mercredi 14 décembre 2011

Dexter

Saison 6, épisodes 4 à 7.


Merci à l'épisode sept d'exister, car il parvient à nous sortir d'un cycle franchement barbant !

En effet, si le nouveau poste de Debra, ses rivalités avec Laguerta, sa relation tendue avec Quinn et ses confidences auprès de sa nouvelle psy nous occupent, le reste a drôlement patiné. Le duo formé par le professeur et Travis n'a rien de vraiment palpitant malgré, il faut l'admettre, une bonne mise en scène au niveau des meurtres, c'est ce qui concerne Dexter lui-même qui ennuie davantage. On a feinté que son fils pouvait être malade, mais il était tellement évident qu'Harrisson allait s'en sortir que ces scènes d'hôpital avaient un intérêt proche de zéro. L'aspect le plus emmerdant provient clairement du nouvel ami de notre héros : le curé black, avec qui il échange, pendant de longues scènes, de gros discours philosophiques, notamment sur l'intérêt de la religion et de la foi. Elles représentent à elles seules l'histoire et les échanges auxquels j'ai été le plus indifférent depuis le début de la série. C'est donc avec un soulagement certain que la mort de ce frère Tuck m'est apparue. Du balai !

6X4 : 13/20
6X5 : 10,5/20
6X6 : 9/20


Après cette déception qui aura tiré jusqu'à la mi-saison, l'épisode sept fait souffler une petit vent de fraîcheur sur la série. Dexter a la bonne idée de remplacer les visions de son paternel, en guide éternel respectueux du code, par ce qui serait sa facette la plus noire, représentée par son frère Bryan Moser. Ce retour, même ponctuel, fait du bien, d'autant qu'il est mêlé à une autre histoire du passé, et quel passé ! Celui du tueur en série Trinity. Le fils aîné de ce dernier a assassiné sa mère, qui avait elle-même poussé son adolescente de fille à se suicider dans la baignoire familiale. Parti sur les routes, Dexter - poussé par son frère et rappelant les délires que Michael C. Hall pouvait avoir dans Six Feet Under - se lâche et le road trip aurait presque des allures de Spring Break. Tour à tour, Dexter baise, Dexter écoute du rock, Dexter tire des coups de feu, Dexter roule très vite, éclate de rire et se déconnecte. Mais Dexter n'est pas un tueur en série comme les autres et c'est là tout son intérêt puisqu'au moment de faire payer Jonah, il se ravise car le jeune garçon a une conscience et des circonstances atténuantes avec le drame qu'il a vécu. Cette large différence entre les deux frères provoquera le départ du tueur de glace, qui n'aura été qu'une parenthèse apportant cynisme, humour et réflexion.

6X7 : 15,5/20

Si ce septième épisode a été bien agréable, il arrive toutefois un peu tard et prend finalement peu de risques en mixant des éléments positifs du passé et appréciés du public. L'intrigue principale de la saison, quant à elle, même si le duo meurtrier est en plein éclatement, est au point mort.

2 commentaires:

CamerDesigner a dit…

Déjà la saison 6! Je n'en suis qu'à la 4ème. Je suppose qu'il n'ya pas de perspective d'arrestation de ce cher Dexter. La saison 3 m'a plu sur cet aspect. A moins que ce soit la 2...

popa a dit…

Content qu'on se soit débarrassés de Frère Toc, je ne comprends toujours pas où on veut en venir avec cette intrigue... Sans doute que l'on va avoir un recoupement avec d'autres personnages, et que l'on ne peut pas le soupçonner à ce stade ?!
L'épisode 7 était vraiment original, ce Dexter qui bute l'homme du motel y est allé un peu fort et tout est rapidement oublié... Mais les incursion de Brian Moser étaient pertinentes et la réalisation impeccable !
Vite, la suite.