mercredi 3 octobre 2012

Un retour plutôt mollasson pour nos comédies !


How I Met Your Mother, Modern Family, New Girl, Parks and Recreation, The Big Bang Theory et 2 Broke Girls sont les comédies que je suis à la semaine et mon impatience de les retrouver a été entachée – pour la plupart – par des retours qui, sans être catastrophiques, manquaient globalement de fantaisie et pire, de bonnes blagues...



How I Met Your Mother est devenue la sitcom dans laquelle il faut se contenter du moins pire et se dire que, comparé à ce qu'on imaginait, ces derniers temps « franchement, ça va »... Tu parles d'une affaire. Le pire c'est que j'applique ce constat plutôt triste, moi aussi. En effet, ce 8X1 d'How I Met est pile dans le moyen et ça me désespère. Barney a droit au bon moment d'un résumé en moins d'une minute et c'est une super prestation, Marshall et Lily sont drôles dans un premier temps à être exténués par leur nouveau bébé Marvin avant de devenir redondants. Le mauvais vient bien sûr du héros principal, cet insupportable Ted, centré sur lui-même et incapable de savoir ce qu'il veut, volant cette mariée sans saveur pour la laisser tomber plus tard. « Plus tard » justement est toujours important dans la série qui devient le représentant du teasing à outrance. Plus assez fort dans ses scénarios, les projections dans l'avenir sont là pour renforcer notre intérêt, sauf que les incohérences deviennent nombreuses, que la mother pourrait enfin se pointer dans 24 épisodes, mais le cas du mariage de Barney et Robin pourrait aussi l'éclipser. Je suppose que cela dépend de l'avenir de la série. Il se murmure que la huitième saison pourrait être la dernière et quel dommage de ne pas garder Quinn, qui était un petit atout à ce dernier cycle d'How I Met Your Mother... En conclusion et sans rapport, Klaus et les vannes en allemand étaient drôles, il fallait tout de même le dire. 12,5/20



Modern Family, à nouveau très (trop?) récompensé aux derniers Emmy Awards n'a malheureusement pas été grandiose en cette rentrée. Les acteurs qui incarnent parfaitement leurs personnages font passer un gentil moment, mais les éclats de rire sont moins présents et c'est tout de même censé être la base de la comédie, non ? Ce sont des détails et l'affection pour la série qui me plaisent. Phil que j'adore me suffit lorsqu'il rit aux blagues de Manny sur l'âge de Jay et qu'il les commente avec son rire d'ado débile. Je suis assez fan de Lily, une espèce d'enfant du diable qui veut un chat pour remplacer le projet enfant avorté par les deux papas. De la même façon, la différence intellectuelle des filles Dunphy me fait toujours sourire. Je suis moins convaincu par le comique de situation du genre des chutes de Jay dans le lac, à deux reprises qui plus est, des peluches géantes qui se retrouvent en positions explicites ou Haley ingurgitant une mixture dégueu, faussement anti-gueule de bois. Pour ce qui est des gros éléments du scénario, il est surtout question du mal qu'a le couple gay à se passer d'un second enfant, alors que Gloria doit annoncer la naissance d'un bébé. La réaction de Jay est sans surprises : il est heureux. C'est peut-être le côté trop conventionnel de la série préférée des Américains qui me lasse quelque peu. On est, avec ce 4X1, très loin de l'accident industriel, mais 4 ans ont passé... 13/20



Bonne surprise avec New Girl, qui a l'habitude de ne pas être hilarant, mais qui parvient à me charmer encore plus que d'habitude. Par rapport à ses challengers, New Girl a eu un avantage certain puisqu'elle a pu démarrer l'année avec deux épisodes. Le premier était assez inutile, mais le second m'a franchement plu. En effet, si pour le 2X1, Jess se retrouve au chômage et n'aime pas, la déprime qui en résulte n'est pas très efficace. Au contraire, dans le second épisode, alors qu'elle tente de profiter de son temps, le charme et le talent de l'actrice principale crève l'écran. A cause d'un quiproquo sur le numéro de téléphone d'un mec qu'elle veut brancher, la jeune fille se retrouve avec un boulet qu'elle n'arrive pas à gérer. Parallèlement, elle a l’occasion de se taper un beau gosse en se faisant passer pour une autre. Tout se complique au moment des révélations, Jess y est absolument craquante et trop fun. Nick, qui n'est pas spécialement ma tasse de thé, m'a fait rire avec son double venu du futur. Schmidt, lui est aussi parfait que Winston est transparent. L'épisode comme la bande de potes en elle-même ont été hyper plaisants à retrouver. C'était frais.
11/20 et 14,5/20



