Affichage des articles dont le libellé est The Big Bang Theory. Afficher tous les articles
Affichage des articles dont le libellé est The Big Bang Theory. Afficher tous les articles

lundi 12 novembre 2012

Derniers visionnages

Où en sommes-nous ? Une chose essentielle, je ne sais pas comment les autres blogueurs tiennent le rythme. Je regarde tellement d'épisodes qu'il m'est impossible d'écrire après chaque visionnage, à moins d'arrêter... la vie. Ce sera donc succinct. (Mais hyper intéressant bien sûr).



Dexter – 7X2 à 7X5
Après un épisode de rentrée exceptionnel, le niveau descend forcément légèrement mais parvient à rester très haut. La nouvelle relation de Dexter avec sa sœur est révolutionnée et c'est jouissif à observer. Qui aurait cru que (même avec du mal), Debra couvrirait les nouveaux meurtres de son assassin de frère ? Une suite de 5 épisodes absolument déments ! Ça fait du bien de retrouver la série comme elle l'a été pendant des années : différente, intelligente et tellement prenante !
17/20 – 16,5/20 – 16/20 – 15,5/20

The Big Bang Theory – 6X2 à 6X6
Big Bang reste toujours ma comédie préférée. Howard est rentré de l'espace, Raj n'est pas gay en fin de compte, mais toujours célibataire, Leonard et Penny sont toujours en couple avec des hauts et des bas (et malgré la prise de poids des acteurs, toujours aussi mignons), Stuart devient un bon personnage déprimé de la vie. Les vannes restent géniales : Amy parle vraiment souvent de son vagin et propose de jouer au Docteur Maboul sur des cadavres, Sheldon ne sait pas faire check, fait des bruits chelou parce qu'il pense avoir une accumulation de tarte, préfère les trains à sa « chérie », se comporte en tyran avec Alex, sa nouvelle assistante, assène toujours ses proches des pires attaques possibles, ne sait pas dessiner les choses simples, ne sait pas flotter... Autant d'exemples qui en font toujours le maître absolu. Ses relations avec Amy, Penny et Leonard sont les atouts majeurs de The Big Bang Theory !
16/20 – 14/20 – 16,5/20 – 16/20 – 14/20

The New Normal – 1X2 à 1X6
Il n y a pas grand-chose à raconter sur The New Normal. La série est stabilisée dans le positif, davantage grâce aux personnages plutôt qu'au scénario. Goldie, sa fille, David et Bryan forment une très bonne équipe. Même le chien est mignon. L'alchimie prend, l’excentricité de Bryan le rend bien fun. Un plaisir intact à chaque épisode, manque l'envolée pour la rendre géniale !
14,5/20


Ben and Kate – 1X2 et 1X3
Après un pilote sympathique, les deux épisodes suivants ont dégringolé et j'avoue traîner les pieds à l'idée de reprendre. L'humour y est un peu au ras des pâquerettes et manque de références culturelles.
10/20



2 Broke Girls – 2X2 et 2X3
Les références culturelles sont justement ce qui rend 2 Broke Girls si jubilatoire. Ça et le trash, bien sûr. Les filles confirment leur potentiel. L'épisode 2X3 était réellement hilarant. Tout a commencé parfaitement avec la stupéfaction d'apprendre qu'Han avait 29 ans et non 53. S'ensuivent un braquage, de la pisse surprise et un débat sur l’égoïsme en amitié... Ici et en général, presque chaque phrase prononcée par Max est bonne !
14/20 et 16/20

Revenge – 2X1
C'est la première fois que j'évoque l'une des grosses séries de la saison dernière. En quelques mots, Revenge raconte l'histoire d'Emily n'ayant qu'une idée en tête : faire tomber ceux qui ont entraîné la mort de son père alors qu'elle n'était qu'une enfant. Tout est gros, mais tellement soapesque que l'addiction est presque obligatoire... Pour sa reprise, comme Once Upon A Time, la nouvelle ère est difficile... Les changements sont nombreux, de nouveaux mystères sont mis en place, sauf qu'ils prennent moins bien, en particulier pour ce qui touche Victoria. Il n'y avait aucun doute sur le fait qu'elle était toujours vivante, l'effet est donc plutôt nul... Quelques semaines après la rentrée, je m'apprête à reprendre malgré tout parce qu'en la matière, il n'y a pas mieux pour l'instant, que la saison une a su surprendre et m'avait fait verser toutes les larmes de mon corps pour la mort du chien et ça, c'est très important !
13/20

666 Park Avenue – 1X1 à 1X4
Comme Once Upon A time, comme Revenge, comme Last Resort, comme Revolution, 666 Park Avenue propose des histoires plutôt originales, mais qui n'ont pas le plus supplémentaire qui en feront le Lost de demain. Cette place enviée reste pour l'heure, toujours vide. Cela dit, le nouveau thriller dramatique et fantastique possède une qualité : la constance, aucun épisode n'a déçu, même si aucun n'a décollé. Le casting est au top, les mystères de l'édifice maintiennent et Terry O'Quinn en impose. Malheureusement pour eux, American Horror Story a montré ce qu'étaient l'angoisse et l’esthétisme macabre à la télévision. Difficile de ne pas paraître fade à côté...
13,5/20



mercredi 3 octobre 2012

Un retour plutôt mollasson pour nos comédies !


How I Met Your Mother, Modern Family, New Girl, Parks and Recreation, The Big Bang Theory et 2 Broke Girls sont les comédies que je suis à la semaine et mon impatience de les retrouver a été entachée – pour la plupart – par des retours qui, sans être catastrophiques, manquaient globalement de fantaisie et pire, de bonnes blagues...



How I Met Your Mother est devenue la sitcom dans laquelle il faut se contenter du moins pire et se dire que, comparé à ce qu'on imaginait, ces derniers temps « franchement, ça va »... Tu parles d'une affaire. Le pire c'est que j'applique ce constat plutôt triste, moi aussi. En effet, ce 8X1 d'How I Met est pile dans le moyen et ça me désespère. Barney a droit au bon moment d'un résumé en moins d'une minute et c'est une super prestation, Marshall et Lily sont drôles dans un premier temps à être exténués par leur nouveau bébé Marvin avant de devenir redondants. Le mauvais vient bien sûr du héros principal, cet insupportable Ted, centré sur lui-même et incapable de savoir ce qu'il veut, volant cette mariée sans saveur pour la laisser tomber plus tard. « Plus tard » justement est toujours important dans la série qui devient le représentant du teasing à outrance. Plus assez fort dans ses scénarios, les projections dans l'avenir sont là pour renforcer notre intérêt, sauf que les incohérences deviennent nombreuses, que la mother pourrait enfin se pointer dans 24 épisodes, mais le cas du mariage de Barney et Robin pourrait aussi l'éclipser. Je suppose que cela dépend de l'avenir de la série. Il se murmure que la huitième saison pourrait être la dernière et quel dommage de ne pas garder Quinn, qui était un petit atout à ce dernier cycle d'How I Met Your Mother... En conclusion et sans rapport, Klaus et les vannes en allemand étaient drôles, il fallait tout de même le dire. 12,5/20



Modern Family, à nouveau très (trop?) récompensé aux derniers Emmy Awards n'a malheureusement pas été grandiose en cette rentrée. Les acteurs qui incarnent parfaitement leurs personnages font passer un gentil moment, mais les éclats de rire sont moins présents et c'est tout de même censé être la base de la comédie, non ? Ce sont des détails et l'affection pour la série qui me plaisent. Phil que j'adore me suffit lorsqu'il rit aux blagues de Manny sur l'âge de Jay et qu'il les commente avec son rire d'ado débile. Je suis assez fan de Lily, une espèce d'enfant du diable qui veut un chat pour remplacer le projet enfant avorté par les deux papas. De la même façon, la différence intellectuelle des filles Dunphy me fait toujours sourire. Je suis moins convaincu par le comique de situation du genre des chutes de Jay dans le lac, à deux reprises qui plus est, des peluches géantes qui se retrouvent en positions explicites ou Haley ingurgitant une mixture dégueu, faussement anti-gueule de bois. Pour ce qui est des gros éléments du scénario, il est surtout question du mal qu'a le couple gay à se passer d'un second enfant, alors que Gloria doit annoncer la naissance d'un bébé. La réaction de Jay est sans surprises : il est heureux. C'est peut-être le côté trop conventionnel de la série préférée des Américains qui me lasse quelque peu. On est, avec ce 4X1, très loin de l'accident industriel, mais 4 ans ont passé... 13/20



