non contents de trucider un pauvre vendeur de fruits et légumes, ils décident, sur fond de vers flippants, à arracher les intestins de leur proie, de les remplacer par sept serpents et de recoudre le tout. Pas mal non ?

Tranquillement, sympathiquement, Dexter installe sa sixième saison, avec un season premiere dans la veine de ce que l'on connaît, nous surprenant avec des façons plus violentes de tuer (électrochocs, coup de marteau dans le front) tout en n'oubliant pas de nous faire marrer. Un héros comme on l'aime !

14,5/20

mardi 4 octobre 2011

Dexter

Saison 5, épisodes 7 à 12.


Comme pour Desperate Housewives, vite, vite, écrire sur la deuxième moitié de la saison précédente pour pouvoir reprendre sereinement celle qui vient de débuter aux Etats-Unis, la saison 6.

Une histoire principale pour cette seconde moitié de saison, et pour toute cette dernière d'ailleurs, ce qui a été une bonne chose. Lumen, qui a été sauvée du groupe de tortionnaires qui la séquestraient, a, au fil des épisodes, appris les secrets et les méthodes de son 'parrain' de crime. Comme il fallait retrouver tous ces assassins et que l'un d'entre eux avait une place politique très importante, une organisation efficace était essentielle. Ce qui, ainsi sur le papier, peut sembler plutôt moyen, a finalement été une réussite. Le duo est devenu amant, et les scènes de Dexter et Lumen oscillaient entre le comique, l'attendrissement et bien sûr cette chose étrange et difficile à définir lorsqu'un couple découpe une autre personne. Alors que nous imaginions déjà que le serial killer avait trouvé sa nouvelle moitié - et une moitié plus en adéquation que Rita - car même en connaissant son côté sombre, Lumen l'acceptait, l'aimait et partageait 'l'impartageable'. Malheureusement - et j'en étais assez déçu car le binôme était une réussite et insufflait véritablement du nouveau dans la série -, Lumen, sa vengeance effectuée, ne tuera plus. Ayant connaissance du fameux 'passager noir' de son sauveur, elle sait qu'il faut partir... Si pour ma part je l'aurais gardée, j'estime néanmoins que sa décision est compréhensible, crédible et bien amenée.

Un bon point également pour tous les autres personnages de la série et pour les différentes intrigues. Si je craignais que Quinn nous rejoue l'éternel refrain 'Doakes', en engageant un détective privé pour espionner son collègue et que oui, c'est un peu la même situation, il faut le reconnaître, mais le résultat est probant. Dexter, contraint d'éliminer ledit détective, rythme parfaitement les derniers épisodes. L'arrestation de Quinn, puis son blanchiment grâce à Dexter donnent aussi dans l'inédit. La relation Laguerta/Batista n'est, dieu merci, restée qu'une toile de fond, et c'est Maria qui a attiré l'attention en mettant Debra au placard le temps de sauver sa peau. Sur le tapis, en crise de doute, en action, dans sa relation avec Quinn, traumatisée par les vidéos des viols, peu importe la situation, s'il y a bien un membre du casting qui s'améliore toujours plus d'années en années, c'est Debra. En dehors de ses trop nombreux 'fuck, fuck, fuck', je deviens bien fan de cette Jenifer Carpenter, toujours plus bluffante de justesse. Évidemment l'image à retenir la concernant, et même si nous devions garder une image forte de la saison, ce serait celle du rideau en plastique la séparant de la vérité avec un grand V. En effet, alors que Dexter et Lumen s'occupent de la tête pensante de ce bien triste groupe de tueurs, Debra entre, discute avec eux et, les qualifiant de justiciers, décide de les laisser s'enfuir sans voir leurs visages... Quel vaste sujet qui pourrait en remplir des pages de commentaires ! Les scénaristes se moquent-ils du monde ? On est en droit de se poser cette question. Pour ma part, si cette scène avait eu lieu à la fin de l'ère Trinity ou au début de cette saison 6, j'aurais peut-être été décontenancé, plus critique tout du moins. Ici, j'ai été satisfait de l'histoire que l'on m'a raconté, je me suis très régulièrement pris au jeu des scénarios et surtout, j'ai intégré qu'évidemment Dexter ne sera jamais démasqué, encore moins par sa sœur ou alors peut-être dans un final apocalyptique.

En conclusion, Dexter reste captivant, et offre un réel spectacle de sang et de double jeu.


Note de cette seconde partie de saison : 16/20

dimanche 31 juillet 2011

Dexter

Saison 5, épisode 6.


Deux nouveaux axes se dessinent clairement dans ce 5x6 de Dexter.

En effet, Quinn, tout d'abord, nous rejoue le scénario de feu Doakes. Il engage un détective privé, jamais fatigué, afin qu'il espionne son collègue Dexter. Il l'estime trop blanc pour être honnête. Il faut donc nous attendre à ce que notre héros soit à nouveau épié et traqué dans sa vie privée. La série a déjà pris plusieurs fois cette direction. A voir donc si une dose d'originalité y sera ajoutée et si notre tueur en série y laissera quelques plumes.

Parallèlement, ce qui apportera le véritable rythme de l'épisode : Lumen n'est pas partie et commence sa vengeance. Elle retrouve l'un de ses agresseurs, le piège, le blesse, mais, oh la grue ! perd sa trace dans un énormissime site blindé d'entrepôts et autres ruelles sombres. Elle n'a pas le choix et contacte son nouvel ange gardien. Celui-ci, déjà très occupé à kidnapper un tueur de gays, est contraint d'embarquer sa victime endormie dans le coffre de sa voiture pour rejoindre Lumen. C'est alors que débute une véritable course contre la montre bien menée et passionnante. Effectivement, alors que le duo vengeur peine à mettre la main sur la victime de Lumen qui laisse des traces de sang partout où il passe, Debra et son équipe arrivent sur place et manquent de découvrir le pot aux roses. Pour compliquer le tout, l'endormi de la voiture se réveille nu et court, emballage plastique volant, à travers le même site où tous nos personnages sont réunis. Même s'il était peu probable que notre héros se fasse prendre, le stress était entier. Au final, sont mis en scène les deux tueurs dans un bain de sang et pris, par Mazuka et les autres, comme la scène d'un délire sadique terminé en double crime. Un peu gros, mais très bon.

