dimanche 31 juillet 2011

24, c'est fini !

Saison 8.


Et oui, ça y est, l'une des plus grandes séries des années 2000 touche à sa fin et je dois dire que, comme d'habitude finalement, la huitième et dernière saison de 24 m'a convaincu.

J'ai retrouvé un Jack plus guéri que jamais, et loin de la cellule anti-terroriste. Il passe du temps avec sa petit fille Teri et s'apprête à déménager pour vivre au plus près de Kim et son mari. Les choses ne se passent pas comme prévu et Jack est contraint de rempiler. L'un de ses anciens contacts, Victor Aruz, détient des informations importantes en ce qui concerne une attaque terroriste imminente et souhaite échanger ces informations importantes contre l'éternelle immunité. Victor, tué dès le premier épisode, parvient néanmoins à donner ce qui sera la première intrigue de la saison. En effet, la présidente Taylor et le président Hassan du Moyen-Orient sont sur le point de signer un traité de paix historique. Ce qu'ils ne savent pas, c'est que la tête d'Omar Hassan est sur le billot puisqu'une menace d'assassinat pèse sur lui. Mourant dans ses bras, le suspense est directement créé puisqu'Aruz annonce que la personne désirant assassiner le président est l'un de ses proches. Au fil des épisodes, nous découvrirons, toujours avec le même procédé célèbre de 24 consistant à lâcher des révélations explosives sur la vraie identité des traîtres, qu'ils sont cette année au nombre de trois, en ce qui concerne les principaux protagonistes : le frère d'Hassan qui sera tué, Tarin, proche collaborateur et petit ami de Kayla Hassan, et Dana, analyste infiltrée à la cellule. Les douze premiers épisodes, bons, mais n'offrant guère de nouveautés par rapport aux anciennes saisons, tourneront autour de l'organisation secrète de ces trois personnages, mais aussi du retour de la célèbre Renee Walker. Cette dernière approche Vladimir, un truand lié à un fournisseur d'uranium, pour lui proposer un marché. Infiltrée pendant plusieurs heures, et au vu du passé chaotique qu'elle entretenait avec le terroriste (violence physique, morale et même sexuelle), une fois les infos récoltées, elle poignardera le trafiquant. Jack, passe un accord avec la cellule, il accepte de continuer les investigations en échange de l'abandon des poursuites contre Renee, dont il est amoureux. Il réussit à remonter jusqu'à Farhad, le chef du clan. Leurs intentions sont claires, ils ont introduit des têtes nucléaires sur le sol américain et menacent de faire exploser une bombe au cœur de Manhattan si le président Hassan ne leur est pas livré dans l'heure.

Note des épisodes 1 à 12 : 14/20

Nous passons ensuite à la seconde partie de l'histoire, avec un rythme qui s'accélère et l'explosion de la bombe électromagnétique aux portes de la cellule à la fin de l'épisode 12. Cette façon de mettre en panique les agents de la cellule attaqués sur leur propre terrain, a déjà existé dans 24, mais a été des plus réussi une fois de plus. Tout s'imbrique parfaitement : Dana est démasquée ; Cole, son fiancé doit faire face à cette haute trahison ; et surtout le président Hassan, qui apprend les intentions des terroristes, refuse la situation et se sacrifie. Dans une course contre la montre, l'agence, Chloé, la cellule, la Maison Blanche, tous font le maximum pour le retrouver, et alors qu'ils pensent toucher au but en suivant le sort du président sur internet, le couperet tombe : la vidéo était en différé et Hassan est retrouvé sans vie. A peine le temps de se remettre alors que, certes en deuil, mais soulagée que les meurtriers soient arrêtés, Dalia Hassan accepte de reprendre le flambeau de son mari pour la signature de ce traité de paix si important. La saison prend son second virage grâce à deux événements essentiels : Renee Walker, qui vient de faire l'amour avec Jack, est éliminée et les assassins compatriotes du président Hassan n'ont pas agi seuls...
Ces cinq épisodes ont été mes préférés, puisqu'ils mêlent habilement action, avec un Jack Bauer certes de plus en plus irréel, ne gardant aucune séquelle de ses blessures pourtant graves, mais aussi de véritables tensions, que ce soit pour retrouver Hassan ou pour démasquer Dana, sans oublier l'émotion au moment de cette disparition tragique et plus que jamais les organisations stressantes, rythmées et paniquées de cette politique américaine.

