lundi 4 juillet 2011

Weeds

Saison 7, épisode 1.


Deux bonnes nouvelles pour vous, chers lecteurs : tout d'abord mon retour qui change un peu le cours de votre vie, mais aussi celui de Weeds débarquant toujours pour les beaux jours.

Nancy, que nous avions quittée se faisant arrêter volontairement par le FBI en fin de saison 6, aurait dû logiquement passer des années et des années en prison. Si 3 ans se sont passés derrière les barreaux pour elle, libération en ce Season Premiere. En effet, Esteban est mort, les démarches en cours s'arrêtent, Nancy - qui avait tout balancé grâce à un marché qui lui promettait d'être un témoin protégé - saute par la même occasion. Elle est emmenée dans un centre de réhabilitation où elle pourra purger le reste de sa peine. Nous faisons la connaissance du gardien des lieux : un personnage qui semble être intéressant de par le mix entre sa fermeté, sa franchise, une dureté certainement mais aussi de l'humanité. Ses scènes et ses interactions avec Nancy étaient plutôt courtes, mais elles laissent entrapercevoir un rapport nuancé.

Parallèlement, nous découvrons la vie des autres héros de Weeds, installés, comme prévu, à Copenhague. Shane est devenu marionnettiste et se fait larguer par sa copine Renata dont il se fiche foutrement. Notre meurtrier du maillet pose un petit souci : malgré son nouveau look d'Elvis, l'acteur, Alexander Gould n'a absolument pas, et pour cause, vieillit de 3 ans, détail, certes. Silas, comme il y a 10 ans, comme il y a 7 ans, comme il y a 5 ans, est à poil. Le comédien, Hunter Parrish, est une nouvelle fois exploité pour son physique avantageux. Si l'on apprend au travers d'une conversation que le jeune premier nique toujours autant, voire plus, c'est par le biais de son nouveau boulot qu'il expose du pectoraux. Silas est devenu grand et il s'est fait mannequin de plage pour publicités de sodas adolescents. Andy et Doug, quant à eux, gardent le même ton léger et décalé, dans un « métier » inattendu et pas encore très clair, à la fois guide touristique et pseudo politique anarchiste en campagne. Une première me concernant, même si anecdotique, Doug et sa technique de crachat pour faire fonctionner le fer à repasser m'a bien fait rire.
Tout ce beau monde semble installé dans une vie plutôt tiède dirons-nous. Sans grand malheur, sans grand bonheur, sans Nancy. Apprenant sa liberté, Shane organise le départ pour Manhattan afin de retrouver celle qui s'est sacrifiée pour lui.

Nous apprenons que le bébé, Steevy, vit avec la sœur de Nancy, son mari et ses filles. Discutant avec notre héroïne par webcam, celle-ci donne le ton et l'on devine que la recomposition familiale ne va pas être une mince affaire. Il est alors très facile de détester cette bonne femme, insupportable d'antipathie. Il est possible que nous ayons ici, en plus de la réhabilitation, un second axe pour cette saison 7.

« Mais ce n'est pas tout », comme diraient des gens que je connais, dès les premiers instants de ce 7x1 : Nancy surprend son monde en roulant la pelle du siècle à sa codétenue avec qui elle échange des mots doux. Je ne sais pas vous, mais alors celle-là, je ne l'ai pas vue arriver. Nullement gratuite, la relation permet à Nancy de recevoir une preuve d'amour par sa petite amie : une clé, une adresse et des gants, un plan pour bien redémarrer cette énième nouvelle vie. Suivant le tracé, durant un premier quartier libre, la moisson est inattendue : une valise remplie de grenades.

Cette septième et certainement dernière saison de Weeds met complètement en lumière le talent, le caractère, la fraîcheur de son personnage principal, Nancy Botwin. De nouvelles aventures commencent, un nouveau contexte est créé et Weeds a réussi son entrée.


16/20

1 commentaire:

Popa a dit…

J'ai aimé cette entrée en matière pour cette nouvelle saison. Nancy qui va devoir se tenir à carreau, Nancy qui va vouloir récupérer son gosse, Nancy qui complote déjà... Tout ça est prometteur et, au moins, on ne s'enlise plus dans les histoires de feu son mari. J'attends la suite.