En conclusion, Lumen et Dexter, discutant autour de la baignoire bouchée de Rita, parviennent à tomber d'accord et œuvreront désormais en équipe afin de retrouver la trace des autres kidnappeurs, malheureusement prévenus par téléphone par le mec de l'entrepôt, avant que Dexter ne lui tombe dessus.

L'histoire principale avance, les doses d'humour agrémentent l'épisode et surtout, quel rythme les enfants, on ne s'ennuie pas une seconde !


15/20

mercredi 25 mai 2011

Dexter

Saison 5, épisode 5.


Dans ce 5X05 de Dexter, on essaye de nous faire croire que Lumen sera un problème...

En effet, alors que notre héros lui conseille plus que vivement de quitter la ville, celle-ci persiste et signe. En plus de rester à Miami, la jeune femme veut sa vengeance. Elle sait mieux que quiconque de quoi son sauveur est capable et désire ardemment que ses ennemis subissent le même sort. Refusant dans un premier temps, la nouvelle amie de Dexter décide d’attaquer seule. Heureusement pour elle, son nouvel ange-gardien vole à son secours et l’empêche de tuer un innocent. Alors, sur le point de s’en aller, grâce à une très bonne scène de fouille à l’aéroport, la jeune femme revit le malaise de son viol, change à nouveau d’avis et, en secret, lâche son projet de nouveau départ.

Le reste de l’épisode n’a vraiment rien de transcendent, Laguerta et Batista nous rejouent le même refrain, Debra avance sur son affaire et Quinn fait de la quinnerie…

Certes ce nouveau personnage qu'est Lumen créait un peu de suspense grâce à sa quête mais il est décevant que sa relation avec Dexter se soit si vite décomplexée et délestée de la quasi totalité de son mystère. A quand la ligne directrice de cette saison 5 ?


12,5/20

mardi 19 avril 2011

Dexter

Saison 5, épisode 4.


Comment Dexter allait-il affronter cette nouvelle situation ? L'intérêt était total, le résultat, à la hauteur.

En effet, pour la première fois de sa vie, une victime sait de quoi il est capable. Elle fuit le monstre, ne veut revivre aucun sévice. Dexter veut savoir de qui il s'agit afin de mieux l'apprivoiser, résister à la tentation suggérée par son père et prendre La décision. Grâce à la base de données et aux empreintes, il sait désormais que sa « belle au bois dormant » se nomme Lumen Ann Pierce. L'essentiel de l'épisode tournera autour de cette nouvelle relation que l'on devine importante pour la suite. Tentant de s'échapper puis apparemment convaincue par notre héros, elle accepte le dialogue. Toute la partie qui consistait justement à rassurer, à montrer qu'il ne le lui ferait aucun mal était nouvelle et par conséquent, assez géniale à suivre. La miraculée finira par comprendre ce qu'est Dexter en voyant les corps des autres victimes du psychopathe aux tonneaux.

Parallèlement, deux histoires secondaires. L'affaire des morts-rituels continue : Debra laisse s'échapper le suspect numéro un dans une très bonne scène de gorge tranchée. Dexter, lui, tente de retenir la nounou de son fils qui souhaite démissionner. Celle-ci s'étant rendu compte que malgré l'emploi du temps peu fiable du jeune veuf, son intention était d'offrir le meilleur à son bébé.

Dernier événement et non des moindres tant la situation est excitante pour nous. La saison dernière laisse des traces et c'est tant mieux. Quinn rencontre furtivement le fils de Trinity, Johnah et lui tend une photo du fameux Kyle Butler. La garde rapprochée de l'adolescent empêchera le jeune garçon de confirmer la thèse de Quinn. Malheureusement pour lui, cette faute grave lui vaudra une mise à pied. Laguerta est d'ailleurs certes une amie fidèle pour Dexter mais ne se pose guère de questions alors que pour la seconde fois, l'un de ses agents soupçonne le légiste du commissariat d'être un monstre. Si un jour la véritable nature de Dexter éclate au grand jour, cette femme n'aura plus qu'à se pendre avec ses chemisiers fleuris...

Encore un très bon épisode de Dexter où Quinn devient intéressant, l'affaire Trinity remonte à la surface et c'est très bien, une relation bien particulière s'installe pour Dexter. Le tout est rythmé, varié et démontre qu'après 5 ans, ce cher Dexter a encore de la ressource !


16/20

vendredi 15 avril 2011

Dexter

Saison 5, épisode 3.


Première étape de la guérison de Dexter depuis la mort de Rita : faire justice en assassinant comme au bon vieux temps !

Alors que Debra ouvre l'épisode avec une scène rigolote où l'on assiste aux auditions de la future nounou d'Harrison (qui se révèle d'ailleurs être un bébé mignon), l'élue est trouvée.


Les problèmes de bébé résolus, Dexter, quand il ne voit pas sa nouvelle psy, peut s'intéresser à sa nouvelle future victime dont nous avons fait connaissance dans l'épisode précédent, le mec aux tonneaux : Boyd Fowler. Se faisant engager par la même société, le côtoyant amicalement pour mieux l'observer comme il l'avait fait pour Trinity, discutant toujours avec son fantôme de père du fameux code, le moment fatidique approche : Dexter le pique, le taré se retourne et parvient à lui tirer un tranquillisant pour animal en pleine poitrine. Les deux hommes face à face tombant au sol est une scène qui fait grimper l'excitation chez le spectateur que je suis et nous ne sommes pas au bout de nos surprises. Poursuite, réveil à l'hôpital pour les deux endormis, abandon des lits pour finir chez Fowler que Dexter attrape enfin. Il se confie comme toujours, explique, rend hommage aux victimes et poignarde ! A ce moment précis, on se dit, à quelques minutes de la fin, que l'épisode était sympathique mais n'avait rien de bien original puisque Dexter piégé se sort de cette situation difficile en trois coups de cuillère à pot comme (trop?) souvent. Et c'est alors qu'arrive le petit cliffhanger comme on les aime. A peine a t-il saigné sa proie que Dexter entend quelque chose derrière une des portes de la maison du psychopathe... Une femme, prochaine sur la liste, une séquestrée mutilée et apeurée ! Bien le scénario, non ? C'est neuf, inattendu, original, ça intrigue, ça perturbe, ça donne envie de continuer donc bon boulot !