Note des épisodes 13 à 17 : 18/20


Nous voici dans la dernière partie de la dernière saison de 24. A la table du traité que s'apprête à signer Dalia Hassan et la présidente Alysson Taylor, se trouve la Russie. A coup de démantèlement et de preuves cachées, nous apprenons que le président Souvarov en personne en était le commanditaire. Et c'est de cela que découle le tremblement de terre frappant tous nos personnages. Jack, remonté à bloc après la mort de Renee, veut que justice soit faite. Mais la présidente Taylor qui se bat avec force et détermination depuis des années pour signer ce traité, influencée par l'ex-président Logan, ne peut plus être parfaite et tombe à son tour dans la manipulation. Son personnage devient alors l'un des plus intéressants de ces dernières années dans 24, véritablement tiraillée entre ses objectifs politiques, ses convictions personnelles et la culpabilité qu'elle éprouve à dissimuler des informations, puis même à commettre des crimes, la met dans la position la plus délicate qui soit. Dalia Hassan apprend la vérité sur la mort de son mari et devient forcément hors de contrôle et hostile aux négociations. Devant la fait accompli, la présidente Taylor, poussée dans ses derniers retranchements, devient effrayante. Elle semble prête à tous les sacrifices pour que cette journée historique soit conclue avec succès. Si elle est prise de remords tout du long, le président Logan manipule, montre ces faiblesses et l'implique toujours plus dans le complot. Je ne crois pas avoir en mémoire un personnage de la série exprimant aussi parfaitement la dualité des sentiments, alliant la force de caractère mais aussi la perte de contrôle face aux événements. Dans une scène finale grandiose et bien sûr de pure fiction américaine, cette présidente de série est finalement porteuse d'espoir puisqu'à la dernière minute, elle révèle la vérité au monde entier et refuse la signature. Une prise de conscience difficile à imaginer dans la réalité mais carrément jubilatoire à suivre.

Jack, de son côté, à partir du moment où la révélation des informations sur les Russes lui est interdite, devient, il fallait s'y attendre, seul au monde. Il souhaite plus que tout retrouver les coupables et que justice soit faite. Son désir de vengeance est palpable et les massacres nombreux. Rien ne l'arrête, et même Chloé, son infatigable alliée depuis des années est prise de doutes. Il n'en démord pas et obtient la preuve de l'implication du président Logan et des Russes. Chloé parvient une fois de plus à le raisonner alors qu'il souhaitait assassiner Suvarov. La tâche est difficile pour le duo car Pilar, sous les ordres de Logan, est placé à la cellule. Si c'est à la présidente que l'on doit un retour au calme, Chloé O'Brian a une fois de plus été l'atout majeur de la série. Sa mauvaise humeur, sa loyauté, ses mimiques et bien sûr son efficacité, en font un de mes personnages préférés, toutes séries confondues. Son actrice, Mary Lynn Rajskub, sait tout transmettre : sa crise de larmes et de panique avant de devoir tirer sur Jack afin de sortir la preuve qui sauvera la situation a été grandiose. Je pense que l'on peut réellement remercier les scénaristes d'avoir introduit ce personnage il y a des années, car il a effectivement tiré la série vers le plus haut.



Note des épisodes 17 à 24 : 16,5/20

Au final, la présidente s'excuse auprès de Jack et annonce qu'elle va devoir démissionner. Jack n'a plus le choix, il doit s'enfuir, car les Russes, jamais, ne le laisseront vivre sa vie. Après un appel d'adieu des plus touchant entre Chloé et Jack, celui-ci disparaît...
J'étais heureux de retrouver Renee Walker pour une dernière saison, satisfait des nouveaux arrivants Arlo, Cole, Omar et Dalia. Pour Dana, si l'actrice n'est pas forcément ma tasse de thé et que son histoire était déjà vue (cf. Nina), sa chute a été passionnante. Pour finir, je ne peux que saluer la prestation de Cherry Jones dans le rôle d'Alisson Taylor, remercier les scénaristes pour toutes ces saisons si palpitantes, penser très fort aux personnages géniaux qu'on y a croisés comme Tony, Michelle, Buchanan et l'unique Chloé O'Brian, reconnaître enfin que Kiefer Sutherland, alias Jack Bauer, a vraiment plus de vies que tous les chats de New-York réunis. Ses aventures me manqueront...

Dexter

Saison 5, épisode 6.


Deux nouveaux axes se dessinent clairement dans ce 5x6 de Dexter.

En effet, Quinn, tout d'abord, nous rejoue le scénario de feu Doakes. Il engage un détective privé, jamais fatigué, afin qu'il espionne son collègue Dexter. Il l'estime trop blanc pour être honnête. Il faut donc nous attendre à ce que notre héros soit à nouveau épié et traqué dans sa vie privée. La série a déjà pris plusieurs fois cette direction. A voir donc si une dose d'originalité y sera ajoutée et si notre tueur en série y laissera quelques plumes.

