samedi 9 juillet 2011

Desperate Housewives

Saison 7, épisodes 7 à 10.


Complètement dépassé par mes visionnages pour lesquels je n'ai écrit aucune ligne il y a quelques mois, je souhaite absolument que pour la rentrée, le blog soit à jour avec le rythme de diffusion. Pour ce faire, Desperate Housewives devient ma première victime de regroupement.
Aujourd'hui, les épisodes 7 à 10.

Épisode 7 : Épisode important pour la mystérieuse Beth puisque nous avons la confirmation qu'elle est bien la fille de Félicia Thillman. Alors qu'elle passe enfin à la casserole, elle apprend les plans de son taré de mari. Par la même occasion, on fait grimper le suspense : « Ce que tu veux leur faire m'a choquée, ça a l'air fou ». Parallèlement, Susan fait toujours chier avec sa pseudo pauvreté, Lynette et Renée décorent, Bree fait savoir à Keith qu'elle ne voudra plus d'enfants, alors que Gabi réunit enfin Bob et Lee. Les aspects les plus énervants de cet épisode ont été les facilités scénaristiques et le gros manque de surprises. Bree, fraîchement ménopausée, se confie à sa gynéco alors que le soir même elle rencontre la mère de Keith. Gros comme une maison, on l'attendait, on le savait, on est dans Desperate Housewives, ladite gynéco est bien évidemment la mère de Keith. Le traité de Susan est tout autant insupportable, en Cosette de Wysteria Lane. Heureusement, l'intrigue de Beth et Paul remonte le niveau. 13,5/20.

Épisode 8 : Spécial Thanksgiving ! Les choses que nous connaissons par cœur dans Desperate Housewives, et qui étaient déjà présentes dans l'épisode précédent, crèvent l'écran dans ce numéro 8. Susan est déconcertante de niaiserie... Lynette qui a pondu 150 enfants dans sa vie décide de ne pas céder à tous leurs caprices. Ainsi lorsque son bébé pleure comme une malade parce qu'elle ne veut pas dormir, Lynette laisse faire. Susan, complètement abrutie, passe l'épisode à désobéir et va bercer l'enfant à longueur de temps. Évidemment Lynette s'énerve et évidemment Susan craque. Elle verse des torrents de larmes, expliquant qu'elle ne supporte pas les cris des enfants car dans sa vie, il y a déjà bien trop de malheur... Coup de fusil ! Bree n'est pas en reste au niveau de la lourdeur de son histoire, puisque son adolescent de petit ami désire l'épouser, mais n'arrive pas à faire sa demande, car son propre père tient la chandelle. Passionnant et complètement inédit n'est-ce pas ?! Heureusement, Renée est là, elle organise une soirée et installe la table des enfants dans l'allée de son garage et annonce qu'on ne lui a pas permis de la laisser sur le trottoir. J'aime cette cruauté. L'intrigue principale, quant à elle, avance doucettement puisque Thillman cherche des preuves de l'assassinat de sa sœur Martha et devient hystérique quand sa fille lui annonce que Paul serait peut-être innocent. 12/20

Épisode 9 : Lynette chouine parce que son 25ème gosse, Paige, grandit trop vite. Tom, pour la consoler, la pine bien fort dans la cuisine. La nounou, Susan, qui a oublié la poupée de l'enfant, entre et les surprend. B-A-BA de la comédie de situation, mais Susan m'a fait mourir de rire en prononçant, paniquée, ces quelques mots en sortant de la pièce : « Je lui dirai que sa poupée est morte ». L'information essentielle de l'épisode découle de cette scène, puisque Lynette et Susan en viennent à discuter de la taille impressionnante du sexe de Tom. La virilité de M. Scavo lui vaut à nouveau une crise identitaire, mais sa femme, quant à elle, en a marre d'être prise pour la castratrice. J'ai tout de même l'impression qu'on nous chante ce refrain, encore une fois depuis fort longtemps. Mais avec Desperate Housewives, ne vous inquiétez pas, quand on croit qu'on est dans le chiant, il y a toujours pire qui vous tombe dessus. En effet : Keith rate sa demande en mariage ; les parents de Grace, révélés clandestins, dénoncés par Gabi puis sauvés par Gabi, sont contraints de s'enfuir. Gabi est triste. Renée, pour son anniversaire, bourrée, avoue à Susan qu'elle est amoureuse de Tom. Pouf pouf. Heureusement, la grande scène de Paul survient. C'est dire à quel point le personnage est important pour cette saison et dans quelle mesure son retour est bénéfique. Il sème en effet la zizanie, en annonçant à tous nos bourgeois proprets qu'un centre de réinsertion va être installé en plein Wysteria Lane. Ils ont beau être agaçants par moment, tous nos protagonistes, s'agitant dans le même bocal, restent pour cette série un atout majeur. 13/20