Les autres personnages ? Quinn demande à l'un de ses contacts de le mettre en rapport avec la famille de Trinity, les Mitchell pour leur montrer une photo de Dexter. Situation difficile, la chose ne se fera pas en un clin d'œil. Quinn finira-t-il comme Doakes ? Impossible alors comment s'éloignera-t-il de cette piste ?
Batista qui s'est, souvenez-vous, battu avec le sergent Lopez parce que ce dernier avait annoncé que sa femme taillait les meilleures pipes de Miami. On ne pourra pas reprocher à cet homme de ne pas avoir le sens de la formule. Bref, Laguerta est mise au courant qu'une plainte pour violence volontaire aggravée a été passée en interne et que son tout nouveau chevalier/ours de mari risque gros.
Enfin, l'affaire qui occupe le commissariat, Debra et sa nouvelle copine fliquette Manzon : le meurtre de Madame Alfaro dans le quartier vénézuélien qui a tout bonnement l'air d'être la manifestation d'un rituel pseudo religieux bien sordide : tête coupée, langues et yeux excisés, le tout éclairé de bougies et agrémenté de bizarreries traînant un peu partout. En interrogeant le Dumbledore du coin, pourtant peu loquace, ce dernier subira le même sort. L'assassinat qu'on envisageait passionnel devient une affaire de meurtres en série, ponctuée par la magie.

En conclusion, j'ai trouvé les touches d'humour intéressantes dans ce 5X3 de Dexter. Le casting façon Mary Poppins, Masuka évoquant Justin Bieber devant un portrait-robot ou utilisant des termes comme « casse-tête » face à un corps découpé ou encore la complicité du groupe quand Debra fait des contre-sens en espagnol. Cet aspect m'a semblé nouveau ou au moins ressuscité, nous sortant, et ça fait du bien, de l'ambiance endeuillée que la série traînait. Rien d'ennuyeux dans les différentes histoires même si Laguerta et Batista ne sont pas passionnants. Quinn tire des ficelles usées mais la mayonnaise prend forcément quand Dexter est en danger. La nouvelle enquête tient la route et on offre dès cet épisode 3 ce qui sera pour sûr l'une des grandes lignes de la saison : la fille qui connaît le visage - et le vrai visage - de Dexter.


15/20

dimanche 31 octobre 2010

Dexter

Saison 5, épisode 2.


Dans l’ensemble, ce 5X02 de Dexter est plutôt bon. Notre héros en deuil retourne un peu vite à son addiction mais parallèlement, grâce aux enfants, montre son émotion.

Interrogé par le FBI, Dexter est vite blanchi mais l’épée de Damoclès est malgré tout au-dessus de sa tête puisqu’un nom revient dans l’enquête, un homme disparu : Kyle Butler. Ce nom d’emprunt étant celui de Dexter alors qu’il traînait dans la famille de Trinity, le secret semble à nouveau en péril. Ajouter Quinn qui scrute les différents portraits-robots du Kyle en question, il semble que la direction récurrente des scénaristes mettant en danger le secret de Dexter, favorisant la suspicion d’un personnage, seul contre tous, pointe à nouveau, à l’horizon.

Au détour de l’histoire, deux personnages brillent par leur stupidité :

Tout d’abord, Angel Batista, marié à Laguerta depuis peu est tout retourné parce que sa belle ne fait pas encore compte commun. Elle lui explique qu’elle économise pour ses vieux jours et qu’il est trop flambeur. L’homme de Neanderthal, décidément très représenté dans les séries américaines, claque la porte, claque son fric et claque un ivrogne dans un bar. Vous sentez le procès ? Le flic sous alcool remis de ses fonctions, les disputes et la frustration qui découleront de l’inspecteur à chemises fleuries ? Vous avez raison, on y viendra, c’est écrit.

La première place de ce petit podium revient à la tête à claques de la série : Astor, bien sûr. Si nous réagissons tous différemment face à la mort, si ce qui arrive à cette petite fille est le pire cauchemar qui puisse exister, si certaines de ses répliques pleurant sa mère disparue peuvent émouvoir, impossible pour autant d’oublier qu’elle et son frère, en plus d’avoir des têtes à y mettre des baffes par centaines, sont tout de même les pires bébés comédiens que l’univers puisse porter. La chose étant dite, le personnage en lui-même atteint des sommets de connerie inimaginable. Il est un fait que sans Dexter dans sa vie, Rita serait encore présente, fournissant sourires et boucles blondes à son entourage, mais il est surtout impossible pour Astor de le savoir. Imaginez si tous les beaux-pères étaient tenus pour responsables de la mort de leur femme ! En quoi pour cette pseudo ado, Dexter est-il lié au meurtre ? Pourquoi affirmer dans un discours des plus incohérent qu'il en est le responsable ? Une histoire d'indisposition féminine approchante, je suppose.

En fin d’épisode, Dexter laisse partir les enfants dans une scène touchante, mais découvre également l’identité d’un nouveau tueur à punir très prochainement… Satisfait, je suis.


14,5/20

mercredi 6 octobre 2010

Dexter

Saison 5, épisode 1 :


Retour particulier pour Dexter. Tout d’abord, Michael C. Hall, son interprète, a vaincu cette année un cancer, et les fans à travers le monde en sont soulagés. Ensuite, cette nouvelle saison marque le départ de la femme qui partageait la vie du tueur, Rita, interprétée par la magnifique Julie Benz. Cette dernière ayant été la dernière victime du tueur en série, Trinity, quitte la série.