Parallèlement, ce qui apportera le véritable rythme de l'épisode : Lumen n'est pas partie et commence sa vengeance. Elle retrouve l'un de ses agresseurs, le piège, le blesse, mais, oh la grue ! perd sa trace dans un énormissime site blindé d'entrepôts et autres ruelles sombres. Elle n'a pas le choix et contacte son nouvel ange gardien. Celui-ci, déjà très occupé à kidnapper un tueur de gays, est contraint d'embarquer sa victime endormie dans le coffre de sa voiture pour rejoindre Lumen. C'est alors que débute une véritable course contre la montre bien menée et passionnante. Effectivement, alors que le duo vengeur peine à mettre la main sur la victime de Lumen qui laisse des traces de sang partout où il passe, Debra et son équipe arrivent sur place et manquent de découvrir le pot aux roses. Pour compliquer le tout, l'endormi de la voiture se réveille nu et court, emballage plastique volant, à travers le même site où tous nos personnages sont réunis. Même s'il était peu probable que notre héros se fasse prendre, le stress était entier. Au final, sont mis en scène les deux tueurs dans un bain de sang et pris, par Mazuka et les autres, comme la scène d'un délire sadique terminé en double crime. Un peu gros, mais très bon.

En conclusion, Lumen et Dexter, discutant autour de la baignoire bouchée de Rita, parviennent à tomber d'accord et œuvreront désormais en équipe afin de retrouver la trace des autres kidnappeurs, malheureusement prévenus par téléphone par le mec de l'entrepôt, avant que Dexter ne lui tombe dessus.

L'histoire principale avance, les doses d'humour agrémentent l'épisode et surtout, quel rythme les enfants, on ne s'ennuie pas une seconde !


15/20

samedi 30 juillet 2011

Weeds

Saison 7 – Épisode 3.


Dans ce nouvel épisode, est mis en lumière un nouveau personnage : celui de Shelby Keene qui donne les cours antidrogue à Nancy et au reste du groupe. Durant cette première réunion, une ex-shootée évoque Magic Jim, son dealer. Nancy prend note et retrouve sa trace. En se confiant à son nouveau guide, en particulier au sujet de sa pétasse de soeur, Jill, elle parvient à mieux manipuler et obtient les libertés qu'elle désire. Ainsi, son échange prévu de grenades contre la came se termine en partie de baise.

Silas, de son côté, cherche dans un premier temps, un travail plutôt normal ou du moins, dans la légalité. Malheureusement, alors qu'un agent artistique le place en homme-objet dans une réception, il manque d'y rester. En effet, sa tâche est d'être en slip (une fois de plus) dans une bulle en plastique et de défiler au milieu de la galerie. Trip de l'artiste : le laisser s'étouffer à la vue de tous. Andy vole à son secours et le fiston, bien que toujours en froid, repasse un marché avec sa dealeuse de maman. Le retour aux sources arrive plus vite que prévu. Les Botwin finissent toujours par replonger la tête la première dans leurs conneries.

Shane réussit à s'inscrire en fac - grâce aux quotas d'étrangers acceptés et c'est drôle - alors que Doug retrouve une place à responsabilités dans une grande boîte. Tellement improbable d'engager un navet pareil qu'il y aura certainement une explication plus tard.

Tout tient à notre actrice princpale ! Mary-Louise Parker se surpasse encore et toujours. Le casting ne fait d'ailleurs, en général, que s'améliorer. Ses échanges avec ses enfants, Andy ou les mecs qu'elle se tape, sonnent toujours justes et l'aspect comique au travers de ses costumes, de ses airs nonchalants, de sa malice me charme toujours plus. J'en redemande.


15,5/20

vendredi 29 juillet 2011

True Blood

Saison 2

Avec deux ans de retard, il est temps pour moi de revenir sur cette formidable saison 2 visionnée à deux reprises.

Si j'ai accroché à 100% à cette seconde saison, il m'est - je l'avoue - un peu difficile de revenir dessus en détail après tout ce temps. Le coffret DVD de la saison 3, m'attendant depuis un moment, j'étais tout de même obligé d'en laisser une trace ici sur Big Bang Séries.

Retour bref et rapide sur les aventures de nos personnages principaux. Tout d'abord, est introduit un personnage des plus charismatique et des plus important de la saison : Maryann. Celle-ci est une ménade et fait ressortir les mauvais penchants des personnes qui l'entourent. Elle manipule les habitants de Bon-Temps et en particulier Tara et son nouveau copain Eggs. Très mystérieuse, remplie de mauvaises intentions, Maryann tente d'assassiner Sam.

La seconde histoire importante concerne Jason. Celui-ci toujours aussi influençable, intègre la Communauté du Soleil. Il y est dirigé par Steve et Sarah propageant une haine irrévocable envers les vampires. Ce nouvel univers apporte une bonne dose d'humour à l'histoire.

