Saison 1, épisode 8.
Un grand nombre des ressorts de la comédie dramatique, de ce que l’on en attend par définition y est déployé dans ce très bon 1X08 de Parenthood.
Contrairement au numéro 7, une grande scène de groupe a lieu dans ce nouvel épisode. Crosby qui s’interroge toujours sur la place qu’il doit occuper dans la vie de son fils parvient à obtenir la co-organisation de son cinquième anniversaire mais aussi le droit d’inviter sa famille. Le mélange se passe mal car Jasmine, au moment de son accouchement a inventé un abandon. Conséquences directes : Mère, frères, cousins, tous considèrent Crosby comme un irresponsable, un déserteur. Les choses s’envenimant, Jasmine crache le morceau et admet qu’elle avait caché sa grossesse au père de son enfant. Grand fan des scènes de clashs quand elles sont bien menées, ici la dose d’humour qui ponctue la discussion animée des deux familles m’a conquis encore davantage. Le père de famille, prêt à bondir pour défendre son fils met les pieds dans le plat et tape complètement à côté en évoquant un prétexte raciste, immédiatement ponctués par les regards dépités de ses enfants et de Sarah qui demande pardon au nom de son père qu'elle annonce atteint du syndrome de tourette. Vraiment drôle.
Les histoires supplémentaires à l’épisode, toutes sympathiques mêlent efficacement comédie et tendresse. Amber rompt avec Damien, l’ex fêlé et fait un pas vers sa mère qui désespérait de l’éloignement entre elles depuis l'épisode Coucherie avec Mark-le-prof. Julia découvre que sa fille qu’elle imaginait atteinte d’Asperger est en fait une surdouée. Adam et Kristina concluent parfaitement l’épisode avec Max, allongé entre eux, au lit. Depuis son monde, l’ouverture est possible. Trois personnages qui s’aiment sans violons dans un naturel qui fait plaisir à voir.
Il est à noter que dans cet épisode, nous apprenons qu’à cause de la crise financière, l’avenir de la famille est incertain. Dans une mauvaise passe, ayant hypothéqué sa maison une seconde fois pour un entrepôt qui ne se vend pas et ceci dans le dos de sa femme, la patriarche de la tribu ne trouve pas d’issus… A suivre.
Réaliste, toujours bien ancrée, Parenthood met en scène des personnages qui gagnent encore en naturel et en humour.
Dial + : Sarah à Damien : « Amber a une famille décomposée. Elle ne connait pas la différence entre une relation et un sandwich.»
15/20
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