Ce n’est pas sans une certaine impatience que le public attendait ce retour. Sa femme, gisant dans une baignoire de sang, Dexter se retrouve dans une position qu’il maîtrise encore moins que le commun des mortels : le deuil. Comment allait-il réagir ? A quoi devions-nous nous attendre pour lui, mais aussi ses enfants ou encore les autres personnages gravitant autour du couple ?

Dans ce premier épisode, il ya donc deux choses essentielles : l’émotion et le reste.

L’émotion ne viendra pas de Dexter en lui-même. Choqué, aucune larme ne coulera. Malheureusement ? Honnêtement, oui. Cela fait maintenant 5 ans que l’on observe cet homme mystérieux et plus les années passent, plus son inhumanité est pointée. Comment aimer ? Comment se comporter ? Comment construire sa vie ? Comment réagir ? Comment dissimuler ? Toutes ces interrogations, ces doutes empêchent Dexter d’avancer et nous nous retrouvons ici, avec un acteur coincé dans un personnage qui devient sans surprises, qui joue de façon identique durant 50 minutes, que ce soit face à la mare de sang, face à ses amis, face aux enfants de Rita et même lors de l’éloge funèbre qu’il prononce à l’enterrement : il est perdu, ailleurs. Cette réaction est trop proche de ce que l’on connait déjà par cœur. Il aurait vraiment fallu développer autre chose, quitte à tomber dans l’épisode larmoyant où, au moins, la tragédie aurait eu son effet.

L’émotion du côté des autres personnages sauve les meubles, en particulier grâce à Laguerta. Astor propose quelque chose, stupide forcément puisqu’elle accuse Dexter, ce qui est, pour ce qu’elle en sait, ridicule mais délivre un sentiment. La jeune comédienne fait ce qu’elle peut mais j’avoue qu’honnêtement, sa tristesse ne m’a pas atteint. Les parents de Rita et Cody sont, quant à eux, complètement éclipsés. Les hommes de leur entourage, Batista, Masuka et Quinn ne proposent rien et sont tout à fait inutiles. Enfin, Debra, une fois de plus transmet sa peine plutôt efficacement, mais le tout est gâché dans un élan nymphomane ridicule de la sœurette qui s’envoie le non moins ridicule Quinn. Intérêt ? 0, nous sommes d’accord.

Le reste ? Pas grand-chose à se mettre sous la dent. Dexter pense avoir la solution à ses problèmes. Comme Johanna dans Hélène et les garçons, il souhaite tout quitter. Si l’étudiante retournait au Texas à chaque coup de queue infidèle du Cricri, Dexter, lui abandonne sa famille, brûle sa cachette (en sauvant les seuls objets dignes d’intérêts, qu’est-ce qu’on s’en fout des étagères en bois et des pots IKEA s’il embarque sa boîte à lames de sang et ses instruments de torture ?), assassine un poivrot dans une ville fantôme et retrouve la raison. Ce comportement étrange suscite de l’intérêt dans le tout petit cerveau de Quinn qui déterre la micro-infidélité de Rita et surtout du FBI qui s’intéresse à ce veuf étrange sans démonstration de chagrin. Il faut peut-être considérer cet épisode comme une parenthèse qui servira d’adieu à un personnage important. Le fait en soi était peut-être suffisamment important pour ne pas lancer la saison davantage avec d’autres éléments extérieurs. Oui, car si Dexter s’en sort toujours quand il est coupable, nous nous doutons fort bien qu’en tant qu’innocent, Dexter ne finira pas derrière les barreaux pour un meurtre qu’il n’a pas commis. Ce serait tout de même un comble. Du coup, il faut espérer que ce ne soit pas ici l’intrigue de cette saison 5.

En conclusion, après 5 années, on se trouve interpellé par ce "season premiere" dans lequel on ne peut le nier, un changement opère. Il est indéniable qu’en tuant madame Dexter, toute belle, toute blonde et en la vidant dans une baignoire, la barre était bien haute. Le choc étant de poids, la suite intéresse mais il est tout aussi clair que le soufflé, s’il ne retombe pas en un clin d’œil, s’affaisse et démontre que ce 5X01, clairement attendu n’a pas été ce qu’il aurait tant dû être : Grandiose...


14,5/20

lundi 9 août 2010

Dexter

Saison 4, épisodes 6 à 12


4.O6 :
Observer Trinity à sa table ou dans sa chorale ne suffit plus à Dexter. Il est temps pour lui de s’immerger en sympathisant avec sa future victime. Arthur porte donc le masque de la perfection américaine mais Trinity déborde parfois. Ce nouveau schéma n’a rien d’original puisque on retrouve ici, la technique basique de Dexter : Jouer l’amitié avant de trancher. Nous n’en sommes qu’à la mi-saison et je redoute alors que cette comédie ne dure trop longtemps. Les à côtés n’aident pas le scénario puisque Rita casse les couilles avec Dexter qui n’a pas rendu son appartement ou parce qu’il ne s’exprime pas assez. Résultat : Tous en thérapie, comme à Wisteria Lane. En dehors du fait qu’on y retrouve la géniale Lise de Nip Tuck, ces scènes sont emmerdantes au possible.
10,5/20

4.07 :
Episode bordélique à souhait. On joue du regard ambiguë à tire la rigaud entre Trinity et Dexter, entre Dexter et Quinn qui nous refont l’époque Doakes sans que personne n’y croit vraiment. Dexter s’occupe du camping des matelots, il cherche des passions pour les enfants tandis que Debra enquête toujours sur les poules de son feu père. Laguerta et Batista doivent rompre parce qu’à 40 ans, avoir une relation chez les flics, c’est interdit… Que c’est passionnant ! Arrive l’histoire du jour, un meurtre de mannequin qui entraînera enfin quelque chose: Dexter a tué la mauvaise personne, un innocent ! C’est déjà vu mais c’est mieux que le reste !
9,5/20

