jeudi 23 septembre 2010

Persons Unknown

Saison 1, épisode 2.


Dans ce second épisode, on avance d’un cran dans ce qu’est Persons Unknown à savoir d’une part l’enfermement, d’autre part la suspicion.

Les affinités commencent à se créer. Sont-elles naturelles ou devine t-on certaines manipulations qui éclateront en plein jour d’ici quelques épisodes ? Rien qu’en se posant la question, la série prouve une fois de plus son potentiel. Le spectateur devient aussi méfiant que les nouveaux habitants de cette ville fantôme. Nous sommes encore au début de l’histoire, l’épisode est donc encore assez linéaire. On sépare le groupe en formant des binômes qui s’apprivoisent, s’observent et se dévoilent tout en gardant pour chacun d’entre eux, une part importante de secret. Après tout, comme dans Lost, nous sommes curieux du pourquoi de ce kidnapping mais nous nous interrogeons également sur le choix par cette toute puissance de ces individus arrachés à leur vie.

L’organisation interne se met en place et la lutte va être de longue haleine étant donné que chaque tentative d’évasion, chaque lueur d’espoir tombe à l’eau pour ce qui semble être écrit et ce malgré l’obstination à juste titre des enfermés, ils sont bel et bien pris au piège.

Le reproche à faire à ce deuxième est sa trop grande continuité avec le premier. Les scénaristes ajoutent le mystère de la route menant toujours au même endroit et c’est assez bon mais il manque un ingrédient supplémentaire. Kat nous montre qu’elle ne sera pas tueuse et nous nous en réjouissons car il est un peu tôt pour commencer à se bouffer pour répondre aux chantages des grands manitous mais le voile ne se surélève pas suffisamment à mon goût et ne laisse pas apercevoir de failles ou ne construit pas de teaser à suspense supplémentaire, qui aurait été judicieux en ce début de vie pour Persons Unknown.

En dehors de ce petit défaut, l’inquiétude et la quête des personnages demeurent motivantes et nous gardent du côté des capturés.


13,5/20

mercredi 22 septembre 2010

Drop Dead Diva

Saison 1, épisode 2.


Dans ce second épisode, Jane, guère habituée à ce nouveau corps, va avoir un miroir en la personne de Lucy, le cas qu’elle défend au tribunal.

Lucy a changé au fil des années, ayant pris du poids, son patron la met à la porte de l’établissement dans lequel elle exerçait en tant que serveuse. Lucy n’apporte plus assez d’argent à la boite en comparaison aux autres filles sexy du bar, toujours sollicitées par la gente masculine. Au-delà de l’injustice qui est pointée, Jane qui ne s’est pas encore appropriée sa nouvelle silhouette a l’occasion d’ouvrir les yeux sur la difficulté des individus s’écartant de la norme dans notre société. Cet appel à la tolérance a été traité de nombreuses fois dans une autre série d’avocats, Ally McBeal. Je me souviens particulièrement d’un épisode très proche scénaristiquement, Ally défendait alors une présentatrice télé incarnée par une star de nos années 80 : Kate Jackson, l’inoubliable Sabrina Duncan de Drôles de dames. Celle-ci se faisait virer pour cause de vieillissement physique. En général et en particulier cet épisode rejoint très clairement le type d’affaires qui était défendu chez Cage & Fish. Pour Jane, cette situation tombe à pic et l’effet escompté ne tarde pas, l’étendard du nouveau porte-parole des laissés pour compte est brandi aussi vite que nous le sentions arriver. Jane prend le pouvoir au fil de l’épisode, professionnellement et avance pas à pas vers l’harmonie qu’on lui souhaite.

Les personnages qui l’entourent prennent leurs marques et les relations que Jane entretient avec chacun d’eux s’affinent et apportent les moments les plus comiques. L’ange, sa hiérarchie, l’assistante, la meilleure amie surtout dédramatisent la situation et on se retrouve avec un deuxième épisode qui mêle plutôt efficacement justice, profondeur et divertissement.


13,5/20

mardi 21 septembre 2010

Parenthood

Saison 1, épisode 4.


