jeudi 30 août 2012

Top 12 des séries comiques de la saison 2011/2012


Deux points importants avant d'établir le top 12 subjectif des meilleures séries comiques de la saison 2011/2012 :

Il s'agit en réalité des séries à exclure du top.

Tout d'abord, sont donc écartées les séries que j'apprécie mais pour lesquelles je n'ai pas encore vu la dernière saison. Sont concernées : Californication, Community, Cougar Town, Fais pas ci, fais pas ça et Hung. Je pense qu'elles seront classées l'année prochaine (sauf Hung, vu que c'est terminé).

Ensuite, il y a les séries exclues car même si elles me font beaucoup rire, elles sont aussi dramatiques. Je pense aux excellentes Bunheads et Girls qui auraient, sans cette mise à l'écart, leur place dans le top 5 (Californication serait aussi dans cette section d'inclassables, en fin de compte).

Passons aux choses sérieuses...

12Workingirls – Saison 1


Pour ouvrir ce classement, la France est représentée par Workingirls, format presque court, nouveauté de Canal +. La série raconte le quotidien déjanté des différents postes occupés par des femmes à l'intérieur d'une grande entreprise. L'ambiance est clairement loufoque, irréelle. Les personnages le sont tout autant. A la fois atout et défaut selon la femme en question. Si l'on suit Karine, la responsable toujours de mauvaise humeur et désagréable, j'adore ! Si l'on se penche sur les deux standardistes glandeuses, revues dernièrement dans le spot de rentrée pour Canal, j'aime moins, trop têtes à claques. Si un épisode laisse trop de place à Nathalie, la mère de famille insupportable qui ne parle que de ses gosses et qui est particulièrement dégueulasse quand elle pisse devant tout le monde, j'ai envie de me barrer. Même conséquence sur moi pour la plupart des interventions de Déborah, la nympho de service. Pour ceux qui n'ont pas vu, il s'agit donc dans le cas présent d'un humour plutôt extrême puisqu'il est question d'une belle jeune fille, qui laisse sa libido agir librement, explicitement en se frottant aux mecs, mimant des fellations à la première occasion ou en s'enfournant divers objets quand l'envie lui prend. Sa première intervention de ce style n'est pas chose courante donc elle peut amuser, mais la répétition de ces situations lasse très rapidement. Heureusement la série a une autre force, un personnage de looseuse, championne toute catégorie, qui n'est pas sans rappeler le jeu de la si géniale Marina Foïs à l'époque des Robins des bois. Hélène, puisque c'est d'elle dont il s'agit, n'a pas d'amis, pas de vraie vie, elle est transparente, brutalisée et la prestation de son interprète, Blanche Gardin est un régal pour les yeux, un jeu vraiment hilarant.
Le scénario n'a pas grande importance, il s'agit plus d'un ensemble de sketchs collés bout à bout, mais on s'en contente. Au passage, un détail m'insupporte : chaque personnage garde tout au long de la saison, la même tenue, nul ! Le final, quant à lui, va à nouveau trop loin et loupe sa sortie. En résumé, très bon et très mauvais se côtoient dans la série, mais sa durée courte n'a pas le temps de nous encroûter. Workingirls a été renouvelée et rien que pour Hélène, c'est une bonne nouvelle !

11Baby Daddy – Saison 1


Comme j'ai vu très peu d'épisodes de Raising Hope (ce, sans raison particulière), je n'ai pas été rebuté par ce pitch presque dérobé. Ben, qui vit avec son meilleur pote, Tucker, et son grand-frère, Danny, a les préoccupations encore adolescentes de son âge : les filles, les sorties, est occupé par son boulot de barman jusqu'à ce qu'une ex refasse surface et lui offre sa propre fille dont il ignorait évidemment l'existence jusqu'ici : Emma. Après le choc de la surprise, il décide de l'élever. S'ajoutent les coups de main de la meilleure amie secrètement éprise (elle-même ne sachant pas que l'autre frère est amoureux d'elle – cercle classique) et la mère des garçons, Bonnie. Bonnie est un plutôt bon personnage, à mi-chemin entre la maman poule et la cougar, morte de faim. Son caractère bien trempé, qui tient ses deux garçons, les recadre, tire la série vers le haut. Le point le plus positif de la série me concernant est bien sûr la présence de Jean-Luc Bilodeau dans le rôle titre. Ex-fils Trager dans une de mes séries chouchou, Kyle XY, je suis ravi de le retrouver. Son personnage est plutôt fun et l'acteur se débrouille bien. Pour ce qui est du programme en lui-même, il n'a franchement rien de révolutionnaire, tout n'est pas drôle, les rires sont bruyants et on se croirait parfois revenu à l'époque de Sauvés par le gong ou de Une nounou d'enfer. Je ne sais pas vraiment d'où me vient la comparaison, peut-être pour le côté très brut des vannes, mais après tout j'adorais ces séries dans les années 90. Alors, même si elle est légère et n'apporte rien de nouveau, ces 20 minutes par semaine peuvent être agréables, comme à l'époque où ce genre entourait le« 6 minutes » d'M6. Renouvelée, nous retrouverons l'équipe, au moins pour une saison 2.