4.08 :
A ce moment précis de la saison, on se dit que Trinity va intégrer le casting de la série à temps complet. Dexter passe tout son temps avec lui, ayant 160 occasions de le découper, il n’en sera rien. Pourquoi ? Pour ne pas passer plus de temps à la maison avec sa niaise et son nouvel enfant inutile ? Peut-être. Rita, heureuse de la tresse profite des absences de son mari pour se trouver son Ken. Ce nouveau Ken est un très bon Ken, il fait le foufou avec un poisson mort, amuse les enfants, joue de la mèche et sème le trouble dans le tout petit cerveau de Rita. Quinn et sa journaliste tête d’ampoule voudraient nous captiver à coups de trahisons mais ça ne fonctionne pas. Petite lueur d’espoir en fin d’épisode : Dexter va peut-être enfin découper Trinity et les scénaristes vont nous surprendre en rompant leur rythme, relançant l’intrigue ailleurs. Non ! Second espoir : Trinity va se suicider en sautant de cet immeuble et les scénaristes vont nous surprendre en rompant leur rythme, relançant l’intrigue ailleurs. Non ! A cet instant précis, on a la certitude que Trinity finira sur la table de Dexter dans les dernières minutes du dernier épisode ! Décevant !
10/20

4.09 :
Ah il était temps qu’un bon épisode arrive. Dexter, toujours incrusté dans la vie de Trinity, s’aperçoit qu’il torture sa femme et ses deux enfants au quotidien, leur impose des règles drastiques, les frappe et règne en maître. Tournant autour du pot depuis maintenant 9 épisodes, il réagit enfin mais s’oublie puisqu’il manque d’éventrer le père Trinity devant 3 témoins. L’ayant menacé, leur relation feinte est enfin sur le point de changer.
Du côté de Rita, c’est la débandade, après s’être fait soulever du sol au plan de travail par son Ken parce que la cruche se brûle le doigt, un baiser est échangé ! Avant toute chose, j’aimerais demander à mes très nombreux lecteurs de par le monde de faire un exercice avec moi : Imaginer votre mère avec un Ken dans une cuisine, celle-ci se brûle légèrement la main, là, cet homme, bien que Ken potentiel, reste tout de même relativement un inconnu, se met à soulever votre maman par les hanches pour l’asseoir sur l’établi et lui mettre de la glace sur sa rougeur. Tout le monde se rend alors bien compte que cette chose n’existe pas, Rita n’a pas 3 ans. Vous me direz, ce n’est qu’un détail mais un détail qui mérite tout de même un coup de poing dans la nuque. L’ambiance tendue du Thanksgiving de chez Trinity m’a fait passer un très bon moment conclu par un cliffhanger sympathique : L’ampoule suceuse journaliste Christine a un lien avec Trinity, elle est sa fille…
15/20


4.10 :
On sait dorénavant que le cycle criminel de Trinity tourne à quatre victimes et non trois comme Lundy le supposait. Ainsi, l’ouverture du quatuor est toujours lancée par le kidnapping d’un enfant de 10 ans. Dexter, sur le coup, essaye par tous les moyens de retrouver le petit Scott. Après plusieurs jours, enfermé dans une cave, alors qu’il est sur le point de se faire bétonner, Dexter sauve l’enfant in extremis. Le rythme de début est bon et comme dans un épisode d’Esprits Criminels, on palpite face à une course contre la montre bien menée. Parallèlement, Debra interroge la paparazzi en jupon. L’interrogatoire n’est pas concluant, l’ampoule est agaçante au possible mais le fait est là : on veut en savoir plus. Pour protéger son meurtrier de père qu’elle a découvert très jeune, elle a manipulé la presse, a tiré sur Debra et Lundy et s’est incrustée en complice d’unTrinity qui ne voulait pas d’elle ! V’là le niveau de l’ampoule !
13/20

4.11 :
Ce dernier jet de la saison après un milieu bien moyen devient très bon. La chose qui a fonctionné à merveille dans cet épisode est sa fin. Trinity qui recherchait d’abord Dexter sous son pseudo retrouve sa trace et pénètre dans les locaux de la police. Cette scène est jubilatoire, ce mélange du mal, intelligent, provocant, malin, pervers dans ce décor où on ne l’imaginait pas un instant a été un grand moment. Grand moment, meilleur moment de la saison puisque mort de Lundy mise à part, c’est la première fois depuis un certain temps que l’envie de découvrir immédiatement la suite est si pressante. Le reste de l’épisode est bien foutu également même si la base de la série est remise en cause pour moi. Si je me souviens bien des premières aventures de Dexter en saison une, ce dernier explique au téléspectateur qu’il est une sorte de justicier moderne, que trop de criminels passaient injustement entre les mailles du filet. Ce n’est pas le cas ici puisque si la police de Miami mettait la main sur le monstre, il finirait enfermé à vie ou grillant sur sa chaise. Dexter était présenté comme la deuxième chance de la justice, celle de l’ombre, celle qui rattrape les bévues. Pourquoi inventer un faux Trinity pour massacrer le vrai lui-même ? Son passager noir a-t-il des trous de mémoire ou est-ce une façon de nous montrer que son addiction au crime est en fin de compte plus forte que sa morale ?
Debra, quant à elle, obtient les aveux de l’ampoule, qui, rejetée par son père, pense que la sœur de Dexter lui fera des tresses et du chocolat chaud. En idiote qu’est cette journaliste de pacotille, quand Debra lui répond que ce ne sera pas très possible : pouf, balle dans la tête. Emballé c’est pesé, l’ampoule est grillé.
L’essentiel à retenir de cet épisode, ces quelques mots flippants : « Hello Dexter Morgan ! » - Génial !
16/20


4.12 :
Sans surprises et c’est, il faut l’admettre, abusé de respecter ce schéma depuis 4 ans, Trinity, comme chaque tueur en série depuis le début du programme se retrouve sur la table de Dexter dans la dernière partie du dernier épisode. Alors, fatalement, après 12 épisodes à suivre leurs aventures croisées, l’intérêt est là, les acteurs sont doués, on assiste au dénouement d’une histoire, mais il faudra réellement que la saison 5 bouleverse ce qui est établi. S’il est possible que ce soit la dernière, j’espère que Dexter apportera du neuf, que son secret soit découvert, au moins par certains personnages, qu’un procès ait lieu, que des révélations éclatent, je ne sais pas exactement mais quelque chose de neuf, de très neuf. Ici, l’histoire s’est vraiment trop répétée, elle était bonne mais c’est le cas depuis la première saison donc on assiste à un manque de prise de risques assez hallucinant.