J’avais déjà évoqué dans un précédent billet que ce qui pouvait agacer dans ce genre de séries était les préoccupations des adultes, leur rôle de parent étant au centre de leur journée et à temps complet tend à m’exaspérer au possible. Bingo, le puritanisme de l’Amérique crève l’écran. La masturbation d’un ado de 14 ans devient enjeu social, mission familiale et occupe tous les débats. De la mère à l’oncle en passant par le grand-père, chacun tente une approche auprès du jeune Drew qui, s’il n’avait pas suffisamment de raisons de finir traumatisé et proscrit en a désormais plus qu’il n’en faut. En pleine action solitaire, le pauvre jeune doit se farcir tous ces vieux dégoulinants de moral, le conseil inutile à la bouche. Même Charles Ingalls de La petite maison dans la prairie, pourtant digne représentant de Dieu laissait Albert se palucher tranquille et restait à son violon.

En face, deux autres nigauds insupportables, n’ayant aucune occupation personnelle deviennent pour s’occuper, un mélange d'une Susan Mayer dans ses grandes heures et d’un tortionnaire ancienne génération. Leur fille de 16 ans a un petit ami et…c’est tout ! Ne cherchez pas la drogue, le vol, la débauche, le rock’n roll ou les cigarettes, il n’est question que de ça. Les parents en font des caisses, punissent, interdisent la sortie, clouent les volets de la chambre, fouillent Facebook et crient et s’interrogent et m’insupportent ! A en réveiller l’adolescent rebelle qui sommeille en moi ! En fin de compte, les parents se rencontrent et quand le fameux petit copain débarque, 15 personnes cessent de respirer, dévisagent et on franchit une grande étape, un rite de passage du temps des Ingalls, une fois de plus.

Malgré tout, sans que je ne me l'explique, l’ambiance générale de la série me plait toujours, le casting est bon, il me suffit pour l’instant.


14/20

lundi 20 septembre 2010

Weeds

Saison 6, épisode 3.


Weeds propose un troisième épisode qui continue à préparer la structure de cette saison 6. Le décor est choisi, les métiers aussi. Profitant d’une grève générale des employés, Nancy/Nathalie, Andy/Randy et Silas/Mike obtiennent respectivement les postes de femme de chambre, plongeur et groom dans un hôtel luxueux de Seattle. Cette nouvelle situation me plait. Les différentes interactions avec les clients et la direction promettent de bons moments.

Permettez-moi de nommer nos personnages par leurs vraies prénoms car après 6 ans je n’arrive, pour le moment, changer cette habitude. Nancy donc, se retrouve femme de ménage et pour son premier jour, le baptême ne manque pas de sel et/ou de dégueulasserie puisque la première chambre semble avoir abritée une boucherie d’alcool, de nourriture et de sexe pour se finir dans un chaos apocalyptique où même les murs sont recouverts de tags. La seconde chambre révèle aussi sa surprise sexy, un « Mr Hekels » par définition sexagénaire nu, s’est retrouvé piégé par une prostituée qui l’a attaché à son lit après lui avoir uriné dessus. Nancy libère et nettoie.

Andy intègre une cuisine. Ne suivant pas MasterChef sur Tf1, il ignore encore que le monde de l’hôtellerie se rapproche fortement de l’armée et que le comportement s’y doit d’être rigoureux et obéissant. Andy, exemple vivant du « mec à la (plus que) cool » jure dans ce nouvel univers et le chef manque de l’étrangler pour lui fermer sa bouche bien trop bruyante.

Silas tire peut-être la bonne carte dès le premier jour puisqu’en nouveau groom de l’hôtel, il fait la connaissance d’un sexagénaire vicelard mais riche. Contre des livres entiers lus en caleçon par le jeune premier, les billets tombent. Pourquoi laisser le caleçon ? Pour aseptiser ou apprivoiser l’adolescent peut-être. Hunter Parrish, habitué à vendre son corps le fait cette fois plus clairement. On imagine un passage à l’acte certainement avorté dans les prochains épisodes même si Silas qui passerait de la poule de luxe à la vraie pute qui se fait démonter serait une vraie surprise dans le scénario.

Enfin, Shane, malgré une intrigue plus mollassonne se retrouve nounou en chef du petit Steevy et je trouve que ce rôle de déjanté heureux avec son frère bébé lui va parfaitement. Dans sa bulle, sans famille, sans école (normal) il se promène, vole des poussettes, toujours meurtrier pour mémoire, il glisse sur sa vie.