 10How I Met Your Mother – Saison 7


Je devrais plutôt évoquer « le cas How I Met Your Mother ». A la mi-saison alors qu'elle a semble-t-il plu à une partie du public, de mon côté, comme souvent ces dernières années, elle me sortait parfois littéralement par les yeux. Certains épisodes étaient de véritables plaies où même Barney n'arrivait pas à faire oublier les caricatures qu'étaient devenus ses quatre amis (j'entends certains réclamaient, alors oui, Barney est aussi parfois une caricature de lui-même, mais il reste tout de même pour moi, le personnage drôle de la série). Toujours est-il qu'à mon goût, cette première partie de saison était ce qu'il y avait eu de pire depuis le début de la série, l'humour et les scénarios stagnant au plus bas et m’énervant très souvent. Et là, après une pause de quelques mois, la seconde partie (toujours en contradiction avec une majorité de fans) a redressé la barre. J'ai aimé le très bon générique transformé de l'épisode 14. Même si sur le papier, Ted qui redéclare sa flamme à Robin a tout pour m’énerver, j'ai finalement trouvé le rendu sincère, touchant et crédible. Robin ne veut pas de Ted, la page doit se tourner. La véritable amitié était bien montrée également avec Marshall qui prie Robin de quitter l'appartement car Ted ne lui demandera jamais, mais qu'il le faut. J'ai trouvé toutes ces scènes efficaces et elles collent vraiment à ce qu'on peut vivre dans de telles circonstances. Un nouveau personnage a apporté un petit vent d'air frais, d'autant plus que l'ex-mulet du Dr House dégage enfin. C'est Quinn, interprétée par la magnifique Becki Newton, connue notamment pour son rôle d'Amanda dans Ugly Betty. Cette dernière est stripteaseuse et devient le nouvel amour de Barney. Leur duo fonctionne parfaitement et j'ai adoré le plan machiavélique que le tout nouveau couple a monté pour se moquer des quatre autres. Beaux, drôles et sournois, tout ce que j'aime ! Évidemment, ne nous enflammons pas, bien des choses restent irritables, avec en tête de liste le manque de vraie ligne directrice : cette « mother » inexistante, les blagues et schémas se répétant encore et toujours et le summum, cette fin ! Si vous l'avez vue, je suppose que l’identité de la mariée vous a défrisé autant que moi. En une seconde, on balaie toute la logique qui s'était installée. Ces scénaristes n'envisagent pas un cliffhanger légèrement plus cohérent ? Il semblerait que non... En bref, par habitude, pour les moments agréables, mettons How I Met your mother dans un top 10, aussi un peu pour ce qu'elle a été (et pour Barney bien sûr.) Mais c'est la dernière fois.


9Men at Work – Saison 1


J'aime l'idée de la série entre mecs. Moins geek que Big Bang Theory c'est certain, moins drôle, ça ne fait aucun doute, mais l'alchimie entre ces 4 personnages travaillant ensemble dans un bureau, au sein d'un magazine prend plutôt bien. Si aucun ne tire véritablement son épingle du jeu, ce sont les interactions entre eux qui sont la force de la série. Milo, qui fait office de rôle un peu plus principal, est attachant dans son comportement plutôt nonchalant et son parcours amoureux chaotique. Des retrouvailles ont lieu pour moi avec le sympathique Michael Cassidy (un temps concurrent direct de Seth Cohen dans Newport beach) qui interprète le beau gosse de la bande, Tyler ; et aussi avec Adam Bush (ennemi juré de Willow dans la formidable saison 6 de Buffy contre les vampires) qui incarne ici le geek de service, Neal. Geek certes, mais vivant tout de même en couple. Seul Gibbs, sans être problématique pour autant, a certainement un petit peu moins de saveur que les autres. Mon personnage favori est Milo et la série est plutôt agréable à suivre, sans prise de tête. Également renouvelée pour l'été 2013, j'en serai !


8 - Don't Trust the Bitch in Apartment 23 – Saison 1


A partir de cette huitième place, les fous rires deviennent plus importants. Dans Don't trust the bitch in apartment 23, deux éléments font la drôlerie de la série. Tout d'abord, ce qui marche bien souvent dans les sitcoms, c'est l'opposition forcée et régulière entre deux personnages. Ici, il s'agit de la petite blonde naïve, toute gentille, douce et un peu niaise, qui débarque en ville et qui voit sa vie s'effondrer quand son beau rêve de mariage idéal se casse la gueule. Cocue, elle n'a plus le choix, June - puisque c'est d'elle dont il s'agit - largue son mec et commence une nouvelle vie avec une colocataire venue d'ailleurs, Chloé. Interprétée par la charismatique Kristen Ritter, Chloé aime boire, faire la fête, provoquer, se balader à poil, dire tout ce qu'elle pense et n'aime pas la gentillesse et la niaiserie. Elle entraîne sa nouvelle camarade dans son univers. Cet univers est notamment composé de son pote de débauche. Le pote en question est justement le second élément génial de la série, il s'agit de James Van Der Beek qui joue son propre rôle. Star déchue depuis l'arrêt de la série Dawson dont il était le héros mondial, James a gardé ce comportement de star, sauf qu'aujourd'hui, sa carrière est misérable. Il lui reste les avantages de sa célébrité d'antan, qui se résume surtout aux nombres de filles, anciennes téléspectatrices, tombant en pâmoison devant leur idole de jeunesse et écartant volontiers les cuisses. L'acteur en profite, en crevard qu'il est, et sa moralité est proche de celle de Chloé, un petit régal. La première saison est trop courte, mais j'aime l'idée de retrouver de nouvelles aventures dès le 23 octobre prochain. 


 7New Girl – Saison 1


Comparativement avec Don't trust the bitch in apartment 23, New Girl m'a peut-être moins fait rire, mais en saison bien plus longue, elle en devient plus attachante. La série présente aussi des personnages à l'intérêt limité, tels que Nick ou Cece, peut même tomber dans l'ennuyeux à travers Winston. Cependant la prestation de Zooey Deschanel en tant que Jess, « new girl » en question, rattrape. La jeune fille paumée, fraîchement larguée par son copain, atterrit dans ce nouvel appartement de mecs et tente d'y imposer son style étrange. Parfois décontenancée face aux habitudes de cette bande d'hommes célibataires, elle parvient vite à devenir l'élément central de leur vie. Il faut dire qu'elle a le charme et la personnalité étrange qu'il faut pour plaire. Jess chante beaucoup, agace, suit des logiques bien à elle, mais sait aussi écouter et rafraîchir ces mecs pas toujours si « mecs » que ça. Son parcours amoureux dans l'appartement amène deux personnages sympa, au rythme de ses aventures : Dermot Mulroney (marquant en meilleur ami de Julia Roberts dans Le mariage de mon meilleur ami) et surtout Justin Long, dans le rôle de Paul, formant un couple génial avec Jess. J'étais vraiment sous le charme et donc déçu de l'arrêt brutal de leur binôme. Il faut dire qu'on le sent très vite, un jour ou l'autre, la réunion avec Nick aura lieu. L'autre atout coup de cœur de la série est le personnage de Schmidt. Un peu obsessionnel, un peu métrosexuel, maniaque, grand coureur, mais vite très amoureux, ses répliques font partie des meilleures de la série. L'acteur transpire vraiment le naturel et la spontanéité. L'effet de bande s'organise et il y a même un esprit de clan familial qui finit par se créer et parvenir à ce genre d'ambiance est toujours un gage de qualité. New Girl n'est pas parfaite, n'atteint pas le niveau des débuts de séries devenues cultes par la suite, mais elle montre son potentiel et parvient la plupart du temps à nous faire passer un moment bien agréable. Il faut dire que Zooey est franchement douée ! 


