lundi 24 septembre 2012

Nouveautés 2012 : Revolution et Last Resort !

Depuis quelques années, les producteurs semblent tenter de lancer le nouveau phénomène télé façon Lost, ils en rêvent et nous pondent à chaque rentrée le programme catastrophe, hyper fédérateur, mêlant parfaitement aventures et mystères sans oublier la partie soapesque primordiale.

De Jericho à Flashforward en passant par Persons Unknown ou la dramatique Terra Nova de l'année dernière, la liste des tentatives devient impressionnante. Cela dit, deux candidats plutôt sérieux, au vu des pilotes, se distinguent en ce mois de septembre 2012.

Revolution et Last Resort ont respectivement proposé un premier épisode intéressant.


Revolution, tout d'abord est l'une des nouveautés que j'attendais le plus. Sa bande-annonce était sacrément bien foutue. Il s'agit de notre monde coupé, d'une minute à l'autre, de toute énergie électrique. La terre s'éteint littéralement. Plus de lumière, plus de moyens de transports, plus d'hôpitaux, plus de commerces, plus de villes. La population fait un énorme bond en arrière et s'organise de façon bien archaïque, presque sauvage. La situation est effrayante parce que la technologie gouverne notre vie, l'identification est très facile, l'imagination de ces nombreux manques, aussi. Pour ajouter du rythme, il fallait du conflit, de la puissance. Elle provient de la milice qui taxe et tue. Nous suivons une famille en particulier. L'un des membres peut avoir des réponses sur le blackout et pourrait même pouvoir réparer. La dernière image du pilote est importante car elle montre une autre personne, connectée à internet, depuis son grenier éclairé. Ce secret est excitant. D'autant qu'il est lié à un acteur que j'adore : Giancario Esposito, Gus dans Breaking Bad ou plus récemment Miroir de Once Upon A Time. Pour ce qui est des défauts, qui font qu'on ne tient pas encore le nouveau Lost, j'en dénombre trois : la quête pour retrouver le frangin disparu me semble faiblard pour un début ; aucun des autres personnages, en dehors d'Esposito, ne dégage quelque chose de particulièrement fort ; mais surtout le pitch de départ était tellement impressionnant qu'il est dommage d'avoir fait ce bond de 15 ans dans le temps. J'aurais voulu assister à la panique des premiers jours. Je suppose que les flashbacks serviront. Pour l'heure, j'aime beaucoup les références à ces choses si ancrées en nous et qui n'existent plus. Exemples : les crèmes glacées ou Google. Même si peu important, c'est l'un des aspects de la série que je préfère et puis, comme dit plus haut, l'envie de voir la suite est là. Eric Kripke, à qui l'ont doit la plupart des scénarios de Supernatural a intérêt à avoir une ligne bien claire pour cette saison une et nous surprendre. 14,5/20


Last Resort, de son côté, me semblait floue et a été une agréable surprise. Toute la première partie se déroule dans l'univers clos d'un sous-marin. Une première pour moi. Nous y suivons l'équipage du capitaine Chaplin. Leur vie est plutôt déstabilisante, mais les événements vont transformer ce léger malaise claustrophobique en stress des plus contagieux. En effet, la vie des militaires qui occupent le sous-marin s'apprête à être bouleversée à tout jamais lorsqu'un ordre leur est donné : celui d'obéir à un tir de missile nucléaire. Comme la requête n'est pas faite dans les normes et qu'elle implique un nombre de morts incalculables, Chaplin doute et ne s'exécute pas. La réponse de leur propre pays à ce refus d’obtempérer est incroyable : l'attaque contre leur propre sous-marin. Pensant vivre leurs derniers souffles, le moment des adieux est touchant. Evidemment, notre casting s'en sort et la guerre commence. L'équipage occupe une île, en prend littéralement possession. Le tout est relié avec les décisions politiques du continent. S'ajoutent différents flashbacks qui rendent le tout encore plus dense. Nous sommes pile dans le défaut de la série, énormément d'informations sont données. Trop ? C'est la suite qui nous le dira. Le second souci en découle directement puisque le rythme pressé de l’épisode fait l'impasse sur la profondeur de la plupart des personnages. Rien d'alarmant, en particulier parce que le rôle principal de la série est tenu par un véritable tueur : Andre Braugher ! Un argument de poids pour Last Resort. Le créateur de The Shield a de quoi développer un univers passionnant, mais cela dépendra bien sûr énormément des prochains épisodes. 14,5/20

Lost avait été parfaite dès son premier épisode. Revolution et Last Resort n'auront clairement pas ce parcours, mais qui sait, peut-être nous réserveront-elles de bonnes surprises ? Les bases sont bonnes. 

3 commentaires:

popa a dit…

Je suis assez attiré par Revolution, dont j'avais un tout petit peu entendu parler... L'idée de départ me plaît, après je me méfie avant de continuer, de voir les echos, les audiences, etc. Flash Forward, j'ai toujours pas digéré quoi !
Pour Last resort, oui, bof... J'aime pas l'idée de regarder une série où ça parle politique... Tu nous diras dans quelques temps si tu as continué.

Xav a dit…

Merci pour la critique de Last resort. J'ai vraiment eu un coup de cœur pour le pilote! The Shield est exceptionnelle, c'était un bon argument !

Cindy a dit…

Ces deux descriptions me donnent envie de suivre !
Seulement, j'attends que tu visionnes plus d'épisodes - voire la saison complète - pour peut-être les commencer.