Saison 5, épisodes 7 à 12.
Comme pour Desperate Housewives, vite, vite, écrire sur la deuxième moitié de la saison précédente pour pouvoir reprendre sereinement celle qui vient de débuter aux Etats-Unis, la saison 6.
Une histoire principale pour cette seconde moitié de saison, et pour toute cette dernière d'ailleurs, ce qui a été une bonne chose. Lumen, qui a été sauvée du groupe de tortionnaires qui la séquestraient, a, au fil des épisodes, appris les secrets et les méthodes de son 'parrain' de crime. Comme il fallait retrouver tous ces assassins et que l'un d'entre eux avait une place politique très importante, une organisation efficace était essentielle. Ce qui, ainsi sur le papier, peut sembler plutôt moyen, a finalement été une réussite. Le duo est devenu amant, et les scènes de Dexter et Lumen oscillaient entre le comique, l'attendrissement et bien sûr cette chose étrange et difficile à définir lorsqu'un couple découpe une autre personne. Alors que nous imaginions déjà que le serial killer avait trouvé sa nouvelle moitié - et une moitié plus en adéquation que Rita - car même en connaissant son côté sombre, Lumen l'acceptait, l'aimait et partageait 'l'impartageable'. Malheureusement - et j'en étais assez déçu car le binôme était une réussite et insufflait véritablement du nouveau dans la série -, Lumen, sa vengeance effectuée, ne tuera plus. Ayant connaissance du fameux 'passager noir' de son sauveur, elle sait qu'il faut partir... Si pour ma part je l'aurais gardée, j'estime néanmoins que sa décision est compréhensible, crédible et bien amenée.
Un bon point également pour tous les autres personnages de la série et pour les différentes intrigues. Si je craignais que Quinn nous rejoue l'éternel refrain 'Doakes', en engageant un détective privé pour espionner son collègue et que oui, c'est un peu la même situation, il faut le reconnaître, mais le résultat est probant. Dexter, contraint d'éliminer ledit détective, rythme parfaitement les derniers épisodes. L'arrestation de Quinn, puis son blanchiment grâce à Dexter donnent aussi dans l'inédit. La relation Laguerta/Batista n'est, dieu merci, restée qu'une toile de fond, et c'est Maria qui a attiré l'attention en mettant Debra au placard le temps de sauver sa peau. Sur le tapis, en crise de doute, en action, dans sa relation avec Quinn, traumatisée par les vidéos des viols, peu importe la situation, s'il y a bien un membre du casting qui s'améliore toujours plus d'années en années, c'est Debra. En dehors de ses trop nombreux 'fuck, fuck, fuck', je deviens bien fan de cette Jenifer Carpenter, toujours plus bluffante de justesse. Évidemment l'image à retenir la concernant, et même si nous devions garder une image forte de la saison, ce serait celle du rideau en plastique la séparant de la vérité avec un grand V. En effet, alors que Dexter et Lumen s'occupent de la tête pensante de ce bien triste groupe de tueurs, Debra entre, discute avec eux et, les qualifiant de justiciers, décide de les laisser s'enfuir sans voir leurs visages... Quel vaste sujet qui pourrait en remplir des pages de commentaires ! Les scénaristes se moquent-ils du monde ? On est en droit de se poser cette question. Pour ma part, si cette scène avait eu lieu à la fin de l'ère Trinity ou au début de cette saison 6, j'aurais peut-être été décontenancé, plus critique tout du moins. Ici, j'ai été satisfait de l'histoire que l'on m'a raconté, je me suis très régulièrement pris au jeu des scénarios et surtout, j'ai intégré qu'évidemment Dexter ne sera jamais démasqué, encore moins par sa sœur ou alors peut-être dans un final apocalyptique.
En conclusion, Dexter reste captivant, et offre un réel spectacle de sang et de double jeu.
Note de cette seconde partie de saison : 16/20
3 commentaires:
J'ai adoré Lumen, bien plus intéressante et attachante que cette Rita. La saison, pour moi, fait partie des meilleures, surtout grâce à ce duo.
Par contre, non, non, non, cette scène du rideau ! J'peux pas ! Elle m'a donné envie d'être scénariste et de changer la fin !
Je suis d'accord pour Debra qui m'agaçait assez à ses débuts.
Je pensais que tu aurais plus traité que cela sur la scène du rideau ! Au final, j'ai aussi adoré la saison 5, tout comme la 4 d'ailleurs, et j'ai bien envie de voir la 6. J'espère quand même une découverte de Debra, merde à la fin !
Dis Sniv, tu vas à nouveau commencer toutes les saisons de nos séries et les continuer l'été prochain ? Car j'adorerais te lire à la semaine sur les principales (Desperate, Big Bang, HIMYM...)
J'ai l'impression que je tiens le bon rythme, Popa. Je vais essayer en tout cas ! Merci à vous deux ! :))
Enregistrer un commentaire