jeudi 15 septembre 2011

Ringer

Saison 1, épisode 1.


Elle revient ! Tout l'intérêt de Ringer provient de ce retour tant attendu, Sarah Michelle Gellar fait son grand comeback à la télévision.

Pendant et après 7 formidables années de Buffy contre les vampires, l'actrice s'est essayée au cinéma avec plus ou moins de succès. Pour les gens de ma génération, elle a été une bien bonne Catherine dans Sexe Intentions ; pour les enfants, une Daphné plutôt rigolote dans Scoubidou ; pour les plus assidus, une paumée plutôt crédible dans Véronika décide de mourir et bien sûr une crieuse de choix dans The Grudge, Souviens-toi l'été dernier ou Scream 2. Si j'assume ces teen movies parce que j'étais justement la cible et parce que l'élue de Joss Whedon m'a fait rêver, je n'irais tout de même pas jusqu'à défendre Harvard Story, faut pas pousser la Summers dans les orties. Mais Sarah reste de toute façon avant tout Buffy ! Peut-elle véritablement être quelqu'un d'autre que la tueuse ?

A première vue, oui. Plutôt deux fois qu'une même. En effet, dans Ringer, Sarah Michelle Gellar interprète deux sœurs jumelles. D'un côté nous avons Bridget, arrêtée pour prostitution et possession de drogue, en pleine rédemption chez les alcooliques anonymes depuis 6 mois et témoin unique d'un meurtre commis par ce qui semble être la plus grosse crapule du coin, Bodaway. Paniquée, Bridget s'enfuit, échappe à la surveillance du FBI et se rend chez sa moitié qu'elle n'a pas vu depuis 6 ans, Siobhan Martin, qui semble mener une vie parfaite de bourgeoise. Nous apprenons qu'un terrible secret plane au-dessus de cette famille et qu'il concerne un enfant, Sean.

Tournant du scénario : Alors qu'elles passent pour la première fois une journée ensemble en mer, Bridget se retrouve seule à bord avec pour seule trace de sa jumelle, un flacon de médicament vide contenant uniquement la bague de la disparue. Leur ressemblance ne faisant aucun pli, sa situation de peur constante liée au témoignage qu'elle doit effectuer au tribunal, Bridget choisit de prendre sa place.

A partir de cet instant, Bridget se fait appeler Siobhan Martin et tente de duper ce nouvel entourage. Andrew son mari, Juliet sa belle-fille, Gemma sa meilleure amie et Henry, le mari de cette dernière mais aussi amant. Comme dans Samantha Who, les parties comiques en moins, il faut s'adapter, mentir, tricher, faire semblant de connaître les endroits, les gens, les passés, adopter les bonnes habitudes et surtout assumer des choix qui n'ont pas été les siens. Comme celui de coucher avec un mec qui n'est autre que le mari de sa meilleure amie mais aussi le meilleur ami de son mari. Vous suivez ? Bref, assumer d'être une salope !

Comme attendu, Machado, l'agent du FBI interprété par Nestor Carbonell - notamment connu pour son rôle du mystérieux Richard Alpert dans Lost - la recherche. Car si elle n'est pas présente, le tueur à la tête de mort restera en liberté.

Déjà chargé, le pilote de Ringer conclut avec un rebondissement de plus, puisque la véritable Siobhan vit tranquille dans le luxe à Paris, et que Bridget, certainement prise pour Siobhan, se fait agresser par un homme cagoulé qu'elle abat.

Vous l'aurez compris, les scénaristes ont mis la dose. Plusieurs voies mystérieuses sont ouvertes, et on ne peut qu'être intrigué par la suite des événements. Par contre, ce chargement d'informations, s'il évite clairement l'ennui, peut être dangereux. À vouloir trop en faire, on risque de tomber dans un scénario encore moins crédible. D'autant que du point de vue de l'image, une scène essentielle est à retenir, et je pense que d'ici quelques temps elle pourrait limite faire le buzz sur le net, tant elle est ridicule... La scène du bateau naviguant sur fond bleu et soufflé par des ventilateurs maison nous ferait passer les effets spéciaux de Pas de Pitié pour les Croissants pour le dernier Spielberg. Heureusement ces plans sont très courts, mais tout de même, quel fou rire !