Et bien sûr, les aventures de Sookie et Bill prennent une place primordiale. Trois éléments gravitent autour du couple. Dans un premier temps, Lafayette est détenu et torturé par Eric dans la cave du Fangtasia. Par conséquent, Sookie se contraint à enquêter pour le vampire blond. En effet et c'est ici ce troisième élément, Godric, - le Créateur d'Eric - auquel ce dernier voue une admiration sans borne, a disparu. Le couple star est alors excentré au Texas pour les besoins de l'enquête.

Autour de ces axes principaux; nous pourrons également retenir que Sam vivra une histoire avec Daphné, une métamorphe comme lui, mais qui aura le coeur arraché par Maryann. Jessica, quant à elle, transformée récemment en vampire par Bill, vit une histoire d'amour avec Hoyt.

Au final, Jason se détourne de sa secte qui est hors d'état de nuire. Bill, grâce à la reine des vampires, apprend comment tuer Maryann. Sam se sacrifie mais survit après avoir bu le sang de Bill. Et Godric se suicide. Pour relancer directement l'intérêt de la saison 3, deux cliffhanger : Eggs, qui n'est plus sous le contrôle de Maryann, se réveille avec les mains couvertes de sang. Sookie, grâce à son don de télépathe, "voit" qu'il est à l'origine de plusieurs meurtes. Le jeune homme décide alors de se rendre à Andy Bellefleur. Mais en s'approchant de lui, un couteau à la main, Jason ne comprend pas la situation et lui tire dessus ; Bill disparaît au cours des dernières minutes de l'épisode.

Mon avis général sur cette saison est des plus positif. J'ai adhéré à tous les aspects de l'histoire. Seule Sookie est parfois agaçante par sa niaiserie. L'univers clos de la secte m'a plu, le personnage de Maryann a été des plus bénéfique. Godric et Eric ont été des personnages forts et dont la relation a été tout aussi intéressante. Notamment grâce au pouvoir de Maryann, cette saison aura été des plus chaude. Rarement, une série aura été aussi sexuelle, proposant orgie sur orgie, mais jamais gratuitement (ou presque...). Les intrigues étaient travaillées, l'ambiance atypique et la saison parvient, à mon sens, à dépasser le niveau pourtant déjà haut de la précédente.

Note de la saison : 17/20


Seul bémol et ce qui semble être une règle chez True Blood : ce nouveau final est plus que jamais une déception. Tout est expédié en trois minutes et on reste médusé face à ce bric-à-brac faisant office de pseudo-conclusion à une histoire qui aura été absolument géniale jusqu'à son épisode 11. Dommage !

Note de l'épisode final : 9,5/20

lundi 25 juillet 2011

Desperate Housewives

Saison 7, épisodes 11 à 14.


Épisode 11 : Après notre très bon épisode catastrophe de la saison, le soufflet retombe plus que jamais avec ce 7x11. En vrac : nous apprenons que Felicia avait tenté d'engager Mike pour tuer Paul ; mais surtout, deux Housewives brillent par leur stupidité. Tout d'abord Bree, qui accueille l'inutile et chiantissime Orson à roulettes, suinte de bourgeoisie et l'impose en colocation à Keith, le qualifiant de « fragile ». L'humour est aussi au ras des pâquerettes dans cet épisode, puisque comme dans les grandes heures de La Vie de Famille, les scènes les plus subtiles allient batailles de nourriture et de fumier. La palme revient néanmoins à Gabrielle qui m'exaspère plus que jamais. En effet, la détresse capricieuse liée à la disparition soudaine de la petite Grace est traitée d'une manière des plus insupportable. Tout d'abord accro aux photos de l'enfant, Gaby pousse le bouchon jusqu'à s'acheter une poupée de porcelaine remplaçant cette progéniture perdue. Les gros sabots des scénaristes nous écrasent le cerveau ! Heureusement, et avec surprise, c'est Susan qui sauve l'histoire puisque suite à l'accident de l'émeute, celle-ci tombe gravement malade. Alors, même si nous sommes dans Desperate Housewives et qu'elle en sortira indemne, il faut reconnaître que l'héroïne sous dialyse protégeant son petit MJ nous offre des scènes touchantes. 11/20

