jeudi 8 septembre 2011

Desperate Housewives

Saison 7, épisodes 15 à 18.


Épisode 15 : En dehors d'une bonne scène pour Gaby qui s'est rendue sur la tombe de son beau-père dans le trou perdu où elle a grandi, lui donnant l'occasion de faire sortir sa rage sur la bonne soeur qui avait connaissance du calvaire que vivait la gamine, mais qui n'a pourtant rien fait. Bon jeu. Émotions. Parallèlement les Housewives ne proposent rien de bien folichon... Les Scavo mettent leurs immatures de jumeaux à la porte, qui emménagent chez Karen. Départ plus lointain pour Keith, puisque Bree le dirige vers la porte de sortie. Mike et Paul de leur côté conduisent Zack en cure. Un Zack qui d'ailleurs affirme que plus personne ne peut l'aimer. Enfin Susan qui s'en sortait plutôt bien ces derniers temps, se retrouve à nouveau affublée d'une intrigue à la mords-moi-le-noeud, et surtout une façon de faire déjà vue mille fois dans Desperate Housewives. En effet, pour compenser la souffrance de sa dialyse, Susan joue de son malheur pour gagner des places dans la file d'attente des supermarchés. Heureusement, juste retour des choses, l'héroïne s'effondre. 12/20

Épisode 16 : Dans cet épisode, alors que Gaby et Lee sont occupés avec d'insupportables concours pour gosses et que tous les autres personnages ne servent à rien (Bree est triste, Renée garde Paige, Lynette range les affaires de ses jumeaux, Susan et Mike partent en pique-nique), l'histoire Beth se voit conclue d'une balle dans la tête. Cette dernière souhaite offrir son rein à Susan. Pour une fois, la saison en cours prend un tournant avant le moment du final. Quand on assiste à ce genre d'épisode où pourtant l'un des gros fils rouges prend fin et où l'ambiance générale n'est pas mauvaise, mais que tout ce méli-mélo, ponctué par des platitudes sans intérêt crèvent l'écran, on se dit qu'il est réellement temps que Depserate Housewives tire sa révérence. 13/20

Épisode 17 : Ce 7X17 reste complètement dans la veine du précédent, ni réellement mauvais, mais loin d'être très bon, les histoires « sympas sans plus » côtoient les grosses ficelles de Desperate Housewives, vues et revues. Les disputes de Tom et Lynette en sont le meilleur exemple. Complètement calqué sur ce que le couple propose maintenant depuis 7 saisons. Et le résultat est toujours le même, Lynette à force de manipulation, obtient toujours ce qu'elle désire. Ici, Tom accepte une promotion. Si Andrew est alcoolique et qu'on s'en fout un peu, on s'interroge davantage sur ce comportement soudain de Paul, qui accepte que son ennemie de toujours, Susan, obtienne le rein de Beth. Comme l'écervelée rejoint le très grand cimetière de Wysteria Lane et que Paul semble avoir enterré sa méchanceté dans un nouveau coffre au fond de sa piscine, il fallait quelqu'un à combattre, un nouveau suspense... C'est chose faite : La mère Thillman est libérée. 13/20

Épisode 18 : Pour cet épisode 18, je prend le parti de n'évoquer que les moments intéressants de l'épisode. La chance de Susan, l'argent de Tom, les fringues de Renée, les cendres « de » Felicia ne valent pas le huis clos de la montagne. En effet Andrew, coincé dans un chalet avec sa mère et les Solis, désire se racheter une conscience, assumer ses actes. Carlos apprend la vérité sur la mort de sa mère, Andrew l'a renversé alors qu'il n'était qu'un adolescent, c'est pour cette raison que le latino lui pardonne. Les choses sont différentes pour Bree, qu'il voit non seulement comme son amie depuis des années, la responsable de son enfant et surtout celle qui a trahi. Il décide de ne plus jamais lui adresser la parole. Ces scènes sont assez excitantes, mais à force de savoir que toutes les embrouilles existantes dans cette série finissent toujours par s'arranger, il est difficile de se sentir touché outre mesure. Retenons que les personnages sont bons et qu'en parlant d'un drame s'étant déroulé à une époque où Desperate était passionnante, on y gagne un minimum. 14/20


On connait les lieux, on a pas besoin d'avoir peur, Desperate Housewives reste ce qu'elle est depuis quelques années... On s'y retrouve. Ou pas.

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