Bonne surprise avec New Girl, qui a l'habitude de ne pas être hilarant, mais qui parvient à me charmer encore plus que d'habitude. Par rapport à ses challengers, New Girl a eu un avantage certain puisqu'elle a pu démarrer l'année avec deux épisodes. Le premier était assez inutile, mais le second m'a franchement plu. En effet, si pour le 2X1, Jess se retrouve au chômage et n'aime pas, la déprime qui en résulte n'est pas très efficace. Au contraire, dans le second épisode, alors qu'elle tente de profiter de son temps, le charme et le talent de l'actrice principale crève l'écran. A cause d'un quiproquo sur le numéro de téléphone d'un mec qu'elle veut brancher, la jeune fille se retrouve avec un boulet qu'elle n'arrive pas à gérer. Parallèlement, elle a l’occasion de se taper un beau gosse en se faisant passer pour une autre. Tout se complique au moment des révélations, Jess y est absolument craquante et trop fun. Nick, qui n'est pas spécialement ma tasse de thé, m'a fait rire avec son double venu du futur. Schmidt, lui est aussi parfait que Winston est transparent. L'épisode comme la bande de potes en elle-même ont été hyper plaisants à retrouver. C'était frais.
11/20 et 14,5/20



Parks and Recreation est une déception avec cet épisode de rentrée, à titre personnel, parce que pendant 4 saisons, j'ai été totalement trop hyper méga giga fan, sans en avoir parlé ici, en dehors du classement des meilleures comédies de la saison dernière. Enfin, nous y sommes et ce 5X1 est moins drôle que tout ce que Parks and Recreation a proposé jusqu'ici. On se rassure, rien de catastrophique, mais Leslie Knope qui est si drôle quand elle transpire de son enthousiasme légendaire passe une partie de cet épisode à Washington déprimée. J'aime tellement qu'elle soit toujours en décalage avec les situations, s'estimant toujours guerrière primordiale que j'étais déçu de la voir se remettre en question. L'autre défaut est que notre héroïne n'est pas mélangée à son groupe. Groupe qui peine de son côté avec un barbecue loupé. Non, vraiment, ce n'était pas du bon Parks comme je l'aime d'habitude. Si par hasard, cette saison 5 était celle de trop, je reviendrai sur chaque détail des années précédentes pour prouver à quel point cette série est l'une des meilleures comédies de ces dix dernières années. J'ai le cœur presque brisé d'en laisser une trace plutôt négative. C'est très mal. 12,5/20



The Big Bang Theory est toujours la série comique que j'attends le plus, mais il lui arrive d'avoir un épisode trop moyen qui se perd. C'est malheureusement le cas avec cette rentrée 2012. Le problème des choses drôles c'est qu'elles sont toutes des rééditions de choses déjà vues et de situations qui se répètent. Howard, bien que dans l'espace, est tiraillé pour la centième fois entre Bernadette et sa mère ; Amy est à nouveau désarçonnée par la goujaterie de Sheldon et doit faire avec sa libido envahissante. Là où la saturation devient dérangeante, c'est au niveau du couple de Leonard et Penny. Il est temps qu'ils se stabilisent et qu'ils vivent des choses sans avoir un avenir incertain toutes les cinq secondes. Si Raj n'a pas été non plus à mourir de rire, scénaristiquement une ouverture m'a plu. A moins que ce ne soit qu'un gag ponctuel, il se pourrait qu'il débute une relation gay avec Stewart. Et pour l'histoire, et pour les blagues, je trouverais cette nouvelle direction pleine de potentiel. 13/20


2 Broke Girls avec ce 2X1,quant à elle sans être exceptionnelle vous l'aurez compris se rangerait tout de même dans les bons épisodes de rentrée. Plus difficilement retranscriptible, ce sont tout simplement la plupart des répliques qui sont bonnes pour un duo qui fonctionne toujours aussi bien. Je ne retiendrais pas spécialement le gag de l'enfant trop vieux pour être nourri au sein ou du lait maternel, car Friends et Desperate Housewives l'avaient déjà fortement exploité. Par contre, les différences culturelles des deux filles qui s'opposent restent toujours géniales. Quand Max est face au père de Caroline, c'est encore renforcé. Au sujet de ce père, pour un season premiere, il apporte cela dit un peu trop de sérieux et de gravité. Vivement le prochain. 14/20


Les nouveaux épisodes sont disponibles et j'espère qu'ils vont tous s'élever et se mettre un coup de pied au cul. La plupart en a carrément le potentiel.  

 

jeudi 30 août 2012

Top 12 des séries comiques de la saison 2011/2012


Deux points importants avant d'établir le top 12 subjectif des meilleures séries comiques de la saison 2011/2012 :

Il s'agit en réalité des séries à exclure du top.

Tout d'abord, sont donc écartées les séries que j'apprécie mais pour lesquelles je n'ai pas encore vu la dernière saison. Sont concernées : Californication, Community, Cougar Town, Fais pas ci, fais pas ça et Hung. Je pense qu'elles seront classées l'année prochaine (sauf Hung, vu que c'est terminé).

Ensuite, il y a les séries exclues car même si elles me font beaucoup rire, elles sont aussi dramatiques. Je pense aux excellentes Bunheads et Girls qui auraient, sans cette mise à l'écart, leur place dans le top 5 (Californication serait aussi dans cette section d'inclassables, en fin de compte).

Passons aux choses sérieuses...

12Workingirls – Saison 1


Pour ouvrir ce classement, la France est représentée par Workingirls, format presque court, nouveauté de Canal +. La série raconte le quotidien déjanté des différents postes occupés par des femmes à l'intérieur d'une grande entreprise. L'ambiance est clairement loufoque, irréelle. Les personnages le sont tout autant. A la fois atout et défaut selon la femme en question. Si l'on suit Karine, la responsable toujours de mauvaise humeur et désagréable, j'adore ! Si l'on se penche sur les deux standardistes glandeuses, revues dernièrement dans le spot de rentrée pour Canal, j'aime moins, trop têtes à claques. Si un épisode laisse trop de place à Nathalie, la mère de famille insupportable qui ne parle que de ses gosses et qui est particulièrement dégueulasse quand elle pisse devant tout le monde, j'ai envie de me barrer. Même conséquence sur moi pour la plupart des interventions de Déborah, la nympho de service. Pour ceux qui n'ont pas vu, il s'agit donc dans le cas présent d'un humour plutôt extrême puisqu'il est question d'une belle jeune fille, qui laisse sa libido agir librement, explicitement en se frottant aux mecs, mimant des fellations à la première occasion ou en s'enfournant divers objets quand l'envie lui prend. Sa première intervention de ce style n'est pas chose courante donc elle peut amuser, mais la répétition de ces situations lasse très rapidement. Heureusement la série a une autre force, un personnage de looseuse, championne toute catégorie, qui n'est pas sans rappeler le jeu de la si géniale Marina Foïs à l'époque des Robins des bois. Hélène, puisque c'est d'elle dont il s'agit, n'a pas d'amis, pas de vraie vie, elle est transparente, brutalisée et la prestation de son interprète, Blanche Gardin est un régal pour les yeux, un jeu vraiment hilarant.
Le scénario n'a pas grande importance, il s'agit plus d'un ensemble de sketchs collés bout à bout, mais on s'en contente. Au passage, un détail m'insupporte : chaque personnage garde tout au long de la saison, la même tenue, nul ! Le final, quant à lui, va à nouveau trop loin et loupe sa sortie. En résumé, très bon et très mauvais se côtoient dans la série, mais sa durée courte n'a pas le temps de nous encroûter. Workingirls a été renouvelée et rien que pour Hélène, c'est une bonne nouvelle !

11Baby Daddy – Saison 1


Comme j'ai vu très peu d'épisodes de Raising Hope (ce, sans raison particulière), je n'ai pas été rebuté par ce pitch presque dérobé. Ben, qui vit avec son meilleur pote, Tucker, et son grand-frère, Danny, a les préoccupations encore adolescentes de son âge : les filles, les sorties, est occupé par son boulot de barman jusqu'à ce qu'une ex refasse surface et lui offre sa propre fille dont il ignorait évidemment l'existence jusqu'ici : Emma. Après le choc de la surprise, il décide de l'élever. S'ajoutent les coups de main de la meilleure amie secrètement éprise (elle-même ne sachant pas que l'autre frère est amoureux d'elle – cercle classique) et la mère des garçons, Bonnie. Bonnie est un plutôt bon personnage, à mi-chemin entre la maman poule et la cougar, morte de faim. Son caractère bien trempé, qui tient ses deux garçons, les recadre, tire la série vers le haut. Le point le plus positif de la série me concernant est bien sûr la présence de Jean-Luc Bilodeau dans le rôle titre. Ex-fils Trager dans une de mes séries chouchou, Kyle XY, je suis ravi de le retrouver. Son personnage est plutôt fun et l'acteur se débrouille bien. Pour ce qui est du programme en lui-même, il n'a franchement rien de révolutionnaire, tout n'est pas drôle, les rires sont bruyants et on se croirait parfois revenu à l'époque de Sauvés par le gong ou de Une nounou d'enfer. Je ne sais pas vraiment d'où me vient la comparaison, peut-être pour le côté très brut des vannes, mais après tout j'adorais ces séries dans les années 90. Alors, même si elle est légère et n'apporte rien de nouveau, ces 20 minutes par semaine peuvent être agréables, comme à l'époque où ce genre entourait le« 6 minutes » d'M6. Renouvelée, nous retrouverons l'équipe, au moins pour une saison 2.