Épisode 12 : Dans l'épisode précédent, Renée a avoué à Lynette la relation qu'elle a eu avec Tom il y a 20 ans. Résultat, Lynette se venge par de petits pièges au quotidien, le faisant notamment chuter. Ce n'est ni très intéressant ni très drôle, mais il faut reconnaître que cette histoire étant tellement nulle à la base qu'il est difficile d'en sortir. En fin de compte, Lynette décide de pardonner à Renée. Pouf pouf. Pour Gaby, j'essaie de me contenir, mais cette nouvelle relation maman/poupée me fait excessivemement mal aux yeux et aux oreilles. Je ne sais pas si Desperate Housewives avait déjà offert un cliché et une réaction soi-disant post-traumatique aussi exaspérante que celle-ci. Comme Lee et Bob adoptent, Gabriel pleure et se réfugie dans ce nouveau monde délirant et se fait une nouvelle amie, la vieille vendeuse tarée d'une boutique luxueuse de poupées. Une fois de plus, mais de manière plus nuancée cette fois-ci, Susan apporte le petit intérêt de l'histoire. En attente d'une greffe de rein, elle reçoit sa mère et tante Claire. Compatible mais refusant l'opération, Susan rejette cette maman si spéciale. Complètement sans surprise, il n'était pas question une seconde d'égoïsme, mais au contraire d'altruisme puisque la femme est atteinte d'un cancer et ne souhaite pas inquiéter sa fille. De cette situation découle la réplique de Susan que j'ai préféré : "Pourquoi tu ne m'acceptes pas sur Facebook, je t'ai donné un rein !" Susan touchante, Susan marrante, dans les aspects positifs il y a aussi le retour flippant de Zack Young, et Renée que nous pouvons remercier pour ses déclarations anti-gosse anti-moche et anti-pauvre. 11,5/20

Épisode 13 : Il semble que Marc Cherry attribue à chacune de ses actrices un numéro, qu'il les place à l'intérieur d'un sac, et tire, pour chaque saison, les gagnants et les perdants. Dans cette saison, les vainqueurs sont Susan et Paul, les loosers sont par ordre chronologique : Gabrielle, Bree et Lynette. Plus flagrante que jamais, la scission est évidente dans ce numéro 13. Susan est fidèle à elle-même et souhaite toujours être aimée des gens qu'elle rencontre, mais elle est une fois de plus très touchante. Elle rencontre un patient, en attente, dans la même situation qu'elle. Antipathique, de mauvaise humeur permanente, souffrant, il rejette la bonté sur pattes qu'est Susan. Sans gros sabots, assez rare pour être souligné, la relation se transforme et provoque une belle émotion. On se dit même que le courage de Susan force le respect. Paul et Zack ont également tiré le bon numéro, puisqu'ils continuent d'apporter des éléments à l'histoire. Paul apprend en effet que c'est Zack qui a déposé une arme chez Bree, et se ravise sur le meurtre qu'il préparait pour Beth. Renée s'en sort vite fait avec la décoration de la chambre du futur enfant chez Bob et Lee. La gosse arrive d'ailleurs dans cet épisode et l'on offre à Renée le statut de tante. Rien d'exceptionnel, mais au moins rien d'énervant. Malheureusement, la mère de Lynette apparaît et souhaite se marier avec Franck, par cupidité, ce qui ne plaît pas à notre housewife. Inintéressant au possible ! Nous montons d'un cran avec Bree qui rencontre Amber, une ex du transparent Keith. Cette Amber a un enfant, un Charlie, qui correspond aux dates de l'ex-couple : 7 ans. Bree, et c'est tout à fait normal dans Desperate Housewives, soudoie celle qu'elle considère peut-être comme la noire de service, et cache la vérité à Keith. Monde des fées chez la rouquine. Si nous voulions de l'idiotie, il faut bien sûr attendre sur notre championne toutes catégories de la saison : Madame Gabrielle Solis interprétée par Eva Longoria. Cette dernière, accompagnée de son Carlos, se fait braquer, et est contrainte d'abandonner son machin en porcelaine. Nous avons alors droit à une crise d'hystérie qui, je suppose, sera comprise uniquement par les téléspectatrices de « Toute une histoire » sur France 2. 11/20

Épisode 14 : Le niveau remonte très légèrement dans cet épisode 14. Ce ne sera pas grâce à l'histoire Amber/enfant/Keith. L'ex-copine s'incruste. Keith, qui semble n'avoir jamais vu un mioche de sa vie, se transforme en insupportable pote de basket. En ignorant bien sûr que cet enfant lui appartient, jusqu'à ce que Bree lui avoue enfin. Gaby se trouve enfin chez un psy, il était temps ! D'abord traité comme un talk-show, on finit par apprendre que son mal de vivre provient de sa propre enfance puisqu'elle était maltraitée. Susan tombe sur un taré, Monroe, qui est amoureux d'elle depuis le lycée et qui souhaite lui offrir... son rein. Heureusement l'option psychopathe vs housewife, ne durera que le temps d'un épisode. Enfin, le nouveau papy Franck de la famille Scavo, très riche, est très vite très mort. Pour pouvoir toucher l'héritage, la famille passe la nuit avec le corps froid de feu Franck sur leur canapé. Lynette joue avec le drap et c'est drôle. Vous voyez, il ne m'en faut pas beaucoup pour accorder un demi point de plus à Desperate Housewives. 12,5/20