En conclusion, si je n'ai eu que très peu d'échos pour l'instant (un petit article et un petit texto, tous deux négatifs), je ne pense pas qu'au vu du pilote, la série fasse l'unanimité. De mon côté, si Ringer est encore un peu brouillon, le plaisir de retrouver Sarah Michelle Gellar dans une histoire intrigante me convient tout à fait.



14,5/20

How I Met Your Mother

Saison 6, épisodes 8 à 24.


Alors que How I met your Mother prépare sa rentrée pour le 19 septembre 2011, il est temps pour moi de faire le plus petit rappel qui soit des épisodes visionnés il y a quelques mois, à savoir du numéro 8 au numéro 24.

Complètement pris de court, ce billet n'aura d'autre vocation que celle de laisser une trace bien vague du trois quart de cette saison 6. J'espère par la suite et dès le 19 septembre, reprendre un rythme d'écriture plus régulier.

Pour en revenir à mon sujet, j'en viens immédiatement à l'événement le plus marquant de l'année. Peut-être pour la première fois, du moins j'en ai l'impression, How I met a joué avec la corde sensible, et cela a été une vraie réussite puisqu'à la fin de l'épisode 11, Lily, les larmes aux yeux, doit annoncer à son mari la mort de son père. Plus que la réaction de Marshall, Alysson Hannigan rappelle ce qu'elle était dans Buffy contre les Vampires, une très bonne comédienne dramatique. Sa tristesse m'a donné la chair de poule. Cette petite partie tragique a été une véritable bonne surprise.

Parallèlement et puisque l'émotion du deuil est finalement assez vite expédiée, au profit de passages plus lourdingues (chose peu étonnante quand il s'agit de Marshall), nous repassons à la comédie, parfois bonne, parfois mauvaise. En vrac et parce que je préfère retenir ce qui m'a fait rire, je garderais : le show canadien « Space Teens » de Robin, les différentes « Interventions » toujours réussies, mais ma préférence va encore et toujours au grand Barney, j'aime ce personnage, relevant le moindre défi débile, farouchement persuadé de sa moindre opinion, la défendant corps et âme en particulier quand elle est sexiste ou machiste, j'adhère particulièrement à ses citations telles que : « Un grand pénis amène de grande responsabilités ».

Pour ce qui est de l'histoire, les directions sont plutôt chiantes, puisque Barney, éternel séducteur, de la même façon que Joey dans Friends, se voit trop régulièrement affublé d'un virage d'existence où tout à coup ses sentiments prendraient de l'importance. On apprend d'ailleurs en fin de saison qu'il finira lui aussi marié. Ce ne sera pas avec Nora, celle pour qui il avait craqué puisque leur histoire tombe à l'eau.

Le moins intéressant, parce que déjà vu 150 fois dans les sitcoms américaines : les histoires de bébés. Ou pire encore, les projets de bébés ! Ou pire du pire encore, les projets de bébés ayant des difficultés à se réaliser ! Ainsi grand bien nous fasse, en fin de saison Lily est enfin enceinte.

Ted enfin, quant à lui, gagne une guest : Jennifer Morrison, connue pour son rôle de la bien sage Cameron dans Dr House. Son personnage plutôt fadasse vient avec un cadeau : Kyle MacLachlan, le tristement célèbre Orson de Desperate Housewives, interprétant ici son mari. Si l'acteur n'est pas trop ma tasse de thé, les scènes où son regard noir effraie Ted, m'ont bien fait rire. Délesté de cette intrigue au rabais, nous tirerons malheureusement celle de l'Arcadian jusqu'aux derniers instants de la saison. Les personnages dont les grandes convictions de vie, ceux éternellement tiraillés entre la morale et l'intérêt personnel me fatiguent à peu près autant que dans la vraie vie. Au final, Ted choisit sa carrière et la fameuse « mother » ne semble toujours pas pointer à l'horizon.