6Episodes – Saison 2

J'ai l'impression que la série n'a pas convaincu tout le monde, mais de mon côté, je l'adore. Alors c'est vrai que le début de saison était un peu mou du genou, mais vite, on retrouve des personnages qui font franchement marrer. J'aime ce couple de british, loin de leur pays dans cet univers impitoyable de la télé avec lequel il est parfois difficile de s'adapter, encore plus lorsqu'on perd son couple. Beverly et Sean étaient mieux ensemble que séparés, mais leur côté coincé m'éclate. L'identification est aussi souvent possible, en particulier quand ils ne comprennent pas les réactions superficielles des Américains du monde du showbizz. Matt le Blanc bien sûr reste vraiment ce « Friends », dont je ne me lasse pas. Je le retrouve avec plus de nuances que dans la saison une, plus fragile il faut dire par les situations qu'il traverse. Je ne peux qu'être admiratif de ce rôle, pas vraiment rôle en fin de compte. Comme James Van Der Beek dans Don't trust the bitch in apartment 23, je trouve la démarche courageuse. Alors quand le résultat est réussi, consécration de vie, on se retrouve sixième, malgré les défauts, dans le top 12 de Big Bang Séries ! Pour finir, j'aimerais mettre en avant un personnage qui me fait mourir de rire avec sa tête et ses expressions qui n'existent tellement pas. Il s'agit d'un membre de l'équipe de production qui intervient très peu, j'ai même oublié son nom, mais sa caractéristique est de ne répondre qu'avec une tête de désabusée constipée, qui me fait tellement rire que j'étais obligé de la citer. Tant que nous sommes dans les détails, j'aimerais aussi préciser que l'un de mes plus gros fous rires de la saison 2011/2012 provient d'Episodes. Beaucoup ne connaîtront pas, la plupart n'auront pas relevé, tous seront soulés par cette fin de paragraphe, mais une trace de cette scène qui m'a tout de même fait mettre pause pour pouvoir sortir mon rire gras pendant plusieurs minutes, devait être laissée. Il s'agit du dernier épisode : Lapidus est face à Carol, se met à pleurer. Un son d'un autre monde sort de sa bouche, en même temps que ses larmes, et sa maîtresse fait alors une tête tellement géniale d'incrédulité, que ça a fait ma soirée. Voilà... Bon... Je pense que si vous n'avez pas encore découvert Episodes, ce commentaire de choc a dû vous convaincre à mort. Moi, je veux la revoir, en tout cas, c'est déjà ça.


5 - Modern Family – Saison 3

La cinquième position est une sacrément bonne place, mais j'avoue que ce bilan pour Modern Family serait presque décevant. En effet, si j'avais établi un tel classement il y a deux ans, le remake américain de Fais pas ci, fais pas ça aurait pour sûr atteint la seconde place. Il faut dire qu'à l'époque, je ne connaissais pas les comédies placées en position 2, 3 et 4. Même si je trouve ces 3 séries en question plus drôles, il faut reconnaître une petite baisse de régime à Modern Family. Le plaisir à la suivre est toujours là, ça ne fait aucun doute, mais certaines situations comme Cameron et sa passion pour les déguisements de clown étaient bien lourdingues. J'avoue que ce ressenti général ne s'appuie pas sur un grand nombre d'exemples. Il ne me reste quelques mois plus tard pas grand-chose des scénarios. Une chose est sûre, le casting de Modern Family reste au top niveau et en dehors de quelques séquences parasites, chaque épisode est drôle, Phil, formidable. L'info importante à retenir est la grossesse surprise de Gloria. Je n'aurais pas choisi cette direction, mais je suis tout de même persuadé qu'elle apportera de grands moments. Les méthodes d'éducation de la Colombienne sont tout de même en opposition totale avec celle de Jay. Début des festivités, le 26 septembre. Vivement !


