vendredi 21 janvier 2011

Parenthood

Saison 1, épisode 6.


Le charme continue d’opérer. Dans cet épisode 1X06, c’est à nouveau Julia qui obtient le bon point du jour mais elle le partage avec Kristina.

En effet, pour la première fois, la femme d’Adam, interprétée par Monica Potter a l’opportunité de montrer son talent. Gaby, une jeune comportementaliste (absolument superbe, frôlant la perfection physique à mon goût) est engagée afin de s’occuper de leur fils Max, atteint, rappelons-le, du Syndrome d'Asperger. Absolument dosé, loin des réactions de certaines Housewives bien connues, Kristina craque et se raconte. Comment une maman gère psychologiquement la maladie de son fils, qui se coupe du monde ? Comment ne pas être inquiète en permanence ? Touchant. La jeune et sublime nounou écoute, conseille et parvient à faire progresser Max face à l'autorité mais aussi dans sa sociabilité. J’aimerais que cette apparente perfection ne cache ni un futur scandale sexuelle ou autre tentative psychotique de buter tout le monde à la hache, mais, clairement sous le charme de la comédienne, j’aimerais qu’elle devienne récurrente et il faudra alors apporter plus de dimensions à son personnage que cet aspect altruiste et sympathique. A suivre mais jusqu’ici, duo excellent entre les deux femmes tant dans la peine que les rires.

L’autre blonde importante de l’épisode et de la série est Julia, qui apprend que Racquel, mère de la meilleure amie de sa petite fille et si souvent insupportable a bel et bien tenté d’embrasser son mari. Absolument humaine et juste, sans excès, elle annonce tout d’abord à Joël que cette femme doit sortir de leur vie. Loin des clichés habituels allant d’un extreme à l’autre, à savoir la potiche qui ne réagit pas ou la débile qui hurle sans raisons, Julia va droit au but, pose les questions qu’il faut et réagit. Une fois qu’elle a le pouvoir, elle revient en fin de compte sur sa décision par sacrifice pour sa fille qui perdrait sa meilleure amie. Est-ce le bon choix ? L’avenir nous le dira mais c’est en toute connaissance de cause et par choix qu’elle tolèrera cette Racquel parmi son entourage. Joel qui forme avec Julia un couple passant très bien à l’image fait, par ailleurs, parti des personnages à développer. Si le moment venu, le résultat est probant, au niveau de Kristina, révélée dans cet épisode, cela vaudra le coup. Les scénaristes n’abattent pas toutes leurs cartes en même temps et c’est tant mieux.

Toutes les histoires ne pouvant être exceptionnelles, elles tournent : Sarah embrasse le prof de sa fille dont l’approche par petite lettre à QCM était mignonnette et Crosby présente son fils à ses parents dans une ambiance agréable. Seul Adam se voit affubler d’un fil lourdingue et vieux comme le monde : Ma femme simule à l’occasion et c’est un problème.

Une musique parfois lancinante pour appuyer l’émotion, un ralenti superflu à l’occasion, tels sont les autres petites broutilles à améliorer mais n’empêchant nullement l’épisode d’être bon et les Braverman d’être toujours plus attachants.


14,5/20

1 commentaire:

Anonyme a dit…

order valium took 6 valium - 5 mg valium for sleep