lundi 24 janvier 2011

Desperate Housewives

Saison 7, épisode 5.


Quel plaisir avec cet épisode plutôt génial de Desperate Housewives. Il est arrivé et il s’agit de ce 7X5.

Tout d’abord, la trame de fond qui aura droit à son « one week earlier » concerne la bagarre publique de Gaby et Renee. Pour connaitre la cause de la discorde, on nous montre tout d’abord le rapprochement des deux femmes qui passent un peu à contrecœur une soirée en tête à tête. Elles se confient. Si Renee raconte son aventure récente avec l’avocat qui la représente pour son divorce, Gaby finit par avouer qu’elle a eu recours à la chirurgie esthétique alors qu’elle n’avait que 19 ans. A part Carlos, personne ne sait que son nez est faux. L’élément déclencheur de la guerre sera l’ex-mari de Renee qui souhaite la reconquérir. Les Housewives comprennent le pardon, de l’adultère notamment, mais Gaby insiste sur sa faiblesse si elle venait à y retourner, qu’elle se devait d’ouvrir les yeux. Ce à quoi Renee lui répond en bonne peste et devant témoins qu’elle ne devait pas mettre son faux nez dans ses affaires. La trahison est totale et entraîne les moqueries jubilatoires d’un duo qui fonctionne à merveille (même s’il fût bref), celui de Bree et Lynette. Vexée, Gaby s’en va mais comme il fallait s’en douter, la jeune femme au sang chaud débarque à la soirée organisée pour une chanteuse résidente de Wisteria Lane, Emma Graham, avec – l’alcool aidant – l’envie de se venger. Renee qui dîne avec l’ex qui ne l’est plus a droit à la tornade Solis qui, l’air de rien, balance à la tête du fameux Doug que sa femme s’est envoyée l’avocat. Conséquences : Bagarre entre les deux harpies s’insultant de « Salope » et laissant le public plutôt médusé.

Passons aux deux chaudes de l’épisode. Bree se fait retourner dans tous les sens par son nouvel amant. Ne pouvant plus suivre le rythme de la libido du jeune ouvrier, Bree en vient à marcher de travers. Il fait admettre que la distinguée Marcia Cross ne nous avait encore jamais offert ce registre. Nous avons droit à ses répliques bien drôles : Sous sa douche après plusieurs rapports sexuels, le trentenaire la rejoint, bite en avant : « Pitié, dis moi que tu viens me poignarder » ; se confiant à ses amies, « J’ai l’impression d’être un tunnel » et ma préférée, « Tu m’épuises avec ta libido à la Woody Woodpecker ».

La chaudasse numéro deux est bien sûr Susan, qui passe tous les épisodes à poil sur le net. Désormais, elle communique directement avec l’internaute, lui aussi en webcam. Mike est sur le point de tout découvrir mais Lynette lui sauve la mise. Le point négatif revient à cette partie de l’histoire puisqu’une fois de plus la pauvreté façon Desperate Housewives est caricatural à l’extrême. Susan s’occupe à des soirées « découpage de bons de réduction », se plaint de son appartement qu’elle tente de vendre comme étant l’endroit le plus honteux du monde et y met la dose d’exagération qu’on lui connait : son fils ne peut plus manger chaud à midi. N’importe quoi ! En dehors de ces détails, on s’en sort puisque même si la surprise n’est pas totale, le dernier client porno de la journée est Paul qui la fait désormais chanter : Elle lui vendra sa maison ou il racontera la nouvelle activité de « Tania » à Wisteria Lane et la honte l’abattra.

Enfin, Lynette, toujours au bord du gouffre avec 152 enfants se voit affubler d’une nouvelle nounou : la mère de Tom, Allison. Gentille grand-mère plutôt réaliste, celle-ci fonctionne à l’ancienne, les femmes à la cuisine, les hommes se font servir. Evidement Lynette est contre cette façon de faire qu’elle juge à juste titre d’un autre temps. La mère de famille parle un peu vite et remballe Allison assez violement en la renvoyant à l’échec de son propre mariage. S’excusant, les deux femmes repartent sur de bonnes bases mais un événement se profile… La vieille dame ne reconnait plus la petite Penny, ce qui laisse présager Alzheimer… Si le traité est un peu caricatural que ce soit du point de vue de l’éducation ou des symptômes de la maladie, j’ai trouvé l’actrice touchante et ses échanges avec Lynette tout autant attendrissants.

Desperate Housewives réussit toujours à distraire. L’intrigue devient plus claire grâce à la voix-off de Mary Alice qui annonce le but de son mari : la vengeance de ceux qui l’ont trahi, détruire les amitiés, les faire voler en éclat. Des rebondissements tels qu’on les connait sont à prévoir mais il reste clairement de bons mots à distribuer, de purs moments de comédie à offrir et qui sait, un petit plus. Dans ce cinquième épisode, l’alchimie prend parfaitement.


15,5/20

6 commentaires:

Popa a dit…

C'est vrai que Bree n'en pouvait vraiment plus dans cet épisode, j'ai eu presque de la peine pour elle...
Mention spéciale à l'intrigue Renee vs Gaby, très drôle d'avoir les 2 "piquantes" de la série en face à face. J'ai vu venir à 1 km le "one week earlier", so Desperate!
Lynette face à sa belle mère, je dis bof, même si pour une fois elle ne se dispute pas avec son mari car il se comporte comme ses jumeaux. Lynette lasse un peu, quand même.

Sniv a dit…

T'es à jour ?

Xmas a dit…

L'essentiel est tout de même de voir l'un des deux jumeaux. Voire, les deux....

Susan, c'est de pire en pire.

Je n'aime pas du tout cette Renée qui, n'apporte rien à la série.

Une série bien botoxée, des personnages qui le sont tout autant... Mais c'est tout de même bon de les suivre encore et toujours...

Popa a dit…

Sniv, je suis au 7.10 pour Desperate. Arrêté sur LE suspens de mi-saison. Vu que je les regarde avec une amie que je vois une fois par mois, j'en ai souvent quelques uns de retard.

camer_designer a dit…

Bree en amante essoufflée? Dire que je rate cette saison pour des problèmes techniques

Sniv a dit…

Ce registre lui va à la perfection ! Regarde vite et bienvenue ! ^^