4 - Les Lascars – Saison 1

Ouiii, rien que de penser à la série, j'ai le sourire aux lèvres. Véritable coup de cœur pour cette bande de potes qui, encore dans l'adolescence, ont l'opportunité de vivre ensemble sans parents dans un appartement de la cité. Liberté, délires et conneries sont au rendez-vous ! S'il y a bien une série cette année qui respire la fraîcheur, c'est celle-ci. L'humour est génial, proche des dialogues entre vrais mecs. Mais surtout, l'écriture des personnages et le jeu des acteurs est parfait ! La série de Canal a non seulement déniché un scénario aux vannes bétons, mais aussi un casting des plus réussis. Il est impossible pour moi de choisir un personnage préféré, je les aime tous. Bon, il est évident que je ne pourrais pas vivre avec Polo, mais à suivre, il est un vrai régal. Il se rapprocherait un peu du géniallisime Nathan dans Misfits, version lascar bien sûr. Mytho, toujours dans les mauvais coups, pseudo bad guy, souvent tout pourave, il n'en est pas moins délirant. Malik, pur beau gosse, qui ne vit que pour trouver l'amour, obsédé par son corps, la bombasse du groupe nique beaucoup, mais galère pour aller plus loin. Son bon fond et sa relation avec Barkette font partie des aspects que je préfère. Malik, le héros principal, celui à qui on doit cette nouvelle vie est toujours partagé. Il veut reconquérir son ex, mais ne crache pas sur les autres meufs du coin (même si c'est une cousine), il aimerait faire carrière dans la littérature, mais n'écrit quasi rien, il aime faire le con avec ses potes, mais doit recadrer à l'occasion pour organiser le quotidien et payer le loyer. Ce que je préfère chez lui, c'est son rire franchement communicatif. J'ai annoncé ne pas pouvoir différencier ou classer les différents rôles de la série, mais peut-être que ce serait tout de même Barkette ! Déjà ce surnom, franchement, c'est pas le meilleur qui soit ? Le reste est tout aussi réjouissant. Le mec est black, imposant, mais c'est un bébé. Véritable geek, du tee-shirt aux ordinateurs en passant par le cinéma et surtout à ses multiples références, Barkette est un mec qu'on ne peut que kiffer. La remarque est d'ailleurs applicable au groupe entier. Dès le générique, on trouve ces mecs, malgré leur lâcheté ou leur cinéma, absolument trop cool ! Des barres de rire à chaque épisode, n'hésitez pas une seconde à découvrir Lascars. La saison 1 existe en DVD depuis ce mois-ci ! La vie de moi ! ^^
Ils ont plus de chance de passer par ici que Sarah Michelle Gellar et Lisa Kudrow, alors à tout hasard, un grand merci et un énorme bravo aux créateurs de Lascars, à son réalisateur et à Alexandre Achdjian, Pablo Pauli, Issa Doumbia et Nassim Si Ahmed, à qui je souhaite de continuer la série bien longtemps et plus encore !


32 Broke Girls – Saison 1

Nous voici sur le podium avec une nouveauté de la saison 2011 : 2 Broke Girls ! Comme j'avais déjà fait le bilan de cette première excellente saison ici-même, je ne recommencerai pas pour ce classement. Si toutefois vous n'avez pas lu le billet en question (et c'est très mal), sachez que cette sitcom basique, à savoir, petit groupe d'acteurs, décors immuables, rire du public, qui raconte comme dans Don't Trust the Bitch in Apartment 23, le nouveau quotidien de deux colocataires serveuses que tout oppose, l'écriture et les répliques assassines et/ou remplies de second degré, de références géniales en font une réussite totale. Le rôle de Max en particulier, tenu par Kat Dennings est une révélation. Tellement crue comme il faut, tellement pas fille, tellement drôle face à la richesse (passée) de sa nouvelle princesse de copine, je n'ai qu'une seule chose à dire : I really fucking love it ! ^^


2Parks and Recreation – Saison 4

(Soupir). Comment décrire le bien-être que me procure Parks and Recreation ? Déjà, en lui accordant la deuxième place des meilleures séries comiques de la saison 2011/2012. Pour que ce soit dit, la seconde partie de cette saison 4 est un peu moins bonne que tout le reste et si j'avais pu classer les saisons 1 à 3 et demi, il y a de fortes chances que mon numéro un eût été détrôné. La fin de saison était malheureusement, avec cette campagne politique, légèrement en dessous du reste. Bon, c'est dit, ça m'a même énervé de l'écrire parce que même quand Parks and Recreation est moins bonne, elle reste hilarante et au-dessus de la mêlée. Le quotidien des employés du département des parcs et loisirs de Pawnee nous fait vivre des moments absolument formidables. Le postulat de départ, en particulier grâce à l'équipe de télévision qui suit les aventures de ces fonctionnaires hors normes, permet, grâce à un casting de haut niveau et à une écriture des plus intelligentes, de toujours être dans la nuance, le regard. Etre drôle avec autant de subtilité est un pari fou, mais clairement gagné. C'est la première fois que je parle de cette série phénoménale sur Big Bang Séries et j'aimerais faire passer le message de la passion que j'ai pour Parks and Recreation. Pour vous donner une idée, il y a peu, pour m'amuser, j'ai refait mon top 100 de personnages de séries préférés (oui, l'amusement est un concept relatif...). Sachez que sur 8 personnages principaux, 6 et demi y étaient présents. Ça vous fait une belle jambe ? Mais enfin, ne savez-vous pas l'importance d'un tel classement ?! Admettez la rareté d'un tel exploit ! Chaque personnage est génial parce qu'ignorant, faussement cool, né d'humeur massacrante, victime de cruautés verbales à mourir de rire... Leslie, Tom, Ron, Ann, April, Chris, Andy, Ben, je vous aime ! S'ils étaient tous en face de moi, je les embrasserais tous comme du bon pain et ils détesteraient ça. Alors, je dénigrerais Jerry et ils adoreraient ça ! Vivement le 11 septembre, Leslie me manque trop !


1The Big Bang Theory – Saison 5


Numéro un, toujours ! Tou-toujours ! Mon cher Sheldon reste le meilleur du monde entier. Il m'a cette année encore régalé. S'il pouvait être ici et quitter sa place de canapé, il vous le dirait lui-même : cette place est la sienne, un point c'est tout !
Pour le reste, en dehors du fait que l'équipe reste toujours au top dans l'humour, la scène finale d'Howard dans l'espace avec ces mains qui se serrent était grandiose. S'ils se mettent à ajouter de l'émotion, The Big Bang Theory risque même de devenir mon drama préféré devant Breaking Bad !

jeudi 5 juillet 2012

Weeds – Un retour décevant ?

Saison 8, épisode 1
  
! Attention spoilers ! Ce billet dévoile des éléments de l'intrigue !


Nous avions quitté les Botwin sur un cliffhanger assez fou, puisqu'en pleine accalmie, alors qu'elle déjeune en famille, il semblait bien que Nancy se faisait tirer dessus...

