dimanche 23 janvier 2011

Parenthood

Saison 1, épisode 7.


Parenthood propose pour son septième épisode un ensemble moins intéressant.

En effet, l’effet tribu y est moins présent alors qu’il s’agit de son atout charme. Chacun y va de sa petite histoire mais aucune n’est réellement digne d’intérêt.

Sarah occupe la place la plus importante puisqu’elle passe à l’acte avec le professeur d’anglais de sa fille, Mark. D’abord réticente parce que de 12 ans son ainée, elle se laisse finalement prendre au jeu. Remarquant que sa fille en souffre, à contrecœur, elle met un terme à sa relation avec lui. Le mal est fait, Amber, déjà rebelle, sèche son examen et part sur les routes avec son ex. Bof !

Crosby ne passionne guère plus. Sur le point de niquer la bourgeoise du coin alors que son fils est dans la piscine de celle-ci, la mère qui en pince toujours pour lui fait une colère et appelle à la responsabilité du nouveau paternel. Mouais !

Un cran supplémentaire dans la médiocrité avec Julia, presque figurante, qui se rend compte que sa vocation d’avocate a peut-être dévié. Elle aurait aimé servir les pauvres gens alors qu’elle fait fluctuer les multinationales. Re mouais !

Le seul personnage proposant une scène vraiment digne d’intérêt est Adam. S’il tend à m’exaspérer quand il se pose en père La Moralité et subit pour le coup les mises en scènes les plus craignos à coups de ralentis et musique d’ascenseur, son « craquage » était réaliste et plutôt intense. Le père, mari, frère, employé, conseiller, père de substitution, homme d’intérieur et coursier qu’il est, n’a pas un moment pour lui, est à bout de nerfs. Il lâche un « Je n’ai pas de vie, j’ai un emploi du temps » que j’ai trouvé juste, fin et rempli de sens.

Episode qui fait malgré tout office de bouche-trou et dans lequel on en vient – contrairement aux deux précédents – à regretter un fil rouge ou une intrigue plus générale.


12/20

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