En conclusion, il me semble avoir pris davantage de plaisir à suivre cette saison 6 d'How I met your Mother, que la numéro 4 par exemple. Certains épisodes ont été originaux, la complicité des personnages bien présente, une bonne petite piqûre d'émotion nous a été donnée, et Barney parvient toujours à nous faire marrer. On en oublierait presque (mais quand même pas) qu'How I met se repose sacrément sur ses lauriers.

(Je t'aime ! ^^)

Grâce à cette super tête de Barney, ma note pour la saison est de 14/20.

mercredi 14 septembre 2011

Weeds

Saison 7 – Episodes 7 et 8.


Il fallait bien que cela arrive, ce 7X7 de Weeds est pour l'instant le plus mauvais de la saison.

Cet épisode propose 3 axes distincts, 3 axes qui se révèlent très vite plutôt chiants. Klein, le big boss de Doug, et Nancy se tournent autour et s'allument gentiment. Comme l'héroïne s'est déjà donnée à ce jeu du chat et de la souris un nombre incalculable de fois, l'intérêt est moindre.

Silas, toujours dans son optique de voler de ses propres ailes (mais avec maman assez proche tout de même), l'éphèbe se retrouve à boxer d'autres mannequins de campagne comme lui afin de négocier qu'ils deviennent pour lui des coursiers, les poches blindées d'herbe. On ne peut pas dire que cette histoire déchaîne les passions...

Si Shane travaille désormais avec son nouveau copain flic un peu corrompu, on ne lui accorde guère de matière pour proposer une partie plus intéressante que les autres, c'est même le contraire qui se produit.

11/20


L'épisode numéro 8 ne relève que très légèrement le niveau : Zoya, qui partageait sa couche avec Nancy en prison, est libérée et souhaite reprendre sa place avec autorité. Andy ouvre ses portes aux visiteurs s'intéressant à son vélo, ce qui déplaît fortement à Silas dont la planque est dissimulée derrière une simple porte verrouillée. Shane est clairement celui qui nous assomme avec son histoire de flic, il devient une sorte de conseiller et limite, de guide spirituel très chiant.

Heureusement, une très bonne scène a lieu en guise de conclusion. La cocotte-minute explose et tous les secrets de Nancy sont révélés. Klein se retrouve au cœur du deal, les poches d'herbe sont balancées à la vue de tous, Andy et Silas apprennent la bisexualité carcérale de Nancy grâce à une Zoya surexcitée. Le baiser lesbien imposé à notre héroïne face à sa famille, son amant et son patron la laisse plus que perplexe et pour le coup, nous réconcilie un peu avec ce 7X8.

12,5/20

En conclusion, la baisse de régime dans Weeds est pour ces deux épisodes assez inquiétante. Les moments plaisants qui les ponctuent, sont malheureusement trop brefs.

jeudi 8 septembre 2011

Desperate Housewives

Saison 7, épisodes 15 à 18.


Épisode 15 : En dehors d'une bonne scène pour Gaby qui s'est rendue sur la tombe de son beau-père dans le trou perdu où elle a grandi, lui donnant l'occasion de faire sortir sa rage sur la bonne soeur qui avait connaissance du calvaire que vivait la gamine, mais qui n'a pourtant rien fait. Bon jeu. Émotions. Parallèlement les Housewives ne proposent rien de bien folichon... Les Scavo mettent leurs immatures de jumeaux à la porte, qui emménagent chez Karen. Départ plus lointain pour Keith, puisque Bree le dirige vers la porte de sortie. Mike et Paul de leur côté conduisent Zack en cure. Un Zack qui d'ailleurs affirme que plus personne ne peut l'aimer. Enfin Susan qui s'en sortait plutôt bien ces derniers temps, se retrouve à nouveau affublée d'une intrigue à la mords-moi-le-noeud, et surtout une façon de faire déjà vue mille fois dans Desperate Housewives. En effet, pour compenser la souffrance de sa dialyse, Susan joue de son malheur pour gagner des places dans la file d'attente des supermarchés. Heureusement, juste retour des choses, l'héroïne s'effondre. 12/20