En effet, pas de mauvaise blague scénaristique, la cible est bel et bien atteinte. La panique est alors comme toujours dans Weeds atténuée par l'humour et le sarcasme. Nancy, recouverte de sang au milieu de son jardin est touchée à la tête mais parle, rit et divague. C'est drôle mais déconcertant, aussi. Dans l'ambulance, l'héroïne finit par fermer les yeux et se taire...

Commencent alors l'attente portant sur son état de santé et sur la fameuse identité du sniper. Cette salle d'attente n'est pas franchement à la hauteur. A tour de rôle, des voisins retraités posent des questions, Shane et Silas établissent la longue liste de suspects potentiels , Doug, en porc qu'il est, tripote les seins de Nancy, toujours plongée dans le comas (classe !), Jil et Andy s'envoient en l'air avant que ce dernier ne se confie à un rabbin dans un dialogue franchement lourd portant sur la religion...

Heureusement, dans les dernières minutes de l'épisode, la réponse attendue arrive : qui a tiré sur Nancy ? Il s'agit bien d'un ennemi du passé mais un ennemi insoupçonné, un de ceux que l'on pourrait qualifier de dommage collatéral au parcours de la dealeuse d'Agrestic : le fils de Peter, l'agent de la DEA que Nancy avait épousé en saison 2 pour couvrir ses secrets et qui avait été tué. Les quelques secondes de flashbacks nous rappellent le désespoir de l'enfant qui avait perdu son père. Le choix du vengeur est bon car on ne s’y attendait pas et c’est agréable d’être surpris avec un acteur connu enfant, aujourd’hui ado rancunier et donc transformé. On imagine le parcours, on le comprend et l’histoire tient la route.

En conclusion, nous avons eu notre réponse attendue, mais le reste, pour le season premiere d’une ultime saison - d’autant que l’héroïne principale est tout de même à moitié morte - aurait dû être d’un niveau bien plus haut. L’excitation était pourtant là et le nouveau générique-bilan sur fond de « Little boxes » laissait présager le top du top. Au final, on est content de les retrouver, mais c’est déjà tout. La saison peut encore réserver du mieux, car ce 8X1 ne laisse aucun indice quant à la suite. Espérons que les scénaristes, eux, savent vers quoi ils se dirigent… Les Botwin le méritent ! 

12,5/20

mercredi 4 juillet 2012

The Newsroom - Pilote

Pas de spoilers ! Ce billet ne dévoile aucun élément de l'intrigue !


Aaron Sorkin, à qui l'on doit entre autres A la maison blanche mais aussi l'écriture de films aussi jubilatoires que The Social Network ou Le Stratège, propose en cet été 2012 de nous faire entrer dans les coulisses d'un journal télévisé.

Comme je n'ai jamais vu A la maison blanche (mais l'intégrale DVD trône), je ne peux comparer ou du moins aligner la série aux créations cinématographiques de Sorkin. Pour ce que j'en ai vu, le réalisateur nous invite à regarder par le trou de la serrure et ça fonctionne ! Dans ses œuvres, c'est notre curiosité qui est appâtée. Tout à coup, nous avons accès à ce qu'il se passe derrière le rideau, nous avons le droit d'écouter et de voir ce qu'on ne nous montre jamais : les décisions politiques et secrètes du président des Etats-Unis, l'élaboration d'un réseau social mondial révolutionnaire, la mise en place d'une tactique sportive triomphante liée aux mathématiques... et aujourd'hui, dans The Newsroom, on entre dans une rédaction sous haute tension. Attention, s'il est question de curiosité, elle est mêlée à la fascination car les personnages que nous suivons chez Sorkin ont ce point commun : ils ont au mieux un destin incroyable, au pire une intelligence au-dessus de la moyenne. Cette fascination est alors souvent multipliée par la grande exposition publique de ces hommes et femmes. Suivre des personnalités d'exception dans un cadre dynamique et stressant serait le fil d'Ariane qui réunirait les différents scénarios de l'auteur.

Si d'habitude les médias face à un empire ont toujours tenu un rôle important parce qu'ils apportaient l'opposition attendue et la critique en tant que masse extérieure mettant des bâtons dans les roues d'une stratégie que nous suivions alors uniquement du côté des politiques, des inventeurs, des coachs sportifs, des créateurs et qui peinaient justement à éviter ces pièges médiatiques, Sorkin retourne désormais le jeu et nous positionne du côté de ceux qui réalisent l'actualité, qui la choisissent, la dénoncent, la dissimulent ou la critiquent. Le parcours est logique et excitant.

Au niveau de ce 1X1, on entre donc en immersion mais la machine est loin d'être huilée comme elle devrait. Au contraire. Le présentateur vedette, Will McAvoy (incarné par le très bon Jeff Daniels) est en pleine controverse suite à des propos tenus en direct remettant en cause le rêve américain. Alors que son équipe a déserté, il se voit attribuer une nouvelle productrice exécutive, Mackenzie MacHale (interprétée par la non moins talentueuse Emily Mortimer) avec laquelle il a passé commun et tumultueux...

L'urgence est omniprésente, l'excitation monte, des décisions à la portée mondiale sont prises, les dialogues fusent et l'antenne est là. Moins réaliste que dans  la vraie organisation journalistique télévisuelle où malgré les états de crise, j'imagine qu'une rédaction travaille légèrement moins « à l'arrache », le résultat est tout de même assez captivant. Prenant, ça ne fait aucun doute, pour peu qu'on adore l'univers de la télévision.

Enfin, bon à savoir : du côté coulisses des coulisses, aux States, la série fait quelques remous. Je ne veux pas prendre le rôle du benêt révolutionnaire au rabais, mais j'ai du mal à penser que les critiques ne sont pas juste émises par des Américains un brun trop chauvins et un peu trop habitués à être vendus comme étant la nation la plus irréprochable qui soit.



The Newsroom a tout d'une grande série en devenir ! Vivement la suite !

17/20

mardi 3 juillet 2012

Girls - Saison 1

Pas de spoilers ! Ce billet ne dévoile aucun élément de l'intrigue ! 

