mardi 31 janvier 2012

Big Bang Ciné

Dès à présent, je reviendrai régulièrement sur les films visionnés durant la semaine, leur attribuerai un commentaire rapide ainsi qu’une note sur vingt pour laisser à l’image des séries, une trace de mes différents visionnages.

N° 5 : Minuit à Paris de Woody Allen


Le réalisateur fantasme une nouvelle fois une grande ville propre au travers d’Owen Wilson dont les aventures nocturnes lui font traverser les époques et surtout rencontrer les grandes figures de l’art et de la littérature. Pompeux, dégoulinant de culture étalée, les belles images ne m’ont pas fait oublier mon ressenti principal d’un film fait par et pour bobos et autres intellectuels bien peu exigeants quant à l’efficacité d’un scénario. Un Owen Wilson ennuyeux dans son éternel registre de grand naïf émerveillé et bégayant tel un sous Hugh Grant mais ne lui arrivant guère à la cheville.
6,5/20


N° 3 : Melancholia de Lars Von Trier


Coupé en deux parties et dont je n’ai toujours pas trouvé l’intérêt de la première retraçant le mariage de Kirsten Dunst et d’Alexander Skarsgard (Eric dans True Blood), la seconde met en lumière une Charlotte Gainsbourg égale à elle-même et sans surprises, paniquée à l’idée d’une fin du monde approchant. Dans une ambiance à la fois belle et intrigante, l’intérêt grandit.
13,5/20


N°3 : Bad Teacher de Jake Kasdan


Annoncé comme étant le rôle le plus trash de Cameron Diaz, le superlatif est finalement un peu poussé. Même si la belle blonde en professeure complètement fauchée, arnaqueuse, droguée, et surtout nonchalante à l’extrême vis-à-vis de ses élèves tape effectivement dans le contre-emploi, le reste du scénario demeure plutôt faible et ce, malgré la présence d’un Justin Timberlake toujours plus bankable, j’en attendais plus en particulier au niveau des interactions entre prof et élèves. On sourit, c’est déjà ça.
13,5/20


N°2 : La Piel que habito de Pedro Almodovar


Banderas que je n’avais pas vu depuis un moment obtient ici un superbe rôle, celui du père de famille qui perd sa fille et se venge, en chirurgien qu’il est, de la manière la plus horriblement inédite qui soit. Si je ne suis pas un spécialiste de la filmographie d’Almodovar, c’est le meilleur film de lui que j’ai pu voir. Acteurs, images, musique, ambiance, montage, tout y est. Efficace et atypique.
16,5/20


N°1 : Edward aux mains d’argent de Tim Burton


Oui, cette semaine, la première marche de mon podium ciné revient à ce que l’on peut appeler un classique. A la fois magnifique et subversif, le film reste parfait de bout en bout, porté par une musique splendide. Johnny Depp, dont j’adore pourtant une grande partie de la filmographie, propose ici le personnage le plus beau et le plus attachant de sa carrière.
18,5/20

3 commentaires:

Cindy a dit…

De tous ces films, je n'ai vu que "La Piel que habito". Et j'suis pas trop du même avis. J'ai apprécié les 3/4 d'heure de fin... La première heure était longue !
8/20

Gwen a dit…

20/20 pour Edward !

Anonyme a dit…

simply stopping by to say hi