Parks and Recreation est une déception avec cet épisode de rentrée, à titre personnel, parce que pendant 4 saisons, j'ai été totalement trop hyper méga giga fan, sans en avoir parlé ici, en dehors du classement des meilleures comédies de la saison dernière. Enfin, nous y sommes et ce 5X1 est moins drôle que tout ce que Parks and Recreation a proposé jusqu'ici. On se rassure, rien de catastrophique, mais Leslie Knope qui est si drôle quand elle transpire de son enthousiasme légendaire passe une partie de cet épisode à Washington déprimée. J'aime tellement qu'elle soit toujours en décalage avec les situations, s'estimant toujours guerrière primordiale que j'étais déçu de la voir se remettre en question. L'autre défaut est que notre héroïne n'est pas mélangée à son groupe. Groupe qui peine de son côté avec un barbecue loupé. Non, vraiment, ce n'était pas du bon Parks comme je l'aime d'habitude. Si par hasard, cette saison 5 était celle de trop, je reviendrai sur chaque détail des années précédentes pour prouver à quel point cette série est l'une des meilleures comédies de ces dix dernières années. J'ai le cœur presque brisé d'en laisser une trace plutôt négative. C'est très mal. 12,5/20



The Big Bang Theory est toujours la série comique que j'attends le plus, mais il lui arrive d'avoir un épisode trop moyen qui se perd. C'est malheureusement le cas avec cette rentrée 2012. Le problème des choses drôles c'est qu'elles sont toutes des rééditions de choses déjà vues et de situations qui se répètent. Howard, bien que dans l'espace, est tiraillé pour la centième fois entre Bernadette et sa mère ; Amy est à nouveau désarçonnée par la goujaterie de Sheldon et doit faire avec sa libido envahissante. Là où la saturation devient dérangeante, c'est au niveau du couple de Leonard et Penny. Il est temps qu'ils se stabilisent et qu'ils vivent des choses sans avoir un avenir incertain toutes les cinq secondes. Si Raj n'a pas été non plus à mourir de rire, scénaristiquement une ouverture m'a plu. A moins que ce ne soit qu'un gag ponctuel, il se pourrait qu'il débute une relation gay avec Stewart. Et pour l'histoire, et pour les blagues, je trouverais cette nouvelle direction pleine de potentiel. 13/20


2 Broke Girls avec ce 2X1,quant à elle sans être exceptionnelle vous l'aurez compris se rangerait tout de même dans les bons épisodes de rentrée. Plus difficilement retranscriptible, ce sont tout simplement la plupart des répliques qui sont bonnes pour un duo qui fonctionne toujours aussi bien. Je ne retiendrais pas spécialement le gag de l'enfant trop vieux pour être nourri au sein ou du lait maternel, car Friends et Desperate Housewives l'avaient déjà fortement exploité. Par contre, les différences culturelles des deux filles qui s'opposent restent toujours géniales. Quand Max est face au père de Caroline, c'est encore renforcé. Au sujet de ce père, pour un season premiere, il apporte cela dit un peu trop de sérieux et de gravité. Vivement le prochain. 14/20


Les nouveaux épisodes sont disponibles et j'espère qu'ils vont tous s'élever et se mettre un coup de pied au cul. La plupart en a carrément le potentiel.  

 

mardi 2 octobre 2012

Retour exceptionnel pour Dexter !

Saison 7, épisode 1.


Après une saison 6 que l'on peut aisément qualifier de décevante, Dexter propose un season premiere incroyable.

L'année dernière, Dexter pourchassait un tueur en série à la double personnalité, Travis Marshall, et en dehors du bon épisode du road trip, la série ne parvenait plus du tout à passionner. J'avais même eu la flemme d'écrire un billet sur la fin de saison tant elle avait dégringolé de la première position de mon top télé à la dernière. Une lueur d'espoir avait surgi dans les derniers instants puisque Debra avait surpris son frère en flagrant délit de massacre. Malgré une saison ennuyeuse, en quelques secondes, le suspense et l'intérêt étaient relancés. Le thème du secret étant un des éléments principaux de la série, ce qui se devait d’arriver un jour ou l'autre, avait enfin lieu et il ne nous restait plus qu'à attendre... Tous les sériephiles étaient défrisés du canap' et n'avaient qu'une hâte : voir la suite et prendre son mal en patience.

Nous y voilà. Après 7 ans de double jeu, la personne la plus proche de Dexter entraperçoit qui il peut être : un tueur. L'excellente performance des deux acteurs, Michael C. Hall et Jennifer Carpenter, doublé par la réalisation nerveuse des scènes de révélation en font un moment des plus intenses. Face à son frère qui vient de poignarder un être humain, enroulé dans du plastique, Deb' est sous le choc. Que faire ? Son premier réflexe est de prévenir le commissariat mais c'est sans compter le talent d'improvisation de Dexter. Vite, malgré la panique, il s'adapte et joue le pétage de plomb, le contrecoup lié au meurtre sanglant de sa femme, Rita, ainsi que la peur de voir son avenir détruit, enfermé, sans carrière et sans son fils, Harisson. Touchée, décontenancée, fidèle à sa famille, Debra décide dans l'urgence de couvrir son frère en maquillant les faits en suicide, tableau ultime de Travis, se poignardant avec une épée, après avoir enflammé l'autel sur lequel il se trouvait, crédible pour un meurtrier aussi « biblique » que lui . Ça n'en reste pas moins difficile pour la jeune femme qui est depuis peu la big boss de son équipe. Elle parlera aux journalistes tout en ayant elle-même fourni l'essence qui a fait flamber l'église abandonnée, lieu du crime. Elle se retrouve complice et le mensonge n'est pas un talent avec lequel chacun peut vivre l'esprit tranquille, surtout à ce niveau de tromperie. Pour un personnage aussi intègre et entier que Deb', nous savions que quoiqu'il se passerait, la suite serait un véritable tourment pour elle. C'est à travers cette difficulté à comprendre les circonstances du meurtre que l'épisode devient véritablement passionnant. En accordant d'abord de l'importance aux détails, tels que la tenue, le nombre de couteaux, la présence du plastique, alors que Dexter se justifiait partiellement par la légitime défense, Debra se rend compte, petit à petit, qu'il y a un manque certain de sens dans toute cette histoire. Une bonne surprise découle de ces interrogations et ce sont les mauvais souvenirs qui refont surface puisque Debra fait le lien avec son expérience malheureuse lors de la formidable époque auprès de Brian, le tueur au camion frigorifique qui, pour imiter son frère utilisait les mêmes méthodes, le même matériel. Elle interroge, mais en bon flic qu'elle est, prend conscience du flou des réponses qu'elle obtient...