Est-ce le début d’un renouveau justement avec le cliffhanger de chez cliffhanger qui a conclu la saison. Rita, la magnifique et gentille Rita mais la quand même chiante et niaise Rita aura été la dernière victime de Trinity et c’est triste. Mon regret est que j’aurais aimé qu’elle découvre la vérité sur Dexter . Si Michael C. Hall n’a pas été exceptionnel dans son émotion au moment de la découverte, nous avons une porte ouverte à de grands changements. Que va faire Dexter ? Que va devenir sa personnalité ? Va-t-il s’emparer d’une hache et assassiner atrocement Astor et Cody ? On aimerait beaucoup mais réjouissons-nous de ce qui semble être un tournant dans la vie de Dexter Morgan.
16/20


En conclusion, cette saison aura apporté du très bon avec en tête de liste John Lithgow, interprétant brillamment un tueur en série intrigant à la psychologie dérangée. Les scénaristes se sont malgré tout endormis sur leurs lauriers. Nous avons eu droit à du Dexter, nous sommes contents car nous aimons ce Dexter mais la série risque de se transformer en perpétuel best of de ce qu’elle a déjà proposé si le héros se retrouve une fois de plus à piéger un tueur en série sur 12 épisodes et à ne le découper qu’au moment du final. Les plus grandes faiblesses de la saison proviennent à mon sens, des à côtés qui ont été multiples, souvent inintéressants, mal exploitées, fouillis, ne débouchant sur rien et du coup inutiles. Pour ne citer qu’eux, à quoi auront servi la cleptomanie de Quinn, la direction qu’ont voulu prendre les scénaristes en le transformant en nouvel espion de Dexter sans jamais aboutir, Dexter tuant un innocent, Rita et son ken, les enquêtes de Debra sur son père et même la révélation finale, elle connait les origines de Dexter et son frère et donc ? Le jeu entre Laguerta et Batista était bien mollasson également, Rita et ses enfants n’ont rien apporté qui vaille la peine d’être retenu. Même Trinity a eu droit à des scènes superflues et brouillons, ses envies de suicides ou la construction du cercueil en tête de gondole. Tous ces exemples ont été des ébauches de quelque chose d’intéressant mais finissant toujours en eau de boudin. Néanmoins, copiant sa bonne base, suivant son intrigue, tuant Lundy et offrant un sublime final symbolique qui m’a laissé baba, je suis pressé d’être au 26 septembre pour découvrir la nouvelle vie de Dexter Morgan, expert en médecine légale spécialisé pour l'analyse de sang dans la police le jour, tueur en série la nuit, endeuillé et père de 3 enfants…


Top plus : Classement des 3 personnages les plus cons de la saison :

3 Rita Bennett : En réalité, j’aime un peu bien Rita, je la trouve bien coiffée, Julie Benz, son interprète a trainé à Sunnydale, ce qui est un plus non négligeable mais quand même quelle gourde ! Déjà Rita est une fille qui susurre et une fille qui susurre au lieu de parler a forcément sa place dans un tel classement. Ensuite, Rita et pour cause, nous transporte un peu trop souvent à Wisteria Lane avec ses tartes et ses courses et sa psychanalyse et sa tristesse et ses gosses insupportables. Enfin, si elle avait déjà agacé avec ses 35 pannes de voitures ou ses coups de fils à Dexter, occupé à découper pour qu’il chante, les scénaristes, pour ceux qui ont été attentifs, se sont vengés en punissant la stupidité. Sur sa dernière réplique de répondeur, qu’est-ce qu’elle dit ? Elle a OUBLIE je ne sais quoi donc elle doit repasser à la maison. Résultat : à la maison, Trinity l’attend pour un bain et Rita n’avait qu’à pas oublier son peigne préféré ! Sa cervelle de moineau a eu raison de ses beaux cheveux !

2 Christine Hill : Journaliste, tête d’ampoule qui est donc toute triste parce que papa ne l’aime que deux fois par an sur carte postale. D’accord, elle est seule, sans parents, mais de là à tuer des flics et protéger un meurtrier qui massacre des innocents depuis plus de 30 ans, faut peut-être pas pousser. Elle aurait mieux fait de plonger dans le bain de papa à l’âge où elle n’était encore qu’un bébé ampoule.

1 Sally Simmons : Madame Trinty se fait donc battre depuis toujours, laisse ses enfants se faire tabasser par un père qui les enferme. Quand elle en a l’occasion, elle préfère ne pas s’enfuir parce que « On vivrait dans la crainte». Connasse de faible ! Pompom de la pomponne : Dexter qui vient de sauver son fils de l’étranglement a droit à des cris de désespoir au moment où il l’attaque : « Ne tuez pas mon mari! ». Je sais que dans la vraie vie, il existe ce genre de biches apeurées mais je ne peux m’empêcher d’espérer que la prochaine fois, elle finisse dans le beau cercueil du garage ou bétonné vivante dans un sac en plastique, au choix !

mardi 20 juillet 2010

Dexter

Episodes 3, 4 et 5


Nous passerons malheureusement sous silence l’épisode 3 car, bien que regardable, il se résume à des Quinneries inutiles et à Dexter qui joue à Desperate Housewives, organise avec ses voisins de quartier des gardes afin de retrouver un briseur de pots de fleurs. J’aimerais oublier cette blague et passer à la suite.