Épisode 10 : Le fameux épisode tant attendu par les fans et par moi-même : l'épisode catastrophe !
Génial pour les saisons 3 et 4 (prise d'otages et tornade), il était devenu impossible de frôler le niveau de qualité de ces années-là. Bonne nouvelle, si ce n'est évidemment pas le cas pour cette saison 7, la bousculade du jour est une réussite. En effet, suite à la révélation de Paul concernant le centre de réinsertion, le quartier, porté par Lynette, veut se battre et le sauver. Paul doit obtenir les félicitations de la mairie pour son travail social, les bikers sont installés. Lynette engage alors des hommes extérieurs à la rue pour soutenir leur manifestation devant le maire... Parallèlement et s'imbriquant parfaitement dans cette journée de catastrophe annoncée, chacun vit un événement personnel important. Lee, en agent immobilier de Paul, s'est fait manipuler et devient vite le vilain petit canard de toute cette cour de récréation. Lui et Bob sont alors sur le départ. Alors qu'un ex-taulard, dans une scène plutôt flippante, s'introduit chez Bree, nous avons le plaisir de constater que le père de Keith est tout autant dérangé.Nous sommes à Wysteria Lane, il faut donc des réactions insupportables, il s'agit tout d'abord de Susan qui propose carrément à Renee de quitter sa maison, la ville, sa vie, par respect pour Lynette. À ce moment précis, nous avons un tout petit peu envie que cette dernière retourne à ses bijoux en pâte à modeler ou qu'elle les déguste. Gabrielle, de son côté, nous joue bien sûr le désarroi parce que l'autre manouche est retournée dans sa roulotte. Elle écrit une lettre à Grace, juste pour se libérer de ce poids insupportable. Bien sûr de chez bien sûr de chez bien sûr de chez évidemment, Juanita, entre deux glaces, trouve cette déclaration d'amour et rappelle à quel point la psychologie de bazar est inutile. Tout ce beau monde, souvent en pleine dispute, se retrouve dans la foule. Les bousculades de part et d'autre se transforment en véritable émeute. Le temps de quelques minutes, l'ambiance devient anxiogène, stressante, oppressante... Même si nous avions déjà tous eu l'envie de le faire, Susan se fait enfin piétiner et c'est tout de même triste. Alors que les palissades blanches volent en éclats, Felicity Huffman, toujours expressive du drame, porte la scène. Chaque acteur, chaque actrice, est touchant. La panique est extrêmement bien retranscrite. Alors que Juanita est en danger, la scène finale entre Lee et Lynette est un peu too much, on veut nous faire comprendre qu'il est pardonné, mais ce qui aurait dû être le cri d'amour de notre Housewife, tombe complètement à plat : « C'est mon voisin ! ». On a envie de dire : « Et alors ? ». Au final, Paul, en bonne ordure qu'il est, est heureux au milieu de ce tas de merde, et je partage sa joie pour cet épisode qui sera le plus réussi de la saison. 16/20

2 commentaires:

Popa a dit…

Je me replonge dans ces histoires à la lecture de cet article... C'est vrai que c'est souvent assez plat. Ca le restera, à mon goût, sur l'ensemble de la saison. J'ai aimé Gaby et Grace, Eva Longoria pleure bien. Petit détail : pour les épisodes catastrophe de la prise d'otage et tornade, ce sont les saisons 3 et 4, pas 2 et 3...
Ps : j'ai ri à l'utilisation du verbe "piner" !!

Sniv a dit…

C'est corrigé, merci my Pop' ! Tu es un peu le Carlos de Big Bang Séries ! ^^