Saison 8.
Et oui, ça y est, l'une des plus grandes séries des années 2000 touche à sa fin et je dois dire que, comme d'habitude finalement, la huitième et dernière saison de 24 m'a convaincu.
J'ai retrouvé un Jack plus guéri que jamais, et loin de la cellule anti-terroriste. Il passe du temps avec sa petit fille Teri et s'apprête à déménager pour vivre au plus près de Kim et son mari. Les choses ne se passent pas comme prévu et Jack est contraint de rempiler. L'un de ses anciens contacts, Victor Aruz, détient des informations importantes en ce qui concerne une attaque terroriste imminente et souhaite échanger ces informations importantes contre l'éternelle immunité. Victor, tué dès le premier épisode, parvient néanmoins à donner ce qui sera la première intrigue de la saison. En effet, la présidente Taylor et le président Hassan du Moyen-Orient sont sur le point de signer un traité de paix historique. Ce qu'ils ne savent pas, c'est que la tête d'Omar Hassan est sur le billot puisqu'une menace d'assassinat pèse sur lui. Mourant dans ses bras, le suspense est directement créé puisqu'Aruz annonce que la personne désirant assassiner le président est l'un de ses proches. Au fil des épisodes, nous découvrirons, toujours avec le même procédé célèbre de 24 consistant à lâcher des révélations explosives sur la vraie identité des traîtres, qu'ils sont cette année au nombre de trois, en ce qui concerne les principaux protagonistes : le frère d'Hassan qui sera tué, Tarin, proche collaborateur et petit ami de Kayla Hassan, et Dana, analyste infiltrée à la cellule. Les douze premiers épisodes, bons, mais n'offrant guère de nouveautés par rapport aux anciennes saisons, tourneront autour de l'organisation secrète de ces trois personnages, mais aussi du retour de la célèbre Renee Walker. Cette dernière approche Vladimir, un truand lié à un fournisseur d'uranium, pour lui proposer un marché. Infiltrée pendant plusieurs heures, et au vu du passé chaotique qu'elle entretenait avec le terroriste (violence physique, morale et même sexuelle), une fois les infos récoltées, elle poignardera le trafiquant. Jack, passe un accord avec la cellule, il accepte de continuer les investigations en échange de l'abandon des poursuites contre Renee, dont il est amoureux. Il réussit à remonter jusqu'à Farhad, le chef du clan. Leurs intentions sont claires, ils ont introduit des têtes nucléaires sur le sol américain et menacent de faire exploser une bombe au cœur de Manhattan si le président Hassan ne leur est pas livré dans l'heure.
Note des épisodes 1 à 12 : 14/20
Nous passons ensuite à la seconde partie de l'histoire, avec un rythme qui s'accélère et l'explosion de la bombe électromagnétique aux portes de la cellule à la fin de l'épisode 12. Cette façon de mettre en panique les agents de la cellule attaqués sur leur propre terrain, a déjà existé dans 24, mais a été des plus réussi une fois de plus. Tout s'imbrique parfaitement : Dana est démasquée ; Cole, son fiancé doit faire face à cette haute trahison ; et surtout le président Hassan, qui apprend les intentions des terroristes, refuse la situation et se sacrifie. Dans une course contre la montre, l'agence, Chloé, la cellule, la Maison Blanche, tous font le maximum pour le retrouver, et alors qu'ils pensent toucher au but en suivant le sort du président sur internet, le couperet tombe : la vidéo était en différé et Hassan est retrouvé sans vie. A peine le temps de se remettre alors que, certes en deuil, mais soulagée que les meurtriers soient arrêtés, Dalia Hassan accepte de reprendre le flambeau de son mari pour la signature de ce traité de paix si important. La saison prend son second virage grâce à deux événements essentiels : Renee Walker, qui vient de faire l'amour avec Jack, est éliminée et les assassins compatriotes du président Hassan n'ont pas agi seuls...
Ces cinq épisodes ont été mes préférés, puisqu'ils mêlent habilement action, avec un Jack Bauer certes de plus en plus irréel, ne gardant aucune séquelle de ses blessures pourtant graves, mais aussi de véritables tensions, que ce soit pour retrouver Hassan ou pour démasquer Dana, sans oublier l'émotion au moment de cette disparition tragique et plus que jamais les organisations stressantes, rythmées et paniquées de cette politique américaine.