Épisode 16 : Dans cet épisode, alors que Gaby et Lee sont occupés avec d'insupportables concours pour gosses et que tous les autres personnages ne servent à rien (Bree est triste, Renée garde Paige, Lynette range les affaires de ses jumeaux, Susan et Mike partent en pique-nique), l'histoire Beth se voit conclue d'une balle dans la tête. Cette dernière souhaite offrir son rein à Susan. Pour une fois, la saison en cours prend un tournant avant le moment du final. Quand on assiste à ce genre d'épisode où pourtant l'un des gros fils rouges prend fin et où l'ambiance générale n'est pas mauvaise, mais que tout ce méli-mélo, ponctué par des platitudes sans intérêt crèvent l'écran, on se dit qu'il est réellement temps que Depserate Housewives tire sa révérence. 13/20

Épisode 17 : Ce 7X17 reste complètement dans la veine du précédent, ni réellement mauvais, mais loin d'être très bon, les histoires « sympas sans plus » côtoient les grosses ficelles de Desperate Housewives, vues et revues. Les disputes de Tom et Lynette en sont le meilleur exemple. Complètement calqué sur ce que le couple propose maintenant depuis 7 saisons. Et le résultat est toujours le même, Lynette à force de manipulation, obtient toujours ce qu'elle désire. Ici, Tom accepte une promotion. Si Andrew est alcoolique et qu'on s'en fout un peu, on s'interroge davantage sur ce comportement soudain de Paul, qui accepte que son ennemie de toujours, Susan, obtienne le rein de Beth. Comme l'écervelée rejoint le très grand cimetière de Wysteria Lane et que Paul semble avoir enterré sa méchanceté dans un nouveau coffre au fond de sa piscine, il fallait quelqu'un à combattre, un nouveau suspense... C'est chose faite : La mère Thillman est libérée. 13/20

Épisode 18 : Pour cet épisode 18, je prend le parti de n'évoquer que les moments intéressants de l'épisode. La chance de Susan, l'argent de Tom, les fringues de Renée, les cendres « de » Felicia ne valent pas le huis clos de la montagne. En effet Andrew, coincé dans un chalet avec sa mère et les Solis, désire se racheter une conscience, assumer ses actes. Carlos apprend la vérité sur la mort de sa mère, Andrew l'a renversé alors qu'il n'était qu'un adolescent, c'est pour cette raison que le latino lui pardonne. Les choses sont différentes pour Bree, qu'il voit non seulement comme son amie depuis des années, la responsable de son enfant et surtout celle qui a trahi. Il décide de ne plus jamais lui adresser la parole. Ces scènes sont assez excitantes, mais à force de savoir que toutes les embrouilles existantes dans cette série finissent toujours par s'arranger, il est difficile de se sentir touché outre mesure. Retenons que les personnages sont bons et qu'en parlant d'un drame s'étant déroulé à une époque où Desperate était passionnante, on y gagne un minimum. 14/20


On connait les lieux, on a pas besoin d'avoir peur, Desperate Housewives reste ce qu'elle est depuis quelques années... On s'y retrouve. Ou pas.

mercredi 7 septembre 2011

The Big Bang Theory

Saison 4 – Épisodes 13 à 24.


Ayant visionné ces épisodes à la semaine au moment de la diffusion aux Etats-Unis, le résumé va être bref, car je dois l'avouer, j'ai oublié bon nombre de détails de cette saison qui reste une fois de plus satisfaisante et bien drôle.

Du point de vue de l'histoire et des événements marquants de cette deuxième partie de saison, je retiendrais Raj qui dans un premier temps fantasme sur Bernadette mais qui, à la surprise générale, sous l'effet de l'alcool, finit dans le season final par - oh mon dieu ! - coucher avec Penny !!!
Priya, quant à elle, est sur le point de repartir en Inde ; et Sheldon et Amy échangent un premier baiser. Bernadette est promue, ce qui irrite au plus haut point Howard. Bien des directions sont d'ores et déjà ouvertes pour la saison 5 de Big Bang Theory.