En résumé, ce petit lot de 4 contient des moments sympa, drôles ou émouvants, mais à la différence des autres séries que je suis, quand elle est négative, elle ne se contente pas d'être plate, mais aussi énervante. La caricature des sentiments et des situations y est par moments difficilement supportable.

mercredi 13 juillet 2011

Weeds

Weeds – Saison 7 – Épisode 2


Après un season premiere fort sympathique, le niveau de ce deuxième épisode descend d'un léger cran, mais garde bien sûr son ton particulier.

On impose à Nancy un entretien d'embauche dans une société spécialisée dans la réparation de lampes. En effet, le centre de réhabilitation qu'elle occupe exige 25% du salaire de ses pensionnaires, mais aussi une participation aux différents frais. Évidemment Nancy reste Nancy, elle manque forcément le coche, coche qui ne l'intéresse d'ailleurs absolument pas. Elle préfère se rendre chez son contact aux grenades et négocie... de l'herbe. Si les dialogues, portés par cette Nancy à la fois légère et profonde, sont agréables, j'avoue être un peu déçu à l'idée qu'elle se dirige une fois de plus vers le deal pour cette ultime saison. Évidemment notre série s'appelle « Weeds », mais j'aurais souhaité une direction scénaristique plus originale. L'originalité d'ailleurs, en dehors du traité d'image et de la liberté de ton propre à « Weeds », risque fort de manquer si ce second épisode n'est pas une petite erreur de parcours. Alors, bien sûr, nous retrouvons quelques éléments nouveaux, mais qui restent pour l'heure anecdotiques : Nancy, certainement perturbée par ces 3 dernières années passées en prison, fume un joint ; Silas fait affaire avec un agent plutôt drôle pour élargir sa carrière de mannequin ; mais Shane et Andy sont, eux, plutôt transparents, Doug retrouve un de ses amis et ce n'est vraiment pas passionnant, et surtout il est déjà écrit que le « mec aux grenades » finira par fesser notre héroïne.

On se retrouve donc dans un scénario plutôt simple, certes toujours agréable à suivre, mais ne lançant malheureusement pas, à première vue, une saison finale qui se devrait pourtant d'être hors du commun.


13/20

samedi 9 juillet 2011

Desperate Housewives

Saison 7, épisodes 7 à 10.


Complètement dépassé par mes visionnages pour lesquels je n'ai écrit aucune ligne il y a quelques mois, je souhaite absolument que pour la rentrée, le blog soit à jour avec le rythme de diffusion. Pour ce faire, Desperate Housewives devient ma première victime de regroupement.
Aujourd'hui, les épisodes 7 à 10.

Épisode 7 : Épisode important pour la mystérieuse Beth puisque nous avons la confirmation qu'elle est bien la fille de Félicia Thillman. Alors qu'elle passe enfin à la casserole, elle apprend les plans de son taré de mari. Par la même occasion, on fait grimper le suspense : « Ce que tu veux leur faire m'a choquée, ça a l'air fou ». Parallèlement, Susan fait toujours chier avec sa pseudo pauvreté, Lynette et Renée décorent, Bree fait savoir à Keith qu'elle ne voudra plus d'enfants, alors que Gabi réunit enfin Bob et Lee. Les aspects les plus énervants de cet épisode ont été les facilités scénaristiques et le gros manque de surprises. Bree, fraîchement ménopausée, se confie à sa gynéco alors que le soir même elle rencontre la mère de Keith. Gros comme une maison, on l'attendait, on le savait, on est dans Desperate Housewives, ladite gynéco est bien évidemment la mère de Keith. Le traité de Susan est tout autant insupportable, en Cosette de Wysteria Lane. Heureusement, l'intrigue de Beth et Paul remonte le niveau. 13,5/20.