Parallèlement, d'autres intrigues se mettent en place et ce sont aussi de bonnes surprises car elles ne font pas office de bouche-trous. Trois nouveaux fils conducteurs font leur apparition. La plus logique est celle qui sera l'enquête policière de la saison : Mike Anderson, qui avait rejoint le commissariat l'année dernière se fait descendre quand il découvre le corps d'une stripteaseuse, Kaja Soroka. Le personnage avait du potentiel et j'aurais préféré la disparition de Quinn, toujours aussi tête à claques, mais ce nouveau meurtre lance la saison. Si le tueur, Victor Baskov, termine sur la table de Dexter, fracassé par un extincteur, l'équipe de Batista (interprété par un David Zayas amaigri) enquête sur le manager du club de striptease, George Novikov. Par son biais, nous mettons le pied dans une organisation bien plus importante et aux actes que l'on devine fort criminels.

Plus discrets dans l'épisode, mais encore plus passionnants, deux autres personnages apportent leur contribution. Tout d'abord, Louis, découvert l'année dernière, connaissant on ne sait comment la véritable nature de Dexter, visiblement passionné par le parcours de l'expert spécialisé en traces de sang, il sera sans nul doute l'un des psychopathes de la saison et commence d'ailleurs à emmerder son idole (?) grâce à ses talents informatiques en lui coupant l'accès à ses cartes de crédit. Immergé dans le quotidien du MMPD, son rôle peut devenir excitant.

Enfin, complètement en adéquation avec un scénario qui prépare sa fin (sur deux saisons), LaGuerta nous fait revenir sur une des intrigues les plus importantes du passé. Son ami-amoureux, l'insupportable Doakes est passé un jour, lorsque son corps a été retrouvé pour un horrible tueur. Jamais réellement remise, ne parvenant pas y croire, grâce à l'une des lamelles que Dexter a perdue dans l'église de sa dernière mise en scène, un espoir de post rédemption pour son ancien partenaire lui semble palpable. Lorsqu'elle est convaincue et impliquée à ce point, Laguerta peut être redoutable. En dissimulant cette preuve, nous savons que son enquête se fera en sous-marin et une fois de plus, le secret de Dexter est menacé. Si bien traité, l'avenir de la série se présente décidément sous les meilleurs hospices.

Ces différentes perspectives sont réjouissantes mais elles sont de la gnognotte en comparaison de la dernière scène. « As-tu tué tous ces gens? », « Es-tu... un tueur en série? ». Voilà les mots que prononce Debra face à son frère, au milieu de toutes les preuves que Dexter avait dissimulées dans son appartement, tout juste retourné. « Oui, je l'ai fait. » Quelle claque ! Parfois, en attendant une révélation comme celle-ci pendant des années, une fois qu'elle se présente, elle peut être décevante. Ici, c'est tout l'inverse. La scène était inattendue, interprétée à la perfection et laissant le téléspectateur absolument baba. La suite est plus que guettée, elle est réclamée. 


 En conclusion, avec ce 7X1, Dexter propose l'un des meilleurs épisodes de la série et fait un cadeau immense à ses fans en proposant tout simplement un retour grandiose.

18/20

 

mardi 25 septembre 2012

Le sériphile du jour !

Mon pote Tom, lecteur du blog est le sériphile du jour ! Visitez-le :
http://www.immrnobody.wordpress.com/


 1.Peut-on avoir une petite présentation rapide ?
Aprèsdes études de commerce qui ne m'ont pas servies, j'ai tenté la fac de cinéma. J'ai arrêté en master quand j'ai pu décrocher un stage à Comédie. Depuis je suis resté dans la programmation en passant par M6 boutique, Nt1, RFO et maintenant Eurosport. Je suis très forum/blog, je suis fan de Xfiles et depuis 1998 je suis sur un des premiers sites internet sur la série. ^^

2.Entrons dans le vif du sujet, quel est ton premier souvenir de série télé ?
J'hésite entre ma peur de Joe L'indien dans Tom Sawyer, à SuperTed en passant par Supermind ? Mais globalement mon premier vrai souvenir télé c'est mon  addiction aux Chevaliers du Zodiaque.