 10How I Met Your Mother – Saison 7


Je devrais plutôt évoquer « le cas How I Met Your Mother ». A la mi-saison alors qu'elle a semble-t-il plu à une partie du public, de mon côté, comme souvent ces dernières années, elle me sortait parfois littéralement par les yeux. Certains épisodes étaient de véritables plaies où même Barney n'arrivait pas à faire oublier les caricatures qu'étaient devenus ses quatre amis (j'entends certains réclamaient, alors oui, Barney est aussi parfois une caricature de lui-même, mais il reste tout de même pour moi, le personnage drôle de la série). Toujours est-il qu'à mon goût, cette première partie de saison était ce qu'il y avait eu de pire depuis le début de la série, l'humour et les scénarios stagnant au plus bas et m’énervant très souvent. Et là, après une pause de quelques mois, la seconde partie (toujours en contradiction avec une majorité de fans) a redressé la barre. J'ai aimé le très bon générique transformé de l'épisode 14. Même si sur le papier, Ted qui redéclare sa flamme à Robin a tout pour m’énerver, j'ai finalement trouvé le rendu sincère, touchant et crédible. Robin ne veut pas de Ted, la page doit se tourner. La véritable amitié était bien montrée également avec Marshall qui prie Robin de quitter l'appartement car Ted ne lui demandera jamais, mais qu'il le faut. J'ai trouvé toutes ces scènes efficaces et elles collent vraiment à ce qu'on peut vivre dans de telles circonstances. Un nouveau personnage a apporté un petit vent d'air frais, d'autant plus que l'ex-mulet du Dr House dégage enfin. C'est Quinn, interprétée par la magnifique Becki Newton, connue notamment pour son rôle d'Amanda dans Ugly Betty. Cette dernière est stripteaseuse et devient le nouvel amour de Barney. Leur duo fonctionne parfaitement et j'ai adoré le plan machiavélique que le tout nouveau couple a monté pour se moquer des quatre autres. Beaux, drôles et sournois, tout ce que j'aime ! Évidemment, ne nous enflammons pas, bien des choses restent irritables, avec en tête de liste le manque de vraie ligne directrice : cette « mother » inexistante, les blagues et schémas se répétant encore et toujours et le summum, cette fin ! Si vous l'avez vue, je suppose que l’identité de la mariée vous a défrisé autant que moi. En une seconde, on balaie toute la logique qui s'était installée. Ces scénaristes n'envisagent pas un cliffhanger légèrement plus cohérent ? Il semblerait que non... En bref, par habitude, pour les moments agréables, mettons How I Met your mother dans un top 10, aussi un peu pour ce qu'elle a été (et pour Barney bien sûr.) Mais c'est la dernière fois.


9Men at Work – Saison 1


J'aime l'idée de la série entre mecs. Moins geek que Big Bang Theory c'est certain, moins drôle, ça ne fait aucun doute, mais l'alchimie entre ces 4 personnages travaillant ensemble dans un bureau, au sein d'un magazine prend plutôt bien. Si aucun ne tire véritablement son épingle du jeu, ce sont les interactions entre eux qui sont la force de la série. Milo, qui fait office de rôle un peu plus principal, est attachant dans son comportement plutôt nonchalant et son parcours amoureux chaotique. Des retrouvailles ont lieu pour moi avec le sympathique Michael Cassidy (un temps concurrent direct de Seth Cohen dans Newport beach) qui interprète le beau gosse de la bande, Tyler ; et aussi avec Adam Bush (ennemi juré de Willow dans la formidable saison 6 de Buffy contre les vampires) qui incarne ici le geek de service, Neal. Geek certes, mais vivant tout de même en couple. Seul Gibbs, sans être problématique pour autant, a certainement un petit peu moins de saveur que les autres. Mon personnage favori est Milo et la série est plutôt agréable à suivre, sans prise de tête. Également renouvelée pour l'été 2013, j'en serai !


8 - Don't Trust the Bitch in Apartment 23 – Saison 1


A partir de cette huitième place, les fous rires deviennent plus importants. Dans Don't trust the bitch in apartment 23, deux éléments font la drôlerie de la série. Tout d'abord, ce qui marche bien souvent dans les sitcoms, c'est l'opposition forcée et régulière entre deux personnages. Ici, il s'agit de la petite blonde naïve, toute gentille, douce et un peu niaise, qui débarque en ville et qui voit sa vie s'effondrer quand son beau rêve de mariage idéal se casse la gueule. Cocue, elle n'a plus le choix, June - puisque c'est d'elle dont il s'agit - largue son mec et commence une nouvelle vie avec une colocataire venue d'ailleurs, Chloé. Interprétée par la charismatique Kristen Ritter, Chloé aime boire, faire la fête, provoquer, se balader à poil, dire tout ce qu'elle pense et n'aime pas la gentillesse et la niaiserie. Elle entraîne sa nouvelle camarade dans son univers. Cet univers est notamment composé de son pote de débauche. Le pote en question est justement le second élément génial de la série, il s'agit de James Van Der Beek qui joue son propre rôle. Star déchue depuis l'arrêt de la série Dawson dont il était le héros mondial, James a gardé ce comportement de star, sauf qu'aujourd'hui, sa carrière est misérable. Il lui reste les avantages de sa célébrité d'antan, qui se résume surtout aux nombres de filles, anciennes téléspectatrices, tombant en pâmoison devant leur idole de jeunesse et écartant volontiers les cuisses. L'acteur en profite, en crevard qu'il est, et sa moralité est proche de celle de Chloé, un petit régal. La première saison est trop courte, mais j'aime l'idée de retrouver de nouvelles aventures dès le 23 octobre prochain. 


 7New Girl – Saison 1


Comparativement avec Don't trust the bitch in apartment 23, New Girl m'a peut-être moins fait rire, mais en saison bien plus longue, elle en devient plus attachante. La série présente aussi des personnages à l'intérêt limité, tels que Nick ou Cece, peut même tomber dans l'ennuyeux à travers Winston. Cependant la prestation de Zooey Deschanel en tant que Jess, « new girl » en question, rattrape. La jeune fille paumée, fraîchement larguée par son copain, atterrit dans ce nouvel appartement de mecs et tente d'y imposer son style étrange. Parfois décontenancée face aux habitudes de cette bande d'hommes célibataires, elle parvient vite à devenir l'élément central de leur vie. Il faut dire qu'elle a le charme et la personnalité étrange qu'il faut pour plaire. Jess chante beaucoup, agace, suit des logiques bien à elle, mais sait aussi écouter et rafraîchir ces mecs pas toujours si « mecs » que ça. Son parcours amoureux dans l'appartement amène deux personnages sympa, au rythme de ses aventures : Dermot Mulroney (marquant en meilleur ami de Julia Roberts dans Le mariage de mon meilleur ami) et surtout Justin Long, dans le rôle de Paul, formant un couple génial avec Jess. J'étais vraiment sous le charme et donc déçu de l'arrêt brutal de leur binôme. Il faut dire qu'on le sent très vite, un jour ou l'autre, la réunion avec Nick aura lieu. L'autre atout coup de cœur de la série est le personnage de Schmidt. Un peu obsessionnel, un peu métrosexuel, maniaque, grand coureur, mais vite très amoureux, ses répliques font partie des meilleures de la série. L'acteur transpire vraiment le naturel et la spontanéité. L'effet de bande s'organise et il y a même un esprit de clan familial qui finit par se créer et parvenir à ce genre d'ambiance est toujours un gage de qualité. New Girl n'est pas parfaite, n'atteint pas le niveau des débuts de séries devenues cultes par la suite, mais elle montre son potentiel et parvient la plupart du temps à nous faire passer un moment bien agréable. Il faut dire que Zooey est franchement douée ! 