Épisode 8 : Spécial Thanksgiving ! Les choses que nous connaissons par cœur dans Desperate Housewives, et qui étaient déjà présentes dans l'épisode précédent, crèvent l'écran dans ce numéro 8. Susan est déconcertante de niaiserie... Lynette qui a pondu 150 enfants dans sa vie décide de ne pas céder à tous leurs caprices. Ainsi lorsque son bébé pleure comme une malade parce qu'elle ne veut pas dormir, Lynette laisse faire. Susan, complètement abrutie, passe l'épisode à désobéir et va bercer l'enfant à longueur de temps. Évidemment Lynette s'énerve et évidemment Susan craque. Elle verse des torrents de larmes, expliquant qu'elle ne supporte pas les cris des enfants car dans sa vie, il y a déjà bien trop de malheur... Coup de fusil ! Bree n'est pas en reste au niveau de la lourdeur de son histoire, puisque son adolescent de petit ami désire l'épouser, mais n'arrive pas à faire sa demande, car son propre père tient la chandelle. Passionnant et complètement inédit n'est-ce pas ?! Heureusement, Renée est là, elle organise une soirée et installe la table des enfants dans l'allée de son garage et annonce qu'on ne lui a pas permis de la laisser sur le trottoir. J'aime cette cruauté. L'intrigue principale, quant à elle, avance doucettement puisque Thillman cherche des preuves de l'assassinat de sa sœur Martha et devient hystérique quand sa fille lui annonce que Paul serait peut-être innocent. 12/20

Épisode 9 : Lynette chouine parce que son 25ème gosse, Paige, grandit trop vite. Tom, pour la consoler, la pine bien fort dans la cuisine. La nounou, Susan, qui a oublié la poupée de l'enfant, entre et les surprend. B-A-BA de la comédie de situation, mais Susan m'a fait mourir de rire en prononçant, paniquée, ces quelques mots en sortant de la pièce : « Je lui dirai que sa poupée est morte ». L'information essentielle de l'épisode découle de cette scène, puisque Lynette et Susan en viennent à discuter de la taille impressionnante du sexe de Tom. La virilité de M. Scavo lui vaut à nouveau une crise identitaire, mais sa femme, quant à elle, en a marre d'être prise pour la castratrice. J'ai tout de même l'impression qu'on nous chante ce refrain, encore une fois depuis fort longtemps. Mais avec Desperate Housewives, ne vous inquiétez pas, quand on croit qu'on est dans le chiant, il y a toujours pire qui vous tombe dessus. En effet : Keith rate sa demande en mariage ; les parents de Grace, révélés clandestins, dénoncés par Gabi puis sauvés par Gabi, sont contraints de s'enfuir. Gabi est triste. Renée, pour son anniversaire, bourrée, avoue à Susan qu'elle est amoureuse de Tom. Pouf pouf. Heureusement, la grande scène de Paul survient. C'est dire à quel point le personnage est important pour cette saison et dans quelle mesure son retour est bénéfique. Il sème en effet la zizanie, en annonçant à tous nos bourgeois proprets qu'un centre de réinsertion va être installé en plein Wysteria Lane. Ils ont beau être agaçants par moment, tous nos protagonistes, s'agitant dans le même bocal, restent pour cette série un atout majeur. 13/20

Épisode 10 : Le fameux épisode tant attendu par les fans et par moi-même : l'épisode catastrophe !
Génial pour les saisons 3 et 4 (prise d'otages et tornade), il était devenu impossible de frôler le niveau de qualité de ces années-là. Bonne nouvelle, si ce n'est évidemment pas le cas pour cette saison 7, la bousculade du jour est une réussite. En effet, suite à la révélation de Paul concernant le centre de réinsertion, le quartier, porté par Lynette, veut se battre et le sauver. Paul doit obtenir les félicitations de la mairie pour son travail social, les bikers sont installés. Lynette engage alors des hommes extérieurs à la rue pour soutenir leur manifestation devant le maire... Parallèlement et s'imbriquant parfaitement dans cette journée de catastrophe annoncée, chacun vit un événement personnel important. Lee, en agent immobilier de Paul, s'est fait manipuler et devient vite le vilain petit canard de toute cette cour de récréation. Lui et Bob sont alors sur le départ. Alors qu'un ex-taulard, dans une scène plutôt flippante, s'introduit chez Bree, nous avons le plaisir de constater que le père de Keith est tout autant dérangé.Nous sommes à Wysteria Lane, il faut donc des réactions insupportables, il s'agit tout d'abord de Susan qui propose carrément à Renee de quitter sa maison, la ville, sa vie, par respect pour Lynette. À ce moment précis, nous avons un tout petit peu envie que cette dernière retourne à ses bijoux en pâte à modeler ou qu'elle les déguste. Gabrielle, de son côté, nous joue bien sûr le désarroi parce que l'autre manouche est retournée dans sa roulotte. Elle écrit une lettre à Grace, juste pour se libérer de ce poids insupportable. Bien sûr de chez bien sûr de chez bien sûr de chez évidemment, Juanita, entre deux glaces, trouve cette déclaration d'amour et rappelle à quel point la psychologie de bazar est inutile. Tout ce beau monde, souvent en pleine dispute, se retrouve dans la foule. Les bousculades de part et d'autre se transforment en véritable émeute. Le temps de quelques minutes, l'ambiance devient anxiogène, stressante, oppressante... Même si nous avions déjà tous eu l'envie de le faire, Susan se fait enfin piétiner et c'est tout de même triste. Alors que les palissades blanches volent en éclats, Felicity Huffman, toujours expressive du drame, porte la scène. Chaque acteur, chaque actrice, est touchant. La panique est extrêmement bien retranscrite. Alors que Juanita est en danger, la scène finale entre Lee et Lynette est un peu too much, on veut nous faire comprendre qu'il est pardonné, mais ce qui aurait dû être le cri d'amour de notre Housewife, tombe complètement à plat : « C'est mon voisin ! ». On a envie de dire : « Et alors ? ». Au final, Paul, en bonne ordure qu'il est, est heureux au milieu de ce tas de merde, et je partage sa joie pour cet épisode qui sera le plus réussi de la saison. 16/20

