jeudi 24 novembre 2011

Desperate Housewives

Saison 8, épisodes 6 à 8 :


Desperate Housewives se relève avec notamment un excellent épisode 7.

8X6 :
Cet épisode ne sert pas à grand chose si ce n'est à créer la panique du suivant. Ainsi, l'épisode traditionnel d'Halloween propose : Susan, dont le rôle de stagiaire auprès de son prof d'art est prétexte à du baby-sitting ; Carlos, sombrant davantage dans l'alcool ; et Lynette qui, après une sombre histoire de costume parfait à dessiner pour Penny afin d'entrer en concurrence directe avec les talents de la nouvelle copine de Tom, demande clairement à celle-ci de lâcher son mari. Game Over pour notre Housewife, elle refuse. L'intérêt réel de l'épisode viendra de cette construction que l'on connaît si bien dans Desperate : le fameux principe de lâcher un gros événement et de propulser le téléspectateur ' trois jours avant '. Aujourd'hui le projet immobilier de la ville, dont s'occupe Ben, est sur le point de se faire pile à l'endroit où a été enterré le fameux beau-père de Gaby. Après une tentative inespérée de faire capoter le projet grâce à des grenouilles, il n'y a plus qu'une seule solution : déplacer le cadavre. En se rendant la nuit d'Halloween sur les lieux, Gabrielle, Lynette et Bree ont le choc du siècle : a pu ! Envolé l'Ignacio ! C'est sur ce mystère que nous laissent les scénaristes. Et comme en plus Juanita était déguisée en œuf, on apprécie. 13/20

8X7 :
Les histoires bouche-trous, dont la qualité varie d'une Housewife à l'autre, n'empêchent pas cet épisode d'être le meilleur, à mon goût, depuis le début de la saison. La jalousie de Lynette envers Jane la pousse à manipuler Penny afin que celle-ci se détourne de son père. Obtenant ce qu'elle désire, la culpabilité la rongera et elle réintégrera cette chère bonne morale, ces bonnes valeurs, dans l'éducation de sa fille. André, le prof de Susan, qui baise Amy - une autre élève du cours - ne peut se retenir de critiquer toujours plus 'Delfino'. Il l'estime vide et la vire. La comédie de qualité proviendra de la famille Solis, puisqu'ayant de grosse craintes quant à leur avenir et à leur liberté, ils choisissent Bob et Lee comme éventuels tuteurs à leurs deux monstres. Les deux gays, connaissant les enfants, veulent fuir absolument cette proposition, mais acceptent un dîner pour constater par eux-mêmes l'argument de force des parents, à savoir les toutes nouvelles bonnes manières que les deux filles auraient acquises. Ce qui m'a le plus fait rire dans cette situation est clairement Gabrielle, qui imagine sa vie en prison avec une Lynette qui créerait son propre gang et une Bree à la cuisine, alors qu'elle, la plus petite des femmes, ne s'en sortirait pas. Rien que le fait de dire que Susan ne pouvait pas être l'éventuelle tutrice de ses enfants car elle serait sa compagne de cellule, m'a éclaté. C'est justement cette peur de l'avenir qui est au centre de ce 8X7. C'est Bree qui est véritablement la meneuse dans cette quête de secrets. Elle a l'ombre de Chuck qui la menace. Menaçant et tellement tête à claques, la tension est alors énorme. Un tournant est pris puisque Van der Kamp parvient à convaincre Ben, le maître de chantier, de faire disparaître à son tour ce corps que les ouvriers avaient retrouvé la veille. Nouvel allié, bingo ! 16/20

8X8 :
Il fallait descendre d'un petit cran avec ce dernier épisode, mais on reste malgré tout dans une histoire bien divertissante. Susan a fait n'importe quoi. Pour exprimer la rage qu'elle a ressenti en apprenant que ses trois amies ne l'avaient pas mise au parfum concernant le corps disparu, elle a carrément peint un tableau mettant en scène cette fameuse nuit. Malheureusement pour elle, Felix, le critique artistique, expose ses œuvres dans son dos grâce à la complicité d'Allan, son professeur. Chuck, qui est à la limite du harcèlement auprès de son ex, débarque au vernissage et découvre le tableau qui lui confirme que la vérité est proche. Le personnage est tellement moche, stupide, insupportable, face à une Bree véritablement ravissante dans ce dernier épisode, qu'on ne peut qu'être pris par l'histoire et remercier le ciel d'être à nouveau tenu dans les filets de Desperate Housewives. 14,5/20


En conclusion, si la série maintient ce cap, satisfait je serai.

3 commentaires:

popa a dit…

8x06 : j'ai dit à ma compagne de visionnage qu'on allait avoir droit à un "Three days earlier', et pas manqué ! Bree et Gaby ont réussi de passer du drôle au dramatique dans cet épisode, c'est rare.
Renee ressemble de plus en plus à une grosse vache, boudinée dans ses robes rococo. Qui pourrait avoir envie de se faire ce pot de botox ? Et j'ajoute qu'elle a le dos flasque. Elle m'a fait éclater de rire transformée en sorcière, ce qui n'avait aucun sens.

popa a dit…

8x07 : j'ai aussi aimé cet épisode. Plusieurs choses : Lynette qui pleure toujours génialement bien, Gaby qui retrouve une sucette dans la tignasse de sa muette obèse, la fâcherie entre les Housewives, Mike mêlé au recouvrement du tué et ce Chuck plus louche qu'il n'en a l'air, qui va sans doute donner du fil à retordre à Bree (sinon, ce n'est pas drôle). Bon rythme !

popa a dit…

8x08 : Lynette me fait toujours autant de peine... Maintenant, il faudrait arrêter de faire traîner cette histoire de seconde zone en longueur ! L'histoire de Gaby et Carlos est prévisible et irréaliste, les scénaristes n'ont jamais mis les pieds dans le monde de l'entreprise. On s'accommode de ça... Bree fait de la peine à repicoler, elle me plaît bien en ce moment et, comme souligné dans l'article de Sniv, elle est ravissante. Susan m'a valu un fou rire quand elle a voulu balancer un verre de (faux) vin sur son tableau ! Pour une fois qu'elle me fait rire, autant le souligner !!! Hâte de voir la suite.