jeudi 22 septembre 2011

How I met your mother

Saison 7, épisodes 1 et 2.

Retour raté pour How I Met Your Mother !

Alors que la diffusion de la saison 7 a repris aux Etats-Unis le 19 septembre, on peut dire qu'on est très loin du niveau attendu d'un season premier. Dans ce 7X1, on se retrouve au mariage de Barney, dans le futur donc. Trop génial pour être le sujet de l'épisode, celui-ci ne sert que d'intro. On y voit un Barney flippé juste avant de passer devant le maire et Ted, son témoin pour le calmer, lui rappelle alors que le pire des mariages concerne... Punchy et Kelly, super !

Avec leur manière de faire des arrêts sur image, on nous feinte différentes catastrophes qui, provoquées par Marshall, auraient pu gâcher le mariage, mais toujours esquivées, elles laissent la place à la bourde finale. En effet, le mari de Lily, voulant révéler à ses amis la grossesse de sa femme, parle trop vite et la mariée du jour, Kelly, est dévoilée. Drame dans la famille.

Parallèlement, le schéma ultra-classique des sitcoms et en particulier des How I met Your Mother est réintroduit. Après plusieurs saisons du jeu de chat et de la souris, Robin nous ressort le couplet assommant des sentiments pour son ex, Barney. Barney, lui-même, évidemment épris d'une autre, Nora, est décidé plus que jamais à changer pour elle. N'a-t-on pas déjà vu ces situations 25 millions de fois dans la série ?

Du point de vue de l'humour, on pêche plus que jamais. Si rien n'est hilarant, la voix de la vérité de Robin et les insultes aux différents bébés présents dans le mariage, font sourire. On gagne aussi quelques points avec une chorégraphie exécutée par Barney et Robin, tous deux ayant perdu quelques kilos et offrant un « mini-show » pour cette rentrée.

Note de l'épisode 1 : 11/20

En arrivant dans le 7X2, la situation se corse bien davantage pour nous. Non-contents de manquer la marche de ce retour 2011, les personnages parviennent carrément à ennuyer, à agacer et à devenir des caricatures d'eux-mêmes. Malheureusement, après des années, celles-ci ne sont même plus drôles.

Ainsi, pour lancer la saison, Marshall obtient un poste chez Garrison Cootes. Pour ce faire, le plus que jamais lourdingue dadet doit empêcher une vidéo dans laquelle, bourré, « Beercules » parade à poil. Barney, lui, obtient un nouveau rendez-vous avec Nora, survivante de la saison précédente et désire lui montrer qu'il a changé. Tout comme lors des différents sketch du mariage précédent dans le season premier, ses confidences portant sur ses différents mensonges pour draguer les filles et qu'on nous sert tout de même en boucle depuis des années, ne font aucun effet. Les intervenants extérieurs du jour sont loin d'être un cadeau, en particulier « Edward aux bouteilles d'argent », dont le ressort comique est proche de zéro.

Enfin celui qui mérite son paragraphe à lui tout seul : Ted. Si son côté agaçant semblait légèrement hiberner lors de la saison 6, il crève à nouveau l'écran. Je ne sais pas si cela vient de moi ou si c'est général, mais j'ai réellement l'impression que le mélange de son jeu et ce que les scénaristes écrivent, donne un résultat des plus antipathiques. Heureusement que Barney a été là pour porter la série jusqu'ici, car Mosby est quand même censé être le rôle-titre. Son manque de charisme a souvent fait défaut, mais ce qui devient de plus en plus insupportable, et c'est un comble au vu du thème principal de la série, c'est la recherche de cette fameuse « Mother ». Si j'avais un pote comme lui dans mon entourage, je me claquerais la tête contre les murs. Tout tourne autour de lui, chaque rencontre devient la femme de sa vie, et ses confidences autour d'un cigare dégueulasse sur la peine qu'il éprouve à rester célibataire me laisse de marbre tant le personnage n'a cessé de geindre de saison en saison. Étonnamment - alors que Ross Geller qui était pourtant le Friends que j'appréciais un peu moins que les autres, me faisait toujours rire avec sa radinerie - ici lorsque Ted déjeune avec une jeune femme souhaitant payer l'addition, ce dernier considère cela comme un avantage, je suis agacé. De la même façon, Sheldon dans Big Bang Theory où ses formidables camarades de jeu qui, pour expliquer des choses simples de leur vie quotidienne sortiraient tableurs, équations et calculs savants, me feraient forcément mourir de rire. Ici, quand Ted nous sort le tableau des couleurs pour comparer ses futures conquêtes, j'ai juste envie que son ego lui explose à la tête. D'ailleurs je trouve que d'une manière générale, How I met Your Mother a tendance à montrer que Lily et Robin sont les seules femmes dignes d'intérêt et dotées d'une cerveau qui existent sur Terre. Toutes les autres ne sont forcément que des accessoires pour les futures boutades des mecs. Je ne dis pas que se servir des idiotes potentielles n'est jamais drôle, au contraire, mais c'est encore une fois une ficelle tirée depuis bien trop longtemps. En revoyant le générique, j'ai trouvé que le groupe des 5, en comparaison avec ce bon montage bien rythmé, avait perdu de son dynamisme et de sa fraîcheur.


Placée comme une blaguounette en début de saison, la voix off discutant avec ses enfants annonce « On est encore loin de la fin » , et après cette entrée en la matière, nous ne pouvons que le déplorer.

Note de l'épisode 2 : 7/20

5 commentaires:

cecilette a dit…

7 carrement ! Moi qui commence juste a suivre la serie, ca donne pas envie de continuer... enfin "suivre", tu m'connais, je regarde les episodes sur lesquels je tombe lors de leur diffusion sur differente chaine de canalsat !

Cindy a dit…

J'ai bien aimé le premier épisode. Je préfère presque les moments d'émotion à l'aspect comique de la série.

popa a dit…

Je comprends ce que tu veux dire, et ça fait bien 2-3 ans que je ressens cela alors je suis un peu passé au-dessus. Ted est clairement l'insupportable de la série, suivi de pas très loin par le dadet benêt.
Ce qui pêche un peu c'est la pauvreté des rôles secondaires, qu'on nous introduit comme des amis de toujours et qui ne sont là que le temps d'un épisode, pour faire valoir les situations qui se passent sous nos yeux.
Et, les ressorts comiques / allers-retours dans le temps sont un peu éculés au bout de 7 ans... Mais chaque série finit pas s'user, il y a bien longtemps aussi dans Desperate qu'on a plus de surprises sur la forme de la série.
Espérons qu'ils arrêtent HIMYM à temps, on est pour le moment repartis pour 2 ans !

Sam & Nerve a dit…

Et si vous arrêtiez de regarder, non?
J'ai bien apprécié cette nouvelles saison.
Par contre si il n'y a que Barney qui vous intéresse, passez à autre chose. Je pense qu'il est grand temps.

Sniv a dit…

Je pense aussi qu'il est temps mais quand on a aimé pendant des années et qu'on est attaché à un personnage, on a toujours tendance à penser que ça ira mieux.