6Episodes – Saison 2

J'ai l'impression que la série n'a pas convaincu tout le monde, mais de mon côté, je l'adore. Alors c'est vrai que le début de saison était un peu mou du genou, mais vite, on retrouve des personnages qui font franchement marrer. J'aime ce couple de british, loin de leur pays dans cet univers impitoyable de la télé avec lequel il est parfois difficile de s'adapter, encore plus lorsqu'on perd son couple. Beverly et Sean étaient mieux ensemble que séparés, mais leur côté coincé m'éclate. L'identification est aussi souvent possible, en particulier quand ils ne comprennent pas les réactions superficielles des Américains du monde du showbizz. Matt le Blanc bien sûr reste vraiment ce « Friends », dont je ne me lasse pas. Je le retrouve avec plus de nuances que dans la saison une, plus fragile il faut dire par les situations qu'il traverse. Je ne peux qu'être admiratif de ce rôle, pas vraiment rôle en fin de compte. Comme James Van Der Beek dans Don't trust the bitch in apartment 23, je trouve la démarche courageuse. Alors quand le résultat est réussi, consécration de vie, on se retrouve sixième, malgré les défauts, dans le top 12 de Big Bang Séries ! Pour finir, j'aimerais mettre en avant un personnage qui me fait mourir de rire avec sa tête et ses expressions qui n'existent tellement pas. Il s'agit d'un membre de l'équipe de production qui intervient très peu, j'ai même oublié son nom, mais sa caractéristique est de ne répondre qu'avec une tête de désabusée constipée, qui me fait tellement rire que j'étais obligé de la citer. Tant que nous sommes dans les détails, j'aimerais aussi préciser que l'un de mes plus gros fous rires de la saison 2011/2012 provient d'Episodes. Beaucoup ne connaîtront pas, la plupart n'auront pas relevé, tous seront soulés par cette fin de paragraphe, mais une trace de cette scène qui m'a tout de même fait mettre pause pour pouvoir sortir mon rire gras pendant plusieurs minutes, devait être laissée. Il s'agit du dernier épisode : Lapidus est face à Carol, se met à pleurer. Un son d'un autre monde sort de sa bouche, en même temps que ses larmes, et sa maîtresse fait alors une tête tellement géniale d'incrédulité, que ça a fait ma soirée. Voilà... Bon... Je pense que si vous n'avez pas encore découvert Episodes, ce commentaire de choc a dû vous convaincre à mort. Moi, je veux la revoir, en tout cas, c'est déjà ça.


5 - Modern Family – Saison 3

La cinquième position est une sacrément bonne place, mais j'avoue que ce bilan pour Modern Family serait presque décevant. En effet, si j'avais établi un tel classement il y a deux ans, le remake américain de Fais pas ci, fais pas ça aurait pour sûr atteint la seconde place. Il faut dire qu'à l'époque, je ne connaissais pas les comédies placées en position 2, 3 et 4. Même si je trouve ces 3 séries en question plus drôles, il faut reconnaître une petite baisse de régime à Modern Family. Le plaisir à la suivre est toujours là, ça ne fait aucun doute, mais certaines situations comme Cameron et sa passion pour les déguisements de clown étaient bien lourdingues. J'avoue que ce ressenti général ne s'appuie pas sur un grand nombre d'exemples. Il ne me reste quelques mois plus tard pas grand-chose des scénarios. Une chose est sûre, le casting de Modern Family reste au top niveau et en dehors de quelques séquences parasites, chaque épisode est drôle, Phil, formidable. L'info importante à retenir est la grossesse surprise de Gloria. Je n'aurais pas choisi cette direction, mais je suis tout de même persuadé qu'elle apportera de grands moments. Les méthodes d'éducation de la Colombienne sont tout de même en opposition totale avec celle de Jay. Début des festivités, le 26 septembre. Vivement !


4 - Les Lascars – Saison 1

Ouiii, rien que de penser à la série, j'ai le sourire aux lèvres. Véritable coup de cœur pour cette bande de potes qui, encore dans l'adolescence, ont l'opportunité de vivre ensemble sans parents dans un appartement de la cité. Liberté, délires et conneries sont au rendez-vous ! S'il y a bien une série cette année qui respire la fraîcheur, c'est celle-ci. L'humour est génial, proche des dialogues entre vrais mecs. Mais surtout, l'écriture des personnages et le jeu des acteurs est parfait ! La série de Canal a non seulement déniché un scénario aux vannes bétons, mais aussi un casting des plus réussis. Il est impossible pour moi de choisir un personnage préféré, je les aime tous. Bon, il est évident que je ne pourrais pas vivre avec Polo, mais à suivre, il est un vrai régal. Il se rapprocherait un peu du géniallisime Nathan dans Misfits, version lascar bien sûr. Mytho, toujours dans les mauvais coups, pseudo bad guy, souvent tout pourave, il n'en est pas moins délirant. Malik, pur beau gosse, qui ne vit que pour trouver l'amour, obsédé par son corps, la bombasse du groupe nique beaucoup, mais galère pour aller plus loin. Son bon fond et sa relation avec Barkette font partie des aspects que je préfère. Malik, le héros principal, celui à qui on doit cette nouvelle vie est toujours partagé. Il veut reconquérir son ex, mais ne crache pas sur les autres meufs du coin (même si c'est une cousine), il aimerait faire carrière dans la littérature, mais n'écrit quasi rien, il aime faire le con avec ses potes, mais doit recadrer à l'occasion pour organiser le quotidien et payer le loyer. Ce que je préfère chez lui, c'est son rire franchement communicatif. J'ai annoncé ne pas pouvoir différencier ou classer les différents rôles de la série, mais peut-être que ce serait tout de même Barkette ! Déjà ce surnom, franchement, c'est pas le meilleur qui soit ? Le reste est tout aussi réjouissant. Le mec est black, imposant, mais c'est un bébé. Véritable geek, du tee-shirt aux ordinateurs en passant par le cinéma et surtout à ses multiples références, Barkette est un mec qu'on ne peut que kiffer. La remarque est d'ailleurs applicable au groupe entier. Dès le générique, on trouve ces mecs, malgré leur lâcheté ou leur cinéma, absolument trop cool ! Des barres de rire à chaque épisode, n'hésitez pas une seconde à découvrir Lascars. La saison 1 existe en DVD depuis ce mois-ci ! La vie de moi ! ^^
Ils ont plus de chance de passer par ici que Sarah Michelle Gellar et Lisa Kudrow, alors à tout hasard, un grand merci et un énorme bravo aux créateurs de Lascars, à son réalisateur et à Alexandre Achdjian, Pablo Pauli, Issa Doumbia et Nassim Si Ahmed, à qui je souhaite de continuer la série bien longtemps et plus encore !


32 Broke Girls – Saison 1

Nous voici sur le podium avec une nouveauté de la saison 2011 : 2 Broke Girls ! Comme j'avais déjà fait le bilan de cette première excellente saison ici-même, je ne recommencerai pas pour ce classement. Si toutefois vous n'avez pas lu le billet en question (et c'est très mal), sachez que cette sitcom basique, à savoir, petit groupe d'acteurs, décors immuables, rire du public, qui raconte comme dans Don't Trust the Bitch in Apartment 23, le nouveau quotidien de deux colocataires serveuses que tout oppose, l'écriture et les répliques assassines et/ou remplies de second degré, de références géniales en font une réussite totale. Le rôle de Max en particulier, tenu par Kat Dennings est une révélation. Tellement crue comme il faut, tellement pas fille, tellement drôle face à la richesse (passée) de sa nouvelle princesse de copine, je n'ai qu'une seule chose à dire : I really fucking love it ! ^^


2Parks and Recreation – Saison 4

(Soupir). Comment décrire le bien-être que me procure Parks and Recreation ? Déjà, en lui accordant la deuxième place des meilleures séries comiques de la saison 2011/2012. Pour que ce soit dit, la seconde partie de cette saison 4 est un peu moins bonne que tout le reste et si j'avais pu classer les saisons 1 à 3 et demi, il y a de fortes chances que mon numéro un eût été détrôné. La fin de saison était malheureusement, avec cette campagne politique, légèrement en dessous du reste. Bon, c'est dit, ça m'a même énervé de l'écrire parce que même quand Parks and Recreation est moins bonne, elle reste hilarante et au-dessus de la mêlée. Le quotidien des employés du département des parcs et loisirs de Pawnee nous fait vivre des moments absolument formidables. Le postulat de départ, en particulier grâce à l'équipe de télévision qui suit les aventures de ces fonctionnaires hors normes, permet, grâce à un casting de haut niveau et à une écriture des plus intelligentes, de toujours être dans la nuance, le regard. Etre drôle avec autant de subtilité est un pari fou, mais clairement gagné. C'est la première fois que je parle de cette série phénoménale sur Big Bang Séries et j'aimerais faire passer le message de la passion que j'ai pour Parks and Recreation. Pour vous donner une idée, il y a peu, pour m'amuser, j'ai refait mon top 100 de personnages de séries préférés (oui, l'amusement est un concept relatif...). Sachez que sur 8 personnages principaux, 6 et demi y étaient présents. Ça vous fait une belle jambe ? Mais enfin, ne savez-vous pas l'importance d'un tel classement ?! Admettez la rareté d'un tel exploit ! Chaque personnage est génial parce qu'ignorant, faussement cool, né d'humeur massacrante, victime de cruautés verbales à mourir de rire... Leslie, Tom, Ron, Ann, April, Chris, Andy, Ben, je vous aime ! S'ils étaient tous en face de moi, je les embrasserais tous comme du bon pain et ils détesteraient ça. Alors, je dénigrerais Jerry et ils adoreraient ça ! Vivement le 11 septembre, Leslie me manque trop !