Girls, créée et interprétée par Lena Dunham a déjà fait couler beaucoup d'encre. Il était temps que je participe à la mouvance !

Mouvance méritée par la qualité assez folle de ce qu'on nous propose. Mouvance lourdingue quand il s'agit de polémiquer entre autres sur le manque de diversité raciale à l'image. Vos gueules !

Mais, commençons par le commencement. Synopsis :

Girls est une série qui suit la vie d'un groupe d'amies ayant la vingtaine et qui vivent leur vie à New York. Les principaux aspects du personnage principal ont été inspirés par certaines expériences de Dunham.

Très bien. A ce moment, on peut se dire que Sex and the City a pondu une copie ou qu'on proposera la série à notre petite cousine de 13 ans, qui adore les chevaux et/ou les poneys et qui n'écoute certainement plus Justin Bieber, depuis, genre 6 à 8 mois facile quoi ! Ce serait bien con et ce serait zapper un élément essentiel, parce que déjà, l'histoire nous est envoyée depuis la planète HBO et ensuite, la série nous est envoyée depuis la planète HBO ! Oui, deux fois. Game of thrones, née sur cette même chaîne, nous a montré qu'un cheval et/ou un poney d'HBO, on ne le coiffe pas, on lui coupe la tête. Je m'égare avec ces histoires d'équitation adolescente. Le but est de vous montrer, si vous ne connaissez pas Girls et que vous n'êtes vous-même pas une Girl de la life : Non, Girls n'est pas cul-cul, vous pouvez regarder !

Anti-gnangnan, au contraire, vous serez servis. Girls a tout dans cette première saison, si distribuée correctement pour devenir emblématique et réunir une génération. Nous. Vous savez ces jeunes qui, bientôt, entreront moins dans cette appellation de « jeunes », mais qui continuent de s'asseoir par terre, en grandissant à reculons, à un âge où nos parents, eux, avaient déjà 150 ans d'expérience professionnelle et à un âge où nos grands-parents avaient, eux, déjà 150 enfants et essayaient de survivre entre deux guerres. Facebook et l'Iphone étaient placés plus bas dans leurs priorités de vie... Enfin, je suppute.

Heureusement, pas de drames dans Girls. Enfin si, nos drames à nous : les amitiés bancales, les prises de tête, les galères avec les parents, le flou artistique au niveau professionnel et l'amour bien sûr. L'amour en fond mais le sexe au premier plan. L'une est vierge à 22 ans, l'autre s'emmerde dans son couple mais ne veut pas rompre parce que c'est comme ça, on le sait bien, et notre héroïne, elle, a un copain de sexe. S'il y a bien une expression que nos grands-parents de récession, auraient encore moins compris que « follow moi », c'est bien le « copain de sexe ». Et pourtant, on est comme ça, aujourd'hui, on ne s'engage plus mais on doit quand même baiser. C'est plutôt cool qu'une série raconte tout ça, non ? Ce qui est génial, et même si j'adore Skins, c'est que le réalisme est toujours présent, mais on ne se retrouve ni dans une fête permanente ni au contraire dans un documentaire un peu chiant. On y voit pas mal notre jeunesse encore proche avec la dose d'humour et de péripéties qu'il faut pour nous distraire dans une première saison franchement épatante, intelligente, provocante et drôle, drôle, drôle! 


Faites par et pour des gens comme « nous », regardez Girls !

17/20

mardi 26 juin 2012

Newport Beach, c'est fini !

Saisons 1 à 4


Ce genre de titre – Newport Beach, c'est fini – me fait toujours rire car j'imagine mes lecteurs se dire que, certes Newport Beach, c'est fini, de la même façon que La Petite Maison dans La Prairie, c'est fini aussi. Vous devez donc comprendre qu'il s'agit de moi et non de la planète qui, elle, a eu le temps de digérer cette nouvelle : Newport Beach, c'est fini !

D'ailleurs, à vous dire le vrai, je peux même me ranger un peu du côté de la planète, car, si j'avais bien des années de retard, Newport Beach s'est conclu (pour moi, vous l'aurez saisi) en janvier dernier. Cette introduction hyper utile terminée, il est temps de revenir sur Newport Beach. Vous savez quoi, au fait ? Newport Beach, c'est fini !

Dans cette série de prolétaires, tout le monde est beau et tout le monde organise des soirées souvent caritatives à la moindre occasion. Le budget de la déco et des costumes équivaut alors, à la louche, au PIB d'un pays en voie de développement. Les personnages sont riches, ont de gros problèmes de riches et évoluent dans les maisons que Stephane Bern nous présentait jadis dans « Sagas ». Je crois qu'on a fait le tour.

Je vous plaisante. Jetons un œil au synopsis officiel !


Le comté d'Orange (Orange County en anglais) est situé sur la côte californienne (au sud de Los Angeles). À Newport Beach, une communauté de fortunés qui ne se lasse pas des potins et des soirées privées.

Élevé dans les quartiers défavorisés de Chino (Californie), Ryan Atwood n’a jamais eu la chance de développer ses talents et d’exploiter sa très grande intelligence. Avec un père en prison, un frère délinquant et une mère alcoolique toxicomane, il n’a pas la tête à tenter de se sortir du cercle vicieux dans lequel il est plongé. Sa vie prend un brusque tournant lorsqu’il est inculpé pour complicité dans un vol de voiture organisé par son frère qui se retrouve en prison. C’est alors qu’il rencontre Sandy Cohen, avocat de l'aide judiciaire. Celui-ci voit dans cet adolescent brillant mais blasé le jeune homme qu’il avait lui-même été autrefois et il lui conseille de se battre pour une vie meilleure.