En fin d’épisode, le tristement célèbre Doug refait surface, il est pris en joug par les hommes de main d’Esteban et j’imagine qu’il va servir d’appât pour retrouver la famille. Famille qui semble au passage avoir complètement zappé le stress d’être des hors la loi en fuite, peu préoccupé par les événements se préparant du côté de l’ex compagnon/meurtrier.

L’information à retenir provient, pour l’heure, d’un revirement de situation, d’un retour aux sources, d’un « chassement » de naturel revenant au galop. La vie normale pour les Botwin/Newmann n’aura été qu’une utopie passagère. Si Shane se contente de voler, Silas de se presque prostituer et Randy de consommer des substances interdites, la défaillance viendra comme d’habitude du choix de Nancy. Comme en saison une, la mère de famille à la ramasse se trouve une nouvelle Heylia James et repart à la conquête du deal. Inconsciente comme toujours, Nancy estime d’ailleurs que son choix de cannabis il y a 6 ans n’a en rien influencé la destiné des membres de sa famille. Habitué à l’observer fuyant ses responsabilités, ayant un Steevy tout à fait inexistant à son quotidien, elle démontre une fois de plus que ce qui compte avant toute chose, c’est elle-même, bien qu’elle ne l’avouera jamais. Nancy Botwin n’aime pas faire le ménage, elle décide donc de fabriquer du hash dans la laverie de l’hôtel.

En conclusion, nous avons un épisode agréable où nous suivons la rentrée des 4 personnages principaux dans un nouvel univers rempli de galères mais ce qui compte réellement est que chaque acteur y joue de son charme et possède le texte qu’il faut pour amuser dans des situations en accord parfait avec le ton de la série.


15/20

mardi 14 septembre 2010

How I Met Your Mother - What's in the box ? What's in the box ? What's in the boooox ?

Saison 5


Alors qu’How I Met Your Mother revient pour sa sixième année le 20 septembre, petit retour sur cette saison 5:

Les aventures quotidiennes des 5 amis new yorkais m’ont conquis lors de leur arrivée sur nos écrans. Non sans rappeler énormément les histoires d’une autre bande de 6, habituée du Central Perk, il était évident que les différences et le charme propre existaient et ajoutaient de l’intérêt. Impossible d’évoquer la sitcom sans nommer celui dont le rôle-star a été drôlissime de saison en saison, au détriment parfois des autres personnages : le grand, le beau, l’inénarrable, le « légendary » Barney Stinson interprété par le formidable Neil Patrick Harris. Si le texte et les situations sont écrits de manière à forcer l'admiration des mecs de base que nous sommes, la tête, l’assurance, les mimiques, le rire, le ton du showman à la fois acteur, chanteur et même danseur tire véritablement la sitcom vers le haut. La présence de la géniale Alyson Hannigan, l’inoubliable interprète de Willow Rosenberg dans Buffy contre les vampires y est un atout non négligeable.

Les saisons passantes, mon optimisme a parfois décliné, la répétition des situations, les trop nombreux rappels à Friends ou la fatigue scénaristique m’ont amené ces deux dernières saisons à m’autoproclamer plutôt déçu par How I Met Your Mother que j’estimais sur le déclin, se reposant trop sur ses (bons) lauriers. En matière de comparaison, l’arrivée de l’hilarante Big Bang Theory n’aidant pas mon jugement et augmentant les exigences. Enfin, lors des dernières saisons, Ted Mosby incarné par Josh Radnor, qui, à la base n’est déjà pas ma tasse de thé devenait toujours un peu plus insipide dans le meilleur des cas, agaçants, les autres fois. Ma pause avec cette série n’en a été que plus longue et semble t-il nécessaire.

Gardant la saison 5 sous le coude pour mon été 2010, j’ai été vraiment très heureux de retrouver la sitcom. Sans trop entrer dans les détails, j’ai préféré la première partie, très réussie avec une Robin Scherbatsky au top de sa forme. Son imitation de Brad Pitt dans Seven m’a valu un fou-rires des meilleurs. Son côté « je suis toute pourave et je crois que j’assure » avec la tête déconcertée de Ted et Marshall, complètement médusés face à ce talent d’imitation très personnel et sans aucun rapport : grandiose ! Ce même aspect dans sa passion pour les pingouins m’a aussi beaucoup fait rire. Dans cette saison, Ted remonte dans mon estime, ses moqueries sur Cook Pou ou celles de « But hum » ont été très drôles. Marshall n’aura pas eu de grosse intrigue. Lily, quant à elle, a offert l’un de mes épisodes préférés de cette année, celui de son anniversaire. Elle rappelle les psychoses d’une certaine Monica Geller, ne voulant pas d’incruste à sa soirée. Les différentes « salopes » que Ted mêle à chaque grosse occasion, présentés en flash back et l’insupporte à finir sur les clichés souvenirs de son album donnent de grands moments comiques.