1The Big Bang Theory – Saison 5


Numéro un, toujours ! Tou-toujours ! Mon cher Sheldon reste le meilleur du monde entier. Il m'a cette année encore régalé. S'il pouvait être ici et quitter sa place de canapé, il vous le dirait lui-même : cette place est la sienne, un point c'est tout !
Pour le reste, en dehors du fait que l'équipe reste toujours au top dans l'humour, la scène finale d'Howard dans l'espace avec ces mains qui se serrent était grandiose. S'ils se mettent à ajouter de l'émotion, The Big Bang Theory risque même de devenir mon drama préféré devant Breaking Bad !

mardi 7 février 2012

Mise à jour !

Les séries à ma semaine en dehors d’How I met Your Mother sont plutôt satisfaisantes en ce moment !


Desperate Housewives – 8x10 à 8X12:
On nous avait laissés avant la pause de Noël avec Bree sur le point de se suicider. Elle est sauvée par Renée mais sombre dans une nouvelle addiction : le sexe. Voir Marcia Cross dans ce rôle d’assoiffée de cul est assez jubilatoire, très drôle. Même lorsqu’elle est découverte et qu’elle l’assume en public, ça reste très bon. Du côté des autres, Susan est toujours aussi idiote et manque pour la douzième fois de faire tomber le groupe en rencontrant la femme de leur victime. Heureusement, Gaby réussit à la convaincre en un éclair que le feu mari était un violeur. Au rayon des bonnes nouvelles, Chuck n’est plus. Une page pourrait se tourner si les lettres du maître-chanteur ne se faisaient pas si régulières. En oubliant Lynette, caricaturale et égale à elle-même dans sa relation avec Tom ou le coiffeur qu’elle rencontre, Desperate Housewives est drôle et divertissante. 16/20 – 14/20 – 15/20.


The Big Bang Theory – 5X12 à 5X14 :
Si dans ces trois derniers épisodes Leonard et Penny sont au centre des histoires en retentant d’être un couple qui communique davantage, je ne peux que retenir Amy qui offre son premier baiser improbable à Sheldon. Génial. Le 14 est en dessous du niveau général à cause de la redondance des gags. Une base drôle, Raj tombe amoureux de Siri, une reconnaissance vocale d’Apple tandis que Sheldon et Amy tournent des vidéos sur les drapeaux pour la toile, mais les deux situations tirent en longueur. 15/20 – 16/20 – 13,5/20.


Modern Family – 3X10 à 3X13 :
Après une petite baisse de régime avec notamment l’épisode spécial de Noël sans grande surprise, Jay et Claire en concurrence pour les projets scolaires de leur gosse ou Manny pris entre ses deux papas, l’épisode 13 remonte d’un cran et on se marre bien devant Claire galérant durant son premier débat politique ; Stella, la chienne accusée de tentatives de suicide dans la piscine ; ou la petite Lily jurant comme un charretier ! 13/20 - 13,5/20 – 13,5/20 – 15/20.


How I Met Your Mother - 7X8 à 7X12:
La série ne se contente pas de faire du surplace, elle tente de créer du mouvement avec les éternels rebondissements vus et revus dans les sitcoms et en particulier dans How I Met Your Mother. On remet un couple ensemble, on envisage un déménagement, on rend une des héroïnes enceinte puis finalement stérile et la sauce ne prend absolument pas. Les personnages étant devenus les caricatures d’eux-mêmes, on se tourne vers l’aspect comique qui pourrait redresser la barre mais il est d’un niveau si bas qu’à chacune des diffusions, je me disais que j’allais stopper définitivement cette série n’étant plus qu’une perte de temps. Ni Katie Holmes, ni Barney mi-canadien, ni le trip défoncé à un concert, ni Marshall coincé sur un toit ou deux potes hétéros envisageant d’adopter, ne provoquent le moindre fou rire. Seul, le retour des baffes surprises à Barney m’a fait rire mais on notera l’originalité… C’est l’habitude qui me fait rester devant une série à l’image de ce qu’est devenue Robin : fade. 8/20 – 12/20 – 10/20 – 9/20 – 9,5/20.


Once Upon A Time – 1X8 à 1X10:
La série me plaît toujours plus. Dans les trois derniers épisodes, Miss Swan devient shérif, on apprend comment Rumpelstiltskin était devenu le ténébreux, on suit l’histoire d’Hansel et Gretel et la relation de Mary-Margaret et son charmant évolue puisque dans l’épisode 10, un long baiser fougueux est échangé. Les mystères avancent certes doucement mais un journaliste bien curieux fait son entrée à Storybrooke et devrait réserver son lot de nouveautés. La grande illusion menée par Regina est tellement excitante qu’on voudrait que les bouts de vérité éclatent plus rapidement au grand jour, mais en attendant le charme opère complètement. 16/20 – 15/20 – 15/20.


Ringer – 1X11:
Ringer vient de faire sa rentrée et la série reste toujours sympa à regarder. Elle avance à son rythme. La vraie Siobhan hante son appart’ et observe sa sœur visiblement bien installée. Elle vole une bague et renoue avec son amant, qui ne comprend pas les différences importantes de sa personnalité. Le viol présumé de Juliet par son prof éclate au grand jour pour nous distraire. Si l’épisode n’est pas transcendant de suspense, il parvient à être agréable. 14/20


Touch – 1X1:
Un père découvre que son fils muet et atteint d'autisme est capable de prédire l'avenir en manipulant intellectuellement des nombres. Certes sauf que l’homme en question est Kiefer Sutherland et que dès le pilote, un énorme potentiel transparait. Le petit garçon et son pouvoir intriguent, le casting est réussi, c’est prenant sans oublier pour autant d’émouvoir, le tout dans une réalisation soignée, originale et une musique ajustée. Vivement la suite ! 16/20

samedi 10 décembre 2011

The Big Bang Theory

Saison 5, épisode 11.


Que les héros télévisés ont évolué durant ces dernières années et que Big Bang Theory en est l'exemple le plus concret mais aussi le plus parfait !

Dans les années 90 et en particulier avec Friends, si l'on pouvait pointer à l'occasion les défauts des différents protagonistes de la série, en général tous étaient épanouis et tendance. Avec Big Bang Theory, et précisément dans cet épisode, on se régale sans retenue des loosers que sont et ont toujours été nos geeks chéris.

En effet, au travers de Leonard qui revoit un de ses camarades de classe, qui l'a pendant des années brimé et ridiculisé, c'est tout le groupe, à l'exception de Penny, qui revit les heures difficiles dans le monde cruel du lycée, quand on ne fait pas partie des 'cool' mais de ceux dont on se moque.

Alors que les mecs peinent à prouver qu'ils ne sont plus ces faibles que l'on bouscule et à qui l'on peut faire subir tout ce dont on a envie, Penny tente un mea culpa avec l'aide de Bernadette et Amy, pour avoir fait partie des pimbêches qui avaient notamment abandonné une camarade à son triste sort ligotée dans un champ de maïs. Pour ce faire, elle accepte de se débarrasser des vêtements qu'elle ne met plus et tente de se convaincre qu'en les donnant aux pauvres, elle en devient altruiste. Manque de pot pour elle, chassez le naturel, il revient au galop, et influence aussi, car Bernadette, qui participe pourtant à la soupe populaire annuellement, repart avec une paire de bottes taxée dans les dons. Leonard et Sheldon manquent également leur coup, puisque Jimmy Sperkerman, l'ex-tyran de l'école, prend ses aises dans l'appartement de nos deux héros et c'est eux-mêmes qui finissent par fuir en courant dans les escaliers.

Nos geeks sont vraiment fantastiques, car ils sont trop fun à révéler les brimades qu'ils ont subies des années durant, et Sheldon soumet l'idée d'assassiner ledit Jimmy pendant son sommeil. Toutes ces peurs, toute cette lâcheté sont réellement attachantes à l'extrême.

En conclusion, Sheldon et Leonard ont cette vie à part, ce passé commun, montrent une complicité si particulière et en font véritablement un des meilleurs duos de la télévision américaine. Encore !