Après avoir été mis à la porte par sa mère enragée, Ryan n’a personne vers qui se tourner. Il appelle alors son avocat qui l’héberge pendant quelques jours dans son immense maison des quartiers huppés de Newport Beach. Il y fait la rencontre de la très riche femme de Sandy, Kirsten et de Seth, le fils timide et solitaire des Cohen. Attristés devant la situation désespérée de Ryan qui est trop vieux pour pouvoir être intégré dans un foyer d'accueil et cédant aux arguments de leur fils qui s'est lié d'amitié avec lui, Sandy et sa femme Kirsten décident de lui offrir une deuxième chance et deviennent ses tuteurs légaux. Il aura ainsi l'opportunité de mieux connaître sa nouvelle voisine Marissa Cooper avec qui il va vivre une histoire d'amour qui ne sera pas de tout repos. Dans le monde riche et fermé de Newport Beach où se mêlent amours, drames et trahisons, les vies de Ryan et des Cohen seront bouleversées à jamais.

Déjà, ce synopsis n'est pas du tout trop long. Si vous l'avez lu ou si vous avez, comme moi, une petite prostituée de 15 ans qui sommeille en vous et que vous avez suivi la série, vous savez que Newport Beach a tout du plaisir coupable. Elle l'a été pour moi. J'ai mis 108 ans à regarder, souvent dans des périodes de déchéance par canapé régressif, mais presque toujours avec plaisir.


Pourtant, quand je repense aux épisodes, j'ai détesté des choses. Déjà, le héros principal. Ce constat me fait rire parce qu'on peut clairement dire que, dans de telles circonstances, faut les tenir les 92 épisodes. Il faut admettre que ce mec a une tête à claques, un niveau incroyablement haut sur l'échelle des têtes à claques. Et vas-y que je te roule des mécaniques avec ma frange et que j'te fais la moue du casseur de service. Ça étale ses valeurs de pauvre, alors que c'est pas capable de s'acheter un énième marcel blanc par ses propres moyens. Meurs Ryan, tu me soules avec ton Chino ! Ecorché vif, mon cul ! J'ai aussi souvent eu du mal avec Sandy Jonquille. Il a une bouche et il fait des phrases de faux jeunes. Et puis, les gens trop gentils me fatiguent. Sandy Jonquille est l'altruisme, on lui crache dans la bouche, il analyse. Je préfère sa femme, aux cheveux parfaits, me rappelant Dorothée 95, remuant des cheveux tout autant parfaitement 95 sur « Folle de vous ». Émois. Je m'égare. Kristen nous a fait la joie d'oublier ses peines dans l'alcool. C'est tout de même plus fun ! Personnellement, sa piscine et ses voitures me consoleraient à vie, mais chacun sa sensibilité après tout. Je sens que j'oublie un élément énervant... Vous aussi, anciens téléspectateurs... Vous la sentez arriver, n'est-ce pas ? On la cite ? On se fait ce plaisir ? On la développe ensemble ou juste une pensée de groupe suffit-elle ? Le prénom déjà laisse rêveur, n'est-il pas ? Et son caractère... Ouhlala son caractère est phénoménal !! Allez, faisons-nous plaisir... Marissaaaaaa Coopeeeeer !!! Yeah. Une fois dans sa vie, tout le monde devrait avoir le droit de tirer Marissa Cooper par les cheveux ! Heureusement, sa fin est heureuse... En saison 3. En bonne poire que je suis, j'ai quand même eu de la peine.

Dans Newport Beach, on adore détester des gens avec des bouches, mais on aime aussi des choses, pour de vrai. Les maisons déjà. C'est important. Julie, la Sue Ellen, transpirant le cul (par les lèvres) est une peste qui n'aime pas les pauvres et qui me fait donc rire avec ses manipulations et cette vie tellement peu crédible. La belle Summer est un personnage fun et puis, elle a un lapin, comme moi. C'est très important.
Je fais un peu mon malin, mais j'ai suivi certaines histoires au premier degré, elles ont souvent été divertissantes. J'ai aimé Newport Beach. Pas juste pour me moquer. De bons rebondissements ont eu lieu, l'émotion m'a même fait pleurer plusieurs fois. Je n'ai d'ailleurs, même en trop bon public que je suis, pas encore trouvé une autre série d'ado qui me convenait autant. Je crois savoir pourquoi...

Il était là, mieux habillé (à mon goût) que tous les mecs de mon âge dans les autres séries, précurseur dans son rôle de mini geek, passionné de cinéma, de comics et drôle. Rejeté par les gens cool, il n'en est que plus fun à sortir les rames. Ryan de la mèche lui ouvre les portes d'une plus grande popularité, mais son côté décalé, souvent à côté de ce qu'il faut dire ou faire, le rend encore plus attachant. Ses monologues qui soulent tout le monde sont géniaux ! C'est en grande partie pour lui que j'ai suivi la série, vous l'avez reconnu, il s'agit de la tête parfaite de SETH COHEN, interprété par le si génial : Adam Brody !


En conclusion, Seth me manque aujourd'hui. Je le cherche. Ça veut tout dire, Newport Beach vaut le coup ! Ah et Newport Beach, c'est fini !

14,5/20

vendredi 22 juin 2012

Ringer, c'est fini !

Saison 1

Et oui, le retour télévisuel de Sarah Michelle Gellar n'aura duré qu'une saison. Ringer n'a malheureusement pas été reconduite pour une saison 2.

Le synopsis : Bridget, ex-prostituée toxicomane, assiste à un terrible meurtre dans le club de striptease où elle travaille. Elle se retrouve alors témoin-clé dans le procès contre le meurtrier, Bodaway Macawi, son patron, qui encourt la peine de mort. Placée sous détention préventive, Bridget panique et prend la fuite le matin du procès, après avoir frappé et volé l'arme du policier qui la surveillait. Elle décide alors de partir pour New York, dans l'East Hampton, où vit sa sœur jumelle Siobhan. Fâchées depuis plusieurs années, les deux sœurs ont grandi séparées l'une de l'autre suite à une tragédie survenue dans leur passé. Les retrouvailles secrètes semblent bien se passer, mais peu de temps après, Siobhan se suicide. Elle est laissée pour morte, noyée dans l’océan. Bridget, seul témoin de cette scène, voit là une occasion de s’en sortir…

Ceux qui suivent les publications de Big Bang Séries ont pu partager avec moi, les 11 premiers épisodes en détail. Toujours en ligne, n'hésitez pas à les relire ou à les découvrir.