Note des épisodes 13 à 17 : 18/20
Nous voici dans la dernière partie de la dernière saison de 24. A la table du traité que s'apprête à signer Dalia Hassan et la présidente Alysson Taylor, se trouve la Russie. A coup de démantèlement et de preuves cachées, nous apprenons que le président Souvarov en personne en était le commanditaire. Et c'est de cela que découle le tremblement de terre frappant tous nos personnages. Jack, remonté à bloc après la mort de Renee, veut que justice soit faite. Mais la présidente Taylor qui se bat avec force et détermination depuis des années pour signer ce traité, influencée par l'ex-président Logan, ne peut plus être parfaite et tombe à son tour dans la manipulation. Son personnage devient alors l'un des plus intéressants de ces dernières années dans 24, véritablement tiraillée entre ses objectifs politiques, ses convictions personnelles et la culpabilité qu'elle éprouve à dissimuler des informations, puis même à commettre des crimes, la met dans la position la plus délicate qui soit. Dalia Hassan apprend la vérité sur la mort de son mari et devient forcément hors de contrôle et hostile aux négociations. Devant la fait accompli, la présidente Taylor, poussée dans ses derniers retranchements, devient effrayante. Elle semble prête à tous les sacrifices pour que cette journée historique soit conclue avec succès. Si elle est prise de remords tout du long, le président Logan manipule, montre ces faiblesses et l'implique toujours plus dans le complot. Je ne crois pas avoir en mémoire un personnage de la série exprimant aussi parfaitement la dualité des sentiments, alliant la force de caractère mais aussi la perte de contrôle face aux événements. Dans une scène finale grandiose et bien sûr de pure fiction américaine, cette présidente de série est finalement porteuse d'espoir puisqu'à la dernière minute, elle révèle la vérité au monde entier et refuse la signature. Une prise de conscience difficile à imaginer dans la réalité mais carrément jubilatoire à suivre.
Jack, de son côté, à partir du moment où la révélation des informations sur les Russes lui est interdite, devient, il fallait s'y attendre, seul au monde. Il souhaite plus que tout retrouver les coupables et que justice soit faite. Son désir de vengeance est palpable et les massacres nombreux. Rien ne l'arrête, et même Chloé, son infatigable alliée depuis des années est prise de doutes. Il n'en démord pas et obtient la preuve de l'implication du président Logan et des Russes. Chloé parvient une fois de plus à le raisonner alors qu'il souhaitait assassiner Suvarov. La tâche est difficile pour le duo car Pilar, sous les ordres de Logan, est placé à la cellule. Si c'est à la présidente que l'on doit un retour au calme, Chloé O'Brian a une fois de plus été l'atout majeur de la série. Sa mauvaise humeur, sa loyauté, ses mimiques et bien sûr son efficacité, en font un de mes personnages préférés, toutes séries confondues. Son actrice, Mary Lynn Rajskub, sait tout transmettre : sa crise de larmes et de panique avant de devoir tirer sur Jack afin de sortir la preuve qui sauvera la situation a été grandiose. Je pense que l'on peut réellement remercier les scénaristes d'avoir introduit ce personnage il y a des années, car il a effectivement tiré la série vers le plus haut.
Note des épisodes 17 à 24 : 16,5/20
Au final, la présidente s'excuse auprès de Jack et annonce qu'elle va devoir démissionner. Jack n'a plus le choix, il doit s'enfuir, car les Russes, jamais, ne le laisseront vivre sa vie. Après un appel d'adieu des plus touchant entre Chloé et Jack, celui-ci disparaît...
J'étais heureux de retrouver Renee Walker pour une dernière saison, satisfait des nouveaux arrivants Arlo, Cole, Omar et Dalia. Pour Dana, si l'actrice n'est pas forcément ma tasse de thé et que son histoire était déjà vue (cf. Nina), sa chute a été passionnante. Pour finir, je ne peux que saluer la prestation de Cherry Jones dans le rôle d'Alisson Taylor, remercier les scénaristes pour toutes ces saisons si palpitantes, penser très fort aux personnages géniaux qu'on y a croisés comme Tony, Michelle, Buchanan et l'unique Chloé O'Brian, reconnaître enfin que Kiefer Sutherland, alias Jack Bauer, a vraiment plus de vies que tous les chats de New-York réunis. Ses aventures me manqueront...
5 commentaires:
Ca fait plaisir de se remémorer cette dernière saison, tous ces sacrifices encore une fois... J'aurais préféré une autre fin pour Jack comme la mort ; la fuite, il avait déjà donné. Je comprends ton sentiment après la fin de cette série de 8 ans...
Il aura fallu du temps pour que cette saison 8 décolle, et tout pars vraiment à partir de l'épisode de la mort de "Bip".
Une bonne conclusion pour la série, juste à voir la dernière szcène finale en bonus...
Chloé ? Elle donne envie de continuer cette scène !
Bah Ouais xD
J'ai toujours bien aimé Chloé :)
Je n'ai pas voulu lire tout le résumé parce que je suis encore au début de la saison. Mais si ça se termine c'est bien. Et le changement de Jack en grand-père (qui n'y ressemble pas) c'est mieux. Pour Jack j'aurais moi aussi préféré sa mort et je suis déçue que ce ne soit pas le cas
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