dimanche 2 septembre 2012

Political Animals, c'est fini !


Normal, nous sommes dans une mini-série d’été et c’est à déplorer.

Political Animals raconte, façon Hillary Clinton, la vie politique et surtout familiale des Barrish. Elaine, l’ex-première dame devenue Secrétaire d'Etat, s'efforce de garder sa famille unie alors qu'il lui faut constamment affronter des crises au sein du département d'Etat. Elle trouve heureusement une improbable alliée en la personne de Susan Berg, une journaliste qui n'a cessé de s'en prendre à elle tout au long de sa carrière.

Le point le plus positif de la série est qu’elle est portée par une actrice incroyable : Sigourney Weaver. Comme Glenn Close, il y a quelques années avec Damages, ce genre de tête d’affiche est un cadeau.

Le reste du casting, moins connu forcément, n’en est pas moins réussi. Elaine Barrish a deux fils. En caricaturant un peu, celui à qui tout réussit, au moins en apparence, travaille avec sa mère et fait de son mieux pour maintenir ses vies à flot : Doug, interprété par Jimmy Wolk. Son opposé : T.J, incarné par Sebastian Stan, ici, homosexuel drogué, cohabitant difficilement avec ses démons et gérant bien mal la vie publique. S’ajoutent, le pas tout à fait ex-mari mais bien ex-président chouchou des Etats-Unis, Bud Hammond, joué par Ciarán Hinds et Susan Berg, journaliste arriviste en pleine réflexion sur son parcours, tenue par Carla Gugin. Le petit plus me concernant provient du président actuel campé par Adrian Pasdar, oui, l’ex-homme volant d’Heroes. Sa participation n’est pas énorme en nombre de scènes, mais son charisme ne fait, une fois de plus, aucun doute.

Pour ce qui est du scénario, toute ma pensée se recoupe en une seule : trop court, trop court, trop court ! USA Network s’est planté en ne commandant que 6 épisodes. Ces personnages et cette histoire avaient la matière suffisante pour créer une véritable saga. Doug, le fils prodige trompe sa femme secrètement boulimique avec la journaliste, qui intègre complètement la famille dans le dernier épisode, mais se marie. Ni la maladie de la jeune femme ni la trahison ne sont exploitées jusqu’au bout. T.J, qui a failli mourir d’une tentative de suicide, puis d’une overdose, revient à peine chez lui, va débuter sa lutte. Encore une fois, un parcours intéressant qui a de quoi être développé. Bien sûr, le point, qui pouvait être le plus captivant, c’est la carrière d’Elaine. Le président actuel, certainement mort, la tourmente débute, la consécration est palpable…

Quel dommage de s’être trompé de format, Political Animals avait quelque chose de Brothers and Sisters et j’aurais volontiers suivi la vie de tous ces personnages intéressants, sur le long terme… Comme la série n’a pas fonctionné, il est fort probable que le chapitre des Barrish soit définitivement clos !

15,5/20

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