Saison 1, épisode 9.
"Vous connaissez les problèmes des mères ? Leurs filles !"
Les jeunes sont au centre de ce nouvel épisode de Parenthood.
Sydney, la petite fille de Julia teste ses parents en refusant d'admettre un mensonge. Elle sait que sa mère est une avocate et s'octroie donc le même droit de cacher la vérité.
Drew, de son côté découvre les premiers émois amoureux. Craquant pour Lyndsay, il se prépare à la draguer au bal du lycée. Ne sachant danser, Adam lui livre ses secrets pour un résultat final que je ne saurais difficilement définir, oscillant entre le gentiment pathétique ou carrément ringard.
Amber, traînée par sa mère, subit la visite de différentes facultés et comprend en fin de compte que les études sont importantes pour réaliser ses rêves. Pouf pouf.
Haddie donne à nouveau l'occasion à son père d'être complètement insupportable d'autorité et dégoulinant de valeurs dépassées. L'achat d'un soutien-gorge devient affaire d'état.
Côté adultes, Crosby et Jasmine font leur affaire, ce qui inquiète le jeune homme qui y voit l'enjeu familial, Kristina s'en va travailler trois jours avec le futur gouverneur adjoint et prouve à sa fille qu'elle est capable d'autre chose que de passer le balai. Entre belles-soeurs, Sarah, Kristina et Julia se plaignent de leurs enfants. Cette scène agréable n'est pas sans rappeler les bonnes heures de Desperate Housewives. Les femmes tentant d'être parfaites au fil de leurs journées y lâchent un peu de lest, critiquent et ça fait du bien parce que dans Parenthood, il y a toujours la frontière du bien-pensant, du puritanisme qui est frôlée et il ne faudrait pas la dépasser complètement sous peine de me perdre.
Si Sarah avance en envisageant de reprendre ses études, Crosby monte sa famille, les enfants grandissent chacun à leur manière, Adam, lui, tire véritablement l'épisode vers le bas. Sa femme restera à la maison et refusera le poste de directrice de communication et sa fille devient l'objet de son machisme absolu. Sous couvert de bons sentiments, son attitude de papa poule dirigeant sans limites est des plus ridicules.
10,5/20
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