Au niveau du scénario général, la rupture entre Barney et Robin arrive comme un cheveu sur la soupe et tant que nous sommes dans les formules toutes faites, n’a ni queue ni tête. Elle servira néanmoins à retrouver le Barney baiseur de la mort, tant aimé. Après 5 ans dans le rôle, il aurait été intéressant de l’avoir dans un nouveau registre surtout que son rapport avec la canadienne a donné de très bonnes scènes qu'il aurait été judicieux de développer mais Barney est de toute façon toujours génial. La trame générale à savoir la fameuse mother est rarement évoqué et j’aimerais qu’on s’y dirige davantage. Ted a néanmoins trouvé sa maison et la réalisation, le montage de cet épisode y était en plus du principe fort agréable.

Le final a failli partir dans tous les sens avec un presque baiser de réconciliation entre Robin et Ted, propose finalement le passage obligatoire du bébé approchant, n’offre pas de grandes surprises. Robin, à nouveau larguée revient à la case départ et retrouve son colocataire.

Ma saison 4 étant bien lointaine, je ne saurais dire si mes bonnes impressions proviennent du manque de visionnage sur une longue période ou si le scénario se rapproche de sa base. Le fait est là, malgré des plats en milieu de saison, les sentiments y sont de mieux en mieux développés, la voix off aidant à l’attachement but hum… l’important est de savoir que ce matin, jour de mon anniversaire, je me suis réveillé comme Lily :



Note de la saison : 15/20

Fiche technique :

Créée par Carter Bays et Craig Thomas et diffusée sous son titre original depuis le 19 septembre 2005 sur CBS

Josh Radnor (VF : Xavier Béja) : Ted Mosby
Jason Segel (VF : Didier Cherbuy) : Marshall Eriksen
Cobie Smulders (VF : Valérie Nosrée) : Robin Scherbatsky
Neil Patrick Harris (VF : François Pacôme) : Barney Stinson
Alyson Hannigan (VF : Virginie Ledieu) : Lily Aldrin
Bob Saget (VF : Jean-Claude Montalban) : Ted Mosby âgé, narrateur
Lyndsy Fonseca (VF : Chloé Berthier) : Fille de Ted
David Henrie (VF : Olivier Podesta) : Fils de Ted

En cours de production - Saison 6 : 20 septembre.

mardi 7 septembre 2010

24

Saison 7 - Seconde partie


Cette avant dernière saison aura été celle de Tony Almeida. Qui est-il vraiment ? On nous l’a d’abord présenté comme « méchant ». Persuadé qu’il travaillait sous couverture alors que le doute commençait à s’installer, on nous contente à mi saison : Ouf Tony est toujours du côté des bons. Re patatra : En réalité, Tony jouait double jeu, il aide Galvès à s’échapper, vole l’arme biologique et tue des innocents. Plus de doutes possibles, nous ne sommes pas dans un soap et cet homme œuvrant avec la cellule anti terroriste d’années en années, abîmé par la mort brutale de sa femme veut sa revanche. Raisonnement des plus crétins, certes, le scénario aura eu par le biais de ce revirement de situation le mérite d’étonner le spectateur. La confrontation finale entre Jack et lui est bien légère. Sa fin, encore pire. Tony est simplement arrêté sans étonnement particulier. Ce final est d’ailleurs de manière générale plutôt tranquille. La fille de la présidente est arrêtée comme Tony, Jack sera soigné par Kim alors que Renée s’apprête à interroger Alan Wilson qui semble être le grand manitou ayant orchestré la mort de Palmer, les dérives du président Logan, le meurtre de Michelle etc etc. Dérapera t-elle ? Jusqu’ou ira-t-elle dans la torture, elle qui n’était que droiture et procédure ?