Pour tout fan de la série, l'important provient des détails et des situations comiques. En vrac, les moments qui m'ont fait mourir de rire concernent comme toujours Sheldon : Sheldon hypocondriaque à l'extrême mettant une serviette devant sa main avant de taper dans celles de ses amis, Sheldon offrant des dialogues toujours aussi hautains tels que « J'aimerais maintenant arrêter de l'écouter et commencer à parler ! », Sheldon paniqué contactant au premier degré les flics parce que son compte World of Warcraft a été piraté, ou Sheldon n'ayant aucune compassion pour les autres même lorsque la mère d'Howard est à l'hôpital et désirant tout simplement rentrer à la maison, j'adore, j'adore, j'adore ! Ce personnage reste un régal, ses côtés enfantins mêlés à sa supériorité tellement étalée est ce qu'il y a de mieux dans les sitcoms américaines. Son duo avec Amy fonctionne à merveille et leurs expériences, comme celle qui consiste à étudier la rumeur de leur rapport sexuel (toujours exprimée dans des mots tellement techniques et improbables), donnent une dimension supplémentaire à Sheldon.

Chaque personnage apporte dans cette saison 4 sa dose d'humour, mais véritablement Big Bang Theory pour moi reste Big Bang Sheldon (même si Penny est toujours très drôle et très utile dans ses interactions avec lui). Par conséquent, si le billet est court, il ne reflète en rien une diminution de ma passion pour cette grande asperge asociale dont je suis fan à 100%. Si certains épisodes étaient moins drôles, grâce à lui, je n'ai qu'une envie : celle de vite le retrouver pour la saison 5, le 22 septembre !


Note de la saison : 15,5/20

dimanche 4 septembre 2011

Weeds

Saison 7, épisode 6.


Bonne nouvelle pour nous, l'épisode 6 de Weeds remet en lumière deux anciens : Heylia et Dean. Cool !

Silas et Nancy ne se retrouvent pas très longtemps en joug face à Heylia, mais le climat reste tendu. Si Conrad a quitté sa mère, Dean, qui était venu donner un coup de main juridiquement à Heylia, s'est installé. Un énorme champ de plantes de cannabis les fait vivre. Nancy, qui désirait de la nouvelle matière, est servie. La MILF, qui n'est autre que la création de Conrad et Silas, a été replantée, et sa rareté ferait les beaux jours du deal à New York. Heylia, qui refuse dans un premier temps de collaborer avec celle qu'elle considère comme responsable de sa solitude actuelle, obtient finalement le marché qu'elle désire : elle échange Silas, qui aidera dans les champs et le transport, contre la cam tant désirée. Dans cette situation pour le moins difficile, nous retrouvons de bonnes scènes de comédie entre les deux matrones d'Agrestic, comme celle où Nancy, abandonnée dans les pièges, manque d'exploser. Par ailleurs, la relation de celle-ci avec son fils ponctue l'épisode de moments plus profonds. Silas est tiraillé entre son besoin d'argent, de reconnaissance, certainement aussi de l'affection - certes en déclin mais toujours présente qu'il éprouve envers sa mère - et la rancune qu'il ressent face à cette vérité assommante qui lui est tombée dessus il y a peu : l'identité de son vrai père, Lars et non Judas comme il l'a cru toute sa vie. Hunter Parrish exprime de mieux en mieux cette souffrance intérieure. Nancy, quant à elle, parvient toujours à mêler davantage culpabilité avec malice et légèreté. De bons moments.

Par ailleurs - forcément moins intéressant et un peu moins drôle, mais tout de même sympathique - Andy se cherche et tente d'imposer son projet bien bancal « La roue de Copenhague », une sombre affaire de vélo, auprès de la nouvelle société de Doug. Un échec qui le conduira à acheter un ancien bar gay qu'il compte transformer. Les échanges à ce propos avec Shane sont assez marrants. Shane justement a enfin droit à un semblant de perspective. Prenant des cours auprès d'un commissaire, il relève tous les pièges possibles pour déjouer le système et envisage ainsi la suite. Le bar d'Andy tombe à pic, puisque celui-ci servirait ou même servira de couverture. Non sans rappeler un certain magasin de vêtements, cette mise en place semble surtout exister dans le but d'aider et d’impressionner sa mère.

