Saison 6, épisodes 8 à 24.
Alors que How I met your Mother prépare sa rentrée pour le 19 septembre 2011, il est temps pour moi de faire le plus petit rappel qui soit des épisodes visionnés il y a quelques mois, à savoir du numéro 8 au numéro 24.
Complètement pris de court, ce billet n'aura d'autre vocation que celle de laisser une trace bien vague du trois quart de cette saison 6. J'espère par la suite et dès le 19 septembre, reprendre un rythme d'écriture plus régulier.
Pour en revenir à mon sujet, j'en viens immédiatement à l'événement le plus marquant de l'année. Peut-être pour la première fois, du moins j'en ai l'impression, How I met a joué avec la corde sensible, et cela a été une vraie réussite puisqu'à la fin de l'épisode 11, Lily, les larmes aux yeux, doit annoncer à son mari la mort de son père. Plus que la réaction de Marshall, Alysson Hannigan rappelle ce qu'elle était dans Buffy contre les Vampires, une très bonne comédienne dramatique. Sa tristesse m'a donné la chair de poule. Cette petite partie tragique a été une véritable bonne surprise.
Parallèlement et puisque l'émotion du deuil est finalement assez vite expédiée, au profit de passages plus lourdingues (chose peu étonnante quand il s'agit de Marshall), nous repassons à la comédie, parfois bonne, parfois mauvaise. En vrac et parce que je préfère retenir ce qui m'a fait rire, je garderais : le show canadien « Space Teens » de Robin, les différentes « Interventions » toujours réussies, mais ma préférence va encore et toujours au grand Barney, j'aime ce personnage, relevant le moindre défi débile, farouchement persuadé de sa moindre opinion, la défendant corps et âme en particulier quand elle est sexiste ou machiste, j'adhère particulièrement à ses citations telles que : « Un grand pénis amène de grande responsabilités ».
Pour ce qui est de l'histoire, les directions sont plutôt chiantes, puisque Barney, éternel séducteur, de la même façon que Joey dans Friends, se voit trop régulièrement affublé d'un virage d'existence où tout à coup ses sentiments prendraient de l'importance. On apprend d'ailleurs en fin de saison qu'il finira lui aussi marié. Ce ne sera pas avec Nora, celle pour qui il avait craqué puisque leur histoire tombe à l'eau.
Le moins intéressant, parce que déjà vu 150 fois dans les sitcoms américaines : les histoires de bébés. Ou pire encore, les projets de bébés ! Ou pire du pire encore, les projets de bébés ayant des difficultés à se réaliser ! Ainsi grand bien nous fasse, en fin de saison Lily est enfin enceinte.
Ted enfin, quant à lui, gagne une guest : Jennifer Morrison, connue pour son rôle de la bien sage Cameron dans Dr House. Son personnage plutôt fadasse vient avec un cadeau : Kyle MacLachlan, le tristement célèbre Orson de Desperate Housewives, interprétant ici son mari. Si l'acteur n'est pas trop ma tasse de thé, les scènes où son regard noir effraie Ted, m'ont bien fait rire. Délesté de cette intrigue au rabais, nous tirerons malheureusement celle de l'Arcadian jusqu'aux derniers instants de la saison. Les personnages dont les grandes convictions de vie, ceux éternellement tiraillés entre la morale et l'intérêt personnel me fatiguent à peu près autant que dans la vraie vie. Au final, Ted choisit sa carrière et la fameuse « mother » ne semble toujours pas pointer à l'horizon.
En conclusion, il me semble avoir pris davantage de plaisir à suivre cette saison 6 d'How I met your Mother, que la numéro 4 par exemple. Certains épisodes ont été originaux, la complicité des personnages bien présente, une bonne petite piqûre d'émotion nous a été donnée, et Barney parvient toujours à nous faire marrer. On en oublierait presque (mais quand même pas) qu'How I met se repose sacrément sur ses lauriers.
(Je t'aime ! ^^)
Grâce à cette super tête de Barney, ma note pour la saison est de 14/20.
2 commentaires:
Je reste comme toi attaché à cette série avec une saison 6 que j'ai préférée aux précédentes. Il y a des épisodes dont on se fout, comme ceux centrés sur l'immeuble, mais aussi de beaux moments quand le père de Marshall décède ou que Barney montre un peu ses sentiments, on a pas trop l'habitude. Je pense qu'on saura qui est la mère dans les 2 dernières minutes du dernier épisode, tel le couple Ross/Rachel qui a mis 10 ans à s'unir pour de bon.
Si c'est aussi bien que ces derniers épisodes de Friends, je serais presque d'accord. Je me demande si la série peut continuer le jour où Ted le trouvera ce parapluie jaune. Le titre ne voudrait plus dire grand chose mais ce serait un vrai tournant.
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