mercredi 19 octobre 2011

Dexter

Saison 6, épisode 2.

Si Dexter est parvenu à nous éviter un season premiere mou du genou comme il a l'habitude de le faire, ce 6X2 s'en charge...

Par le biais d'un personnage qui, je l'espère, ne sera pas récurrent, l'ancien criminel Samuel Wright, converti en homme d'église, le ton du jour est franchement lourd. Ce jeune noir qui a découvert Dieu et que Dexter décide de mettre à l'épreuve pour infirmer cette bonté jugée fausse et qui passe son temps à mettre d'anciens détenus sur le droit chemin m'a franchement gavé. Il est bien trop question d'expier ses péchés, de troupeaux et autres brebis égarées dans des récitations bibliques franchement emmerdantes. En collant aux basques de ce semi-prêtre/semi-garagiste, une autre victime potentielle se révèle en la personne de Julio. Un égorgement en bonne et due forme auquel nous avons assisté en fin d'épisode conclura, je l'espère, définitivement le chapitre de cette intrigue inintéressante et ennuyeuse à souhait.

Parallèlement, nous en apprenons un peu plus sur les deux fêlés qui remplacent les boyaux de leurs victimes par des serpents vivants, mais rien de bien transcendant. Nous avons surtout le loisir de constater que le duo est formé d'un dominateur et un dominé apeuré et soumis, Travis. Ce dernier, que l'on voit par exemple manger avec sa sœur, est complètement manipulé par son binôme qui n'hésite pas, quand il est contrarié, à se brûler le bras. Nous les savions psychotiques, nous en avons la confirmation.

Enfin, les autres personnages de la série mettent en place l'ambiance du commissariat pour cette sixième saison. Batista et Laguerta sont boulets à tour de rôle, tantôt énervés, tantôt jaloux, tantôt amoureux... mais toujours inintéressants. Pour ce qui est de la sombre demande en mariage de Quinn à Debra, elle est éclipsée par la jeune femme promue au rang de lieutenant. Refusant de donner plus à son mec, celui-ci la met dehors. On imagine déjà les tensions que le nouveau rang de Debra entraînera dans les épisodes à venir. Si elle 'fuck fuck fuck' toujours un peu trop à mon goût, son émotion, ses doutes puis sa fierté étaient au moins une histoire à suivre. Harrisson, de son côté, juste silencieux, à l'image, apporte tout de même un côté mignon, c'est déjà ça.

Dexter déclare dans cet épisode que 'les monstres n'ont pas le droit aux contes', mais un scénario réellement digne d'intérêt, est-ce possible ?

12/20

1 commentaire:

Cindy a dit…

Cet épisode m'a moins passionnée que le premier. Bof bof !
La partie "Debra" était plutôt cool, mais le reste...