3.De manière générale, quelles étaient tes séries préférées quand tu étais enfant et pourquoi ?
Dragon Ball Z a suivi, puis les sitcoms de Giga d'Antenne 2 avec La Fete à la maison, Quoi de neuf Docteur mais surtout Sauvés par le gong et Madame est servie. Puis ensuite Le Prince de Bel Air, MacGyver, pour venir vers Lois et Clark, Contes de la crypte et XFiles.

 

4.Par la suite, vers quelles séries t'es-tu dirigée ?
XFiles a tenu 9 saisons donc je n'ai rien lâche. Puis j'ai regardé un peu tout ce qui était diffusé à l'époque, la grande époque des séries (oui le vrai âge d'or) où les télés diffusaient TOUT. Sliders, Hercule (aaah mes samedis aprés midi), Roswell, Buffy... les sitcoms de 20h deM6 et surtout Dawson qui a été ma deuxième vraie grande série.


5.Aujourd'hui, quel genre de consommateur es-tu ? Par quels moyens suis-tu tes programmes ?

Je suis resté le même... enfin presque, bien-sûr on regarde tous par des moyens "différents" de l'époque mais quand j'attendais dix mois pour une saison de XFiles, aujourd'hui je regarde hebdomadairement. Je ne suis pas le sériephile qui va regarder toute une saison en une semaine, pour moi une série ça n'est pas ça. Je suis plutôt sitcoms depuis quelques années, j'ai été déçu par les grandes séries comme Lost, je n'ai jamais retrouvé la force et l'addiction de Xfiles. J'achète surtout en DVD les séries que j'adore comme Scrubs ou The Office ou des séries inconnues comme Harper's Island, John From Cincinnati, Robot Chicken, What About Brian... Cette année est un tournant je vais rattraper d'anciennes séries comme Supernatural ou Farscape car je n'ai quasiment plus aucune série de prévue. J’ai commencé Game of thrones et Breaking Bad vu le buzz autour... mais d’habitude je ne suis pas un mouton. J’ai acheté Friday NIght lights en DVD je vais tester !

 6.Y a t-il des séries que tu n'aimes pas ?
J'ai testé Firefly, je n'arrive pas. Après j'ai arrêté Dexter, Desperate Hosuewives. Je ne peux pas dire que je n'aime pas Mad Men ou Homeland mais le sujet ne m'intéresse pas ! Tout simplement.

7.Quelles sont aujourd'hui tes 5 séries favorites ?
En séries historiques
X-Files
Dawson
Futurama
Scrubs
The Office


En séries actuelles
Community (grand grand fan)
Happy Endings
Californication
How I Met Your Mother
New Girl

Vous voyez, que des sitcoms quoi !

8.As-tu des personnages qui t'ont marquée ou qui sortent tout simplement du lot ?
Mulder bien entendu ! Aprés Grissom (CSI), Dawson, Michael Scott (The Office) et JD (Scrubs) sont a peu près mes doubles. Grissom a ce flegme que j’adore, Dawson était un peu moi étudiant, Michael Scott est un être délirant et JD est mon côté jeune fou.


9.Sans trop en révéler, as-tu des épisodes en particulier qui restent inoubliables ?
Beaucoup, beaucoup d’épisodes de XFiles, c’était des mini évènements a chaque diffusion, j’hurlais sur les forums et chat de discussions entre fans on voulait propager la bonne parole et crier au monde que c’était GENIAL ! Le pilote de Sliders et le dernier épisode de la saison 3 de Lois et Clark où ma télé ne marchait plus je n’avais plus que le son. Horrible. Certains épisodes de Ally McBeal avec Robert Downey Jr. Le jeudi soir c’était la soirée Ally, j’adorais.
Les fins de séries comme celles de Lost, Six Feet Under, Dawson et Scrubs pour leur impact émotionnel.

10.Au contraire, as-tu connu de grosses déceptions ?

Les fins de séries comme celles de Lois et Clark, XFiles. Les évolutions de certaines séries comme Sliders ou Ally McBeal. Après pas vraiment...

11.Enfin, un mini-portrait chinois adapté :

Si tu étais un personnage, tu serais : Pacey (oui je sais c’est bizarre)
Si tu étais un générique, tu serais : XFiles
Si tu étais une chanson, tu serais : ouhla Chocolate de Snow Patrol
Si tu étais un film, tu serais : Forrest Gump, non Last Kiss
Si tu étais un acteur ou une actrice, tu serais : Will Smith ou Jim Carrey
 

Et le clin d'œil obligatoire ici :
Si tu étais une chanson de Dorothée tu serais : Tremblement de terre
Si tu étais un dessin animé de l'époque Dorothée, tu serais : Un collège fou fou fou

 12.Un mot pour les lecteurs de Big Bang Séries ?
Regardez les séries que vous aimez et pas que tout le monde aime !

Merci beaucoup Tom !

  

Pour participer, c'est très simple, vous recopiez le questionnaire ci-dessus, vous ajoutez une photo de vous-même et vous m'envoyez le tout par mail à cette adresse : sniv-tartine@hotmail.fr

 

 

lundi 24 septembre 2012

Nouveautés 2012 : Revolution et Last Resort !

Depuis quelques années, les producteurs semblent tenter de lancer le nouveau phénomène télé façon Lost, ils en rêvent et nous pondent à chaque rentrée le programme catastrophe, hyper fédérateur, mêlant parfaitement aventures et mystères sans oublier la partie soapesque primordiale.