Note de cet épisode 3 : 10/20

Alors que, par bribes, on évoque ce meurtrier des vacances qui me passionne au point que je ne sais même pas de quoi on parle, la cruauté de Trinity occupe l’intérêt. Les meurtres d’à côté sont pour le coup tellement mal organisés par les scénaristes qu’ils sont jusqu’ici un simple prétexte de seconde intrigue.

Cette critique mise à part, l’épisode est bon. Tout d’abord, Dexter m’a plu dans son comportement. J’aime cet aspect comique de l’asocial qu’on prend à partie, à qui on demande des conseils tout en ayant droit aux remarques acerbes de notre serial killer se demandant ce qu’on lui veut, s’interrogeant sur la provenance de cette réputation d’écoute et de soutien. J’aime que Dexter soit sauvage. Ce n’est qu’un détail mais cette personnalité a fait beaucoup dans mon attachement à la série. Les critiques ont souvent décrit l’étrangeté pour le public d’être attaché à un tueur et c’est clairement le cas, je ne peux imaginer un tel intérêt de ma part pour la série si le rôle principal était tenu par un autre acteur que cette bonne tête de Michael C. Hall.

Dans l’épisode en question, Dexter retourne à ses occupations tandis que sa famille se déplace quelques jours pour un mariage. Comme un cheveu sur la soupe, débarque une femme flic, ayant perdue son mari et sa petite fille lors d’un homicide particulièrement atroce. Dexter mènera l’enquête et obtiendra les preuves de sa culpabilité. Les scènes entre ces deux personnages forts sont haletantes. Elles resteront anecdotiques, plutôt faciles et sans rapports mais auront apporté une histoire indépendante sympa à suivre.

La cote de l’épisode grimpe en flèche si d’une part on s’intéresse à Trinity qui clairement barge bouscule son pire ennemi, Lundy, l’inspecteur qui le poursuit depuis 30 ans – ce qui est assez excitant en soit - et d’autre part, forcément sur le méga coup d’éclat de cette fin d’épisode. Debra qui travaille d’arrache-pied aux côté de son ex, délaissant l’actuel retombe enfin dans ses bras. L’amourette sera de courte durée puisque le tout juste re nouveau couple se fait tirer dessus en plein parking. Lundy ne s’en relèvera pas.


Bien sûr la série, après avoir tant donné en la matière ne peut faire disparaître une île ou envoyer une tornade sur Miami, elle fait donc du Dexter, elle cliff’, on lui pardonne parce qu’on ne s’y attendait pas, parce qu’on a on a des doutes sur l’identité du tireur et puis surtout : Que cette fin fût bonne !!!

Note de cet épisode 4 : 14,5/20

Mon épisode préféré jusqu’ici, le cinquième.
Forcément Debra a survécu, forcément Lundy : pas ! L’inquiétude de Dexter et surtout la grande scène de Debra retournant sur les lieux du crime apportent une émotion palpable. Jennifer Carpenter montre ici l’évolution de son jeu et ne mérite qu’un coup de chapeau pour sa performance. Très rares sont les scènes de désespoir jouées avec autant de justesse. Debra craque complètement et ne tient plus le choc, elle laisse littéralement exploser sa souffrance et met une énorme claque au public. Je peine à croire que certains téléspectateurs passeront à côté de cette grande scène en s’infligeant une version française dont il sera impossible pour la comédienne de doublage à retranscrire cette crise de panique si bien menée.

A côté de cela, Dexter, motivé par le malheur infligé à sa sœur retrouve, grâce aux indices récupérés dans les affaires de Lundy, la trace du psychopathe Trinity. Après un suspense mené de main de maître, Dexter finira médusé, assistant impuissant à l’un de ses crimes macabres. Le pourchassant dans l’ombre, l’épisode se conclue sur cette découverte : Trinity n’est pas un animal seul, il vit dans une maison entouré par sa femme aimante et ses enfants comblés.

La série semble encore avoir de beaux jours devant elle !

Note de cet épisode 5 : 16/20

mardi 29 juin 2010

Dexter

Saison 4, épisode 2


Dexter est-il mort ? Dexter s’est-il fait prendre ? Le monde entier, Rita, ses collègues découvrent-ils les morceaux de cadavre que le découpeur avait sur lui au moment de l’accident ? Certains se mettent-ils à douter ? Non, rien de tout ça, le gros suspense disparaît en quelques minutes : Dexter, avant sa sieste au volant avait pris le temps de dissimuler le corps dans un endroit secret, chose qu'il ne fait jamais, parce que Rita avait besoin d’un peigne ou d’une course hyper importante. Après moult tonneaux, notre ami s’en sort bien sûr debout sur ses deux jambes et quitte l’hôpital. Un nouveau problème surgit : Dexter a oublié la cachette. Dieu soit loué, le délire « trous de mémoire » ne dure pas, la fatigue est moins présente et on s’agite davantage à Miami. Je passe sous silence l’histoire Laguerta/Batista, qui sans faire d’étincelles ne dérange pas plus que ça, je ne développe pas les doutes de Debra sur le retour de son ex et je ne consacre pas une ligne à Quinn, tout nouveau cleptomane de la série parce qu’il ne m’intéresse pas une seconde.

J’en viens donc à ce qui était intéressant dans ce second épisode : Trinity ! En voilà un bon méchant, bien pervers et subtil et dérangé et flippant et ambigu. Suivre son approche, sa mise en place, le tout joué avec talent m’a lancé la saison. L’enquête qui mêle le passé et la carrière de Lundy aux meurtres donnent bien envie d’en savoir plus ! Après 4 saisons, au feu les visions de Dexter avec Harry, on connait le code par cœur, place à Trinity !


Note : 14/20

jeudi 17 juin 2010

Dexter, début manqué !

