Saison 5
Alors qu’How I Met Your Mother revient pour sa sixième année le 20 septembre, petit retour sur cette saison 5:
Les aventures quotidiennes des 5 amis new yorkais m’ont conquis lors de leur arrivée sur nos écrans. Non sans rappeler énormément les histoires d’une autre bande de 6, habituée du Central Perk, il était évident que les différences et le charme propre existaient et ajoutaient de l’intérêt. Impossible d’évoquer la sitcom sans nommer celui dont le rôle-star a été drôlissime de saison en saison, au détriment parfois des autres personnages : le grand, le beau, l’inénarrable, le « légendary » Barney Stinson interprété par le formidable Neil Patrick Harris. Si le texte et les situations sont écrits de manière à forcer l'admiration des mecs de base que nous sommes, la tête, l’assurance, les mimiques, le rire, le ton du showman à la fois acteur, chanteur et même danseur tire véritablement la sitcom vers le haut. La présence de la géniale Alyson Hannigan, l’inoubliable interprète de Willow Rosenberg dans Buffy contre les vampires y est un atout non négligeable.
Les saisons passantes, mon optimisme a parfois décliné, la répétition des situations, les trop nombreux rappels à Friends ou la fatigue scénaristique m’ont amené ces deux dernières saisons à m’autoproclamer plutôt déçu par How I Met Your Mother que j’estimais sur le déclin, se reposant trop sur ses (bons) lauriers. En matière de comparaison, l’arrivée de l’hilarante Big Bang Theory n’aidant pas mon jugement et augmentant les exigences. Enfin, lors des dernières saisons, Ted Mosby incarné par Josh Radnor, qui, à la base n’est déjà pas ma tasse de thé devenait toujours un peu plus insipide dans le meilleur des cas, agaçants, les autres fois. Ma pause avec cette série n’en a été que plus longue et semble t-il nécessaire.
Gardant la saison 5 sous le coude pour mon été 2010, j’ai été vraiment très heureux de retrouver la sitcom. Sans trop entrer dans les détails, j’ai préféré la première partie, très réussie avec une Robin Scherbatsky au top de sa forme. Son imitation de Brad Pitt dans Seven m’a valu un fou-rires des meilleurs. Son côté « je suis toute pourave et je crois que j’assure » avec la tête déconcertée de Ted et Marshall, complètement médusés face à ce talent d’imitation très personnel et sans aucun rapport : grandiose ! Ce même aspect dans sa passion pour les pingouins m’a aussi beaucoup fait rire. Dans cette saison, Ted remonte dans mon estime, ses moqueries sur Cook Pou ou celles de « But hum » ont été très drôles. Marshall n’aura pas eu de grosse intrigue. Lily, quant à elle, a offert l’un de mes épisodes préférés de cette année, celui de son anniversaire. Elle rappelle les psychoses d’une certaine Monica Geller, ne voulant pas d’incruste à sa soirée. Les différentes « salopes » que Ted mêle à chaque grosse occasion, présentés en flash back et l’insupporte à finir sur les clichés souvenirs de son album donnent de grands moments comiques.
Au niveau du scénario général, la rupture entre Barney et Robin arrive comme un cheveu sur la soupe et tant que nous sommes dans les formules toutes faites, n’a ni queue ni tête. Elle servira néanmoins à retrouver le Barney baiseur de la mort, tant aimé. Après 5 ans dans le rôle, il aurait été intéressant de l’avoir dans un nouveau registre surtout que son rapport avec la canadienne a donné de très bonnes scènes qu'il aurait été judicieux de développer mais Barney est de toute façon toujours génial. La trame générale à savoir la fameuse mother est rarement évoqué et j’aimerais qu’on s’y dirige davantage. Ted a néanmoins trouvé sa maison et la réalisation, le montage de cet épisode y était en plus du principe fort agréable.
Le final a failli partir dans tous les sens avec un presque baiser de réconciliation entre Robin et Ted, propose finalement le passage obligatoire du bébé approchant, n’offre pas de grandes surprises. Robin, à nouveau larguée revient à la case départ et retrouve son colocataire.
Ma saison 4 étant bien lointaine, je ne saurais dire si mes bonnes impressions proviennent du manque de visionnage sur une longue période ou si le scénario se rapproche de sa base. Le fait est là, malgré des plats en milieu de saison, les sentiments y sont de mieux en mieux développés, la voix off aidant à l’attachement but hum… l’important est de savoir que ce matin, jour de mon anniversaire, je me suis réveillé comme Lily :
Note de la saison : 15/20
Fiche technique :
Créée par Carter Bays et Craig Thomas et diffusée sous son titre original depuis le 19 septembre 2005 sur CBS
Josh Radnor (VF : Xavier Béja) : Ted Mosby
Jason Segel (VF : Didier Cherbuy) : Marshall Eriksen
Cobie Smulders (VF : Valérie Nosrée) : Robin Scherbatsky
Neil Patrick Harris (VF : François Pacôme) : Barney Stinson
Alyson Hannigan (VF : Virginie Ledieu) : Lily Aldrin
Bob Saget (VF : Jean-Claude Montalban) : Ted Mosby âgé, narrateur
Lyndsy Fonseca (VF : Chloé Berthier) : Fille de Ted
David Henrie (VF : Olivier Podesta) : Fils de Ted
En cours de production - Saison 6 : 20 septembre.
4 commentaires:
Même si y'a du mieux par rapport à la 4 (génial l'épisode qui se termine en comédie musicale dans la rue), ça reste la série que j'attends le moins de la rentrée. Vivement l'annulation, tiens.
Ah donc ce n'est pas juste mon manque de la série qui m'augmente la note, il y a bien du mieux !
Pour l'annulation, tu n'as qu'à plus regarder tatie !
Moi super fan de la série depuis ces débuts, j'ai regretté ce season premiere, bien sûr il y aquelques moments sympa dans l'épisode, avec barney essentiellement.
How I met perd son ame qui a fait d'elle une série drole et inovante ... j'espere qu'ils vont se rattraper ... l'épisode 2 est un peu mieux mais bof bof
12/20 pour cette épisode
14/20 pour le 2nd ...
Apparement, les scénaristes ont annoncé vouloir renouer avec la base de la série !
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