A partir de l'épisode 12 donc, la supercherie des deux sœurs jumelles se refermait toujours plus sur elle-même. Alors que Shiobhan complotait pour pouvoir se retrouver en paix avec son amant, tous les coups sont permis. Ses plans machiavéliques laissent souvent la place à ceux d'une autre psychopathe en chef : Catherine, la mère de Juliet. Celle-ci n'a jamais supporté la nouvelle femme qui a pris sa place. En mettant en scène le viol de sa propre fille, en tentant d'escroquer l'homme riche et puissant qu'il est, en jouant du sentiment, en engageant homme de main et tueurs en série du coin, la diabolique tente le tout pour le tout afin de récupérer ce qui lui est dû. L'ultime tentative : assassiner elle-même Bridget en maquillant la scène en suicide. Heureusement, Andrew arrive à temps et sauve sa fausse femme. Tout pourrait alors aller pour le mieux, mais le moment tant attendu arrive...


Ringer nous tenait effectivement en haleine. Bridget allait d'une part être découverte par ce nouvel entourage qu'elle a trompé des mois durant et de son côté, celle-ci allait découvrir que sa moitié était toujours vivante et que toute cette affaire était orchestrée par sa moitié, qui ne voulait depuis le départ qu'une seule chose, sa vengeance. Shiobhan estime en effet que Bridget est responsable de la mort de son petit garçon. Au moyen de nombreux flashbacks, nous avons pu découvrir ce passé intrigant. Ce passé, en effet, nous a été dévoilé. Satisfaits, nous sommes.

La fin de Ringer - avec ce qu'on entend par fin - à savoir révélation, confrontation et conclusion n'est qu'en demi-teinte. Les scénaristes, au moment du bouclage, ne savaient pas si le show continuerait ou non. Résultat, vivant certainement d'espoir, ceux-ci n'ont pas voulu mettre un véritable point final à Ringer, pour ne pas se saborder au cas où une saison deux naîtrait. Ils ne proposent donc qu'une alternative. Oui, Andrew et Juliet apprennent la vérité et nous pouvons jubiler, mais vite, Bridget se retrouve seule, abandonnée (car contrairement à ce que l'on pouvait imaginer : la famille trompée ne lui pardonne pas) et là, Bridget apprend la non-mort de sa – excusez-moi du terme - pute de sœur. Générique. Frustrant, n'est-ce pas ? Je ne vous le fais pas dire.


En conclusion, Ringer rappelle un fonctionnement absurde. Pourquoi les chaînes n'annoncent-elles pas en avance à leur équipe lorsqu'une série (qui ne fonctionne pas assez) , le non-renouvellement à la saison prochaine ? Ces derniers auraient l'occasion de véritablement conclure leur histoire et témoigneraient d'un respect mérité pour le public. Si l'annonce prématurée n'est pas possible, pourquoi ne pas tout simplement produire un téléfilm ou un épisode supplémentaire afin de faire les choses comme elles doivent être faites ? Publie-t-on un livre avec un épilogue réduit? Ici, les deux sœurs n'ont même pas une scène de rencontre, Andrew et Juliet ne savent pas que Shiobhan est toujours vivante ! Frustrant !

Ce cri n'est qu'un pavé dans la mare puisque nous sommes habitués à cette technique de naze, mais comme il concerne cette fois, Sarah Michelle Gellar qui a prouvé que ni son talent, ni son charme n'avaient bougé d'un pouce et que Ringer était une série qui, malgré ce pitch plutôt hallucinant, tenait la route, fonctionnait bien. Nous, déjà fans, en voulions plus et en voulions mieux !

15/20

jeudi 21 juin 2012

Bunheads

Saison 1, épisode 1


Un pilote coup de cœur pour ce nouveau drama d'ABC, malgré la  photo promo, complétement niaise.

La reconversion d’une danseuse de Las Vegas qui, après s’être mariée à une connaissance lors d’une nuit de folie, devient professeur de danse dans une école tenue par sa nouvelle belle-mère au cœur d’une petite ville très calme nommée Paradise…

A lire le synopsis, on se dit que la série n'aura rien de très palpitant. Après visionnage, « palpitant » ne serait, en effet, pas le bon mot, mais que ces 40 minutes furent agréables ! L'essentiel de cette bonne impression repose sur son héroïne principale, à la fois nonchalante mais charismatique, possédant un vrai talent comique et émotionnel, elle n'est pas sans rappeler Nancy Botwin, la dealeuse de Weeds. Étant donné comme j'adore les histoires débutées à Agrestic, vous comprendrez la hauteur du compliment. L'actrice-danseuse, Sutton Foster m'était complètement inconnue, comme le reste de l'équipe.

En effet, les fans de Gilmore Girls tombent en pâmoison car c'est la créatrice de leur série chouchou qui est à la tête de Bunheads. Pour ma part, je n'en ai jamais vu un seul épisode, je ne peux donc comparer. La créatrice en question, Amy Sherman-Palladino avait aussi pondu Roseanne, mais 20 ans ayant passé, difficile de vous mettre tout ça en relation. C'est donc vierge d'acteurs et de Palladino que j'ai découvert, mais clairement apprécié ce très bon pilote. Je ne l'explique pas vraiment, j'ai trouvé le personnage principal plutôt parfait, j'ai déjà bien ri, la fin est des plus surprenantes, le thème de la danse sans être omniprésent est hyper plaisant d'autant qu'il introduit un personnage important : celui de la nouvelle belle-mère autoritaire et forte, mais nous dévoile aussi l'équipe des jeunes filles. Elles sont 4, le temps manque en un seul épisode, mais les présentations ont, là aussi, été sympathiques.

Si les prochains épisodes collent à ce pilote si charmant et si intelligent de Bunheads, je la suivrai avec plaisir. Pour tout vous dire, je suis déjà pressé.


16/20