Cette saison aura aussi été l’occasion de retrouver Kim. Si elle a souvent été l’un des personnages les plus stupides du monde, elle n’a pas été en reste pour cette numéro 7. Kim a eu besoin des 24 épisodes et que Jack ait déjà un pied dans la tombe pour envisager de le remercier des 150 fois où il lui a sauvé la vie et enfin tenter quelque chose. En dehors de sa rancune aussi injustifiée que puérile, je dois avouer que Kim fait des progrès. Etant la jeune fille la plus poissarde d’Américaine, elle se retrouve à nouveau prise en otage. Le cougar veille. Prévenue par téléphone qu’elle est observée, elle doit continuer à se comporter normalement. J’ai eu très peur qu’elle soit à nouveau mauvaise, pleine de transpiration et adoptant un comportement étrange. Pas du tout, elle joue la sympathie, la niaiserie, montre des photos de sa fille et noie parfaitement le poisson. Evidement, dans la scène suivante, sa nature revient au galop, elle n’a plus de batterie à son téléphone, poursuit un terroriste sans même ramasser une arme, manque de brûler vive mais sauve la situation. Kim évolue, qu’on se le dise !

En résumé, j’ai aimé cette saison même si plus découpée que d’habitude et même si j’ai une préférence pour sa première partie. Les scénaristes ont mêlé la nouveauté (Tony en ennemi), les surprises (retour de personnages emblématiques), de nouveaux acteurs très doués (Renée, La présidente Taylor) mais beaucoup de codes répétés. Si la prise d’otages à la maison blanche par exemple a parfaitement fonctionné sur moi, elle entre tout de même dans un schéma des plus classiques pour 24. Sachant que saison 8 il y aura, la mort éventuelle de Jack infectée par ce pathogène ne pouvait passionner outre mesure… La fin palpitante du dernier épisode n’y était pas et c’est une première.

Comme toujours, il n’y a guère de véritables soucis avec 24. La série est gage de qualité et d’action. 8 sera un bon chiffre, j’attends une saison qui m’étonnera d’avantage peut-être, conclura une série au personnage en passe de devenir culte. Je sors d’un visionnage agréable comme toujours avec ce Jack qui aime tant sauver les gens dans les bus…


Note pour cette seconde partie : 16/20

jeudi 2 septembre 2010

Weeds

Saison 6, épisode 2


Après le départ en catastrophe lors du premier épisode de la saison, le second, logiquement, continue d’introduire l’histoire. Si l’on imagine aisément que le troisième servira à planter le nouveau décor, ici c’est l’organisation de la famille désormais fugitive qui est à l’ordre du jour. Première étape : changement d’identité.

L’épisode est passé comme un éclair. A défaut d’être passionnant, il aura été nécessaire. Deux petites scènes apportent vaguement un plus. Silas hésite à rester, ne souhaite pas spécialement balancer sa vie en un clin d’œil mais comme il n’a ni amis, ni famille, décide de ne pas quitter la meute. Shane, quant à lui, en aucun cas perturbé par son meurtre a droit à ce qui aurait pu être la grosse crise attendue de sa chère mère. En réalité, Nancy lui explique avec des arguments pas vraiment persuasifs que tuer une femme avec un maillet c’est mal. Certes.

Le club des 5 s’achète donc de nouveaux papiers. Oui, 5. Nancy explique à ce propos, l’air de rien, sa chance et celles des scénaristes, le nouveau bébé dort tout le temps. Ca tombe bien, les histoires d’enfants n’intéressent personne. Nos nouveaux héros sont donc désormais Shawn, Randy, Nathalie, Avi et Mike Newman.

En fin d’épisode, alors qu’il tentait depuis un moment de joindre la mère de son tout nouveau né par téléphone, Esteban est interrogé par les enquêteurs qui sont en charges de l’affaire du meurtre de la piscine. S’il se tait, en revanche, il décide coûte que coûte de retrouver Nancy et surtout son fils.

Si nouvelle Nathalie proclame la future normalité des Newman, la détermination du politicien/ganster ajouté à l’illégalité quotidienne dans laquelle se prépare à vivre la famille devraient être les principaux obstacles à cette tranquillité espérée dont on sait déjà – et heureusement - qu’elle n’est que fantasme et de toute les manières dans Weeds, irréalisable.

Allez, une maison, une occupation à tous et la saison sera sur les rails, prête à vivre de ses surprises.


14,5/20