Saison 8, épisodes 1 et 2.
Ce n'est pas rien, Desperate Housewives fait sa rentrée pour la toute dernière fois !
En effet, c'est l'info série qui aura fait couler le plus d'encre ces dernières semaines : les femmes de Wisteria Lane, après 8 saisons, préparent leur révérence. Dès le premier épisode, le ton est donné, il faudra faire avec la nostalgie. La règle que l'on observe souvent dans ce genre de feuilleton ou encore dans les films à suites, un retour en arrière est effectué. Comme dirait Randy dans Scream, nous allons découvrir que quelque chose que l'on pensait vrai, était en réalité faux. Je l'avoue, j'utilise aussi un peu cette phrase parce que parler de Scream me met toujours en joie, mais il est un fait que par le biais du meurtre commis par Carlos, et dont le secret est partagé par les quatre autres filles, le parallèle est possible. Plus que possible puisqu'utilisé dans une très bonne introduction lors du 8X2, qui nous permet de revenir sur la dernière journée de Marie-Alice, de revoir les circonstances par lesquelles le fameux maître-chanteur l'a conduite à se suicider. Bree reçoit exactement les mêmes mots :
'Je sais ce que tu as fait,
Ça me dégoute,
Je vais tout dire'
Pour les fans de la première heure comme moi, l'excitation est alors totale. Il faut dire que le season premiere de cette huitième saison est réussi. On nous fait reprendre à l'endroit où l'on s'était arrêté, avec un cadavre sur les bras. Bree motive Gabrielle, Lynette et surtout Susan pour faire disparaître le corps en l'enterrant dans la forêt. La Mayer est la plus réticente et déclare 'Notre truc à nous c'est pas le crime, c'est le covoiturage', ce qui m'a bien fait rire. Le maître mot de la saison sera donc le secret, comme souvent dans Desperate Housewives.
Dans le premier épisode, la vie reprend plus ou moins son cours. Renee drague le nouveau, Ben ; Lynette et Tom cachent leur séparation à leurs enfants jusqu'au moment où ils recouchent ensemble une dernière fois et finissent par l'annoncer. Bree et surtout Gabrielle sont drôles lorsqu'elles se débarrassent de la voiture de leur enterré, ne sachant pas se servir d'une voiture à boîte manuelle. Les choses se gâtent du côté de Carlos et Susan qui ont du mal à passer outre leur culpabilité. Si celle de Susan se manifeste par un besoin de rester à l'écart de ses amies, Carlos souhaite se diriger vers la religion. Gaby avec ses gros sabots lui apporte le père Dugan et offre des dialogues assez savoureux en qualifiant son futur périple chez les pauvres de 'vacances' et concluant d'un hilarant 'vos amis lépreux du Rwanda devront attendre'.
Malheureusement dès le second épisode, l'humour est franchement moins évident et Desperate Housewives retourne plutôt dans ses travers. Les deux personnages qui tirent alors la série vers le bas sont Tom et Susan évidemment. Si Scavo agace car il se comporte de nouveau comme un homme de Neandertal mixé à l'enfant sans responsabilité qu'il est, c'est Susan qui, sans finesse ni demi-mesure, manifeste sa culpabilité avec une lourdeur des plus exaspérantes. En effet, celle-ci ressent le besoin d'être punie et passe donc son temps à fumer dans des lieux où le tabac est interdit, bouscule des policiers et se voit soulagée lorsque la sentence humiliante en public tombe. C'est quand même très chiant que si vite les grosses ficelles des scénaristes, manipulées sur Susan depuis plusieurs saisons, nous soient imposées. Sa maladie de la saison précédente s'est envolée et c'est dommage, car la dimension qu'elle avait prise était tout de même plus intéressante. Heureusement, il y a tout de même d'autres choses dans l'épisode, notamment la participation de McCluskey, qui fait toujours plaisir. Gabrielle, encore une fois, tente de ranimer la libido défectueuse de son mari en engageant une stripteaseuse. La démarche, le manque de grâce autour de cette barre et cette façon d'annoncer qu'elle est, comme ce professeur de strip', 'née en 92', était fun. Pour l'intrigue, c'est du côté de Bree qu'il faut se diriger. Paul Young la contacte, et il semblerait que son nouvel amant, Chuck, ne soit pas étranger à ces lettres de chantage...
Après un premier épisode drôle et convaincant, le soufflet retombe légèrement pendant le second mais pas au point de nous enlever l'espoir d'une bonne saison de fin.
Note de l'épisode 8X1 : 15,5/20
Note de l'épisode 8X2 : 13,5/20
3 commentaires:
J'savais que ce blog n'était pas fait pour moi ...
J'me dis "Oh tiens Desperate, je regarde, j'peux lire, cool" mais j'pige rien ...
Normal j'en suis à la 7 et pas à la 8 :D
J'ai adoré le premier épisode, on y ressent l'ambiance et le stress des débuts de la série.
Lynette, Tom et leurs reproches me soûlent !
Et l'annonce de fin du deuxième épisode me donne bien envie de continuer. Par contre, je ne serais pas allée prendre une douche avec lui après cette nouvelle...
J'ai aimé la manière dont Gaby est tombée de cette barre.
J'ai aimé aussi son "1992" sans une hésitation.
Renée ne sert toujours à rien.
Concernant ce nouveau voisin, on parie combien que "ses projets de construction" vont avoir lieu juste à l'endroit où a été enterré le beau-père de Gaby et que, paniquée, elles vont tenter d'aller le déterré mais que, forcément, rien ne va se passer comme prévu ...?
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