De Jericho à Flashforward en passant par Persons Unknown ou la dramatique Terra Nova de l'année dernière, la liste des tentatives devient impressionnante. Cela dit, deux candidats plutôt sérieux, au vu des pilotes, se distinguent en ce mois de septembre 2012.

Revolution et Last Resort ont respectivement proposé un premier épisode intéressant.


Revolution, tout d'abord est l'une des nouveautés que j'attendais le plus. Sa bande-annonce était sacrément bien foutue. Il s'agit de notre monde coupé, d'une minute à l'autre, de toute énergie électrique. La terre s'éteint littéralement. Plus de lumière, plus de moyens de transports, plus d'hôpitaux, plus de commerces, plus de villes. La population fait un énorme bond en arrière et s'organise de façon bien archaïque, presque sauvage. La situation est effrayante parce que la technologie gouverne notre vie, l'identification est très facile, l'imagination de ces nombreux manques, aussi. Pour ajouter du rythme, il fallait du conflit, de la puissance. Elle provient de la milice qui taxe et tue. Nous suivons une famille en particulier. L'un des membres peut avoir des réponses sur le blackout et pourrait même pouvoir réparer. La dernière image du pilote est importante car elle montre une autre personne, connectée à internet, depuis son grenier éclairé. Ce secret est excitant. D'autant qu'il est lié à un acteur que j'adore : Giancario Esposito, Gus dans Breaking Bad ou plus récemment Miroir de Once Upon A Time. Pour ce qui est des défauts, qui font qu'on ne tient pas encore le nouveau Lost, j'en dénombre trois : la quête pour retrouver le frangin disparu me semble faiblard pour un début ; aucun des autres personnages, en dehors d'Esposito, ne dégage quelque chose de particulièrement fort ; mais surtout le pitch de départ était tellement impressionnant qu'il est dommage d'avoir fait ce bond de 15 ans dans le temps. J'aurais voulu assister à la panique des premiers jours. Je suppose que les flashbacks serviront. Pour l'heure, j'aime beaucoup les références à ces choses si ancrées en nous et qui n'existent plus. Exemples : les crèmes glacées ou Google. Même si peu important, c'est l'un des aspects de la série que je préfère et puis, comme dit plus haut, l'envie de voir la suite est là. Eric Kripke, à qui l'ont doit la plupart des scénarios de Supernatural a intérêt à avoir une ligne bien claire pour cette saison une et nous surprendre. 14,5/20


Last Resort, de son côté, me semblait floue et a été une agréable surprise. Toute la première partie se déroule dans l'univers clos d'un sous-marin. Une première pour moi. Nous y suivons l'équipage du capitaine Chaplin. Leur vie est plutôt déstabilisante, mais les événements vont transformer ce léger malaise claustrophobique en stress des plus contagieux. En effet, la vie des militaires qui occupent le sous-marin s'apprête à être bouleversée à tout jamais lorsqu'un ordre leur est donné : celui d'obéir à un tir de missile nucléaire. Comme la requête n'est pas faite dans les normes et qu'elle implique un nombre de morts incalculables, Chaplin doute et ne s'exécute pas. La réponse de leur propre pays à ce refus d’obtempérer est incroyable : l'attaque contre leur propre sous-marin. Pensant vivre leurs derniers souffles, le moment des adieux est touchant. Evidemment, notre casting s'en sort et la guerre commence. L'équipage occupe une île, en prend littéralement possession. Le tout est relié avec les décisions politiques du continent. S'ajoutent différents flashbacks qui rendent le tout encore plus dense. Nous sommes pile dans le défaut de la série, énormément d'informations sont données. Trop ? C'est la suite qui nous le dira. Le second souci en découle directement puisque le rythme pressé de l’épisode fait l'impasse sur la profondeur de la plupart des personnages. Rien d'alarmant, en particulier parce que le rôle principal de la série est tenu par un véritable tueur : Andre Braugher ! Un argument de poids pour Last Resort. Le créateur de The Shield a de quoi développer un univers passionnant, mais cela dépendra bien sûr énormément des prochains épisodes. 14,5/20

Lost avait été parfaite dès son premier épisode. Revolution et Last Resort n'auront clairement pas ce parcours, mais qui sait, peut-être nous réserveront-elles de bonnes surprises ? Les bases sont bonnes. 

samedi 22 septembre 2012

Les nouvelles comédies de 2012 – Partie 1

J'ai testé et classé les pilotes des nouvelles séries comiques de la rentrée 2012 !

Au vu de cette première vague, rien d'exceptionnel du côté américain. Ce sont les anglais qui m'offre pour l'heure le meilleur !