Saison 4, épisode 1


Avant toute chose, sachez que si l’on exclut les séries terminées comme Alias et Buffy contre les vampires, quand on me pose la fameuse question « Quelle est ta série préférée ? », ces dernières années, je réponds en général : « Dexter ». J’ai donc un minimum de légitimité pour déclarer que cet épisode numéro un était bien mauvais.

À l’heure de la diffusion américaine, il y a quelques mois, j’attendais ce retour avec impatience. Trop d’impatience peut-être. De mes deux premiers visionnages, collés à cette reprise télé aux Etats-Unis en étaient ressorties deux bonnes grosses siestes, et pour cause, quel ennui dans ce non-épisode 1 !

Pour lancer la machine numéro 4 de la série, on découvre notre justicier des temps modernes : papa, propriétaire d’une nouvelle maison, mais surtout un Dexter fatigué, qui par la même occasion fatigue le fan que je suis. 50 longues minutes durant, Dexter rappelle le pilote très moyen de la série, option somnifère en plus. Son nouveau statut de père d’un enfant qui pleure à l’infini l’empêche de dormir. Pour le coup, le héros défraîchi passe son temps à bâiller, se plaindre en pensées et dérive même de son professionnalisme habituel. Ses bourdes au travail lui valent remontrances et reproches. Dexter, qui est préoccupé par un nouveau tueur en liberté - dont le cas n’apporte absolument rien d’original - ne captive pas un seul instant... l’ardeur du héros y étant certainement pour beaucoup. Finissant par l’attraper, manquant de s’endormir une fois de plus, le découpage habituel arrive enfin. C’est tout ? Oui !

Tour d’horizon des autres personnages qui auraient pu dynamiser et sauver l’intérêt de l’épisode. Après Dexter qui a enquêté 3 saisons sur le passé de son père, c’est au tour de Debra de se réveiller. Debra est heureuse avec son nouveau mec qui, pour changer n’est pas un psychopathe et on s’en fout, mais Debra s’aperçoit que son gentil papa n’était peut-être pas le Superman que la gourde s’imaginait depuis l’enfance et on s’en fout ! Enfin, Debra est perturbée par le retour de l’agent Lundy à Wisteria Lane... au commissariat, pardon. Ayant eu une amourette adolescence de 3 jours et demi avec le pépé, son esprit est tout chamboulé de cette rencontre surprise. Vous l’aurez deviné : on s’en fout !

Passons à Laguerta et Angel, qui jouent à touche-pipi depuis peu. Après tout, pourquoi pas ? Tout le monde peut jouer à touche-pipi avec qui bon lui semble... Eh bien non, on nous vend le truc à la Friends : Laguerta et Angel deviennent les Chandler et Monica de la saison 5, il faut cacher cette relation ! Super ! Passionnant !

Enfin, Belle-des-Champs à savoir Rita qui, quand elle ne punit pas d’Ipod son ado de fille reprend son rôle favori, celui de cruche en chef. Suspendue à son téléphone toutes les 5 secondes, celle-ci a besoin de Dexter pour qu’il chante des berceuses à cet enfant qui, sinon ne dormira jamais, mais aussi pour des courses, des problèmes d’otite et je n’sais quel autre obstacle incroyable à son bien-être de femme au foyer. En pompon de la pomponne, quand Dormeur rentre de ses découpages, Rita l’attend en nuisette rose bonbon et cravache version Bisounours. Est-ce mon incapacité d’imagination ou la crédibilité de Julie Benz qui est en cause ? À mon sens, l’actrice ne fait la chose que sous les couvertures en susurrant de la niaiserie gentille. Rita en dominatrice - même sucrée - non ! Vous l’aurez compris, même dans l’entourage de Dormeur, on ne trouve qu’un ramassis d’inutilités.

Evidemment, entre deux riens, une petite info sur l’intrigue de la saison a fini par se perdre. Lundy est à la retraite mais demande à Dexter de l’aider à mettre la main sur un tueur en série, THE tueur en série : Trinity qui massacre par 3 et que personne n’a jamais capturé. Si le pitch presque grossier de lourdeur ne convainc pas à tout hasard, Dexter indique au monde : « Trinity est le meilleur serial killer qu’on ait jamais vu ! » Waouuuh ! Merci Dex’ pour ce teaser pas très subliminal !

Teaser, le mot adéquat, cet épisode peut servir à un montage de 5 minutes pour annoncer le début de l’intrigue. Le gros de cette bande-annonce imaginaire consisterait surtout à utiliser les 30 dernières secondes de l’épisode. Rita a un gros souci de machine à laver ou de cravache, elle appelle Dexter qui découpe en dormant, il se dépêche, emballe ses bouts de cadavre et là, enfin il se passe quelque chose ! Dormeur dort en conduisant, logique, résultats : tonneaux, BADABOUM, coffre qui s’ouvre et générique !

54 minutes à attendre que la saison débute, merci bien !

Je l’avoue, on a envie de savoir la suite. Non pas que ce tueur de Trinty portant un pseudo digne d’intégrer un groupe de R’N’B/poufiasses incessamment sous peu m’intrigue plus que ça, mais ces morceaux de cadavre retrouvés près d’un hypothétique Dexter dans le coma laisse présager de bons moments… E-VEI-LLES ! !


Note: 7/20

Fiche technique :

Dexter est une série télévisée américaine créée par James Manos Jr d'après le roman de Jeff Lindsay,diffusé depuis le 1er octobre 2006 sur Showtime.

• Michael C. Hall (VF : Patrick Mancini) : Dexter Morgan
• Julie Benz (VF : Anneliese Fromont) : Rita Bennett
• Jennifer Carpenter (VF : Stéphanie Hédin) : Debra Morgan
• Lauren Vélez (VF : Marie Vincent) : Maria Laguerta
• David Zayas (VF : Enrique Carballido) : Angel Batista
• C.S. Lee (VF : Pierre Val) : Vince Masuka
• James Remar (VF : Patrice Baudrier) : Harry Morgan
• Desmond Harrington (VF : Stéphane Fourreau) : Joey Quinn

En cours de production – Le tournage de la saison 5 vient de reprendre.