16/20

vendredi 25 novembre 2011

The Big Bang Theory

Saison 5, épisode 10.


Ne passons pas par quatre chemins, Big Bang a proposé pour ce 5X10, un épisode excellent.

Comme je vous le disais il y a quelques jours pour Modern Family, la description des comédies de vingt minutes pour un blog devient dans sa structure un peu rude. Alors autant garder ensemble, surtout pour un épisode comme celui-ci où il n'y a nullement besoin de nuancer son plaisir, nos moments préférés.

Il est juste utile de savoir que Sheldon est à nouveau la star du jour et affronte une situation toute nouvelle : la possessivité amoureuse, la jalousie qu'il ressent lorsque Stuart, le patron du magasin de comics, obtient un rendez-vous avec la divine Amy. Il s'impose, se déclare à sa façon et débute donc réellement sa vie de couple. Youhouuuuuu !!!

J'ai donc adoré :

- Sheldon expliquant à Leonard qu'une personne ne peut réellement lui appartenir au sens propre et poursuivant ses explications en évoquant l'histoire de l'esclavagisme abrogé par Lincoln. Summum : il fait un texte à trous à son colocataire, notamment sur les dates, et prend cet air désapprobateur alors qu'il ne comprend rien. Génial !
- Son arrivée tout en finesse, tout en retenue pendant la séance de cinéma du rendez-vous galant d'Amy et toutes ces expressions tellement inappropriées allant de son désir de 'modifier ce principe' concernant sa relation avec la jeune fille, au tellement jouissif 'Veux-tu être ma petite amie ?'.
- Son attitude de psychopathe et tellement lui lorsqu'il prépare un 'Accord de Relation' de trente et une pages, qui deviendra bien sûr, comme dans son appartement, le guide le plus farfelu qui soit.
- Un point en particulier de l'accord en question, celui de l'éventualité de tenir la main à sa petite amie et les situations qui expliqueraient ce comportement exceptionnel. Ma préférence allant évidemment à celle illustrant parfaitement son égoïsme et son hypocondrie légendaire : ils pourront se tenir la main si l'un des deux a besoin de soutien lors d'un vaccin.
- Les trois filles formant un groupe bien génial, car opposant régulièrement les dérives alcooliques de Penny et les occupations débiles mais attachantes d'Amy, comme aujourd'hui le Twister, sont dérangées par un formidable 'toc toc Penny, toc toc Amy, toc toc Bernadette'. Trop fan !
- Et enfin, la raison de l'intrusion en question : Sheldon a une écharde... Amy doit le soigner, c'est dans la rubrique 'bobos' de l'accord signé par la demoiselle !

En conclusion, après un tel épisode, qui n'a pas envie de passer toute sa vie avec un personnage aussi drôle que M. Sheldon Cooper ? S'ils existent, qu'on les fusille ! ^^

16/20

mercredi 16 novembre 2011

The Big Bang Theory

Saison 5, épisode 9.


Comme Ringer, dans un genre évidemment différent, Big Bang Theory propose cette semaine un bon épisode.

Deux histoires distinctes sont aujourd'hui proposées. D'une part, alors que Leonard s'apprêtait à visionner Star Wars en Blu Ray et assez rapidement avant que George Lucas ne le transforme une nouvelle fois, il est invité par Penny à sortir au cinéma en toute amitié. Le bar qu'ils fréquentent après la séance est alors le théâtre d'un jeu de rôle assez marrant. En effet, Leonard rappelle à Penny que du temps où ils étaient en couple, elle avait le choix de toutes les activités et qu'il s'y pliait pour avoir droit à sa récompense sexuelle. Comme ce schéma fait partie du passé, aujourd'hui c'est lui qui se laisse le choix du film en excluant ceux de Jennifer Aniston, Penny se doit quant à elle de payer sa place ainsi que ses propres frites. En réponse à cela, la jeune femme estime que comme il ne s'agit pas d'un rencard, elle peut flirter avec le mec de la table d'à côté, Kevin, et n'hésite pas à diriger son ex vers une autre fille, Laura. Arrive alors la meilleur scène où, en public, le binôme s'envoie des reproches à la tête en révélant au passage de petits secrets honteux. Cette technique a notamment fait les beaux jours de Friends, puisque lorsqu'une sitcom dure plusieurs années, les scénaristes peuvent d'une part se servir de la caricature de leurs personnages, mais aussi et surtout de leurs histoires passées. Quand Penny se voit affublée du rôle de l'idiote, incapable par exemple d'épeler le mot "asthme" ou se prenant en pleine poire les vannes toujours efficaces sur sa carrière florissante d'actrice au Cheesecake Factory, Leonard doit faire face à tous ses penchants de geek moqués par son adversaire et allant des pyjamas Star Trek à ses dessins animés pornos. Au final, les deux amis se pardonnent et si l'éternel refrain des deux ex-amants de sitcom qui se tournent encore autour peut parfois lasser, ici je dois dire qu'il parvient toujours à me convaincre et j'espère d'ailleurs que dans mille ans, au moment de l'arrêt de la série, Penny et Leonard seront un couple heureux.

Parallèlement, la star de la série, Sheldon, a droit à son gag du jour, un gag étendu sur tout l'épisode. Efficace et très drôle, le geai bleu qui, dans un premier temps l'effraie et qui devient finalement son animal de compagnie, offre des perspectives assez réduites, même pour le format vingt deux minutes. Le pari est pourtant gagné parce que Sheldon est toujours génial quand il est effrayé, que ses anecdotes sur l'ornithophobie, telles que la pie qui a tenté de lui voler son appareil dentaire quand il avait seize ans, sont un pur régal. Le voir, grâce à Amy et Bernadette, tenter d'apprivoiser cet animal si dangereux, avant de devenir son ami au point d'imaginer qu'il sera celui qui portera ses messages de haine à ses différents ennemis, qu'il désire se prendre en photo pour faire des tapis de souris et qu'il commande dix kilos de graines sur Amazon avant que l'oiseau l'abandonne en s'envolant, sont diverses choses qui divertissent dans le sens le plus large du terme. A la fin de l'épisode, Sheldon a vaincu sa peur et, oisillon au nid, déclare : 'Je vais être maman'. Mignon, taré et marrant, comme Sheldon !

Sans exploser, pour la neuvième semaine consécutive, on rigole avec Big Bang Theory en attendant un petit coup de collier.

14,5/20

mardi 8 novembre 2011

The Big Bang Theory

Saison 5, épisode 8.


Les adjectifs commencent à manquer pour déterminer à quel point chaque semaine, Big Bang Theory reste drôle et de qualité.

Après une très bonne scène d'ouverture avec les désormais sept stars de la série Sheldon, Leonard, Raj', Howard, Bernadette, Amy et Penny, dans laquelle Shelly explique à quel point les conversations ont baissé de niveau 'sans raison apparente... Penny', et c'est trop drôle, l'histoire du jour peut se mette en place.

L'histoire en question a un potentiel très bon, puisqu'il s'agit d'un terrain inexploré : Amy a du chagrin. En effet, comme ses histoires de demoiselles d'honneur mortes n'enchantaient pas vraiment ses deux amies, Penny et Bernadette ont décidé de faire le shopping spécial mariage sans Farrah Fowler. L'apprenant par Howard, faisant mine de ne pas en être affectée, la jeune fille rentre chez elle, met son téléphone sur répondeur, déconnecte Facebook, ne répond pas à ses tweets, mails ou SMS et se réfugie dans... la musique. Celle-ci interprète une troublante et très personnelle version de la chanson de REM, 'Everybody hurt'. Détail important : Version harpe. Plutôt jubilatoire et pourtant sa peine s'apprête alors à être encore plus, encore mieux utilisée par les scénaristes, puisqu'ils la confronte au toujours à l'aise, au tellement empathique, au parfaitement sensible, à l'absolument dévoué, au terriblement préoccupé du bien-être des autres, oui, lui-même, le Dr. Sheldon Cooper. Leonard nous gratifie d'un bien bon 'Amy, toc toc, Amy, toc toc, Amy, toc toc', et le laisse en plan devant la porte de sa douce. Celui qui annonce dès le départ ne pas aimer les pleurs, réclame dans un premier temps un breuvage avant d'accepter les négociations d'une Amy certes déprimée, mais qui ne perd pas le nord pour autant : elle exprime, dans les termes les plus clairs qui soient, son envie de sexe. Les propositions de part et d'autres se resserrent et se terminent dans la conciliation du câlin. Le rapprochement de ces deux extraterrestres dans cet acte anodin, traité de manière si inédite, nous a transformé la scène en moment bien génial.