7 – Gates


Gates raconte le quotidien d'une école : enfants, parents, profs et direction. Le charme anglais ne sauve pas la lourdeur des situations. Trop cloisonnés, trop caricaturaux, les personnages sont pour la plupart exaspérants. Dans n'importe quelle série, les parents obsédés par leurs mioches ont tendance à me gaver (Parenthood, hellooo!), mais ici, il n'est question de rien d'autre. Miss Hunter est un peu drôle parce que c'est une prof nonchalante, qui arrive avec la gueule de bois à la rentrée. Idem pour le directeur dépassé par les événements, mais l'un comme l'autre sont éclipsés par les préoccupations de débiles mentaux des autres parents d'élèves (mention spéciale à Mia, véritable tête à claques) ou la transparence du couple vedette. Gates, au revoir !  5/20


6 - Animal Practice


Le pilote sent le four assuré. Animal Practice offre à Justin Kirk, qui a été pendant 8 ans Andy dans Weeds, sa propre série. Présenté comme un grand véto aux méthodes peu orthodoxes, il s'avère en fin de compte que les animaux ne sont qu'un prétexte à une histoire d'amour difficile avec la nouvelle propriétaire des lieux, Dorothy. Qu'on soit clair : Justin Kirk a un vrai talent comique, mais il a été parasité par les dernières années de Weeds où sa lourdeur était assez pesante. Le virage attendu n'y est pas. Au final, on rit bien peu dans ce pilote et ce n'est pas le rôle de l'effroyable Betsy qui sauvera le docteur George Coleman du naufrage. 8/20


5 - Guys With Kids


Moi qui ai passé l'été avec Baby Daddy et Men At Work, je les mélange, j'y ajoute mes souvenirs de sitcom basique du style Cosby Show (géniale à l'époque) et j'obtiens Guys with Kids. Chris est père célibataire et serait un Ted Mosby, sorti d'How I met your Mother, pour l'instant moins chiant et avec un gosse. Le personnage va partir à la conquête d'une nouvelle mère et les fameux « dates » risquent de prendre beaucoup de place, rien de transcendant donc. Pour retrouver le salon des Huxtable, c'est du côté de Gary qu'il faut se tourner. Pas parce qu'il est noir, ni parce que sa femme Marny, interprétée par Tempestt Bledsoe était Vanessa dans le Cosby Show (plaisir à la revoir, au passage), mais pour l'ambiance survoltée de ces parents submergés par leurs 150 enfants. Résultat sympathique, mais qui peut vite devenir rébarbatif. Le meilleur personnage est Nick, sorte de Barney Stinson ayant fusionné avec Chandler Bing. Bonne référence donc, drôle, en plus il boit du Capri comme moi, mais représentatif du défaut principal de la série : un manque d'originalité certain. Pour ce qui est des vannes, plusieurs sont bonnes. On lorgne du côté des films entre mecs, genre Very Bad Trip, mais les bons sentiments risquent bien de prendre le dessus. Si le planning nous le permet, Guys with Kids peut donc se regarder. Si ce n'est pas le cas, tant pis. 12/20


4 - Ben and Kate


Les enfants sont plus que jamais présents pour cette rentrée. Ici, c'est Kate, jouée par Dakota Johnson, qui est maman d'une petite Maddie et comme Manny dans Modern Family, Shania dans The New Normal ou encore Max dans Parenthood, malgré leur âge, la mode est à la maturité précoce. La fillette en question reste cela dit secondaire puisqu'ici, il est question des retrouvailles entre une sœur et son boulet de frère, Ben, interprété par Nat Faxon. Exubérant, bruyant, bavard, envahissant, sa venue ne va pas passer inaperçu. En dehors de l'humour plutôt sympa, la série montre dès le pilote qu'elle souhaite aussi développer plus de profondeur, à l'inverse de Guys with kids. Les scénaristes parviennent à ajouter du beau. Lancement imparfait, mais agréable. 13/20


2 - The New Normal


Ryan Murphy à qui l'on doit American Horror Story, Glee et surtout Nip Tuck, se lance dans la pure comédie et bien entendu, elle n'est pas banale. Un couple gay veut fonder une famille. Andrew Rannells incarne la version folle, touchant et fun (il connait la rubéole parce qu'il regarde La Petite Maison dans la Prairie, demande à avoir un enfant qui ne pleure pas) alors que Justin Bartha défend la sobriété. Le couple choisit Goldie, déjà mère et tout juste cocue pour porter leur futur bébé. Grâce à elle est introduit l'un des meilleurs personnages : sa mère, une républicaine envahissante aux avis tranchés, violente dans le propos et donc très drôle. Elle estime par exemple que les lesbiennes sont juste des hommes moches ou n'hésite pas à surnommer une chinoise : Hello Kitty. J'aime. Le pilote est également imparfait mais le couple fonctionne et la série a clairement un très bon potentiel. 14/20


2 - Go On


Pour ceux qui ne me connaissent pas, sachez que comme beaucoup je voue un culte sans bornes à toute l'équipe de Friends. La trajectoire des acteurs depuis 2004 n'est pas sans failles, en particulier pour Matthew Perry. Cet énième retour serait-il enfin le bon ? Je le souhaite parce que Chandler Bing était mon mec préféré et que l'acteur a un réel talent. Au vu du pilote, ce n'est pas encore l'Amérique, mais on a de l'espoir puisque oui le premier épisode de Go On est drôle ! Matthew y interprète Ryan King, veuf, contraint de participer à un groupe de parole pour surmonter son deuil. 10 séances sont prévues et j'avoue qu'elles me semblent bien nombreuses. Comprenez ce synopsis a-t-il la matière suffisante pour durer ? En général, je ne suis pas fan des univers trop restreint en terme de comédie. Autant rester plus général et se laisser le loisir de développer des univers différents. Le deuil risque de devenir un boulet à tirer. En tout les cas, pour ce premier épisode, j'adhère toujours autant à la façon de jouer de ce Perry, en particulier quand il est outré ou apeuré par les gens qui l'entourent. Le reste du casting est justement réussi et passe de l'humour à l'émotion sans problème. A suivre... 14/20


