lundi 26 juillet 2010

The Big Bang Theory

Saison 3


J’ai enfin vu les derniers épisodes de cette saison 3. L’occasion est pour moi de revenir sur ce qu’est Big Bang Theory, la série qui a donné une partie de son nom au titre de mon blog.

Pour ceux qui ne connaissent pas, il s’agit du quotidien façon sitcom de Leonard et Sheldon, deux « geeks », scientifiques, férus de discussions théoriques sur des sujets qu’eux seuls comprennent et intéressent. Fans de jeux de rôles en ligne et de super-héros, leur vie change le jour où Penny emménage face à leur appartement. Leonard tombe amoureux et souhaite conquérir la blonde malgré leurs différences. S’ajoute au trio, Howard et Raj’.

Dès les premiers épisodes, je déclarais officiellement que ces nouveaux gens me rendaient accro. En effet, les deux colocataires me font rire, de leurs tenues à leurs cheveux et surtout à leurs échanges. J’accroche plus à cette tête de Leonard qu’à celle de Ted Mosby dans How I met your mother et je n’avais plus vu Johnny Galecki depuis 1997 alors qu’il s’était fait trucider au moyen d’un crochet planté dans sa pomme de Max à l’intérieur du très bon Souviens-toi l’été dernier (Oui, oui, très bon – « On ne peut plus prévenir la police, plus maintenant, il est là, dehors, il nous observe et il attend, hey vous là bas ! Vous voulez quoi, qu’est-ce que vous attendeeeez ? »).

Sheldon a très vite rejoint le top 10 de mes personnages préférés du monde entier. Il est sarcastique, dit tout ce qu’il pense, il est frustré, a ses petits plaisirs ridicules et surtout il est obsessionnel. L’une des premières scènes où Penny s’installe à sa place sur le canapé est à mourir de rire. Sheldon a 212 amis Myspace, fait de la mécanique quantique et ne mange pas deux plats identiques le même jour car il estime que ce serait « gastronomiquement redondant » ! Avec leur 360 de QI pour deux et leur shampooing Star Wars, Penny qui remplace l’ancien locataire, un travesti de 90 kilos avec une maladie de la peau, Raj qui n’adresse pas la parole aux femmes et Howard qui se prend pour un séducteur chanteur tout en ayant la coupe de cheveux des Beatles, donnent un cocktail délicieux qui fait qu’on ne peut s’arrêter. Penny a un petit quelque chose de Rachel Green fraîchement débarquée en ville, toujours amoureuse de son ex et il faut bien le dire pas toujours fut-fut. Dès le début, il était certain qu’il allait être question des millions de choses qui allaient l’opposer à Sheldon, tel Ross s’énervant sur Phoebe pour lui expliquer l’évolution, à laquelle ma Régina Phalange ne croyait pas.

Ces héros sont tellement ringards qu’ils en deviennent, pour moi, le summum de la classe !

Voilà pour le général, entrons dans cette saison 3.

Si la saison 2 avait encore gagné en drôlerie, cette dernière saison a été à mon goût légèrement plus inégale, se rapprochant davantage de la une. Leonard a montré qu’il pouvait être énervant, en particulier avec Penny. Les scénaristes, de leurs côtés, ont prouvé qu’ils pouvaient avoir des pannes et réinventer d’anciens épisodes, ainsi Sheldon s’est retrouvé plus que d’habitude dans le rôle de l’extraterrestre que personne ne comprend. Le résultat aura été très souvent drôle mais parfois répétitif. S’il est question de cette auto-inspiration des scénaristes, cette saison 3 aura aussi été celle d’un énorme plagiat scénaristique. Leonard ose déclarer sa flamme à Penny dans un moment de complicité. Penny sous le choc - désœuvrée parce qu’aujourd’hui, dans la fiction, c’est une des règles du genre, un personnage sur deux a peur de l’engagement – lui répond : « Je te remercie », provoquant l’hilarité du public. De deux choses l’une, soit j’ai vraiment trop regardé Friends dans ma vie et cette situation identique à la virgule près entre Ross et Emily m’a marqué outre mesure, soit cette scène relève d’un gigantesque foutage de gueule reprenant une scène culte de LA sitcom culte par excellence, empêchant toute forme de rire tant l’impression de plagiat crève l’écran. Ce qui en découlera, à savoir la rupture du couple, est amenée n’importe comment et Penny passe pour une vraie idiote qui largue sans aucune raison valable. Evidemment, une fois de plus, les créateurs ont opté pour la fainéantise et ont choisi la facilité, ne nous épargnant pas l’éternel schéma : Dispute, Rupture, Tristesse, Partage des potes, Conciliation pour maintenir l’amitié, Jalousie de part et d’autres au moment des premier rendez-vous et bien sûr Accident sexuel. Décevant.