Dans un deuxième temps, alors que notre déprimée du jour noie son chagrin dans l'alcool (comme Penny lui a appris), Sheldon, qui a manqué la soirée qu'il avait dédié à la construction de son Étoile de la mort LEGO pour s'occuper d'Amy, vient pousser une bonne gueulante auprès de ses amis : 'Maîtrisez vos femmes' et précise à Leonard ,qui tente de se défiler : 'Tu as invité Penny à déjeuner il y a quatre ans, tout ce qui a un rapport avec elle, est de ta faute'. Guidées par les mecs, les filles prennent conscience d'avoir rejeter Amy et vont lui présenter leurs excuses. Réticente dans un premier temps et se comparant à la tumeur qu'elle est en train d'extraire du reste de cerveau qu'elle manipule dans son laboratoire, elle finit par sauter dans leurs bras, Penny redevient sa 'Bestie' et elle envisage très certainement à nouveau un programme dans lequel les trois filles pourraient se laver nues mutuellement, à partir du moment béni où Bernadette annonce qu'elle l'a choisie comme demoiselle d'honneur.

Big Bang Theory, avec ce 5X8, reste fidèle au 5X7, au 5X6, au 5X5, au 5X4, au 5X3, au 5X2, au 5X1 et parvient à établir l'effet inverse que cette conclusion doit avoir sur vous : du rire, de l'originalité, bien loin des lourdeurs dont font preuve tant de sitcoms après cinq années d'existence. Et puis, Amy a chanté...

16/20

jeudi 3 novembre 2011

The Big Bang Theory

Saison 5, épisode 7.

L'épisode traditionnel d'Halloween, comme tout événement particulier dans la vie du Dr Sheldon Cooper, se passe forcément bizarrement pour notre plus grand plaisir.

Pour cette fête si populaire aux États-Unis, chaque sitcom y a droit tous les ans. En cette occasion, deux histoires.

Tout d'abord Leonard, qui rencontre Alice au magasin de BD et se met à flirter avec elle. Celle qui voulait échanger un comic book avec lui, pourrait se retrouver, et je cite le geek, 'à prendre sa propre voiture' uniquement parce que cette belle fille lui adresse la parole. On connaît Leonard, ses interactions avec le sexe opposé, surtout quand il est charmant, le mettent toujours en émoi. Comme le jeune homme a déjà une relation à distance avec Priya, la sœur de Raj, il est tiraillé. Ce ne sont pas les conseils de Penny qui l'arrangent. Il décide au bout du compte, mais après plusieurs baisers échangés, de ne pas aller plus loin et se voit, pour le coup, bien refoulé. A noter que la comédienne en question est Courtney Ford, la fille de Trinity dans Dexter durant la saison quatre : assez sympa en fin de compte de la revoir. Double mauvais coup pour lui puisque, le jour même, à vouloir soulager sa conscience auprès de son Hindoue, le retour de bâton fait mal. Celle-ci avoue avoir couché avec son ex et que par conséquent, ce petit écart n'est pas très grave. Notre cœur d'artichaut, vexé, mettra peut-être enfin un terme à cette relation et nous vaudra le plaisir de voir s'éclipser un personnage bien chiant, bien fade et bien inutile. Une exception pour Big Bang Theory.

Si nous suivons l'histoire de Leonard, c'est encore une fois Sheldon qui crève l'écran dans cet épisode. Et pour cause, il est amené à faire deux choses que Jim Parsons sait jouer à la perfection : la peur et l'obsession. Ses amis lui faisant une mise en scène d'Halloween qui le terrorise dans les couloirs de la faculté, celui-ci décide de se venger et comme il est beaucoup plus intelligent que tout le monde et qu'il aime d'ailleurs à le rappeler, il prépare ses propres farces. Malheureusement pour lui, s'il y a bien une chose que Sheldon n'a pas, c'est le mensonge et la comédie. Ses amis lisent immédiatement sur son front quand il prépare un mauvais coup. A tour de rôle, la boîte aux lettres piégée, le serpent dissimulé dans le tiroir du bureau et la main à décharge électrique sont de gros fiascos, qui nous permettent de bien rigoler. Heureusement pour lui, déguisé et caché dans le canapé, il parvient, avec une tête tellement impassible, à enfin mortifier son colocataire. Que ce Sheldon, ne lâchant jamais l'affaire, est drôle ! Bien joué Shelly !

Vous l'aurez compris, à épisode spécial, effets ordinaires et inchangés, le rire encore et toujours.

Dial + :
- Sheldon à Leonard, qui semble au plus mal : 'Je croyais que tu partais ?'
- Leonard : 'Oui, mais je n'arrive pas à me décider'
- Sheldon : 'Tu es inquiet parce que le monde est rempli de gros chiens et de tyrans ?'

15,5/20

jeudi 27 octobre 2011

The Big Bang Theory

Saison 5, épisode 6.


Que je suis heureux ('E-R-E', comme dirait Roger Rabbit) d'avoir chaque semaine, et depuis un mois et demi, deux comédies qui ne déçoivent pas et qui continuent, chacune à leur manière, de me faire rire encore et encore.

En effet, comme hier avec Modern Family, c'est au tour de Big Bang Theory d'offrir son numéro 6 et c'est à nouveau réussi.

La mère de Sheldon vient passer des vacances chez son fils et se retrouve au centre du groupe des cinq. Il n'y a alors qu'une seule chose qui rentre en compte, une seule chose qui compte, une seule chose qui nous fasse rire, c'est Sheldon. Sheldon face à sa maman, un duo qui fonctionne toujours à merveille, en particulier quand il est en relation avec le reste de la bande. Malgré son sale caractère, il arrive toujours à être attachant en ce qui me concerne. Et pourtant, que ses demandes sont égocentriques et que sa perception de lui-même est haute ! Sa mère lui cuisinant des plats alors qu'elle souhaite elle-même profiter des vacances, est pour le physicien une façon naturelle pour elle de montrer à quel point elle aime son bébé. Je partage volontiers cette façon de voir la vie. ^^

Malheureusement pour lui, rien ne se passe comme prévu. Maman chérie préfère aller au restaurant, discuter et consoler Penny, Raj et les autres, faire du tourisme, les faire prier (dans un rendu très drôle d'ailleurs), au lieu de s'occuper exclusivement de l'être exceptionnel qu'il est et qu'il proclame être à qui veut - ou ne veut pas d'ailleurs - l'entendre. Je pense réellement que ce personnage marquera notre décennie au niveau de la télé et que ses répliques deviendront aussi cultes pour une génération que celles de Chandler Bing dans Friends par exemple. Rien que dans cet épisode, nous avons droit à : 'Arrêtez de crier' à un groupe de gens tout à fait normaux qui profitent de leur soirée dans un restaurant au moment où notre Shelly entre et est immédiatement exaspéré par ce bruit et continue de faire ce qu'il sait bien faire, à savoir : râler ; il est aussi à l'origine d'une très bonne phrase à propos de la lessive, en indiquant : 'S'il y a trop d'adoucissant sur mes vêtements, je m'endors' ; et une autre sur sa voisine d'en face : 'Penny a beaucoup d'argent lié à la promiscuité'. S'il est drôle quand il dénigre, il l'est tout autant quand il ne comprend pas le monde qui l'entoure et en particulier les métaphores concernant le sexe. Lorsque sa mère et Penny discutent d'aventures en évoquant un grand 8 sans ticket, son visage tellement perplexe (cf capture du billet ci-présent) me fait toujours mourir de rire.

Au bout du compte, un autre Sheldon, qu'on adore tous, le Sheldon malade entre en scène. Celui-ci devient fiévreux, obtient par la même occasion ce qu'il veut : des tartines de sa maman à la chanson tubesque 'Soft Kitty, Warm Kitty...'. Encore une fois, on ne peut qu'être conquis. Sa mère lui fait tout de même comprendre qu'il faut évoluer et ne pas rester un enfant. Alors qu'il y avait peut-être un espoir de compréhension de sa part, celle-ci fait l'erreur de conclure l'épisode avec une phrase ouverte quant à savoir à qui appartient la faute ayant entraîné ces difficultés, Sheldon n'a alors qu'une seule réponse possible, tout sourire : 'Oui, la tienne'. Jubilatoire.

Sheldon Superstar !

16/20

mardi 18 octobre 2011

The Big Bang Theory

Saison 5, épisodes 4 et 5.


Deux nouveaux épisodes de Big Bang Theory, comme la plupart du temps, cool cool ...