lundi 4 juillet 2011

Weeds

Saison 7, épisode 1.


Deux bonnes nouvelles pour vous, chers lecteurs : tout d'abord mon retour qui change un peu le cours de votre vie, mais aussi celui de Weeds débarquant toujours pour les beaux jours.

Nancy, que nous avions quittée se faisant arrêter volontairement par le FBI en fin de saison 6, aurait dû logiquement passer des années et des années en prison. Si 3 ans se sont passés derrière les barreaux pour elle, libération en ce Season Premiere. En effet, Esteban est mort, les démarches en cours s'arrêtent, Nancy - qui avait tout balancé grâce à un marché qui lui promettait d'être un témoin protégé - saute par la même occasion. Elle est emmenée dans un centre de réhabilitation où elle pourra purger le reste de sa peine. Nous faisons la connaissance du gardien des lieux : un personnage qui semble être intéressant de par le mix entre sa fermeté, sa franchise, une dureté certainement mais aussi de l'humanité. Ses scènes et ses interactions avec Nancy étaient plutôt courtes, mais elles laissent entrapercevoir un rapport nuancé.

Parallèlement, nous découvrons la vie des autres héros de Weeds, installés, comme prévu, à Copenhague. Shane est devenu marionnettiste et se fait larguer par sa copine Renata dont il se fiche foutrement. Notre meurtrier du maillet pose un petit souci : malgré son nouveau look d'Elvis, l'acteur, Alexander Gould n'a absolument pas, et pour cause, vieillit de 3 ans, détail, certes. Silas, comme il y a 10 ans, comme il y a 7 ans, comme il y a 5 ans, est à poil. Le comédien, Hunter Parrish, est une nouvelle fois exploité pour son physique avantageux. Si l'on apprend au travers d'une conversation que le jeune premier nique toujours autant, voire plus, c'est par le biais de son nouveau boulot qu'il expose du pectoraux. Silas est devenu grand et il s'est fait mannequin de plage pour publicités de sodas adolescents. Andy et Doug, quant à eux, gardent le même ton léger et décalé, dans un « métier » inattendu et pas encore très clair, à la fois guide touristique et pseudo politique anarchiste en campagne. Une première me concernant, même si anecdotique, Doug et sa technique de crachat pour faire fonctionner le fer à repasser m'a bien fait rire.
Tout ce beau monde semble installé dans une vie plutôt tiède dirons-nous. Sans grand malheur, sans grand bonheur, sans Nancy. Apprenant sa liberté, Shane organise le départ pour Manhattan afin de retrouver celle qui s'est sacrifiée pour lui.

Nous apprenons que le bébé, Steevy, vit avec la sœur de Nancy, son mari et ses filles. Discutant avec notre héroïne par webcam, celle-ci donne le ton et l'on devine que la recomposition familiale ne va pas être une mince affaire. Il est alors très facile de détester cette bonne femme, insupportable d'antipathie. Il est possible que nous ayons ici, en plus de la réhabilitation, un second axe pour cette saison 7.

« Mais ce n'est pas tout », comme diraient des gens que je connais, dès les premiers instants de ce 7x1 : Nancy surprend son monde en roulant la pelle du siècle à sa codétenue avec qui elle échange des mots doux. Je ne sais pas vous, mais alors celle-là, je ne l'ai pas vue arriver. Nullement gratuite, la relation permet à Nancy de recevoir une preuve d'amour par sa petite amie : une clé, une adresse et des gants, un plan pour bien redémarrer cette énième nouvelle vie. Suivant le tracé, durant un premier quartier libre, la moisson est inattendue : une valise remplie de grenades.

Cette septième et certainement dernière saison de Weeds met complètement en lumière le talent, le caractère, la fraîcheur de son personnage principal, Nancy Botwin. De nouvelles aventures commencent, un nouveau contexte est créé et Weeds a réussi son entrée.


16/20