Cet agacement mis à part, Big Bang Theory reste Big Bang Theory, continue de me faire rire à chaque épisode et reste ma sitcom préférée. Dans cette saison, Penny et Raj restent des atouts extraordinaires mais Sheldon demeure Legen…dary ! Les scénaristes ont inventé ce qui sera culte, s’ajoutant au formidable « Toc Toc, Penny, Toc Toc, Penny, Toc Toc Penny », une expression faisant sourire le moindre fan de Sheldon à travers le monde : « Bazinga ! »

Juste pour le plaisir parce que Jim Parsons y est vraiment à mourir de rire :



Difficile de s’en remettre, d’évoquer autre chose. Les histoires ont été plus indépendantes les unes des autres. En vrac, j’aime réellement la relation de Sheldon et Penny, j’aime que Sheldon tente de lui apprendre la science ou la sauve de sa baignoire, j’aime qu’il rabaisse involontairement la serveuse qu’elle est. Leur attachement mutuel et discret en fait un duo télévisuel qui me plaît beaucoup.

L’avant dernier épisode « The Staircase Implementation » est un épisode à part et devenu traditionnel dans les sitcoms comiques : l’épisode flashback des rencontres. Curieux de savoir comment les deux coloc’ s’étaient trouvés, le résultat est drôle. Ce qui me déçoit de saison en saison et qui a été confirmé dans ce retour en arrière est la relation de Sheldon et Leonard qu’on nous montre de moins en moins profonde. Il semble que les scénaristes éloignent Sheldon de plus en plus des autres personnages. S’il est devenu plus confident avec Penny et même plus tactile, la saison 4 est ouverte puisque désormais Sheldon devra, semble t-il, compter sur une sorte de fille… Sheldon en couple avant tout le monde ? Si c’est le cas, je n’aurais qu’un mot : Bazinga !

Note de cette saison 3 : 16,5/20


Fiche technique :

Créée par Chuck Lorre et Bill Prady et diffusée depuis le 24 septembre 2007 sur le réseau CBS.

Leonard - Johnny Galecki
Sheldon - Jim Parsons
Penny - Kaley Cuoco
Wolowitz - Simon Helberg
Rajesh "Raj" Koothrappali - Kunal Nayyar

Rendez-vous le 23 septembre pour la saison 4 de Big Bang Theory ! Vivement !

4 commentaires:

mikhael a dit…

C'est vrai que cette saison 3 est beaucoup moins bonne — malgré les Bazinga! . J'avais pas fait le rapprochement avec la scène de Friends sur « Je te remercie » ! Pourtant j'adore cet épisode en particulier (en plus il est repassé il y a quelques jours sur NRJ12...)

J'avais jamais tilté non plus que Léonard apparaissait dans Souviens-toi l'été dernier... Pas assez attentif ! ^^

Je pensais pas que tu aimais autant BBT. Moi j'aime bien, mais j'trouve pas que ce soit si génial que ça. C'est drôle, mais y'a quand même pas mal d'épisodes allant de "moyen drôle" à "chiantissime du début à la fin".

T'avais suivi l'histoire du plagiat biélorusse ? J'adore cette affaire !

http://teleobs.nouvelobs.com/rubriques/cote-series/articles/the-big-bang-theory-plagiee-par-les-bielorusses

Sniv a dit…

Pour Friends, ça entre dans la période que j'ai le plus regardé et aimé.

Pour Souviens-toi l'été dernier, Sarah Michelle Gellar en est la vedette, je connais donc forcément par coeur. ^^

Je pense que ta passion pour BBT a quand même diminué parce que si je me souviens bien, Sheldon, Leonard et Penny étaient dans la bannière de ton blog. Trop déçu par cette dernière saison, non ?

J'avais lu pour le plagiat. Les décors font très AB ! :)

Grâce à ton lien, j'ai retrouvé d'où je connaissais cette Sarah Gilbert. elle était dans Roseanne avant de travailler avec Leonard. J'ai aussi appris qu'elle s'était faite adopter par les parents de Melissa Gilbert, ma chère Laura Ingalls. Donc, merci ! ^^

Popa a dit…

Analyse très interessante à lire quand on vient de terminer la saison. Perso, cette saison 3 est ma préférée, ce qui me laisse penser que je suis peut-être passé à côté de certains épisodes de la saison 2.

J'aime que nos héros maladroits s'interessent de plus en plus aux filles, même si le couple Leonard/Penny se termine en jus de boudin et que je sens qu'ils vont nous la jouer façon Ross et Rachel à l'avenir. Ce Sheldon en date (prononcer deïte) m'a excité au plus haut point dans le dernier épisode, voilà une nouvelle dynamique à exploiter.

D'une manière générale, Sheldon me plaît encorenplus lorsqu'il est confronté à un personnage exterieur au groupe, soit il lie une complicité directe avec la personne, soit il est kéblo puissance 1000. L'épisode avec la mère de Leonard était génial !

L'avant dernier épisode centré sur la rencontre de nos
héros est un classique du genre mais l'intrigue a été bien menée. Espérons juste qu'ils n'en fassent pas 10 comme Friends ou How I met, on perd vite en efficacité.

Seul bémol pour moi : les scénaristes ont trop souvent recours à l'astuce "dispute" pour lancer les épisodes ou intrigues. Lassant...

Vivement la suite, je suis carrement accro !

joey7lindley a dit…

Moi aussi j'ai immédiatement pensé )à Friends pour le coup du "Je te remercie" et c'est vrai que c'était très poussé
Sinon, je ne supporte pas Amy et je n'y vois toujours pas la Petite Fleur que je regardais enfant^^