Dans le 5X4, la star est Raj. Sheldon et Amy, Leonard et Priya, Howard en préparation de mariage avec Bernadette, Raj se sent bien seul. Il faut dire que son incapacité à sortir le moindre son devant une femme n'aide pas. Les filles de la bande, et en particulier Penny, lui organisent un rendez-vous, un rendez-vous des plus intelligents puisque pour faire face au blocage de l'Hindou, elle lui présente une fille... sourde. Pas besoin d'alcool pour se dérider, juste d'un ami pratiquant le langage des signes en la personne d'Howard. Ce dernier, qui a pris de la confiance depuis qu'il vit en couple avec Bernadette, a des réactions plus saines face aux délires de Raj qui souhaite profiter de la situation pour faire des blagues sur la surdité à son tout nouveau rencard. Le dîner à trois fonctionne pour le coup très bien, puisque Howard n'est pas qu'un simple traducteur, mais aide son ami à charmer en le censurant. Drôle. En une vingtaine de minutes, Big Bang Theory arrive tout de même à bien faire évoluer cette histoire, car même si, comme dit Penny : 'Les personnes handicapées sont toujours gentilles, tout le monde sait ça', eh bien... non ! En effet, grâce à cette situation inédite de Raj à l'intérieur d'un couple, nous en apprenons plus sur ses origines, très riches. Ses parents, depuis leur webcam, entretiennent leur fils, et cela nous vaut de bonnes blagues de son entourage. Celle qui n'en rit pas, c'est ladite Emily. Quand elle doit rendre bijoux et voitures, la jeune fille s'en va... Raj, largué et horrifié au point de réussir à communiquer avec Penny à jeun, y aura au moins gagné cette aisance de passage.

Ça me fait mal de le dire, mais il faut bien avouer que Sheldon n'était pas au top dans cet épisode, sa nouvelle moustache fait la blague, son jeu 'Donjons et Dragons' aurait pu être plus inspiré, son petit rictus était trop court et surtout sa nouvelle décision de laisser les dés choisir pour lui était plutôt faible niveau drôlerie. Heureusement, le fil de Raj était très agréable à suivre, drôle aussi, et puis Sheldon a tout de même cité une référence géniale en évoquant les moyens financiers de son ami : 'Il est riche comme Richie Rich', et comme Richie Rich avec Macaulay Culkin c'est aussi toute mon enfance, j'aime !

Pour ce qui est du 5X5, deux histoires bien comiques se partagent l'affiche.

D'une part, Howard annonce à tout le groupe et bien sûr à sa chérie, qu'il a été choisi pour participer à un voyage de trois semaines dans l'espace. Bernadette, qui n'arrive pas à ses fins pour l'empêcher de grimper à bord d'une fusée, se sert alors de sa mère qui bien évidemment est des plus féroces et persuasives. Howard se vexe et met sa future femme dehors. Celle-ci retrouve refuge auprès de ses deux amies et justifie sa réaction par la crainte. Elle donne deux exemples assez géniaux : le mal de mer de son fiancé devant le dernier Pirates des Caraïbes ou sa crise d'asthme devant de vieux bouquins. Mais grâce à Amy qui, comme d'habitude sans s'en rendre compte, qualifie la réaction de Bernadette 'd'ignoble', la jeune femme ouvre les yeux. Il était d'ailleurs très drôle de voir à quel point Penny et Amy tendent des perches à leur copine pour tester son amour : 'Tu es vraiment sûre de vouloir l'épouser ?', Bernadette répond par l'affirmative et le qualifiant de poète sensible et fou téméraire, nous laissant devant une Amy déconfite, concluant sur un 'il est génial' complètement hypocrite et par conséquent très drôle. Au final, c'est bien sûr la mère d'Howard qui ne le laissera jamais quitter cette planète.

D'autre part, Sheldon nous fait du très bon Sheldon dans cet épisode. Partageant avec lui la passion des collections, je ne peux qu'adhérer à cette très bonne scène d'ouverture dans laquelle les deux compères de la série se retrouvent à acheter la reproduction d'une épée de la géniale Game of Thrones. Leonard, en plein marchandage face à un Sheldon complètement naïf et n'arrivant absolument pas à sous-estimer de tels objets, ont parfaitement lancé ce 5X5. La suite le concernant n'est pas plus mauvaise, puisque son pire ennemi, Wil Wheaton, que l'on connaît déjà bien, les invite à une soirée. Comme Leonard prévoit d'y aller, Sheldon est dans tous ses états et on le sait très bien, quand ce dernier a une idée en tête ou qu'il devient à cran, répétitif, obsédé par une idée, le résultat est toujours euphorisant. Et ça ne loupe pas ici. Au final le retournement est assez bon, puisque pour rencontrer l'acteur Brent Spiner, présent à la soirée, Sheldon concède à se rendre sur les lieux. Une fois sur place et grâce à une figurine dudit Wesley Crusher, Sheldon déclare officiellement qu'il a un nouvel ami et lui fait même un câlin. La chute de l'épisode était bien rigolote puisque l'idole de Star Trek est un boulet qui déchire le collector offert à Sheldon, ce qui le rend bien entendu fâché.

Leonard, ayant légèrement moins de matière, conclut 'mignonnement' en exigeant de Brent Spiner de venir à sa fête d'anniversaire. Quand Leonard redevient un enfant, j'aime toujours beaucoup. L'air innocent va parfaitement à Johnny Galecki.

Ces deux nouveaux numéros de Big Bang Theory, s'ils ne se surpassent pas, restent parfaitement dans le niveau très bon de la série.

5.04 : 14/20
5.05 : 15/20

jeudi 6 octobre 2011

The Big Bang Theory

Saison 5, épisode 3.


Ce troisième épisode de la saison 5 serait-il le meilleur épisode d'Amy Farrah Fowler ?

Elle l'avait amorcé, c'est maintenant une évidence, Amy gagne en assurance. Toujours aussi étrange, elle livre de succulentes répliques. Florilège : "Mon gynécologue m'a déjà dit que j'abusais de l'hospitalité des gens" ! Cette phrase n'est-elle pas exceptionnelle ? Amy prend sa place au milieu du groupe et ne veut plus partir. Si Sheldon est son ... quelque chose, Penny, sa presque soeur, c'est Leonard qu'elle s'accapare aujourd'hui. Ce duo inédit est une réussite, comme toujours dans Big Bang Theory. Cette série sait mêler des personnages géniaux en solo, devenant hilarants en binôme. Leonard l'accompagne donc à un mariage, et si dans cet épisode nous faisons connaissance avec le sourire d'Amy (presque aussi bon que celui de Sheldon), ainsi que sa manière flippante de regarder droit devant elle dans le vide pour penser à ce qu'elle vient de lire, c'est sa robe rose et son maquillage, qualifié par elle-même de prostituée, qui la rend différente. Leonard se comporte gentiment avec elle (normal pour un personnage aussi attachant interprété par Johnny Galecki) et résultat : Amy est persuadée qu'il la désire ardemment.

Si, suite au repas thai dégusté par le groupe, Sheldon, se faisant voler la dernière boulette qu'il voulait tant, déclare à Penny 'j'ai vu les photos de ta mère, continue à manger !', et qu'il m'a fait mourir de rire en demandant à être déposé dans la boutique de son choix, parce qu'une fois sur place la dispute de Bernadette et Howard lui serait complètement égale, dans cet épisode le toujours aussi génial Sheldon est très occupé par son train. Il a découvert que plus ils étaient petits, plus le divertissement était grand et n'a du coup pas d'autres préoccupations dans cet épisode. Sheldon, heureux à ce qu'il fait, avec sa casquette de cheminot sur la tête, est un régal. Ce bonheur est entaché lors des derniers instants de l'épisode, puisque Leonard raconte à son colocataire qu'il a passé un moment fort agréable avec Amy. Et là ? Ce qui semblait impossible lors des premières saisons et qui montre à la fois l'évolution du personnage, tout en restant dans la démesure, Sheldon frappe Leonard en lui disant qu'Amy n'est pas pour lui. L'enfant devient jaloux et ... j'aime, j'aime, j'aime.

Enfin, la troisième histoire de l'épisode, est également réussie. Elle concerne Bernadette et Howard qui partagent la maison occupée par la cultissime 'maman'. Le temps d'un weekend, ils testent ensemble ce que serait leur avenir si Howard pouvait le décider, à savoir une vie à trois : Chérie/Maman/Roi. Dans un premier temps, plutôt rebutée par les découpages de viande ; les expressions utilisées par la mère d'Howard lorsqu'ils s'apprêtent à coucher ensemble, 'Hubba Hubba' ; les massages de pieds ou pire, l'évocation des grosses commissions. Elle finit par se comporter exactement de la même façon que celle qui lui fait tellement peur, elle parvient même à hurler d'une voix tout aussi terrifiante/exaspérante/incroyable, choisissez votre terme.

En conclusion, il n'y a pas à chercher, vous voulez vous marrer, regardez encore et toujours Big Bang Theory. Vous n'êtes toujours par convaincus ? Tapez-vous la danse des canards by Amy/Leonard, et le doute ne sera plus permis !


16/20