1 - Bad Education


Pour cette première partie de visionnages des comédies 2012, ce sont les anglais qui figurent en haut du classement. Une preuve supplémentaire de la place grandissante qu'ils prennent dans le monde des séries. Le synopsis : Les tribulations du pire prof que le système éducatif anglais ait jamais connu... - n'est pas très révélateur. Tout le plaisir provient du héros principal, Alfie Wickens, incarné par Jack Whitehall, professeur qui a l'air d'être un élève, un peu looser, se présentant avec la gueule de bois, se faisant raquetter ses chaussures par la kaïra de l'école, racontant ses problèmes en classe et se prenant des claques. Sa façon d'être mi-nonchalante mi-débile est vraiment drôle. Les rôles des adolescents sont aussi bien trouvés. Nous avons la nympho, prête à niquer son prof, le mec en fauteuil qui obtient le rôle d'un tank quand il est question de reconstitution historique, l'intello de service qui n'arrive pas se faire entendre, le gay efféminé, la tête de turc alliée d'Alfie et une ribambelle de jeunes, s'exprimant un peu comme dans la génialissime Misfits. Le premier épisode n'est pas le meilleur, je n'accroche pas vraiment au rôle du principal, mais en résumé, Bad Education, c'est du bon ! 15/20 


Bientôt, d'autres nouveautés... 

jeudi 20 septembre 2012

Breaking Bad

Saison 5 – Partie 1 – Episodes 1 à 8 :


C'est la première fois que je parle de Breaking Bad sur Big Bang Séries, alors pour que les choses soient claires : Breaking Bad est ma série préférée ! Plus les saisons passent et plus je suis mordu. Vince Gilligan a créé une bombe. Une bombe à retardement, le rythme y est essentiel. On est loin de Buffy ou 24, géniales mais rapides. Le charme incomparable de Breaking Bad est difficilement descriptible, il vous prend entièrement, en profondeur et toujours en nuance.

A l'été 2013, Breaking Bad proposera la deuxième partie de sa saison 5 et se conclura, il sera alors temps d'en venir au bilan, mais pour l'heure, concentrons-nous sur cette cuvée 2012. Ce qui me plaît le plus dans Breaking Bad, c'est certainement la folie dans laquelle nous sommes entraînés. Déjà, la réalisation est folle, mais c'est l'évolution de son personnage principal, Walter White, qui est la plus hallucinante. Gentil professeur frustré de banlieue, atteint d'un cancer, sombrant du côté obscur avec le prétexte moral de ne pas laisser sa famille dans le besoin, il se révèle aujourd'hui être le plus gros salopard que la télé n'ait jamais connu. Amorcé depuis fort longtemps, le virage à 180° a dû être atteint durant la saison 4. Walter a assassiné Gus, le patron des patrons, au niveau du deal organisé, avec un stratagème des plus grandioses. Pour arriver à ses fins, il va jusqu'à empoisonner un enfant... La personne que nous avons connue en 2008 n'existe plus ! C'est ce contraste qui est si fort, même déstabilisant. Walter a le champ libre, il a soif de pouvoir, toutes les manipulations sont permises, en particulier quand il est question de sentiments. En venir à détester son personnage principal, difficile de trouver plus inédit ! C'est grandiose !

A l'inverse, il y a l'évolution du personnage de Jesse. L'ancien étudiant de Walter - éternel paumé, racaille parce qu'il n'a pas pu être autre chose - était le jeune looser, qui avait un orteil dans la délinquance. C'était lui le bad guy. Il était bien sûr l'inverse d'une caricature parce que son bon fond a toujours été présent. Il a depuis continué à sombrer, car fragile, mais sa conscience se développe jusqu'à le torturer. Aujourd'hui, il est plus que jamais le bon. Un « bon » imparfait certes, mais réellement préoccupé par ses actions. La distance qu'il prend avec Walter est d'autant plus révélatrice. De la même façon que Breaking Bad est la meilleure série qui soit, Aaron Paul, qui incarne Jesse est à mon sens le meilleur acteur qui soit. Drôle quand le texte ou la situation le permet, c'est dans le désespoir que son talent prend toute sa mesure. Cet acteur sait transmettre les émotions, fait complètement oublier les artifices pour servir son histoire. J'espère qu'il comptera parmi les acteurs de demain. Touchant, brillant et bluffant, BITCH !