Satisfait du retour d'Heylia et Dean (même si on aurait préféré Celia ou Isabelle), Weeds continue à distiller habilement des doses d'humour qui me conviennent, mais aussi à dessiner un scénario principal tout à fait plaisant.


15/20

samedi 3 septembre 2011

Cougar Town

Saison 1.


J’ai eu une expérience un peu particulière avec la « nouvelle » série de Courtney Cox : Cougar Town.

En effet, très optimiste à l’idée du retour de Monica Geller et plus que satisfait par ses deux ans de Dirt, j’étais ravi de la retrouver.

Cougar Town raconte l’histoire de Jules Cobb, agent immobilier, récemment divorcée, mère d’un adolescent, Travis et surtout désirant, malgré ses 40 ans, profiter d’une seconde jeunesse et des hommes. Elle lança l’expression « Cougar » dans le monde entier, à savoir l’attitude de ces femmes mûres mangeant de jeunes minets. Jules s’éprend finalement de son également divorcé de voisin Grayson. Après un traditionnel jeu du chat et de la souris, on s’en doutait, c’était écrit, le couple un peu « adulescents » se forme.

Lorsque la série a été lancée à la rentrée 2009, je l’ai suivie immédiatement, un épisode par semaine. Si j’ai trouvé ça rigolo, que Courtney est toujours aussi belle et plus décomplexée que jamais, que le plaisir de retrouver Christa Miller Lawrence, rendue célèbre par son rôle génial de Jordan dans Scrubs, n’a fait aucun doute, l’obstacle numéro 1 à mon optimisme légèrement réduit est venu de la concurrence. En effet, sur nos écrans apparaissaient au même moment l’autre comédie star : Modern Family. En sachant, fidèles lecteurs, tout le bien que je pense du remake de Fais pas çi Fais pas ça, Cougar Town a pour ma part, naturellement et sans réelle volonté, été éclipsé.

Ce n’est que cet été que je me suis décidé à reprendre son visionnage depuis le premier épisode. Quelle ne fut pas ma surprise de redécouvrir une série qui me permettait d’avoir régulièrement quelques bons fous rires et dont certains aspects la rendent vraiment attachante. La relation entre Jules et Travis fait partie des points positifs du show. Naviguant essentiellement entre situations comiques et sujets sérieux comme le départ de l’enfant à la fac, ils rendent leur relation crédible et originale. Mes préférences vont aux nombreuses scènes où Jules oublie ou se fiche que son fils est dans la pièce et aborde des sujets sulfureux qui gênent l’ado maltraité.

Courtney Cox et Christa Miller Lawrence ayant déjà fait leurs preuves dans leurs précédents rôles, c’est tout naturellement Busy Philipps qui se retrouve challenger de la comédie. Même s’il m’arrive de douter de ses capacités d’actrice, son rôle de blonde tantôt idiote finie, tantôt confidente et conseillère de Travis est rempli de façon correcte. L’antagonisme entre Ellie et Laury est un régal, les remontrances réciproques aussi, leurs petits rituels à croquer !
Venons-en aux « mecs »… Leur niveau est quand même souvent en deçà de ces chères dames. Leurs délires de beuveries et autres tournées des bars à la Very Bad Trip ne sont pas vraiment le genre d’humour qui me fait décoller, en particulier lorsqu’il s’agit du père de Travis (sauf quand il a un chien grand comme un éléphant.). Heureusement les scènes en groupe sont très bonnes et la relation des deux couples de la série est agrément par de bien bonnes phrases assassines.


En conclusion, Cougar Town a réussi à me séduire, et on ne peut s’empêcher de penser qu’on assiste parfois à ce que serait devenu un bout de notre Monica adorée, 20 ans après. Courtney, ne pars plus !

Note de la saison : 15/20