Quant à l'histoire de cette première partie de saison 5, elle réagit immédiatement au final de l'année dernière. Le personnage de Gus (que je vénérais) ayant disparu, Walter va enfin pouvoir prendre le pouvoir. L'événement majeur sera le meurtre de Mike par l'ancien prof de chimie. Mike était un personnage très fort, ultime survivant ou encore actif de la team Los Pollos, son regard sur Jesse et Walter, tout en nuance, était, sans dire un mot, complètement juste. Je ne sais pas s'il avait fini par prendre Walter au sérieux, mais il savait que sa soif de pouvoir deviendrait sans limites. Voyant que Jesse n'était qu'un gosse perdu, il a voulu s'extraire avec lui. Anticipant si souvent, cette fois, il tombe, Walter gagne encore, tue encore. Toute cette destruction atteint pour moi son apogée dans le rapport qu'il entretient avec sa femme. Sans jamais la frapper, il la détruit et l'use psychologiquement. J'imagine que les téléspectatrices qui perçoivent la situation de la même façon que moi, doivent trouver les scènes en question d'autant plus insupportables. Certainement parce qu'on sait quel mari il était et parce qu'aujourd'hui, dans sa maison, il n'en est plus aux mensonges, il assume et ce contraste est incroyable. La peur de Skyler prend aux tripes, mais ce qui frappe le plus, c'est son incapacité à réagir, l'oppression. Pour ce qui est des manipulations qui ne sont plus de mise dans son couple, elles sont réservées à sa couverture bien sûr (géniale, cette année avec les maisons recouvertes), mais surtout à son beau-frère et ami, Hank. Il l'utilise plus que jamais, notamment aux moyens de micros dissimulés dans son bureau. Je me répète, mais c'est absolument hallucinant d'assister à ses coups de vice. Sa capacité à manipuler existe depuis fort longtemps, mais c'est aujourd'hui quelqu'un qui se joue de ses proches et qui n'a aucun soucis à pleurer sur commande pour obtenir ce qu'il désire. Dernière ligne droite de la série oblige, le vent s'apprête à tourner... En guise de conclusion pour cette première partie, Hank, qui est tout de même un flic de fou, ouvre les yeux sur Walter White ! La suite s'annonce grandiose. A la différence de Dexter, pour qui le secret est aussi un élément central et qui vient aussi d'être découvert, dans Breaking Bad, on sait que tout est possible ! Si on en vient à imaginer, différentes possibilités peuvent m'exciter. Je pense que le héros de la série ne s'en sortira pas. J'attends les duels finals avec une immense impatience ! Relevons tout de même que, même si rien n'est immuable : cette découverte par Hank a lieu au moment où Walt, incroyable, semblait vouloir raccrocher...

Breaking Bad pour cette saison 5 a été comme d'habitude, absolument et parfaitement grandiose !


18/20

dimanche 2 septembre 2012

Political Animals, c'est fini !


Normal, nous sommes dans une mini-série d’été et c’est à déplorer.

Political Animals raconte, façon Hillary Clinton, la vie politique et surtout familiale des Barrish. Elaine, l’ex-première dame devenue Secrétaire d'Etat, s'efforce de garder sa famille unie alors qu'il lui faut constamment affronter des crises au sein du département d'Etat. Elle trouve heureusement une improbable alliée en la personne de Susan Berg, une journaliste qui n'a cessé de s'en prendre à elle tout au long de sa carrière.

Le point le plus positif de la série est qu’elle est portée par une actrice incroyable : Sigourney Weaver. Comme Glenn Close, il y a quelques années avec Damages, ce genre de tête d’affiche est un cadeau.

Le reste du casting, moins connu forcément, n’en est pas moins réussi. Elaine Barrish a deux fils. En caricaturant un peu, celui à qui tout réussit, au moins en apparence, travaille avec sa mère et fait de son mieux pour maintenir ses vies à flot : Doug, interprété par Jimmy Wolk. Son opposé : T.J, incarné par Sebastian Stan, ici, homosexuel drogué, cohabitant difficilement avec ses démons et gérant bien mal la vie publique. S’ajoutent, le pas tout à fait ex-mari mais bien ex-président chouchou des Etats-Unis, Bud Hammond, joué par Ciarán Hinds et Susan Berg, journaliste arriviste en pleine réflexion sur son parcours, tenue par Carla Gugin. Le petit plus me concernant provient du président actuel campé par Adrian Pasdar, oui, l’ex-homme volant d’Heroes. Sa participation n’est pas énorme en nombre de scènes, mais son charisme ne fait, une fois de plus, aucun doute.

Pour ce qui est du scénario, toute ma pensée se recoupe en une seule : trop court, trop court, trop court ! USA Network s’est planté en ne commandant que 6 épisodes. Ces personnages et cette histoire avaient la matière suffisante pour créer une véritable saga. Doug, le fils prodige trompe sa femme secrètement boulimique avec la journaliste, qui intègre complètement la famille dans le dernier épisode, mais se marie. Ni la maladie de la jeune femme ni la trahison ne sont exploitées jusqu’au bout. T.J, qui a failli mourir d’une tentative de suicide, puis d’une overdose, revient à peine chez lui, va débuter sa lutte. Encore une fois, un parcours intéressant qui a de quoi être développé. Bien sûr, le point, qui pouvait être le plus captivant, c’est la carrière d’Elaine. Le président actuel, certainement mort, la tourmente débute, la consécration est palpable…

Quel dommage de s’être trompé de format, Political Animals avait quelque chose de Brothers and Sisters et j’aurais volontiers suivi la vie de tous ces personnages intéressants, sur le long terme… Comme la série n’a pas fonctionné, il est fort probable que le chapitre des Barrish soit définitivement clos !

15,5/20